Pourquoi
organisons - nous ces journées?
Lan dernier des centaines de milliers de femmes de par le monde
ont répondu à lappel lancé par des militantes
québécoises de la base, dorganiser en lan
2000 la Marche mondiale des femmes contre la pauvreté et les
violences faites aux femmes. Elles y ont toutes dénoncé
la mondialisation qui ne fait quaccroître cette pauvreté
et cette violence et mis en évidence le lien très fort
entre patriarcat, capitalisme et mondialisation/globalisation. Leur
voix et leur vision du monde sont une fois de plus occultées
et par les médias et par la plupart des mouvements anti-mondialistes.
Nous voulons faire entendre la voix particulière des femmes dans
le mouvement anti - mondialisation qui ignore la problématique
du genre, y traquer le sexisme, réinvestir lentièreté
du champ politique et social et dynamiser les luttes à la lumière
de nos propres analyses.
Le mouvement anti - globalisation présente une autre lacune de
taille. Si on peut adhérer sans réserves à la plupart
des ses revendications, comme par exemple labolition de la dette
du tiers - monde, force est de constater quelles se situent généralement
à lintérieur du système patriarcal capitaliste
très capable de les intégrer.
Nous voulons un autre avenir qui ne mette pas en danger lavenir
des générations futures et enfin ouvrir le débat
sur les alternatives possibles au néolibéralisme patriarcal
capitaliste. Nous prenons pour point de départ de nos réflexions
lécoféminisme, une contraction décologie
et féminisme et parmi les «tendances» de cette pensée,
celle de «lécole allemande» qui contient aussi,
pourrait-on dire, la contraction déconomie. Cest
une des rares théories politiques à présenter aujourdhui
une alternative réelle appelée «perspective de subsistance»
qui peut servir de point de départ à des débats.
La répression contre les manifestations anti-globalisation néolibérale
et les mesures envisagées pour combattre le terrorisme après
la tragédie du 11 septembre 2001 nous montrent combien, dans
ce monde, la puissance publique des États a abdiqué devant
la puissance des entreprises internationalisées de sorte que
notre démocratie est de plus en plus virtuelle. Des gouvernements
élus démocratiquement gouvernent en faveur des transnationales
et contre leur propre population.
Nous voulons souligner que toute alternative au patriarcat capitaliste
néolibéral est impensable sans principes démocratiques
qui ne sont pas nécessairement ceux dune démocratie
représentative.
Qui sommes - nous ? Le collectif FAR, Femmes - Alternatives - Résistances,
sest constitué pour organiser ces «Journées
écoféministes pour des alternatives au patriarcat capitaliste»
dans le cadre des nombreuses manifestations des mouvements contre la
globalisation néolibérale prévues à loccasion
de la présidence belge de lUnion européenne. Nous
espérons ainsi être une amorce pour la constitution dun
réseau de femmes qui clamera sa vision différente du monde.
Nous travaillons en collaboration avec deux ONG, lAssociation
29 rue Blanche, "Mouvements de Femmes" et Le Monde selon les
femmes.
Infos pratiques
Inscription: Pour une organisation optimale, aidez - nous en renvoyant
le formulaire ci - joint le plus vite possible, avec votre participation
financière (entre 150 et 500 FB selon vos possibilités,
lunch du 08/12 inclus) à verser au compte 068 - 2027718 - 57
de lAssociation 29 rue Blanche,
«Mouvements de Femmes» avec la mention «Ecoféminisme».
Lieux: - VLEKHO, Auditorium 056, rue Royale 336, 1210 Bruxelles.
- Association 29 rue Blanche, «Mouvements de Femmes», 29
rue Blanche, 1060 Bruxelles.
Langues: En français, avec interprétation EN - FR - EN
les 7 et 8 décembre et des
bénévoles pendant les ateliers.
Contacts:
Courrier: Edith Rubinstein, 70 Square des Latins, 1050 Bruxelles.
Tel/Fax: Marie - Françoise Stewart: 32.2.646.45.35
Courriel: ecofeminisme@tiscalinet.be
http://home.tiscalinet/ecofeminisme (en construction)
Ces «Journées» ont reçu le soutien de la Communauté
française de Belgique, Service Education permanente, de la COCOF,
du Forum des ONG et du P7.
Vendredi 7 décembre
13h - 17h: Séance plénière internationale.
VLEKHO, Auditorium 056, Rue Royale 336 1210 Bruxelles.
Economie, écologie, politique: des alternatives féministes
- Quelle alternative pour votre région?
· Fadia Dabes Murad, Doctorante, Palestine Water Authority, Palestine.
·
Danielle Magloire, Chercheuse, Haïti. ·
Ursula Oswald, Diverse Women for Diversity, Mexique. ·
Sonja Prodanovic, Ecourban workshop Eco Femme Forum, Yougoslavie.
·
Vandana Shiva, Diverse Women for Diversity, Inde. ·
Sonja Zilles, Ecoféministe, Allemagne. ·
Mariam Sow, Economiste, Sénégal.
18h - 24h: Accueil, repas, film.
Association 29 rue Blanche «Mouvements de Femmes», rue Blanche,
29, 1060 Bruxelles.
Si les femmes comptaient, projection (20h30) de la vidéo/reportage
sur Marilyn Waring, suivie d'un débat.
Samedi 8 décembre
Association 29 rue Blanche «Mouvements de Femmes», rue Blanche,
29, 1060 Bruxelles.
10h - 10h30: Présentation des ateliers par leurs animatrices.
10h30 - 13h: Ateliers thématiques.
1. Francine Mestrum, Docteure en économie (Belgique): La pauvreté
des femmes et le discours mystificateur de la Banque Mondiale, du FMI
et de lOMC.
2. Julienne Nzugu, Combattante parmi dautres (Belgique): Le choc
de la lecture de «Ecoféminisme» de Maria Mies et
Vandana Shiva.
3. Ursula Oswald, Diverse Women for Diversity (Mexique): La souveraineté
alimentaire.
4. Hilkka Piëtila, Ecoféministe (Finlande): Les bases des
sciences économiques féministes et écologiques
et la résistance à un capitalisme totalitaire globalisant.
5. Sonja Prodanovic, Ecourban workshopEco Femme Forum (Yougoslavie):
La résolution pacifique des conflits.
6. Isabelle Stengers, Philosophe récalcitrante (Belgique): Spiritualité
et politique.
7. Sonja Zilles, Ecoféministe (Allemagne): La perspective de
subsistance.
8. Anne Martynov (sous réserve), Emission DUNIA (Belgique): Résistance
des femmes dans le Sud.
13h - 14h30: Pause repas.
14h30 - 16h: Rapports des ateliers.
16h - 18h30: Agora expérimentale et alternative.
Pour en finir avec la consommation politique passive. Rendre la parole
et l initiative à toutes les participantes qui ont aussi
des choses importantes à dire ou à faire.
18h30 - 20h: Repas.
20h30 Les femmes font la fête.
En introduction, Passacaille, une composition de Fanny Tran sur un poème
anonyme créé à Seattle (voix, flûte, harpe,
piano).
Dimanche 9 décembre
Association 29 rue Blanche «Mouvements de Femmes», rue Blanche,
29, 1060 Bruxelles.
10h - 13h: Déclaration politique finale.
Les médias ignorent systématiquement les activités
politiques des femmes. Nous faisons donc appel à vous pour nous
aider à diffuser largement notre programme.
Bulletin dinscription
Prière de renvoyer ce bulletin par
- courrier à: «Journées écoféministes»
c/o Edith Rubinstein, square des Latins 70, B - 1050 Bruxelles.
- fax à Marie - Françoise Stewart +32 2 6464535
- courriel au FAR: ecofeminisme@tiscalinet.be
Je désire participer aux «Journées écoféministes
pour des alternatives au patriarcat capitaliste» qui se tiendront
à Bruxelles les 7 - 8 - 9 décembre 2001.
Association 29 rue Blanche, «Mouvements de Femmes» avec
la mention «écoféminisme».
Courriel: ecofeminisme@tiscalinet.be
Un site : http://home.tiscalinet/ecofeminisme