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Origine : diffusion par mails
Pour une loi donnant aux Etats le contrôle d'une monnaie
publique sans intérêts
Chaque jour, à cause des intérêts qui réduisent
le pouvoir d'achat, des commerçants déposent leur
bilan, des paysans vendent leur ferme, des gens se retrouvent au
chômage, des hôpitaux, des écoles, ne sont pas
construits, des étudiants arrêtent leurs études,
des familles ne partent plus en vacances, des gens se retrouvent
à la rue ¦
Payons le travail des banquiers, mais pas les intérêts.
Sans production de biens et de services, la monnaie ne serait rien,
n'aurait aucune utilité, aucune valeur.
L'ennui, c'est que les banquiers confondent la monnaie avec les
richesses produites à l'extérieur des banques.
L'argent n'est qu'un permis d'acheter, une représentation
chiffrée, sur ordinateur, des biens et des services.
Les marchandises commercialisées n'appartiennent pas aux
banquiers, ils n'ont donc pas à en prélever des intérêts.
Seul le capital emprunté devrait être remboursé.
C'est à l'Etat de contrôler ce bien public qu'est la
monnaie.
Les intérêts pris par les banquiers, provoquent une
pénurie d'argent chez les consommateurs.
La monnaie sans intérêts, c'est la garantie d'un pouvoir
d'achat correspondant aux biens et aux services produits dans le
pays.
Pour qu'une production soit vendue il faut et il suffit qu'elle
soit achetée.
Pour qu'elle soit achetée, il faut et il suffit que la quantité
de monnaie en circulation soit égale à la valeur de
la production.
Aux USA, en 1861, l'Etat reprit le contrôle de l'émission
et de la circulation d'une monnaie sans intérêts.
La production agricole et industrielle redémarra, le chômage
disparut.
En 1865, après l'assassinat du président Lincoln,
les banques privées imposèrent de nouveau une monnaie
avec intérêts.
En dix ans, le pouvoir d'achat chutant de moitié, il y eut
55 000 faillites avec tout un cortège de chômage et
de misère.
Logique, car les banquiers, avec les intérêts, prenaient
la moitié de l'argent que les gens gagnaient en travaillant.
Une idée reçue à combattre, seuls ceux qui
empruntent paieraient des intérêts, et bien non !
Quand nous achetons un bien ou un service, nous payons toujours
une part d'intérêts intégrés au prix.
En effet, les intérêts liés aux prêts
pour investissements sont répercutés dans tous les
prix, jusqu'aux consommateurs.
Tous, nous payons des intérêts, directement ou indirectement
¦Même un SDF qui achète du pain.
Résultat, des gens s'appauvrissent, même en travaillant.
Une heure pour faire un gâteau au chocolat, seulement 10
secondes pour créer 1 milliard d'euros.
La création d'argent, ça ne côte quasiment rien
en terme de travail réel.
Par contre, pour payer les intérêts, vous devrez travailler,
produire un bien ou un service dont la valeur ira au banquier.
Quand les banques privées contrôlent la monnaie, le
pouvoir d'achat est réduit de 33% par les intérêts.
Plus un pays produit de richesses, plus il s'endette, car les nouvelles
marchandises ne seront achetées que par de l'argent d'endettement,
puisque créé avec intérêts par les banquiers.
Conséquences :
* l'argent payant nous force à produire toujours plus, dévastant
la planète et répandant la misère.
Dans une économie de marché, il est normal de rembourser
le capital en travaillant, et de payer le service bancaire.
Par contre l'intérêt, véritable racket, doit
être aboli.
Les intérêts représentent, en moyenne, 33% du
prix hors taxes des biens et services que nous consommons.
200 milliards €, pour de simples lignes d'écriture
sur ordinateur, c'est l'équivalent de 75% du budget de la
France !
Sans les intérêts, en conservant le même pouvoir
d'achat, nous pourrions travailler un tiers de temps en moins !
Comme à Nantes, constituons des collectifs « Libérer
la Monnaie »
Dans les quartiers, les entreprises, sur la place publique, devant
les banques, manifestons pour
* une loi donnant aux Etats le contrôle d'une monnaie publique
sans intérêts
* une monnaie dont la valeur totale serait égale à
celle des biens et services produits
Contact et envoi des signatures de soutien à la proposition
de loi: Alain Vidal, 5 avenue Louis Vasseur 44000 Nantes
(01/01/07)
Depuis 250 ans, la monnaie non payante, sans intérêts,
a été et demeure une réalité en Amérique
et en Europe
Venant d'Amérique, Benjamin Franklin, en 1750, s'étonnait
de voir une foule de chômeurs et de mendiants dans les rues
de Londres. Il décrivait ainsi les colonies d'Amérique:
«Impossible de trouver de population plus heureuse et plus
prospère sur toute la surface du globe ¦Dans les colonies,
nous émettons notre propre papier-monnaie, nous l'appelons
Colo Script, et nous en émettons assez pour faire passer
facilement tous les produits des producteurs aux consommateurs ¦
nous contrôlons notre pouvoir d'achat et nous n'avons aucun
intérêt à payer à personne. »
Sous la pression des banquiers anglais, le Parlement anglais interdit
cette pratique, obligeant les colons à utiliser une monnaie
à intérêts, en quantité insuffisante.
La circulation monétaire dans les colonies se trouva ainsi
diminuée de moitié en un an, « à tel
point que les rues des colonies étaient remplies de chômeurs.
» dit Franklin.
Et à propos de la décision de Lincoln d'émettre
une monnaie sans intérêts, Lord Goschen, porte-parole
des Financiers, écrivit dans le London Times :
«Si cette malveillante politique financière provenant
de la République nord-américaine devait s'installer
pour de bon, alors, ce gouvernement fournira sa propre monnaie sans
frais. Il s'acquittera de ses dettes et sera sans aucune dette.
Il aura tout l'argent nécessaire pour mener son commerce.
Il deviendra prospère à un niveau sans précédent
dans toute l'histoire de la civilisation. Ce gouvernement doit être
détruit, ou il détruira toute monarchie sur ce globe.
» La monarchie des contrôleurs du crédit.
Finalement, le 23 décembre 1913, le Congrès américain
votait la loi de la Réserve Fédérale, qui enlevait
au Congrès lui-même le pouvoir de créer l'argent.
Les banquiers privés avaient gagné la partie. Un membre
du Congrès, Charles A. Lindbergh déclara: «Cette
loi établit le plus gigantesque trust sur terre. Lorsque
le Président Wilson signera ce projet de loi, le gouvernement
invisible du Pouvoir Monétaire sera légalisé...
le pire crime législatif de tous les temps est perpétré
par cette loi sur la banque et le numéraire. »
Salmon P. Chase, Secrétaire du Trésor sous Lincoln,
déclara publiquement, peu après le passage de la loi
:
«Ma contribution au passage de la loi des Banques Nationales
fut la plus grande erreur financière de ma vie. Cette loi
a établi un monopole qui affecte chaque intérêt
du pays. Cette loi doit être révoquée, mais
avant que cela puisse être accompli, le peuple devra se ranger
d'un côté, et les banques de l'autre, dans une lutte
telle que nous n'avons jamais vue dans ce pays. »
L''industriel Henry Ford:
«Si la population comprenait le système bancaire, je
crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin. »
Et Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis
:
« Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses
pour nos libertés qu'une armée debout. Celui qui contrôle
l'argent de la nation contrôle la nation. »
En 1933, à Wôrgl, en Autriche, une ville de 4 300
habitants, la municipalité éradiqua le chômage
en 11 mois par l'émission d'une monnaie franche. Les employeurs
embauchèrent à tour de bras, le niveau de vie de chacun
s'améliora, et les finances publiques se redressèrent,
un pont en ciment armé porte encore l'inscription : «
Construit avec de l'argent libre ». En France, en 1956, à
Lignières-en-Berri, cette même monnaie franche redressa
en un an une ville ruinée par l'exode rural. Chaque fois,
la justice, saisie par les banques, y mit un coup d'arrêt.
Aujourd'hui, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, et ailleurs
en Europe, des quartiers, des villes, des régions, utilisent
de la monnaie sans intérêts. A Ithaca, aux USA, des
particuliers, des commerçants, des médecins, des dentistes,
des garagistes, des restaurants etc ¦organisés en
un vaste réseau, utilisent une monnaie non payante pour un
montant annuel de 2 millions de dollars. Dans une vingtaine de villes
américaines et canadiennes des réseaux analogues se
développent. En Argentine, des millions de personnes peuvent
vivre grâce à cette monnaie.
Les opinions publiques doivent se faire entendre pour que les Etats
reprennent le contrôle de la création et de la circulation
d'une monnaie sans intérêts.
Comme à Nantes, constituons des collectifs « Libérer
la Monnaie »
Dans les quartiers, les entreprises, sur la place publique, devant
les banques, manifestons
* pour une loi donnant aux Etats le contrôle d'une monnaie
publique sans intérêts
* une monnaie dont la valeur totale serait égale à
celle des biens et services produits
Contact et envoi des signatures de soutien à la proposition
de loi:
Alain Vidal, 5 avenue Louis Vasseur 44000 Nantes
(01/01/07)
vidal.mothes(at) wanadoo.fr
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