Message Internet
Le "Politiquement Correct" ? par les Maries Pas Claires
Date: Sat, 6 Apr 2002
Subject: [antisexista] Tr: [ethiquanimal] De l'importance de la reforme
de l'expression vue par Sandrine
Comment ne pas exclure par nos mots negatifs dans le mouvement de libération
animale :
Voici un ancien article de Sandrine de la revue feministe des Maries
Pas Claires sur le "Politiquement Correct", ce mot est un
mot pejoratif, je lui prefere "l'inclusivisme" ou "l'inclusivite".
Je ne suis pas d'accord non plus avec certains mots employes par Sandrine
mais voila son article :
PC or not PC?
Le Politically Correct ou PC (Politiquement Correct) vient des Etats
Unis, plus précisément des milieux universitaires de gauche.
Le terme "political" fait référence au fait
que les relations interpersonnelles s'inscrivent dans un contexte social
général et par la même deviennent politiques. Le
personnel est politique: quand on traite un arabe de bougnoule, ce n'est
pas seulement lui qu'on attaque, mais tous les arabes, en insinuant
que le fait même d'être arabe représente une tare,
est le signe d'une infériorité. De même quand un
homme a une attitude sexiste envers "sa" femme, son sexisme
s'exprime à travers une relation privée, mais c'est envers
toutes les femmes que cet individu éprouve un sentiment de supériorité.
Quant à la "correctness" en question, elle se traduit
à la fois verbalement et dans le comportement: il s'agit d'employer
des termes ou d'adopter des attitudes qui ne sont pas incorrectes, c'est
à dire offensantes pour d'autres catégories de personnes,
en se basant sur le concept politique que nous venons d'évoquer.
Apparemment, rien que de très honorable, et qui mérite
tout à fait l'approbation. Or, on peut remarquer que le PC suscite
une réelle méfiance, et que nombreuses sont les personnes
aujourd'hui à le dénigrer. Selon moi, on peut regrouper
ces personnes en deux catégories que je nommerais ainsi: les
cyniques de droite et les gauchistes bien pensants.
La première catégorie pourrait également s'appeller
les "on ne me la fait pas à moi"; ce sont généralement
des hommes blancs qui voient derrière tout effort de résoudre
politiquement une discrimination sociale une tentative pour renverser
les rapports de force, qui viserait à les faire "descendre"
de leur position dominante, non pas dans un souci d'égalité
sociale mais bel et bien pour prendre leur place dans la hiérarchie
sociale. "On ne me la fait pas à moi: si cette employée
a porté plainte contre son patron pour harcèlement sexuel
c'est pour se venger du fait qu'il ait une position supérieure
à la sienne, c'est la seule arme qu'elle avait, elle s'en est
servie... mais c'est juste une tentative de déstabilisation"
ou encore: "on ne me la fait pas à moi, Act-Up n'est rien
qu'une de ces associations visant à faire de la publicité
à quelques petits agitateurs gauchistes homosexuels en mal de
gloire facilement acquise". A la tête de ces cyniques de
droite, je placerais Rush Limbaugh, l'équivalent américain
de notre Louis Pauwels "national", en beaucoup plus médiatique
puisqu'il anime une émission de radio et une émission
de télévision toutes deux très populaires. C'est
un monsieur très malin qui cultive le culte de sa personnalité
en s'auto-citant continuellement et en se faisant passer pour un personnage
hors du commun, un être supérieurement intelligent qui
sait lire à travers les lignes mieux que tout le monde ("on
ne me la fait pas à moi") et qui lui au moins n'a pas peur
des mots, de dire tout haut ce que les autres pensent tout bas (cela
vous rappelle peut-être quelqu'un?). C'est par exemple lui qui
est à l'origine du terme "feminazi", qui assimile les
féministes à des nazies aux théories totalitaires.
L'image est très forte et surtout d'une démagogie fracassante
qui ne manque pas de plaire aux réactionnaires abrutis (pléonasme)
de tous poils. Il est vrai que l'image de la féministe aigrie
et mal baisée en mal d'autorité, jalouse des hommes qu'elle
ne pourra jamais égaler fait facilement recette, et les protestations
que les féministes ne manqueront pas d'émettre ne seront
rien de plus que la démonstration de leur hystérie ("vous
voyez bien!"). Pour ces cyniques de droite, le PC n'est rien d'autre
qu'un moyen qu'ont trouvé les gauchistes pour les empêcher
de s'exprimer librement (par exemple de faire des jeux de mots détonnants
tels que "Durafour crématoire"), d'appeler un chat
un chat, un lobby juif un lobby juif, une salope de féministe
une salope de féministe, une tare une tare. C'est vrai ça!:
appeller les aveugles "non voyants" ne change rien à
leur situation: ce n'est pas parce qu'on ne nomme pas une tare par son
vrai nom qu'elle cesse d'en être une!... On oublie juste que la
"tare" en question (je place le mot entre guillemets car il
faut peut-être savoir ce qu'est une tare, et si tout le monde
en a la même définition...) n'ôte pas toutes les
facultés des personnes et ne leur enlève pas en tous cas
le droit à la dignité. L'exemple est peut être mal
choisi car le terme aveugle ne me semble pas discriminatoire du tout,
il m'est donc difficile de défendre le PC à partir de
cela, mais je l'ai choisi parce que c'est l'exemple le plus fréquemment
cité par les anti-PC, parce que justement il permet facilement
d'en montrer une image ridicule. On ajoute à cela: "pourquoi
ne pas appeller les cons mal-comprenants?", ce qui finit de le
ridiculiser.
Je tiens à préciser que cette première catégorie
de détracteurs ne se limite pas à des gens de droite ou
même à des hommes blancs. Les cyniques sont partout, il
y en a même qui ont voté Jospin aux dernières élections
(!), vous voyez: il y a différents degrés dans l'ignominie
-il y en a qui seront racistes sexistes, antisémites, homophobes,
les autres seront "seulement" sexistes et homophobes... Ceux-là
se réclameront plutôt d'un autre cynique célèbre
et décédé: Pierre Desproges. Un antiféministe
notoire (oui, je sais, c'est moi qui n'ai pas d'humour...comme toutes
les femmes) qui est à l'origine du mot d'esprit sus-cité,
et qui en désignant ainsi les cons se place lui-même dans
la catégorie des non-cons, aux côtés de ceux qui
sont assez fins pour apprécier son humour ("T'as rien compris!
C'est du second degré!). Bref, c'est facile d'être un cynique,
il suffit de faire du second degré vraiment méchant ("T'as
rien compris, c'est incisif et corrosif!") ou de ne pas hésiter
à ridiculiser des catégories de personnes qui demandent
justement la dignité: handicapés, pauvres, femmes, homos...
pour les juifs et les noirs c'est un peu plus difficile en public, mais
quand on veut, on peut, et "le vrai humour ne consiste -t-il pas
en la capacité de pouvoir se moquer de tout?"... De tout
sauf peut-être d'eux-mêmes. Est-il besoin d'essayer de trouver
des termes PC dont on pourrait se moquer qui donneraient à la
catégorie des hommes blancs plus de dignité dans cette
société? Connaissez vous beaucoup de blagues sur les hommes
blancs? (si non, rassurez-vous: vous aurez le grand plaisir de pouvoir
en découvrir quelques unes en page XX!)
Pour en finir avec les cyniques, j'ajouterais que j'ai même rencontré
des femmes parmi eux, mais n'est-il pas vrai que se placer du côté
des dominants donne l'impression d'en être soi-même? Et
puis c'est rassurant de trouver pire que soi! C'est une femme attachée
culturelle qui m'a dit que le PC américain était du terrorisme
et qu'à cause de lui, le français/la culture française
avait du mal à s'implanter aux Etats-Unis. En effet, ce que désire
le public cultivé américain aujourd'hui, c'est autre chose
que les Dead White Males (hommes blancs morts) qui représentent
la culture traditionnelle, ils demandent plutôt des oeuvres émanant
de "minorités", c'est à dire de personnes venant
de catégories sociales traditionnellement sous-représentées
dans le domaine culturel. Au lieu de voir cela comme un désir
tout à fait légitime et comme une occasion de découvrir
de nouveaux artistes, d'autres aspects de la culture "française",
elle préférait dénoncer ce fait et s'enfermer dans
une définition traditionnelle de la culture, quitte à
dégoûter les américains du français (si on
considère que son job était de vendre du français,
ne peut-on pas dire là que le patriarcat a été
plus fort que la raison capitaliste?). C'est cette même personne
qui m'a également dit que le PC allait vraiment trop loin, en
me citant l'exemple suivant: les handicapés américains
soutiennent aujourd'hui que leur problème, ce n'est pas leur
handicap mais la société... Pour elle, ce concept était
tout bonnement une aberration. Que la société soit conçue
de telle manière qu'elle ne permette pas aux personnes handicapées
d'en faire pleinement partie -par pur préjugé ou parce
que l'on ne ressent pas le besoin de construire des infrastructures-
ne lui effleurait même pas l'esprit, pas plus que l'idée
que certaines personnes voient un intérêt à exclure
certaines catégories de la société afin de s'en
réserver le contrôle. Bref, ce que me disait cette brave
personne si j'allais au bout de son raisonnement, c'est que c'était
du terrorisme que d'installer des rampes d'accès aux bâtiments
pour les personnes handicapées moteur...
Pour conclure sur les cyniques-"on ne me la fait pas à moi",
je dirais que c'est une catégorie assez vaste regroupant des
gens parfois différents qui ont tous cependant une chose en commun:
la certitude de leur supériorité envers tout ou partie
de la société.
Le second type d'anti-PC, les gauchistes bien pensants, est lui aussi
assez vaste. Je dirais que ce sont des personnes, de sensibilité
ou militants de gauche (vous voyez, c'est vraiment vaste!), qui ont
une vision plus égalitaire de la société que les
cyniques décrits ci-dessus. Selon eux, le PC est purement et
simplement une censure qui viserait à épurer le vocabulaire
pour le rendre plus propre, plus hygiénique. Il est pour eux
le reflet du puritanisme américain, qui empêche d'appeller
un chat un chat, ou plutôt une chatte une chatte. Nous allons
partir du principe que les gauchistes bien pensants sont tous antiracistes
(je suis sûre qu'il y a des degrés dans cet antiracisme,
mais nous n'allons pas chipoter, ça nous entrainerait très
loin); par conséquent, il ne viendrait à l'idée
d'aucun d'eux de traiter un noir de "sale nègre" -voyons,
c'est raciste, c'est discriminatoire et injurieux envers les noirs.
Mais ça, ce n'est pas considéré comme une censure,
c'est tout à fait logique de ne pas employer de termes racistes
pour des gens soucieux d'égalité entre les personnes.
En revanche, ces gens si corrects quand il s'agit de racisme le sont
beaucoup moins lorsqu'il s'agit d'antisexisme et d'antihomophobie -peut-être
qu'il y a une hiérarchie entre les discriminations? Prenons quelques
exemples pour illustrer ces propos. Lorsque l'affiche du film Harcèlement,
représentant Demi Moore très dévétue "harcelant"
Michael Douglas (le pauvre, comme il a dû souffrir) a été
interdite dans certaines villes de France par des maires soucieux de
la vertu des murs de leurs municipalités, les gauchistes bien
pensants ont crié à la censure. Il est vrai que les raisons
invoquées par les responsables relevaient du puritanisme religieux,
celui là même qui condamne le sexe hors mariage et l'utilisation
du préservatif, on est donc en droit de leur dire d'aller regarder
ailleurs que dans les culottes des autres et de critiquer leur position.
Mais ce n'est pas une raison pour demander que l'affiche soit recollée...
Si les féministes condamnent cette affiche c'est parce qu'elle
déforme la réalité et nie les violences faites
aux femmes, et qu'elle est tout simplement sexiste car elle montre encore
une fois une femme dénudée qui n'a pour autre but que
de faire bander les mâles. Mais ça, ça ne passe
pas; si nous osons nous élever contre ce type de représentation
nous voici, nous les féministes, instantanément assimilées
aux ligues de vertu et traitées de puritaines. J'aimerais bien
qu'on m'explique par quel miracle on trouve le moyen de nous assimiler
à des gens qui sont contre l'avortement et contre le sexe en
général! C'est peut être qu'il y a une différence
entre les féministes et les gauchistes bien pensants: eux sont
pour l'amour libre, nous, nous sommes pour l'amour libre et consentant,
ce qui, il est vrai, fait un sacré distingo, comme dirait l'autre.
C'est vrai qu'après tout, on peut aussi voir le consentement
comme une forme de censure de la spontanéité et de la
liberté individuelle...
Une autre croyance répandue chez les gauchistes bien pensants,
c'est que les pro-PC veulent tout simplement épurer le vocabulaire
de tous ses bite-poils-couilles si savoureux et rabelaisiens (sic).Ils
pensent que le PC est une croisade contre les "gros mots"...
mais les gros mots, on s'en fiche! C'est ce que véhicule la plupart
d'entre eux qui est génant! Amusons-nous donc à transformer
quelques insultes, de manière à en faire quelque chose
de plus "propre et présentable". "Sale nègre"
pourrait devenir "sale personne de couleur", "sale youpin":"sale
israëlite", "sale pédé":"sale
homosexuel", "enculé":"pénétré
anal", "espèce de salope":"espèce
de femme à relations sexuelles multiples et fréquentes"...
c'est sûr, ça fait plus présentable, et Codaccioni
elle-même ne trouverait rien à redire à ce vocabulaire.
Seulement, qui pourrait être assez stupide pour croire que là
est le but du Politically Correct? Le PC demande juste que l'on cesse
de recourir à ce type d'insultes qui porte tout simplement atteinte
à la dignité de certaines personnes. Sans parler des insultes
racistes ou antisémites sur lesquelles tout le monde est (je
l'espère) d'accord, quel mal y a-t-il pour une femme à
avoir la vie sexuelle qu'elle souhaite? Quel mal y a-t-il pour une personne
à être sodomisée, s'il y a consentement? Quel mal
cela peut-il bien faire d'avoir une pratique homosexuelle? A moins bien
entendu qu'il y ait des sexualités plus nobles et valables que
d'autres...en tous cas, c'est ce que ces insultes sous-entendent. Mais
qui sont donc ces gens qui se permettent de juger et de hiérarchiser
les pratiques sexuelles? Des abrutis sans doute (comme Fodé Sylla
déclarant à des journalistes: "dire que Brahim Bouaram
a été tué parce qu'il était homosexuel,
c'est faire insulte à sa mémoire" -eh oui, on est
peut-être antiracistes, mais en tous cas, on n'est pas des pédés
à SOS), des camarades de lutte parfois... et c'est ce qui fait
le plus mal. On entend souvent: "mais enfin, qu'est-ce qu'ils nous
veulent, ces béni-oui-oui! Une bonne gauloiserie, ça détend
l'atmosphère!"... C'est effectivement un point de vue valable,
surtout quand on oublie de prendre en compte que les gauloiseries les
meilleures ne sont pas les plus courtes mais bien les plus sexistes.
"Ben quoi, on a le droit de rigoler quand même!" OK,
mais pas au dépens des femmes. De la bonne blague bien grasse
aux mains aux cul en passant par les calendriers pornos dans les bureaux,
toutes ces grivoiseries si innocentes en apparence (pour certains) renvoient
des femmes une image dégradante et nous infériorisent.
Je ne vois absolument rien de drôle à ça. Même
si ce n'est pas moi qui suis photographiée à poil les
jambes écartées (et même dans ce cas, ça
ne veut pas dire que j'autorise qu'on me touche sans mon consentement),
c'est en tant que femme portant a priori les mêmes attributs que
celle qui est photographiée que je serai perçue et qu'on
se permettra une attitude irrespectueuse à mon encontre. Lors
d'un de mes jobs d'été, je travaillais parmi une équipe
mixte où les mecs étaient particulièrement portés
sur la grivoiserie: plaisanteries et photos pornos. Ce qui était
significatif, c'était que dans la cuisine commune, ces messieurs
ne faisaient jamais rien, laissant aux femmes le soin de laver leurs
couverts et de nettoyer leurs saletés (tous les hommes étaient
employés comme pompistes, ce qui laisse augurer de l'état
des dégâts!). Les femmes étaient là pour
satisfaire tous leurs désirs: sexe et confort. J'ai alors entrepris
une campagne avec le soutien plutôt timide de mes collègues
femmes (j'ai un goût pour les causes perdues) sur le nettoyage
collectif et les calendriers offensants; si effectivement ils ont commencé
à prendre l'éponge (pas pour bien longtemps), ils ont
également tout de suite recollé les calendriers que j'avais
ôtés. Certains mecs ont plutôt mal pris cette initiative
et m'ont tout à coup trouvé beaucoup moins cool qu'au
début... mais qu'est-ce qui était le plus important: une
bonne ambiance avec des abus ou la tentative de mise en place d'un système
égalitaire? En tous cas je tiens à saluer les femmes qui
luttent au quotidien contre le sexisme dans leur entreprise ou leur
syndicat: c'est épuisant et elles méritent toute notre
admiration.
En conclusion, je dirais que le Politically Correct est taxé
de tout sauf de ce qu'il est vraiment et qu'il ne mérite pas
tant de méfiance. Essayer de corriger son attitude ou son vocabulaire,
essayer d'attirer l'attention des autres personnes sur tout ce que véhiculent
certains comportements et certains termes, je ne vois pas ce qu'il pourrait
y avoir là de fascisant et de totalitaire. C'est tout à
fait significatif de la méfiance dont font l'objet les féministes
et leurs soi-disant excès, qui voient leur combat pour l'égalité
et la reconnaissance des femmes en tant qu'individues si souvent réduit
à l'image d'une lutte contre les hommes.
Sandrine
DELATION de dernière minute: je tiens ici à dénoncer
auprès du Ministère des bonnes moeurs et de la famille,
auprès de madame Codaccioni et auprès du Vatican, une
dame d'apparence pourtant tout à fait convenable qui, lors d'un
rassemblement de prière anti-IVG devant l'hôpital de Valence
(XX) m'a effrontément traitée de (je cite) "enfoirée".
Je m'élève contre l'utilisation de ce vocabulaire si résolument
contre la morale catholique, qui rappellerait même les termes
d'un certain Coluche, gauchiste notoire. Si des voyous délinquants
commencent à infiltrer l'association SOS Tout Petits, présidée
par ce saint homme, Xavier Dor, qui, malgré son infirmité
occulaire, mène sans relâche une campagne pour repeupler
notre beau pays de charmants bambins aux boucles blondes et aux yeux
bleus, je démissionne et j'émigre aux Etats-Unis où
je suis certaine de trouver de vrais militants, résolus et combatifs,
à la morale sans tâche.
Sandrine
Les Marie Pas Claire est une association féministe non mixte
qui édite une revue semestrielle vendue aux Mots à
la bouche, une librairie gaie parisienne qui a un site Web : http://www.motsbouche.com/
Les Marie Pas Claire n'xistent plus.
Il reste une émission de radio en France : "Planète
féministe" sur Fréquence Paris Pluriel 106.3
FM tous les 1er, 3e et 5e mardi du mois de 19h à 20h30.
Les éditions Parole de lesbiennes ont également édité
en 1997 un recueil d'articles des Marie Pas Claire : Hystériques
et... fières de l'être, ISBN 2-912189-01-2