"Nouveau millénaire, Défis libertaires"
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En groupe ?


* Favoriser l’esprit d’équipe est sain pour le groupe et ses membres. Les rencontres informelles renforcent les liens entre les personnes (l’amicalité). La solidarité en cas de problème est un bon atout de cohésion et l’assurance d’un lien fort qui entraînera la réciprocité.
* Augmenter les compétences individuelles en favorisant la formation et la spécialisation des personnes sera positif pour les personnes et le groupe. Si besoin il faut aider les gens à progresser. En général « qui peut le plus peut le moins ! ».

* L’implication des personnes est renforcée si on donne régulièrement des informations sur les activités et les débats. Cette transmission peut-être le fait de tous et toutes. Donner des remarques positives ou une évaluation critique permet d’avancer sans se sentir détruit ou mis au ban du groupe.

* Instaurer une tolérance à l’erreur est une règle qui devrait être banale. Il est normal d’échouer parfois, apprendre des échecs est important pour progresser sans être cassé-e, dégoûté-e.

* Encourager l’initiative est nécessaire, il n’y a pas que le résultat qui compte. L’autonomie a besoin de s’essayer pour se construire.

* Critiquer le comportement pas les personnes permet l’exercice du respect dû aux personnes. Ceci évitera que les militant-es se sentent nié-es et permettra une évolution ultérieure, une réflexion collective et individuelle.

* S’appliquer à soi-même les règles que l’on impose aux autres est un axiome de base !

* Le jugement porté sur les autres devrait respecter les mêmes règles que l’on s’applique à soi-même. Si on entretient une ambiance de dévalorisation sur les autres pour se rehausser cela peut vouloir dire que l’estime de soi n’est pas très bonne.

* Le turn over est normal dans les regroupements militants. Si l’ambiance est chaleureuse et les activités enrichissantes l’image portée à l’extérieur par les personnes qui essaiment ailleurs sera bonne, cela restera un bon souvenir, celui d’un moment positif. En retour le groupe sera valorisé par ces ambassadeurs et ambassadrices.

* Le danger sectaire est possible si l’identité est totale ou presque entre le groupe et l’activité de ses membres. L’identification au groupe est alors très forte et proche de la fusion. Ceci instaure une dépendance qui est souvent néfaste au respect du multiple et à l’esprit libertaire qui implique de penser par soi-même.

* La volonté d’hégémonie est une reproduction des méthodes de la domination, elle est donc hors du champ des idées libertaires.


Philippe Coutant Nantes le 8 Février 2000

En partie réalisé, donc écrit et modifié à partir d’un livre sur l’estime de soi.