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Schizophrénie politique ?
Discussion dans une association anti raciste en 1998


Suite à des demandes amicales mais insistantes d’explications sur mes positions, je romps avec ma promesse de silence et je reprends la plume.

Un de mes points de départ c’est l’articulation entre les différents champs d’analyse de la réalité sociale et humaine. En particulier quand il s’agit de comprendre les malaises contemporains, je pense comme l’anti-psychiatrie, que la société est malade et que les difficultés psychiques personnelles des humains entrent en résonance avec la maladie mentale de la société et vice et versa.
Pour illustrer mon propos on peut partir du symptôme bien connu de la paranoïa. Il est très répandu et une de ses formes sociales c’est la théorie du bouc émissaire. Le fait de se trouver des ennemis permet de charger « l’Autre » de la faute et d’éviter de se poser la question de ses propres responsabilités. Le thème du danger est un bon moyen pour empêcher ou clore les débats. Son pouvoir mobilisateur n’est plus à démontrer, il a fonctionné parmi nous encore récemment. La méfiance installe un tel climat que tout peut être interprété comme potentiellement dangereux et peut être spontanément chargé de suspicion. La démonstration raisonnée sur les risques éventuels est condamnée d’avance. Nous sommes dans le registre de la croyance, là où l’affectif remplace l’analyse et la discussion. Les peurs sont installées si profond, que souvent l’éloignement est la seule solution pour ne pas devenir victime de la paranoïa individuelle et collective.
Le second symptôme c’est celui de la schizophrénie. Il peut d’ailleurs être conjoint à la paranoïa. Il est moins connu et semble réservé à de grands malades mentaux du genre : Docteur Jeckill et Mister Hyde. Le dédoublement de la personnalité est pourtant présent dans notre situation de façon banale et officielle. Comment ne pas relever la schizophrénie contenue dans la position qui consiste à se dire anti-raciste et à voter et appliquer des lois xénophobes : d’un coté la bonne image, de l’autre le racisme institutionnel. Je n’invente rien c’est l’attitude de la gauche au pouvoir, celle du PS et de ses alliés au gouvernement. C’est un fonctionnement mental qui est basé sur la double contrainte :

1 / L’interdit pour tout ce qui relève du racisme, affirmation héritée de la seconde guerre mondiale,

2 / La contrainte économique et politique intériorisée liée à la gestion du capitalisme, obligation qui bloquerait toute possibilité d’entreprendre une transformation radicale de la société.

Cette double contrainte est embarrassante puisqu’elle oblige au grand écart permanent, grand écart entre les idées généreuses et la gestion drastique du système. Elle a un avantage politique certain, c’est qu’elle permet de faire avaler les couleuvres en douceur (Euro, réforme de la Sécurité Sociale, flexibilité et annualisation, etc...) au bon peuple de gauche.
Pourtant cette forme de schizophrénie a ses limites, elle accentue le crise du sens déjà si profonde et si forte dans notre contexte. Elle délégitime mes formes de représentation politique toujours plus et donne toutes les raisons d’agir hors les moyens traditionnels politiques. Elle rend suspectes les associations, syndicats et regroupements politiques installés dans la durée pour favoriser les assemblées, les coordinations, les collectifs informels. Il s’agit d’éviter la récupération et la bureaucratisation.
Nous ne nions pas l’importance des AG, des Collectifs ou des Conseils lors des mouvements sociaux, ils doivent être encouragés et soutenus, ils sont souverains. Mais la question de la pérennité se pose régulièrement. En l’absence de mouvement la question des outils se pose (journaux, revues, moyens organisationnels, pour la coordination et la concertation, etc..). De plus la question mentale et culturelle exige de réfléchir à la transmission et au développement des théories critiques (en économie, en politique, en histoire, en philosophie, en art, etc...), donc aux moyens qui peuvent assumer ces tâches. La question des conditions de possibilités demeure.

A vouloir faire perdurer des formes d’organisation dans lesquelles on n’a plus confiance, on accentue la crise de civilisation, on n’aide pas à trouver des solutions qui correspondent à des voies possibles et cohérentes. On oscille toujours entre le sentiment d’être trahi et l’activisme des mouvements, on tombe alors facilement dans le ressentiment, ce qui ne favorise pas la réflexion sereine.
C’est pour tout cela que viser un minimum d’accord entre le dire et le faire est fondamental. L’espoir dans l’avenir ne peut plus justifier le sacrifice et le report ultérieur de la résolution des difficultés face aux diverses modalités de reproduction des pouvoirs. Avec la faillite du mythe du progrès nous savons que cela se joue ici et maintenant. La rédemption ne viendra pas d’un bouleversement révolutionnaire ou d’une catastrophe sociale. Ce n’est pas dans le futur que nous résoudrons les question liés à ces difficultés. Nous savons que l’écart entre les mots et les choses existera toujours, entre le code et le contenu la coupure est irrémédiable, que l’adéquation totale sera toujours manquée, mais tenter de faire correspondre un peu nos idées avec nos actes c’est un objectif possible et réalisable.

C’est une des façons que nous avons pour donner ou retrouver du sens au mot politique et disqualifier toutes les voies qui dénigrent et dévalorisent la sphère politique (au sens des décisions concernant la communauté humaine dans une visée d’égalité et de justice).
Pour calmer l’angoisse provoquée par ce grand écart, la schizophrénie politique permanente recours couramment à la solution de la fuite en avant. Il ne faut jamais s’arrêter au risque de s’écrouler, continuer encore et toujours quitte à rejeter la faute et la cause des difficultés sur une ou des victimes expiatoires. Reproduire le même pour tenir ensemble ce qui ne peut pas rester uni rassure. Le prix à payer c’est d’entraîner les autres dans ses délires, c’est l’obligation de vivre dans la tension permanente pour trouver l’énergie et se nourrir de l’hystérie collective. La question qui se pose face à ces phénomènes ce n’est pas le délire en lui-même, chacune et chacun produit ou peut en produire, mais pourquoi faut-il obliger d’autres personnes à suivre cette voie et les contraindre à se positionner ?
La question de base c’est toujours et encore l’autonomie individuelle et collective. Quelle est notre part d’autonomie ? Comment la mettre en oeuvre ?

La règle collective, la loi, est le résultat d’un décision conventionnelle, ce qui explique son caractère historique et sa possibilité de modification. Si on admet que nos règles sont perfectibles et qu’elle sont issues d’une décision, qu’est ce qui nous empêche de les évaluer et de les modifier ?

Nous devons prendre le temps de nous interroger sur nos choix, nos pratiques et nos référents, c’est une des conditions pour combler un peu cet écart entre les mots et les actes. D’autre part c’est une façon de viser un écart avec la continuité du même, celui qui tue dans l’oeuf toute possibilité de déviance. Si nous voulons aller dans le sens d’une transformation et être un peu en accord avec nos idées, ne pas être trop en contradiction entre les fins et les moyens, nous pouvons calmer les angoisses, discuter et réfléchir.
Mais pour cela nous devons accepter le multiple ailleurs que dans les mots, multiple qui pour moi est l’autre nom de la différence. Objectif qui ne devrait pas être au dessus des forces d’une association anti-raciste.

Philippe Coutant Nantes le 6 Février 98


« Shizo ? » : Réponse de Christian Véron

Le 7 02 98 sur Internet par mail

Une façon de voir la société est de l'analyser sous ces formes psychanalytiques, une autre pourrait être de l'analyser sociologiquement ou économiquement et certains ne s'en privent pas. Le problème, notre problème c'est que nous essayions de trouver un ordre, une explication a quelque chose de global. il paraît difficile de couper les gens en morceaux pour en tirer des conclusions, et même si nous y arrivions cela n'aurait pas forcément un sens. Il faudrait pouvoir tenir compte en même temps des conditions à l'origine, du mouvement, de la situation et des perturbations extérieures. Nous sommes contraints de n'en apercevoir que des brides et essayons d'en faire des règles.

Ainsi, on peut dire que chaque individu tend a se faire du bien et évite de se faire mal (encore que, certains déviants ou pervers ...).
L'individu ne peut pas vivre longtemps seul, isolé. Il passe donc contrat avec d'autres. Contrats multiples, sous ces formes et ces fonds. Le plus souvent, nous n'entrevoyons les termes réels du contrat que leur de sa rupture.
Le groupe, l'association, l'assemblée est le rassemblement de ces contrats passés entre individus, sous groupes ... chacun avec des objectifs, des gratifications différentes et multiples encore une fois. Il peut se trouver des associations à vocations industrielles dont les coopératives seraient celles qui se rapprochent le plus de nos souhaits. Il peut se trouver des associations a vocation culturelle, ou d'occupation de soi par exemple une association de karatékas. Il peut se trouver des association favorisant le débat politique ou revendiquant la prise du pouvoir.

Ainsi, la différence entre le MRAP et le GASPROM est dans ce contrat entre individus, ou sous groupes d'individus déjà organisés. L'une est un mouvement contre le racisme et l'antisémitisme, l'autre une association de soutien aux travailleurs émigrés. C'est écrit dans le titre, on a de la chance quelquefois c'est plus compliqué. Les gens sont donc réunis autour d'une base d'efficacité vis à vis de leur objectif. Où ca se complique c'est pour trouver la meilleure efficacité surtout quand d'autres s'en mêlent avec des stratégies qui s'entrechoquent.
Comment expliquer que le PS local signe des positions que le PS national et encore moins les ministres socialistes ne veulent revendiquer. C'est la stratégie de conquête du pouvoir, ou la manière de le garder.

Nous nous revendiquons différents du point de vue du type de militants (révolutionnaires). Nous voulons construire une société différente.
Cela veut dire que nous pensons possible une autre organisation des relations sociales, économiques, psychiques, ... mais cette autre organisation nous la pensons possible avec les mêmes gens que ceux qui luttent et se battent dans la société d'aujourd'hui, avec la nature humaine telle que nous la percevons.

Nous savons aussi que tous ne sont pas sur ces positions, et que tous ne trouvent pas leur bonheur dans le trip que nous entendons développer. Ainsi certains croient qu'il est plus efficace de ne pas globaliser tout le temps.
Et ils ont peut-être raison. Multiplier les associations ou groupes qui s'occupent de domaines précis et qui s'en occupent bien est peut-être plus mobilisateur que tout regrouper au sein d'une organisation fourre-tout, pourvu qu'une fédération des groupes puisse exister de temps en temps. Au moins un dialogue.

Apparemment, au GASPROM certains pensent qu'il ne faut pas glisser trop sur le terrain du tout politique sous peine d'y perdre son âme. C'est leur droit et cela explique sans doute les alliances contre nature.
De toute manière nous avons besoin de tous. Nous pensons qu'il faut favoriser l'expression multiple et que cela ne nuit pas à l'efficacité.
Voilà, c'était un autre type d'analyse qui ne contredit pas forcément l'analyse psychanalytique ou sociologique , mais plutôt qui s'y ajoute sans pour autant prétendre montrer le véritable (au sens propre) reflet du moment qui ne saurait nous paraître qu'abstrait.

Christian Véron Nantes le 7 0 2 98


Discussion, suite ....

Je pense qu’il faut partir des constats énoncés plus avant, ceux-ci semblent admis assez facilement par un grand nombre de personnes :
* De belles paroles sur la multi-culturalité et un monolithisme de fait ;
* Des revendications politiquement correctes en théorie et une absolution de fait pour les vicissitudes et les turpitudes sociales-démocrates ;
* L’unité tout le temps au prix de contorsions mentales toujours renouvelées et le refus de rompre avec le P. S. ;
* La valorisation de certaines personnes ou groupes de personnes et suspicion et blocage pour d’autres. Dans d’autres lieux cela se nomme népotisme ;
* L’obligation à une certaine soumission si on veut trouver et garder sa place ;
* L’instrumentalisation permanente ;
* La place exotique des rares personnes étrangères qui survivent et restent dans cette association, mais la présence de personnes militantes d’origine étrangère c’est une bonne caution pour une association anti-raciste ;
* L’opacité sur les raisons de l’importance de certaines activités (alpha, cinéma, radio) qui sont fondamentales pour les subventions, pas pour leur contenu réel ;
* Blanc un jour, noir quelques temps après, l’essentiel c’est de garder la ligne ... du pouvoir ;
* L’importance démesurée de l’aspect existentiel et affectif dans la vie militante et la quotidienneté relationnelle ;
* L’importance du « climat » ou de « l’ambiance » pour la continuité du pouvoir ;
* La bonne conscience et la bonne image remplaçant la réflexion ;
* Le blocage toujours renouvelé pour les débats de fonds ;
* L’écart entre les paroles et les actes toujours aussi insupportable ;
* La mauvaise foi si souvent ; etc ....

Ces bizarreries mentales et existentielles m’étonne.
Mon point de vue ne vise pas la globalité, c’est une tentative de compréhension en situation suite aux constats déjà acquis auparavant (repris ci-dessus).
Ce n’est pas une analyse « psy » classique, mais un essai pour analyser la pensée dominante du Gasprom ou ce qu’il en ressort au niveau extérieur collectif et ce qu’il en reste au bout de quelques années de traces humaines et culturelles. Ce n’est pas un jugement sur les personnes.

C’est la suite d’autre analyses et discussions qui n’ont débouché sur aucune avancée, même si leur contenu était argumenté, constructif, parfois polémique pour essayer de stimuler les débats, peine perdue. Aujourd’hui j’essaie de comprendre l’efficacité paradoxale de la bonne conscience avec quelques notions de psychologie assez sommaires. La bonne conscience a pour effet de calmer l’angoisse liée à la culpabilité. Comme d’habitude quand c’est valorisé par une collectivité reconnue, ça marche. Nous sommes face au vieux mécanisme de la croyance et de l’institution qui la diffuse et fait perdurer (c’était le cas, entre autre, de l’église qu’attaquait si pertinemment Nietszche).
Il faut préciser que ce n’est pas le mot « soutien » qui va avec la lettre « s » de Asti ou Fasti, mais le mot « solidarité ». Ce mouvement militant est issu de la fusion des deux courants dans les années 70 : celui qui vient de l’humanisme chrétien qui se battait contre les bidonvilles, pour l’alphabétisation, etc...., que l’on pourrait qualifier facilement et sans trop d’erreur « chrétien de gauche » avec les prêtres ouvriers, notamment, et les courants gauchistes en particulier au moment des luttes des OS (théorie « des plus exploité-es » : les immigré-es, les femmes, les jeunes, les OS, qui peuvent présenter deux de ces qualificatifs) et dans les foyers SONACOTRA.

Le concept de solidarité peut être une nouvelle mouture de la charité chrétienne et de la bonne conscience qui concerne les blancs avant tout. La Fasti est issue des mouvements des années 60 et 70. Le Mrap est le fruit de la seconde guerre mondiale, la LDH se constitue au moment de l’affaire Dreyfus. SOS Racisme résulte de la nécessité de contrecarrer le mouvement beurs des années 80, qui revendiquait le droit au séjour (la fameuse carte de dix ans), condamnait la double peine, pointait la dérive sécuritaire (assassinnats racistes maquillés en faits divers et meurtres policiers, etyc...) et parlait de nouvelle citoyenneté, c’est à dire de déconnecter la citoyenneté de la nationalité. SOS Racisme est une modalité antiraciste propre à la société du spectacle au moment,où le PS et Mitterrand ont besoin de renforcer leur image dans la jeunesse, alors qu’à la même époque ils utilisent Le Pen pour battre la droite (la proportionnelle).
Que tout ceci influe sur le contrat entre personnes militantes est indéniable, mais comment viser l’efficacité sans couper d’avec les forces politiques qui mettent en oeuvre la xénophobie d’Etat ? Pour condamner la droite parlementaire aucune difficulté, mais pour condamner la gauche qui continue la même logique pourquoi autant d’hésitations et de tergiversations ?

La politique sert pour la bonne image: « nous sommes la gauche ! » annonce notre courant, mais on oublie de signaler que pour que le PS signe on accepte de faire évoluer nos positions dans des formulations si générales et si édulcorées qu’elle en perdent leur contenu. Je ne mets pas sur le même plan les personnes et les organisations, je ne demande pas que les personnes membres du PS soient virées des manifs, mais que le PS en tant que parti votant et appliquant des lois xénophobes soit viré, c’est différent me semble-t-il. D’autre part depuis quand les courants sociaux démocrates sont-ils des grand pourvoyeurs de personnes militantes pour nos actions ? Ce qui les intéresse c’est de signer, pas d’amener du monde.

D’autre part je ne comprend pas pourquoi on me reproche de vouloir casser le mouvement associatif, je n’ai pas cette intention et ne l’ai jamais eu, la voie anti syndicale et et anti-associative c’est à l’OCL, entre autre, qu’on la trouve. Le mouvement dans son aspect associatif est à renforcer et s’il se multiplie ce sera une bonne chose, mais vouloir créer un regroupement à coté du Gasprom je ne sais pas si c’est une bonne idée. Pour illustrer ma position on peut reprendre mon amendement sur l’unité, est-ce scandaleux ?
« Le Gasprom inscrit son action pour la solidarité dans l’unité à chaque fois que cela est possible. Elle sera jugée au cas par cas »
Résultat du vote sur 75 personnes présentes : 12 voix pour, 40 ou 45 contre, le reste en abstention et non participation au vote.
Même si on essaie de vouloir présenter cela comme un combat entre une volonté de radicalité politique contre une voie large et associative, il s’agit plus simplement d’une divergence sur l’unité et l’analyse du racisme contemporain (la position officielle préconisant une unité à priori et dans tous les cas sans possibilité de revenir sur ce choix, ce qui nous lie toujours à la social-démocratie).

Pourquoi le Gasprom ne fait-il plus d’interventions publiques seul ? Est-il si faible qu’il n’a plus de possibilité d’autonomie ? Que le Mrap, la Cimade et la LDH n’aient pas les moyens de faire seuls des initiatives publiques, c’est possible et ceci les concerne, mais qu’est-ce qui nous empêche d’agir de temps en temps sans eux ? Où est passée la célèbre vitalité du Gasprom ?

Je suis toujours étonné que le racisme actuel intéresse si peu les organisations anti-racistes. Maintenant je sais que l’analyse du racisme différentialiste et de l’apartheid social est refusée parce que justement elle met en évidence l’écart entre l’énonciation antiraciste partagée par toute le classe politique issue de la seconde guerre mondiale et la réalité du racisme institutionnel qui s’appuie sur le racisme culturel et l’utilisation de la différence.

C’est plus confortable de rester accroché à une vision ancienne, qui en apparence nous donne une identité et une valorisation, que de se confronter à la crise de civilisation dans laquelle nous sommes plongés et dont la crise du sens ou crise mentale est une des principales modalités.

La multiplicité actuelle n’est acceptée que si elle ne choque pas la pensée dominante de notre temps (relativisme, individualisme, néotribalisme, post-modernisme, etc...), tant dans le Gasprom qu’au niveau de la société. Il faut continuer en aménageant le système et les assos qui font des dossiers sont des soupapes à ce système incohérent et stupide. Si en plus elles donnent bonne conscience aux personnes qui font cela c’est tout bénéfice pour la reproduction de la domination !

Philippe Coutant le 8 02 98