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Hubert Van Gijseghem
par Brochure antimasculiniste
février 2010

Origine : http://lgbti.un-e.org/spip.php?article72


Dans un texte consacré en particulier à Hubert Van Gijseghem et publié en 2004 [1], Léo Thiers-Vidal le présente ainsi : « Professeur à l’université de Montréal, il est également expert judiciaire et intervient dans la formation de magistrats, de psychologues, de policiers, de gendarmes et de travailleurs sociaux dans différents pays. En France, où il est entre autre conférencier à l’Ecole Nationale de la Magistrature, un récent rapport du Ministère de la Justice recommandait qu’une méthodologie introduite par Van Gijseghem soit utilisée par les policiers accueillant la parole d’enfants victimes de violences. En Belgique, en pleine affaire Dutroux, des gendarmes ont été formés par ce même Van Gijseghem en matière d’écoute et de recueil de témoignages de victimes de violences. En Suisse, il est intervenu dans la formation de magistrats et de policiers du Canton de Tessin et auprès des policiers du Canton de Neuchâtel. » Il est l’auteur de deux livres :L’enfant mis à nu. L’allégation d’abus sexuel : la recherche de la vérité et de Us et abus de la mise en mots en matière d’abus sexuel [2].

Promoteur du « concept » de Syndrome d’Aliénation Parentale, cet expert défend l’idée d’une prise de pouvoir des enfants sur leurs parents et plus généralement sur tous les adultes. À terme, ces enfants victimes de SAP seraient selon lui un danger potentiel pour la société et son ordre. Ainsi il déclare, selon Léo Thiers-Vidal :

« Et ce que nous voyons chez les victimes d’aliénation parentale, c’est que l’enfant – une fois devenu adolescent – prend le pouvoir, non seulement sur le parent assassiné [sic] mais également sur le parent aimé… car on a toujours respecté son choix, on lui a donné raison, on n’est pas intervenu… donc l’enfant a, pas seulement de façon virtuelle mais également de toutes les façons… pris le pouvoir. Et cela aura des conséquences sur la façon dont il grandira, dont il deviendra adulte. Il aura probablement du mal avec l’autorité, et souvent avec la loi. »

Sans ambiguïté, Hubert Van Gijseghem défend l’intérêt des pères de famille dans les situations de séparation conjugale, en les présentant comme étant « la » référence parentale :

« Les hommes étaient, en tout cas ils le pensaient, d’aussi bons fournisseurs de soins que les femmes. La justice les a suivi, car rapidement dans les années ’70, la justice a dit : "Oui, nous pouvons entendre cela qu’un homme est aussi un bon maternant, un bon gardien" et là, les experts sont intervenus, et les experts devaient répondre aux questions formulées par la justice "Qui est le parent psychologique ?", "Qui était jusque là le meilleur gardien ?"… Et de plus en plus on est arrivé au constat que le père était le meilleur gardien [sic], donc, voilà, le meilleur intérêt de l’enfant. »

Dans un autre texte, Léo Thiers-Vidal précise : « Selon Pierre Lassus, psychanalyste et directeur général de l’Union Française pour le Sauvetage des Enfants, "les considérations [de H. Van Gijseghem] mettent gravement en cause les acquis récents, fragiles et précaires, en matière de prévention des abus sexuels et du soin des enfants victimes." » [3]

[1] Léo Thiers-Vidal, « Humanisme, pédocriminalité et résistance masculiniste », 2004.

Source : http://sosfemmes.com/infos/infos_archive30_humanisme_pedocriminalite.htm

http://sisyphe.org/spip.php?article1364

http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal03.html

[2] Parus respectivement en 1992 et 1999 aux Éditions du Méridien (Montréal).

[3] Léo Thiers-Vidal, « Ça se passe près de chez vous : des filles incestueuses aux mères aliénantes »,

http://sisyphe.org/spip.php?article2265 vu 20 juin 2009.

http://1libertaire.free.fr/FillesIncestueusesMeresAlienantes.html