* Favoriser l’esprit d’équipe est sain pour le groupe
et ses membres. Les rencontres informelles renforcent les liens entre
les personnes (l’amicalité). La solidarité en cas de
problème est un bon atout de cohésion et l’assurance
d’un lien fort qui entraînera la réciprocité.
* Augmenter les compétences individuelles en favorisant la formation
et la spécialisation des personnes sera positif pour les personnes
et le groupe. Si besoin il faut aider les gens à progresser. En
général « qui peut le plus peut le moins ! ».
* L’implication des personnes est renforcée si on donne
régulièrement des informations sur les activités
et les débats. Cette transmission peut-être le fait de
tous et toutes. Donner des remarques positives ou une évaluation
critique permet d’avancer sans se sentir détruit ou mis
au ban du groupe.
* Instaurer une tolérance à l’erreur est une règle
qui devrait être banale. Il est normal d’échouer parfois,
apprendre des échecs est important pour progresser sans être
cassé-e, dégoûté-e.
* Encourager l’initiative est nécessaire, il n’y a
pas que le résultat qui compte. L’autonomie a besoin de
s’essayer pour se construire.
* Critiquer le comportement pas les personnes permet l’exercice
du respect dû aux personnes. Ceci évitera que les militant-es
se sentent nié-es et permettra une évolution ultérieure,
une réflexion collective et individuelle.
* S’appliquer à soi-même les règles que l’on
impose aux autres est un axiome de base !
* Le jugement porté sur les autres devrait respecter les mêmes
règles que l’on s’applique à soi-même.
Si on entretient une ambiance de dévalorisation sur les autres
pour se rehausser cela peut vouloir dire que l’estime de soi n’est
pas très bonne.
* Le turn over est normal dans les regroupements militants. Si l’ambiance
est chaleureuse et les activités enrichissantes l’image
portée à l’extérieur par les personnes qui
essaiment ailleurs sera bonne, cela restera un bon souvenir, celui d’un
moment positif. En retour le groupe sera valorisé par ces ambassadeurs
et ambassadrices.
* Le danger sectaire est possible si l’identité est totale
ou presque entre le groupe et l’activité de ses membres.
L’identification au groupe est alors très forte et proche
de la fusion. Ceci instaure une dépendance qui est souvent néfaste
au respect du multiple et à l’esprit libertaire qui implique
de penser par soi-même.
* La volonté d’hégémonie est une reproduction
des méthodes de la domination, elle est donc hors du champ des
idées libertaires.
Philippe Coutant Nantes le 8 Février 2000
En partie réalisé, donc écrit et modifié
à partir d’un livre sur l’estime de soi.