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Nommer le symptôme
Dominique Laurent


Le symptôme est perçu au minimum pour tout sujet comme un dysfonctionnement opaque, douloureux, énigmatique. Le " ça ne va pas " cherche une adresse, un remède, quelque chose pour aller mieux. Dans notre champ le recours peut se définir selon trois espèces : le signifiant maître, le savoir et l'objet.

Les trois espèces de recours

Ces recours sont tous appareillés à la parole, mais chacun d'une manière différente.
Commençons par le recours à l'objet. Toxique ou médicament, l'objet vient faire silence sur le symptôme pour mieux laisser sa place à la parole du maître qui transforme le symptôme qui fait souffrir. Nous dirons que l'objet procède, sous l'autorité de cette parole, à une substitution de jouissance. Nous le dirons dans la mesure où nous admettons, avec Jacques-Alain Miller, que le symptôme est défini par Freud à partir d'Inhibition, symptôme, angoisse comme une façon de jouir.

Le recours au signifiant-maître, quant à lui, traite le symptôme par un régime identificatoire renouvelé. C'est le traitement de la plainte par la loi identifiante. Mais à notre époque, les signifiants maîtres, qui sont bien souvent incertains, se trouvent volontiers relayés par des personnalités charismatiques dont les pratiques variées promettent, au sujet contemporain, l'accueil de son désarroi symptomatique.
Enfin, le recours au praticien de la parole thérapeutique peut également prendre la forme d'un appel au savoir. C'est avant tout un appel au savoir de l'autre qui délivrerait le sens de l'énigme et permettrait de s'en libérer. L'extraordinaire essor de l'offre " psy " dans toutes ses variantes est soutenu par cette promesse. Les idéaux du temps de la technique que sont l'autonomie, l'efficacité, la rapidité, font ainsi le succès des thérapies dites brèves. Mais dans ce cas, si l'ouverture de l'espace de la plainte produit un effet thérapeutique, le sujet continue de jouir de son symptôme, celui-ci n'est pas subjectivé. Un dispositif de parole, qui passe par l'Autre, est sans doute mis en place, mais il ne passe pas par un savoir qui divise, n'ouvre pas au champ de la vérité sur soi.
Seule la cure psychanalytique fait recours au savoir-vérité en tant qu'il viendrait donner le sens du symptôme. Le symptôme est ici supposé parole, il est sujet supposé savoir. La cure comme pratique de vérité s'autorise, chez Lacan, d'un algorithme de savoir qui pose au départ une supposition.

La supposition de l'amour

Cette supposition de départ, le sujet supposé savoir, se fonde sur l'ambiguïté du symptôme, appréhendé par Lacan à partir de la double dimension du savoir et de la croyance, des verbes savoir et croire et de leurs grammaires distinguées en logique modale. Lacan fait ainsi du symptôme un fait de croyance, une supposition, que le psychanalyse autorise et que le sujet met au travail. Celui-ci entre alors dans la fuite du sens et se met à déchiffrer son symptôme.
L'expression " y croire ", utilisée par Lacan, met l'accent sur l'importance du transfert comme moteur. Et pour reprendre une formule de Jacques-Alain Miller " la croyance transférentielle c'est l'amour, le sujet supposé savoir c'est l'amour en tant qu'il donne du sens et du savoir [sur] le réel".
Tout le Séminaire Encore accentue l'opérativité de cette supposition. L'amour de transfert vient éveiller le sujet à l'appareillage de sa jouissance à l'Autre. " L'amour, comme le dit Lacan, vise le sujet en tant qu'il est supposé à une phrase articulée, à quelque chose qui s'ordonne ou peut s'ordonner d'une vie entière ".

Soulignons là l'écart entre cette perspective et celle qui était définie dans la " Direction de la cure et les principes de son pouvoir ". C'est, dans le Séminaire XX, le sujet supposé qui est visé par l'amour ; ce n'est plus la vie du sujet qui se module en une phrase, qui s'articule. Le discours amoureux donne à celui à qui il s'adresse un supplément d'être, un être de signifiance. Dans le dispositif analytique, le plus de signifiance produit par l'amour de transfert met au jour l'appareillage de la jouissance au discours. Freud, déjà, notait que le style du transfert répétait celui de la vie amoureuse. Avec Lacan, nous pouvons ajouter que le style de la vie amoureuse est celui du fantasme.
Arrêtons-nous sur ce point pour mesurer l'incidence des idéaux contemporains de la vie amoureuse sur le consentement ou l'engagement dans une expérience longue de parole sous transfert. Selon la nouvelle donne, le mariage n'est plus un idéal, mais un instrument et, comme tel, il est réclamé par tous. Quand ça ne fonctionne plus, on s'arrête pour recommencer ailleurs.

Cette désidéalisation, cette banalisation instrumentale du conjugo va pourtant de pair avec les idéaux de l'amour-passion où s'adjoindraient sans discontinuité l'amour éternel et la passion érotique toujours renouvelée. Elle n'allège donc pas de l'idéal. Elle le rend au contraire d'autant plus exigeant et inatteignable. Et cette exigence est remise en jeu à chaque ponctuation, divorce ou séparation. Ces fins de partie peuvent certes permettre une redistribution plus heureuse des cartes, mais elles peuvent aussi redistribuer le même jeu. Le rêve bovaryque peut alors tourner au cauchemar. Nous dirons que le zapping autorisé constitue la nouvelle forme que le sujet donne au leurre fondamental qu'il entretient avec ses objets d'amour et de jouissance. Il s'étonne, comme le téléspectateur, de toujours retrouver " le même " programme, mais ce " même " n'est finalement que le réel auquel il est confronté.
En un sens, la psychanalyse est à contre courant de ces idéaux de liaisons brèves. Elle se présente comme un lien durable dans lequel le meilleur et le pire s'articulent en un savoir. Nulle promesse de bonheur à son terme, si ce n'est d'être à l'heure de son désir ; et un " savoir y faire " avec l'impossible du rapport sexuel. Ce " savoir y faire " laisse une chance à l'autre du conjugo.
En un autre sens, la psychanalyse est bien de notre temps. Sa promesse de savoir n'est pas sans rapport avec le caractère d'expérience libidinale produisant un plus de savoir de notre époque.

Ponctuation et cristallisation
Lorsque le sujet s'engage dans la cure, l'analyste s'y ajoute, il ponctue le texte de l'analysant. Cette ponctuation ne rend pas simplement l'inconscient lisible dans la parole, mais elle constitue l'inconscient comme lisible, pour reprendre une formule de Jacques-Alain Miller . Elle conduit le sujet à s'entendre parler. A partir de là, il cesse de s'adresser à l'analyste comme semblable et s'adresse à l'Autre. Dans ces temps initiaux, le symptôme se déploie dans la plainte.

Il arrive que la plainte concerne le symptôme isolé comme tel. A ce propos, j'ai évoqué, il y a peu, les débuts d'analyse d'un sujet présentant un symptôme de trichotillomanie qui en était venu à être invalidant, et ceux d'un sujet victime d'une compulsion à l'achat. J'aurai pu évoquer les cas où la pathologie des conduites alimentaires est au premier plan. Autant de cas où la plainte présente le symptôme, symptôme entendu à l'égal de celui de la clinique psychiatrique. Mais ce n'est pas ce que nous entendons le plus fréquemment de ceux qui s'adressent à nous.
Ce qui s'exprime le plus souvent est au contraire une plainte diffuse, confuse, exprimée en termes de tristesse, de manque de désir, d'échecs, de rejets. Toute la gamme des difficultés de la vie amoureuse, qui recouvre un champ symptomatique vaste, se décline en termes d'impossibilité, de désarroi devant le choix et l'engagement, ou en termes de vicissitudes, de déceptions, de conflit avec le partenaire.
Autant de modalités qui sont loin de répondre aux catégories cliniques de la psychiatrie, mais qui ne sont pas pour autant des " trouves existentiels ", ni des maladies de l'âme. Ces modalités ne répondent pas non plus d'emblée aux modèles psychopathologiques freudiens. Ces sujets ne se plaignent pas d'emblée de symptôme de conversion, de phobie qui interdit, d'obsession comme pensée imposée. Ils se plaignent fondamentalement d'un désir malade. Lacan l'a entendu.
C'est pourquoi, il a transmué le champ clinique en le formulant en termes de modalités empêchées du désir. Il a décliné respectivement l'hystérie, l'obsession, et la phobie comme désir insatisfait, impossible et prévenu. Lacan a considéré le désir comme aspiration, visée qui s'origine d'une cause que l'écriture du fantasme écrit à partir de l'objet a. Avec les modalités du désir comme empêché, il fait apercevoir le désir comme défense.

Par rapport au désir, le symptôme se présente comme une " formation de compromis ", à la fois défense et satisfaction substitutive. Lorsqu'il est isolé, le symptôme se présente comme une sorte de diamant dont les facettes font miroiter la surdétermination signifiante des coordonnées phalliques et pulsionnelles du sujet. La consistance de ce montage sophistiqué s'oppose alors au caractère diffus de la plainte initiale observée dans de nombreux cas. C'est l'opération analytique elle-même qui conduit à la cristallisation et à la consistance symptomatique. Et celle-ci ne s'appréhende qu'à la mesure progressive de la subjectivation du symptôme. C'est alors toute l'ampleur symptomatique de la vie d'un sujet qui trouve à se déployer dans la cure. Ce que Lacan note ainsi : " Dans le transfert, le langage des symptômes du sujet de l'inconscient n'est pas tant déchiffré par l'analyste qu'il ne vient à s'adresser à lui de façon de plus en plus consistante " .
Ainsi, la narration éparse que comporte l'analyse permettra à tel sujet d'isoler, dans le fatras d'obstacles et d'empêchements dans lequel il est empêtré, le doute comme formule signifiante de son symptôme. Telle autre analysante mettra à jour une conduite anorexique, jamais formulée jusque-là, pour la saisir dans sa dimension symptomatique. Telle autre, encore, évoquera au bout de plusieurs années d'analyse une frigidité à laquelle jusque-là, elle n'avait accordé aucune importance.
Le répertoire symptomatique, établi par l'analysant dans sa cure, constitue le dictionnaire singulier de la liste de ses symptômes. Et que ceux-ci soient actuels ou anciens, comme ceux de la névrose infantile, leur nomination résulte d'une subjectivation progressive d'un style de vie élevé au rang de symptôme. L'analyse doit viser l'extension maximale du champ du symptôme.

Deux dimensions de la nomination
Lacan a d'abord formulé le ressort dernier du symptôme d'abord en termes de castration, il le situera ensuite en termes de jouissance. La phénoménologie clinique de la cure analytique déploie successivement et simultanément ces deux perspectives. Nommer le symptôme dans ces deux dimensions constitue l'enjeu d'une cure menée à son terme. Un seul n'y suffit pas. Si le complexe d'Œdipe vole en éclats par le biais du complexe de castration, la consistance logique de l'objet a, obtenue dans la cure, donnera une issue à la plainte phallique. En ce sens, le fantasme, machinerie pour obtenir de la jouissance malgré la castration, machinerie à plus-de-jouir, est le champ de bataille où se décide l'issue du symptôme.

Considérons d'abord le symptôme sur le versant de la castration. C'est sur ce versant que la problématique phallique du sujet est abordée et celle-ci se déploie à partir du symptôme dont l'analysant souffre. Prenons le cas par exemple de cet analysant dont le symptôme se présentait sous la forme d'une répétition d'échecs amoureux. Le travail de la cure a permis de réduire à un seul trait ce qui se présentait comme un automatisme de répétition quant au choix du partenaire. Il ne pouvait choisir que des femmes phalliques situées dans le registre de l'avoir. Il ne voulait pas être confronté à une femme qui n'a pas car la castration féminine lui était insupportable. En d'autres termes il ne voulait en aucun cas céder sur sa propre castration. Le circuit phallique s'est dans ce cas dévoilé dans son dysfonctionnement pour rendre raison du symptôme, quant à la castration.
Prenons encore le cas de cette femme homosexuelle qui ne pouvait avoir de relations sexuelles avec ses partenaires qu'en imaginant que celles-ci étaient des hommes. L'homme fantasmé dans ce corps féminin apparaissait bien sûr comme celui qui n'a pas. Le choix d'objet homosexuel et le fantasme qui accompagne la relation sexuelle, montrent bien pour ce sujet la nécessité de s'assurer que son partenaire ne dispose pas des pouvoirs phalliques, et donc qu'elle reste le phallus. C'est à cette seule condition qu'elle pouvait soutenir son désir. Sous le masque d'une féminité revendiquée, elle restait au poste de commande.

Venons en au versant pulsionnel du symptôme. A ce niveau, le symptôme n'est plus appréhendé à partir de la vérité, comme une formation de l'inconscient, mais à partir de la jouissance en tant qu'articulée à la pulsion. Au moi freudien qui installe la défense pour se protéger de la satisfaction pulsionnelle, Lacan substitue le langage, l'articulation structurale du langage en tant qu'il barre la jouissance. Le symptôme comme substitut à l'exigence de la satisfaction pulsionnelle est repris avec l'écriture A/J barré Æ a. Tout de la jouissance n'est pas annulable. Elle revient sous les auspices de l'objet a. Lacan dira de l'objet a, de ce reste de jouissance non résorbé par l'articulation signifiante, qu'il est " le noyau du symptôme " .
L'extension du symptôme jusqu'à ce noyau s'appréhende grâce à la construction progressive du fantasme. Celle-ci permet d'appréhender le lien entre les différents symptômes, leur articulation, elle délivre la loi de leur composition interne. Cette loi s'ordonne à partir de ce qui revient toujours à la même place dans la variété symptomatique, à savoir la prévalence de tel objet partiel, de tel mode de jouir pulsionnel. Et, en effet, il n'y a pas dans l'inconscient de formule qui rapporte l'un à l'autre l'homme et la femme et dirait à chacun comment se comporter à l'endroit du sexe. Le désordre amoureux ne cesse de témoigner de cette aporie. En lieu et place du rapport sexuel, le fantasme comme axiome, écrit pour chacun un rapport de jouissance réglé à l'objet.

Reprenons la problématique de l'avoir de cet analysant, dégagée à partir des ratés de sa vie amoureuse et de l'aveu de pratiques masturbatoires. La dimension phallique n'épuise pas ici ce registre de l'avoir. Celui-ci trouve son développement dans la mise en série de symptômes variés, centrés sur la problématique de " donner ou ne pas donner ". La nécessité de tout maîtriser, la tendance aux explosions agressives inopportunes, l'embarras d'une constipation chronique ne sont que vétilles au regard du rapport libidinal qu'il entretient avec l'argent. Bref, il est celui qui a l'objet anal. C'est là le véritable ressort de l'avoir chez ce sujet, ce dont il jouit et dont il souffre .
Que devient le symptôme avec l'analyse ? Les dits effets thérapeutiques de l'analyse existent. Des symptômes parfois très invalidants disparaissent. Le sujet peut alors prendre sa vie en mains, d'une tout autre manière. Il n'empêche, Freud est sceptique à l'égard de la guérison. Lacan, lui, dira que l'on ne peut vivre la pulsion sans symptôme. Dans cette perspective, il n'est pas contingent. Il est structuralement nécessaire et ne cesse de s'écrire. L'analyse révèle, lorsqu'elle est menée à son terme, comment la pulsion organise symptomatiquement la vie du sujet sur le mode du plus-de-jouir, qui n'est pas simplement de l'ordre du plaisir. Mais la pulsion n'est qu'un mythe comme le notait déjà Freud. Un mythe pour désigner l'ajointement du vivant au langage. Le symptôme est la trace du ratage foncier du parlêtre. L'analyse ne délivre pas le sujet du symptôme. Elle le délivre juste du sens du symptôme, pour lui permettre de fonctionner autrement.

Cession et " savoir y faire "
" L'identification au symptôme " à la fin de l'analyse ne veut pas dire que le sujet est totalement identifié à son symptôme, qu'il est dans une égo-syntonie avec lui. Il ne s'agit pas d'obtenir du sujet une démission, un consentement à ce qu'il organise sa vie autour de la maladie. Le symptôme auquel il s'agit de s'identifier désigne plus précisément un nouvel appareillage de la jouissance, qui se substitue à celui qui organisait jusque-là la nécessité pulsionnelle. La construction du fantasme en analyse opère une réduction des multiples significations en une phrase qui unifie et isole le cadre sinthomatique du sujet. Sa traversée, soutenue par le désir de l'Autre, interroge dans le même temps ce désir au-delà des significations qu'il a reçues jusque-là. Cette nouvelle donne du désir est contemporaine du virage de l'Autre consistant du fantasme, imaginé dépositaire de la jouissance, à un Autre inconsistant, celui de la parole d'avant le langage. On peut dire en un sens que la traversée produit le désir de l'Autre comme tel. Une lecture renouvelée du symptôme, comme signifié de l'Autre, devient alors possible.
La traversée du fantasme produit également un sujet qui sait qu'il n'a pas d'être plus consistant que celui que lui donnait son rapport à la jouissance. Il découvre une identité de jouissance dont le sinthome fut l'instrument, l'organon.

La chute de l'analyste comme sujet supposé savoir est le point d'arrêt de l'algorithme du savoir, à la quête de la vérité à partir du sens. Celle-ci s'épuise là ou le réel surgit, quand le sujet prend un aperçu de sa jouissance. Cette vérité prend alors sa vraie mesure, celle de la fiction. Et l'écriture du fantasme n'est qu'un effort de liaison du signifiant et de la jouissance.
Dans les années soixante, la fin de l'analyse était évoquée en termes de " cession de jouissance au profit d'un gain de désir ". Le dernier enseignement de Lacan, que J.-A. Miller commente déjà depuis quelques séminaires, conçoit la fin de l'analyse comme " savoir y faire " avec le symptôme. Ce savoir est celui d'un certain fonctionnement pulsionnel, d'une nouvelle possibilité de faire avec la pulsion en dehors de l'index rigide du fantasme. Ceci ouvre des perspectives plus propices au désir.

Prenons, pour essayer d'en rendre compte, le cas de cette analysante. Ce sujet a conçu sa vie sur l'axiome d'un tout pour l'autre. Elle découvrira par l'analyse que l'objet qui guidait sa conduite n'est que le rien. Le rien en tant qu'objet le plus précieux. Tout pour l'autre à condition que le sujet garde le rien. Le rien pour cette analysante s'est décliné sous de multiples conduites symptomatiques et s'est appréhendé à partir de la prévalence de la pulsion orale. La cure permettra la production d'un signifiant, chiffre pourrait-on dire de sa jouissance, qui articule, dans une équivoque la grammaire pulsionnelle de son rapport à l'objet. Le " savoir y faire " avec le symptôme constitue une possibilité inédite pour ce sujet qui ne disait rien, de faire parler son symptôme autrement auprès de quelques autres. Ce qui ne sera pas sans conséquences sur les choix de sa vie.

Dominique Laurent


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