Origine : http://chiennesdegarde.org/article.php3?id_article=91
Mythes justificatifs de la violence masculine
samedi 1er décembre 2001
par Sporenda
ex-maître de conférences et directrice de département
dans une université américaine. Travaille actuellement
dans l’édition.
Ce texte passe en revue les idées reçues sur la violence
masculine et sur les femmes battues. L’ensemble de ces idées
reçues et des rumeurs qui circulent forment un tout cohérent
que l’on peut qualifier de mythe. Avec un peu d’observation,
on peut y voir une espèce de tribunal. D’un côté
la défense : elle vise à expliquer que les hommes
ne sont pas vraiment coupables des violences que subissent les femmes
; de l’autre, le procureur qui explique pourquoi les femmes
sont responsables des violences qu’elles subissent.
Les mythes de la violence
Ce mythe dit : la violence est exceptionnelle, elle est l’œuvre
de fous, de monstres, d’hommes alcooliques qui appartiennent
aux milieux populaires. Ou bien concernant les femmes violentées,
que les victimes, consciemment ou non, provoquent la violence en
« cherchant » leur mari, qu’elles l’acceptent
ou aiment ça. En insistant sur les coups donnés ou
subis, le mythe ne retient que la partie émergée de
l’iceberg, et permet d’occulter le fait qu’il
existe un continuum de violences (verbales, psychologiques, économiques)
qui sont aussi très destructrices et qui, si elles accompagnent
habituellement les violences physiques, peuvent exister indépendamment
d’elles et donc ne pas être reconnues comme violences.
Faire constamment des remarques blessantes ou des critiques non
fondées, couper la parole, se présenter comme celui
qui sait et détient la vérité, inférioriser
l’autre, ne pas l’entendre, ne pas lui répondre,
lui dicter son comportement, ses amis, ses actions, refuser d’exprimer
ses émotions, le faire passer pour stupide ou hystérique,
l’intimider et lui faire du chantage affectif de sorte qu’il
va toujours faire ce que vous voulez pour éviter une explosion,
vérifier toutes ses dépenses, etc etc ; tous ces comportements
utilisés systématiquement sont des formes de violence.
Le mythe n’explique pas, ou peu, les conditions sociales dans
lesquelles survient la violence domestique ; en fait, il est construit
pour occulter les causes sociales et culturelles de la violence.
Pour cela, il insiste sur les explications psychologiques individuelles
et fait de chaque cas un cas particulier. Le mythe sert aussi à
nier l’ampleur du phénomène et, en ne proposant
que de fausses explications à ce problème, il empêche
que l’on s’attaque à ses causes réelles
et que les hommes et les femmes concernées puissent vraiment
changer. Mais il sert aussi à rassurer puisque, en faisant
le portrait robot de l’homme violent (alcoolique, déséquilibré,
socialement marginal ou défavorisé, etc.) et de la
femme battue (masochiste, passive, peu éduquée etc.),
il nous permet de penser : « la violence, c’est exceptionnel
et c’est les autres ; je ne suis pas concerné(e) ».
On aurait pu intituler ce texte « liste des trucs disponibles
sur le marché de la déresponsabilisation » tant
il est vrai que l’ensemble des éléments du mythe,
l’ensemble des arguments de la défense ou du procureur,
déresponsabilisent les principaux responsables : les hommes
violents. Les données à partir desquelles ce texte
est établi sont le fruit de plusieurs années de recherches
et d’écoute d’hommes violents et de femmes violentées
effectuées par le sociologue Daniel Welzer-Lang. Ces constats
empiriques sont corroborés par l’ensemble des chercheurs/ses
qui se sont penché(e)s sur la question (1).
LA PLAIDOIRIE DE LA DEFENSE
L’homme violent provient de milieux populaires, modestes
ou défavorisés
Les témoignages prouvent que cette affirmation est fausse.
On trouve des hommes violents dans tous les milieux, sans qu’il
soit possible de déterminer d’après nos connaissances
actuelles, si certains milieux sont plus touchés que d’autres.
L’hypothèse la plus vraisemblable est que les violences
subies par une femme sont proportionnelles à son degré
de soumission économique et/ou culturelle à son mari
ou compagnon ; ce n’est pas une spécificité
liée à un groupe social particulier. Attention aussi
à la façon dont les témoignages sont recueillis
: dans un département du centre de la France, pour effectuer
une enquête visant à déterminer qui sont les
femmes battues (et non les hommes violents), on s’est adressé
aux services sociaux pour qu’ils compilent leurs données
sur la question. Ces statistiques étaient donc établies
uniquement à partir des femmes ayant eu recours à
des assistantes sociales, ce qui exclut de fait les femmes de certains
milieux sociaux. D’après les recherches de Daniel Welzer-Lang,
le point commun à tous les hommes violents... c’est
qu’ils sont des hommes ! Il a rencontré des hommes
violents chez les ouvriers, les cadres sups, les médecins,
les professeurs d’universités, les techniciens, les
enseignants, les gens de droite et de gauche, les écologistes,
et même les « non-violents ».
Ce que disent les gens qui prétendent désigner les
milieux les plus touchés, c’est que la violence, c’est
toujours chez les autres. En fait, sur la base de l’Enquête
sur les violences faites aux femmes réalisée pour
le Secrétariat au droits des femmes, une femme sur 10 révèle
être victime de violences conjugales au moment de l’enquête
; vous avez donc certainement dans votre entourage des hommes violents
et des femmes battues (2).
L’homme violent est un alcoolique
L’association violence/alcool est un leitmotiv ; elle est
parfois inventée et utilisée en Cour d’assises
comme circonstance atténuante. En fait, les témoignages
montrent que l’association systématique violence/alcoolisme
ne tient pas : beaucoup d’hommes ne boivent pas et ne sont
pas sous l’influence de l’alcool quand ils frappent
; d’autres expliquent qu’ils boivent pour se donner
le courage de frapper. Les statistiques sur les centres pour hommes
violents sont variables. En tout cas, on peut dire qu’un pourcentage
important d’hommes violents ne sont pas alcooliques, donc
l’alcool ne peut pas être en soi la cause des violences.
Par contre, on peut dire que le fait qu’un homme boive pour
se donner le courage d’exprimer ses sentiments et se remonter
le moral et croie avoir le droit de frapper ses proches sont deux
comportements également liés à une adhésion
consciente ou inconsciente aux stéréotypes masculins
: la croyance que la virilité est associée à
l’alcool et le fait que la force se manifeste par la violence
envers ceux qui sont moins forts.
Vouloir expliquer la violence par l’alcoolisme rassure :
il suffirait alors de supprimer l’alcool pour rendre l’homme
non-violent. Dans les faits, cela ne marche pas comme ça
: des hommes ayant subi une cure de désintoxication continuent
leurs violences. Par ailleurs, l’explication de la violence
par l’alcool permet à certains hommes violents de se
présenter comme irresponsables : « lorsque je tape,
ce n’est pas moi qui agit, c’est l’alcool ! »
Mais ces hommes savent qu’ils vont frapper s’ils boivent
; ils choisissent de boire pour se libérer des blocages qui
les empêchent de frapper. Le problème fondamental n’est
pas l’alcool, c’est le fait qu’ils s’autorisent
à frapper leurs proches. A noter que les violences masculines
sont présentes dans des cultures où l’alcool
est inconnu ou très peu répandu.
L’homme violent est un fou/un monstre
Rappelons que, sur la base du nombre de femmes qui ont été
concernées par la violence masculine au moins une fois au
cours de leur vie, il y a environ 2 millions d’hommes violents
en France (3). Peut-on dire pour autant qu’il y ait 2 millions
d’hommes fous ou monstrueux ? La plupart des hommes violents
ne sont ni malades mentaux ni monstrueux ; certains hommes sont
fous et violents mais beaucoup de fous ne sont pas violents.
D’où vient cette association entre folie et violence
? Tout d’abord, une certaine presse de caniveau fait ses choux-gras
de la publication d’articles sur des histoires de violence
et de sexe ; ces journaux font fréquemment leur page de couverture
sur des tueurs d’enfants ou de femmes (avec des photos d’hommes
ayant l’air de malades mentaux mais qui, ayant passé
48 heures en garde à vue, n’aurait pas un air inquiétant
?). Ces journaux créent une association homme violent = assassin
et/ou fou. Bien que 400 femmes par an périssent sous les
coups de leur compagnon en France, la vaste majorité des
auteurs de violences domestiques ne sont pas des meurtriers
La deuxième raison de cette association est le rôle
joué par les psys dans la compréhension judiciaire
et sociale de la violence. A qui fait-on appel pour parler des hommes
violents au tribunal ? A des psys. Qui convoque-t-on dans la presse
ou à la télé pour donner une explication autorisée
de ces comportements ? Des psys. Que la personne accusée
ou concernée soit vraiment déclarée malade
mentale ou pas, ce que le grand public retient, c’est que
la violence concerne les psys.. Donc qu’elle réfère
plus ou moins directement à la folie.
Personne ne conteste l’utilité des psys ; ce qui est
contestable, c’est l’ambition des approches psy d’expliquer
l’ensemble du social à travers la seule lunette du
cas individuel. Or quand un cas individuel est multiplié
par 2 millions, c’est un problème social. Dans le cas
des hommes violents, on fait souvent appel aux psys pour confirmer
de leur science les représentations sociales qui nous rassurent
: la violence est exceptionnelle ; elle ne nous concerne pas, car
nous ne sommes ni des fous ni des monstres. L’association
violence-folie est fausse et déresponsabilise les hommes
violents. L’homme qui bat sa femme sait bien qu’il n’est
ni fou ni monstre ; de plus, en dehors de sa famille, il est considéré
généralement comme bon père-bon époux-bon
collègue. Ne coïncidant pas avec l’image stéréotypique
de l’homme violent, il ne pourra pas prendre conscience de
son problème et n’envisagera pas de suivre une rééducation.
Ce ne sont pas des explications psychologiques individuelles qui
expliquent la violence des hommes mais bel et bien des raisons sociales,
notamment les privilèges qu’apportent le pouvoir et
le contrôle exercés sur ses proches. C’est un
contresens de considérer la violence masculine envers les
femmes comme une exception individuelle : il s’agit d’une
norme culturelle répandue autrefois dans nombre de cultures
et encore acceptée maintenant dans certaines : rappelons
que des religions reconnaissent expressément aux maris le
droit de battre leur femmes indociles (4), que les juristes français
du 18ème siècle reconnaissaient ce même droit
aux maris dans le même cas et que ce droit fondamental du
mari sur la femme est encore inscrit dans le droit civil de certains
pays (5).
L’homme violent : un individu de caractère
emporté qui succombe à des poussées de colère
et perd facilement son contrôle.
Certains des hommes qui battent leur femme peuvent être plus
coléreux que d’autres mais il est à remarquer
qu’ils choisissent d’extérioriser leur colère
par la violence seulement avec leur femmes et/ou leurs enfants,
c’est-à-dire sur ceux sur qui ils pensent avoir autorité.
Daniel Welzer-Lang cite le cas d’un homme violent qui se plaignait
du stress et de la frustration qu’il subissait au travail
et de la colère qu’il en éprouvait.
DWL : « Et vous frappez aussi, au travail, quand vous vous
mettez en colère ? »
Victor D. « Ben non, là-bas, ça serait le conseil
de discipline direct ; ça rigole pas. »
L’homme violent n’est pas un homme qui perd son contrôle,
c’est un homme qui veut garder le contrôle... sur ses
proches. Les hommes violents rendent souvent compte de leurs épisodes
de violence en ces termes ; « je voulais lui faire comprendre..
; je voulais remettre les pendules à l’heure.. ;je
voulais qu’elle se rende compte...je voulais la faire plier
». Il ne supportent pas la contradiction, toute remise en
cause ou essai de partage du pouvoir masculin, toute revendication
d’autonomie aussi légère qu’elle soit,
se transforme pour l’homme en provocation à la violence.
.L’homme violent, par la violence, rappelle qui a le pouvoir.
L’homme violent a une double personnalité
: c’est un Dr. Jeckyll et Mr. Hyde.
En dehors des périodes de violence, c’est un homme
gentil, un père attentif... donc il a une double personnalité,
pensent certains femmes de leurs maris violents. Non, en général,
les hommes violents n’ont pas une double personnalité
: ce sont des hommes qui cherchent à contrôler leur
entourage et ils peuvent utiliser différents moyens pour
exercer ce contrôle : les cadeaux, les promesses, l’attention
prodiguée, la manipulation et la flatterie sont d’autres
façons de subjuguer leurs proches et de les garder en dépendance.
Alterner les coups et les caresses, la gentillesse et la dureté
est une technique de contrôle psychologique éprouvée.
Par ailleurs, les spécialistes des hommes violents reconnaissent
que ceux-ci (et leurs femmes) traversent des phases successives
apparemment très différentes qui cependant, sont toutes
parties intégrantes du cycle de la violence :
1) Le quotidien du couple avec stress, tensions et contrôle
débouche sur 2) les violences qui sont suivies de 3) culpabilité,
excuses et promesses de s’amender, qui produisent une période
de 4) lune de miel suivie de retour au quotidien du 1) etc.
L’homme violent : un ex-enfant battu ?
Certains des hommes violents accueillis dans des centres rapportent
avoir subi des violences dans l’enfance ; d’autres non.
Le fait d’avoir vu son père frapper sa mère
ou d’avoir été frappé soi-même
peut créer la notion qu’il est normal d’utiliser
la violence quand on est le plus fort. Mais elle produit aussi l’effet
inverse ; certains enfants maltraités réagissent par
un rejet de la violence, en particulier dans leur vie familiale.
L’ACTE D’ACCUSATION
Ce sont les femmes qui apprennent la violence aux hommes
Cet argument prend différentes formes : tout d’abord,
ce sont les mères qui tolèrent la violence chez leurs
enfants mâles, ou qui par les claques ou les fessées,
leur enseignent la violence. Haro sur les mères ! Oubliés
le rôle du père dans l’éducation de l’enfant
(ou son abandon), le conditionnement à la virilité
qui commence dans la cour de récréation, continue
à l’armée et sur les terrains de sport. Si un
enfant tourne mal, c’est la faute de la mère, c’est
bien connu. Le plus grave est que cet argument est fréquemment
repris par les alliées inconscientes du machisme, ces femmes
qui veulent toujours jouer à la maman ou à l’assistante
sociale avec les hommes.
Ce sont les femmes qui provoquent la violence
Pour le commun des mortels, il y a des femmes pénibles,
des mégères hargneuses qui « cherchent les coups
». Ces propos décrivent souvent des femmes aigries
par des années de tyrannie conjugale et d’abus divers
; ces femmes ont pris l’habitude de lutter contre la tyrannie
domestique en criant ou en « faisant la gueule ». Une
réflexion du type « tu as oublié de sortir la
poubelle » ou un repas servi en retard seront considérés
par les maris qui arrivent à la maison pour mettre les pieds
sous la table comme une provocation à la violence. Dire d’une
femme qu’elle cherche les coups, c’est lui reprocher
de ne pas avoir intégré les rapports dominant-dominé
et/ou de refuser de s’y soumettre, de ne pas avoir accepté
le fait que toute contrariété peut déclencher
la violence masculine et de refuser d’abdiquer toute expression
d’autonomie ou de volonté personnelle. A noter que
toutes choses et son contraire peuvent déclencher les coups
du mari violent : si elle ne veut pas faire l’amour quand
il le souhaite ou si elle lui demande d’exprimer son affection
à contre-temps, si elle parle quand il veut le silence ou
si elle se tait quand il veut parler, si elle ne s’occupe
pas assez de lui ou trop, etc.
Elles aiment ça
Quel que soit le procureur qui énonce cette sentence, on
est frappé par le ton particulier de la voix utilisé
: il insinue, il fait appel à de vieux souvenirs, à
une solidarité/connaissance concernant tous les hommes.
Elles aiment quoi, les femmes ? Et chacun de sourire, le sous-entendu
est bien évidemment sexuel. Cet énoncé est
insidieux et péremptoire. Insidieux, car ils sous-entend
que la dénonciation des violences domestiques est fausse
et sans objet. Plus encore, que les femmes qui protestent contre
les violences sont soit des menteuses soit des femmes qui ne connaissent
pas la vraie sexualité épanouie où violence
domestique, violences sexuelles et sexualité forte sont mêlées.
On n’est pas loin des accusations de « mal baisées
» lancées contre les féministes des années
70.
Cette affirmation est péremptoire car elle laisse supposer
que l’homme sait mieux que les femmes ce qui est bon pour
elles, quels que soient leurs propos ou leurs dénégations.
C’est la même chose pour le viol : l’homme, le
vrai, sait ce qui est bon pour ses proches, il sait ce que veulent
les femmes. Quitte à les forcer pour le leur faire découvrir.
Quand le procureur dit « elles aiment ça », il
s’adresse aux hommes. Il leur dit : n’écoutez
pas ce qu’elles disent, surtout si elles disent non. Nous,
les vrais hommes, quand nous les battons (ou violons) , nous révélons
aux femmes leur vraie nature de femme. » C’est un argument
de dominant qui parle aux autres dominants en niant la véracité
de la parole des femmes.
Il y a aussi des hommes battus
Il y en a très peu, et les violences dont ils sont l’objet
sont souvent la contre-attaque de femmes excédées
par les brutalités subies. La violence est sexué -
masculine - et elle est essentiellement à sens unique dans
le couple : de l’homme vers la femme. Vouloir symétriser
hommes battus et femmes battues correspond à une volonté
de nier la nature masculine de la violence domestique. C’est
celui qui a le pouvoir qui exerce la violence.
Ce triste tribunal social s’efforce de déresponsabiliser
les hommes violents, de leur trouver des excuses ou des raisons
individuelles qui justifient leurs violences, et ce sont les femmes
qui se retrouvent au banc des accusées. La fonction de ce
mythe est d’abord un rôle d’occultation de la
domination masculine, véritable cause de la violences des
hommes. Tout se passe comme si l’on voulait bien défendre
l’enfant ou la femme mais sans jamais remettre en cause le
système de domination masculine et en protégeant prioritairement
les hommes.
Ce texte est un résumé souvent verbatim réalisé
par Sporenda d’un article de Daniel Welzer-Lang, Mythes de
la violence, qui peut être consulté dans sa totalité
sur le site proféministe
http://www.europrofem.org/ auquel ont été adjointes
des citations extraites de son livre Les Hommes violents. Editions
Indigo et Côté femmes. Paris : 1996.
Notes
1) Les travaux de G. Larouche (Guide d’intervention auprès
des femmes violentées), de L. Mac Leod (La femme battue au
Canada : un cercle vicieux), de G. Rondeau, M. Gauvin et Y. Dankwort
(Programme québécois d’aide aux conjoints violents).
2) Enquête nationale sur les violences faites aux femmes
(réalisée pour le Secrétariat aux droits des
femmes par sondage portant sur 6 437 femmes de 18 à 55 ans
), p. 7. La proportion monte à une sur cinq (18%) si ces
violences concernent aussi leur vie passée.
3) Déclaration de Michèle André, ex-Secrétaire
au droit des femmes
4) Le Coran par exemple.
5) Ce droit fait partie de la législation du Nigéria
Origine : http://chiennesdegarde.org/article.php3?id_article=91
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