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Origine : http://lgbti.un-e.org/spip.php?article72
Dans un texte consacré en particulier à Hubert Van
Gijseghem et publié en 2004 [1], Léo Thiers-Vidal
le présente ainsi : « Professeur à l’université
de Montréal, il est également expert judiciaire et
intervient dans la formation de magistrats, de psychologues, de
policiers, de gendarmes et de travailleurs sociaux dans différents
pays. En France, où il est entre autre conférencier
à l’Ecole Nationale de la Magistrature, un récent
rapport du Ministère de la Justice recommandait qu’une
méthodologie introduite par Van Gijseghem soit utilisée
par les policiers accueillant la parole d’enfants victimes
de violences. En Belgique, en pleine affaire Dutroux, des gendarmes
ont été formés par ce même Van Gijseghem
en matière d’écoute et de recueil de témoignages
de victimes de violences. En Suisse, il est intervenu dans la formation
de magistrats et de policiers du Canton de Tessin et auprès
des policiers du Canton de Neuchâtel. » Il est l’auteur
de deux livres :L’enfant mis à nu. L’allégation
d’abus sexuel : la recherche de la vérité et
de Us et abus de la mise en mots en matière d’abus
sexuel [2].
Promoteur du « concept » de Syndrome d’Aliénation
Parentale, cet expert défend l’idée d’une
prise de pouvoir des enfants sur leurs parents et plus généralement
sur tous les adultes. À terme, ces enfants victimes de SAP
seraient selon lui un danger potentiel pour la société
et son ordre. Ainsi il déclare, selon Léo Thiers-Vidal
:
« Et ce que nous voyons chez les victimes d’aliénation
parentale, c’est que l’enfant – une fois devenu
adolescent – prend le pouvoir, non seulement sur le parent
assassiné [sic] mais également sur le parent aimé…
car on a toujours respecté son choix, on lui a donné
raison, on n’est pas intervenu… donc l’enfant
a, pas seulement de façon virtuelle mais également
de toutes les façons… pris le pouvoir. Et cela aura
des conséquences sur la façon dont il grandira, dont
il deviendra adulte. Il aura probablement du mal avec l’autorité,
et souvent avec la loi. »
Sans ambiguïté, Hubert Van Gijseghem défend
l’intérêt des pères de famille dans les
situations de séparation conjugale, en les présentant
comme étant « la » référence parentale
:
« Les hommes étaient, en tout cas ils le pensaient,
d’aussi bons fournisseurs de soins que les femmes. La justice
les a suivi, car rapidement dans les années ’70, la
justice a dit : "Oui, nous pouvons entendre cela qu’un
homme est aussi un bon maternant, un bon gardien" et là,
les experts sont intervenus, et les experts devaient répondre
aux questions formulées par la justice "Qui est le parent
psychologique ?", "Qui était jusque là le
meilleur gardien ?"… Et de plus en plus on est arrivé
au constat que le père était le meilleur gardien [sic],
donc, voilà, le meilleur intérêt de l’enfant.
»
Dans un autre texte, Léo Thiers-Vidal précise : «
Selon Pierre Lassus, psychanalyste et directeur général
de l’Union Française pour le Sauvetage des Enfants,
"les considérations [de H. Van Gijseghem] mettent gravement
en cause les acquis récents, fragiles et précaires,
en matière de prévention des abus sexuels et du soin
des enfants victimes." » [3]
[1] Léo Thiers-Vidal, « Humanisme, pédocriminalité
et résistance masculiniste », 2004.
Source : http://sosfemmes.com/infos/infos_archive30_humanisme_pedocriminalite.htm
http://sisyphe.org/spip.php?article1364
http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal03.html
[2] Parus respectivement en 1992 et 1999 aux Éditions du
Méridien (Montréal).
[3] Léo Thiers-Vidal, « Ça se passe près
de chez vous : des filles incestueuses aux mères aliénantes
»,
http://sisyphe.org/spip.php?article2265
vu 20 juin 2009.
http://1libertaire.free.fr/FillesIncestueusesMeresAlienantes.html
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