En ce début de XX° siècle, les moeurs sont dites libres,
la référence au corps avec sa dimension sexuelle est omniprésente,
le corps saffiche, et le sexe est présent partout : les scènes
de cul augmentent les entrées de tel film, une femme déshabillée
fait vendre telle voiture, et les mecs « qui en ont » explosent
le marché hifi-TV-vidéo. La femme est dite libérée
sexuellement grâce à la pilule, même si lombre
du sida remet à lordre du jour lutilisation du préservatif.
Pourtant il faut des parades pour que les lesbiennes et les gays puissent
se faire reconnaître.
A lheure de la prétendue libéralisation des moeurs,
la sexualité reste enfermée dans le carcan des normes
de lidéologie patriarcale dominante. Le plaisir, la jouissance,
le désir ne sont acceptés quen fonction de ces normes.
À croire que le cul, cest bien quand ça fait vendre,
mais que ça dérange si lon y prend goût en
dehors du cadre imposé.
De la libération sexuelle des femmes
Commençons par faire un sort à un cliché si accepté
: on a coutume de dire que la pilule a permis de libérer la sexualité
des femmes, que la contraception chimique a ouvert pour les femmes la
possibilité de maîtriser leur corps, puisquen bloquant
lovulation il leur est désormais possible détablir
une rupture entre sexualité et procréation (1).
Pourtant, cette simple assertion montre bien comment se perpétue
le mécanisme de domination masculine qui fait de la pratique
hétérosexuelle : pénétration pénienne
et éjaculation vaginale, le seul schéma possible de «
la sexualité », non seulement pour les hommes mais aussi
pour les femmes. En imputant la séparation entre sexualité
et procréation à la seule contraception, on considère
que les différentes expressions des sexualités masculines
ou féminines sont réductibles à un seul modèle
quon donne comme « la » sexualité. En somme,
il ny aurait de sexualité quhétérosexuelle
et de pratique hétérosexuelle que fécondante. On
perpétue donc le discours masculin sur la sexualité et
la reproduction, selon lequel la « libération » des
femmes passe non pas par la remise en question de la domination masculine
sur la sexualité, mais bien par le traitement chimique ou technique
du corps des femmes.
Par cette prédominance du « coït » comme la
seule expression de la sexualité, renforcée par le discours
sur lirrépressible sexualité masculine » et
la « fécondité biologique féminine »,
on a conditionné les femmes au risque « naturel »
de maternité. Face à cette situation les condamnant effectivement
à des grossesses successives, il est normal que la contraception
chimique apparaisse comme une libération. Pourtant il est important
de ne pas entretenir la confusion. La suppression de leffet fécondant
lié à lobligation de la pénétration
avec éjaculation vaginale est certes un mieux-vivre pour les
femmes, mais quelles paient au prix fort, et nentraîne
nullement la remise en cause des rapports de domination masculine, véritable
condition de leur libération.
Peut-être convient-il plutôt dinterroger le modèle
de sexualité masculine si peu remis en cause car légitimé
par une prétendue « nature » qui lui confère
un caractère urgent et incontrôlable, conquérant
et indomptable, et qui place léjaculation vaginale au centre
de cette sexualité. Le résultat de cette « évidence
», cest quon ne peut la questionner sans se voir accusée
de rejet de lhétérosexualité, daversion
pour la pénétration, voire soupçonnée de
frigidité ou de puritanisme, comme si lenjeu de ce débat
pouvait simplement se réduire à « aimer ça
ou pas », « être pour ou contre ». Pourtant
la mise sous tutelle médicale à vie du corps des femmes
devrait être un motif suffisant pour que soit contesté
ce modèle unique (2). Car la pénétration nest
pas forcément pénienne, et si elle lest, elle naboutit
pas forcément à léjaculation et en tout état
de cause pas forcément dans un vagin, évidemment les possibilités
nont de limites que celles de limagination et la volonté
de changer des pratiques. Mais plutôt que didentifier les
cycles de fertilité, de jouer des pratiques sexuelles et des
contraceptions douces, on « remédie » à coup
de pilule, de stérilet, de ligature des trompes et puis dhystérectomie
au « problème de fécondité des femmes »
quand celle-ci nest féconde que de 24 à 48 heures
par mois. On adapte ainsi le corps des femmes pour les rendre disponibles
à tout moment au désir masculin.
Il est évident que limposition de ce modèle de sexualité
lié à la procréation représente pour une
société patriarcale un enjeu sur le contrôle de
la reproduction, et lappropriation du corps des femmes en est
le pivot. La sexualité a été tellement marquée
par la centralité de lhétérosexualité
fécondante que toutes les autres pratiques séchelonnent
en terme hiérarchique qui va de la déconsidération
à la négation et à la répression. Pour ne
pas entamer un débat dhistoire (sur lorigine de la
domination patriarcale), nous dirons que les lois judéo-chrétiennes
conditionnent et alimentent notre conception des rapports sexuels associés
à la reproduction. Cependant, selon les intérêts
économiques et politiques les exigences de procréation
varient, mais les mécanismes de soumission qui y sont associés
sont désastreux essentiellement pour les femmes.
La société masculine a dû, pour imposer cette pratique,
multiplier les modèles de socialisation, les normes et les interdits,
voire les menaces, et dans certains pays les mutilations.
Une sexualité normalisée
Lintériorisation de cette pratique a été
assurée par une construction sociale des genres (3) qui fait
du masculin, en matière sexuelle, le symbole de lactivité,
de lentreprise et de la puissance, et du féminin celui
de la douceur, de la passivité, de la fragilité, de linvitation
muette. Il suffit pour sen rendre compte de regarder les mannequins,
vitrine de limage de la femme idéale, révélateur
de limaginaire prédominant, que lon choisit de plus
en plus jeunes, de plus en plus pâles, de plus en plus hiératiques.
Visages vides dexpression, sans caractère, incarnant la
soumission. Ces deux types de modélisation (masculin/féminin),
présentés comme complémentaires et donc idéaux,
légitiment et entretiennent la domination patriarcale. Le sexe
demeure une réalité sur laquelle se fondent des discriminations,
des inégalités, des processus de domination. Ainsi les
homosexuels et les lesbiennes sont obligées dorganiser
des Gay Pride pour construire des rapports de forces leur permettant
dexister dans une société, où, au mieux,
on les ignore, au pire on les méprise quand on ne les réprime
pas physiquement.
Pourtant les valeurs ont évolué, de fait les sociétés
dites démocratiques affichent une ouverture sur laquelle on peut
sinterroger. En effet, le sexe est omniprésent; que ce
soit dans les salles de cinéma ou à la télévision,
les scènes de « baise » sont incontournables. Le
Minitel rose ses taux de fréquentation senvoler. Les magazines
spécialisés font recette. La nudité est exhibée
à des fins commerciales. Les sex-shops, clubs privés présentant
peep-shows et autres divertissements, se développent. Mais cette
mise en spectacle nest organisée que dans la mesure où
elle rapporte des bénéfices. Le sexe ne se montre que
comme un produit qui se vend bien. Et en aucun cas ce spectacle ne remet
en cause la modélisation décrite plus haut. Bien au contraire,
elle le conforte. Les modèles présentés viennent
appuyer cette caractérisation des genres à outrance.
Parallèlement, comme en contrecoup de cette libération
des images produites par le spectacle du sexe, la conception normative,
répressive, de la sexualité se renforce. Que ce soit au
sein dinstitutions comme la famille ou lécole, on
continue dencourager la prudence, la méfiance, et finalement
labstinence. La sacro-sainte institution du mariage, un moment
remise en cause, semble vouloir reprendre du poil de la bête avec
à la traîne ses pendants judéo-chrétiens
comme la fidélité, ladultère, la jalousie,
etc., histoire dempêcher toute expression différente
des rapports dattirance, daffection, damour que ceux
patentés par une société bien pensante mais «
mal baisante ». La version moderne du mariage nest dailleurs
pas exempte de ces caractéristiques moralisatrices. La vie en
couple, mariés ou pas, continue davoir pour fondement la
fidélité réciproque entre conjoints et son corollaire
la confiance. Les valeurs de fidélité et de confiance,
extrêmement valorisées, caractérisent très
bien, dans le cadre du couple, lappropriation du corps de lautre
par consentement mutuel. Autrement dit : en décidant de vivre
avec toi, jentends avoir lusage exclusif de ton corps, donc
je me lapproprie.
Par ailleurs, sagissant des modèles, il est important
de constater que la nécessité de procréation a
permis de partager la communauté des femmes selon : la fonction
(procréation ou plaisir), lâge (fertile ou non),
le statut (mère ou amante) et la morale (vierge ou putain). Ces
différents standards institutionnalisés par le mariage
et lencadrement officiel de la prostitution représentent
encore aujourdhui les référents de base pour la
représentation de la femme.
La maman et la putain
Depuis toujours, ces deux modèles se sont imposés comme
pour mieux opposer les femmes entre elles. Ceci, dans le seul but de
permettre à lhomme dassumer ses désirs sexuels
et par contre dassigner à la femme une fonction construite
uniquement pour lhomme dans les deux cas. Ces deux modèles
sanctionnent de façon magistrale lappropriation par lhomme
du corps de la femme. Pour lune, la valorisation du fait de son
appartenance à un « partenaire » unique, appartenance
institutionnalisée ou non par les lois du mariage, pour lautre
le rejet de la société bien-pensante du fait de son commerce.
à ces deux modèles de base sont attribués des qualités
ou des défauts comme lhonnêteté, etc., pour
lune, et la perversité, etc. pour lautre. Par la
suite cest toute la gent féminine qui se voit qualifiée
au regard de ces deux modèles, selon que les femmes incarnent
aux yeux de lhomme qui les juge les caractéristiques des
unes ou des autres. Et comme le fait principal dun cliché
cest dêtre globalisant, les femmes ont bien du mal
à se sortir de ce système qui ne leur laisse que peu de
latitude.
Pour en revenir à la sexualité, il est clair que ces modèles
agissants conditionnent les femmes à se conformer à limage
valorisante : cest-à-dire passive et soumise, femme dun
seul homme auquel elle se consacrera exclusivement, quitte pour cela
à réprimer ses élans sexuels, car la reconnaissance
pour les femmes est dans la fidélité et la servitude.
à lopposé, les femmes qui tenteront de vivre différemment
en essayant de vivre une sexualité différente, en ne reproduisant
pas les schémas préconçus et imposés, en
se montrant actives dans le sens de prendre linitiative en regard
de leur désir, seront suspectes aux yeux dune majorité
dhommes (et de femmes !). Car même si ceux-là apprécieront
ponctuellement, la catégorisation existante prendra le dessus
au niveau de limaginaire, cest pour cela quil y a
encore des filles à draguer et des filles à marier. Mais
plus encore, il savère que nombre dhommes ont tellement
intériorisé ces schémas quils effectuent
une séparation entre tendresse et désir comme si une sexualité
satisfaisante ne pouvait se réaliser quavec une femme du
type « putain », le véritable amour empreint de sentiments
nobles (mais pas très épanouissant sexuellement) étant
réservé à la « femme bien » substitut
de la « mère »4. En gros le respect tuerait le désir.
Des caractéristiques négatives exciteraient le désir
alors que lestime et la considération entraîneraient
lapathie sexuelle. Voilà qui pose question.
Pourtant, si lon admet que notre éducation sexuelle a été
conditionnée par la transgression de linterdit depuis notre
plus tendre enfance, on comprend mieux comment sopère cette
séparation.
Une éducation sexuelle répressive
Faire lamour, cest placer les corps en situation de se parler,
de communiquer. Encore faut-il connaître le langage approprié,
disposer dun répertoire dexpressions suffisant pour
nous permettre den jouer. Comment converser dans une langue peu
ou mal maîtrisée ? Ce langage des corps sapprend
dés lenfance par un apprentissage sensoriel : se toucher,
toucher lautre, mettre en oeuvre les différents organes
des sens, laisser la place à la découverte et à
lexpérimentation. Cet apprentissage sinscrit bien
sûr dans le cadre familial et linteraction adulte-enfant
est déterminante par rapport à ce que lenfant va
comprendre de ses expériences. La façon dont ladulte
va traiter les premières expériences de lenfant
conditionnera son futur comportement dadulte en matière
de sexualité. Mais le regard de ladulte nest pas
neutre, il renvoie à sa progéniture ses propres peurs
et frustrations, elles-mêmes conditionnées par limaginaire
social, par les normes en vigueur dans la société. Et
la sexualité autre que celle mise en spectacle continue de constituer
un tabou, elle fait peur, elle doit donc être canalisée,
sexercer dans un contexte que la morale approuve. Peu dadultes
se promènent nus devant leurs enfants. Les organes génitaux
doivent être cachés. Lacte sexuel se pratique le
plus souvent dans une atmosphère de secret et pas uniquement
par recherche dintimité, mais aussi pour se préserver
du regard des autres ou pour ne pas imposer aux autres de tels ébats.
Pourtant la violence et la colère, elles , se montrent si facilement
! Ce nest pas tant ce qui se donne à voir qui compte, mais
toutes les stratégies employées pour se cacher qui posent
question. « Mais si on doit se cacher pour le faire, cest
que cest mal », vous dirait un enfant ! Les jeux à
caractère sexuels chez les enfants sont réprimés
sans explications, si ce nest là encore un « cest
mal, il ne faut pas le faire ! ». Tout concourt à développer
la peur, la frustration, la culpabilité pour les contrevenants
et donc langoisse devant la sexualité naissante. Car, en
matière de sexualité, il ny a dapprentissage
possible que caché. La sexualité acquiert ainsi peu à
peu un caractère dinterdit dont la réalisation ne
peut sentendre que comme une transgression. Et puisquon
est dans le domaine du non-dit, du non-raisonné, du non-explicité,
les seuls modèles disponibles sont ceux qui sont offerts par
les films et autres médias multipliant les clichés, qui
vont du glamour à la violence mais où de manière
générale saffiche avant tout une image de la société
patriarcale. On est loin dun apprentissage harmonieux des langages
du corps où pourrait sexprimer, dans lapprentissage
et la découverte, une conception égalitaire et respectueuse
du désir et du plaisir de lautre. Cest plutôt
la méfiance de lautre, différent de soi, quil
nest pas possible de connaître, qui prend la place de la
complicité qui pourrait sinstaurer. Dans une société
caractérisée par la violence des rapports de forces entre
Individu/es, entre groupes et entre États, la violence sexuelle
sexerce activement. Mais en même temps, la peur du fait
sexuel et la crainte de labus sexuel entourent dune aura
culpabilisatrice toute tentative de rapprochement corporel. Ainsi aux
Etats-Unis on a incarcéré pendant deux mois un enfant
de 11 ans accusé dattouchements sexuels sur sa soeur. Il
y a quelques années, en France, une jeune enseignante avait été
condamnée pour des « relations coupables » avec un
élève mineur. Les verdicts rendus dans certaines affaires
disent assez combien sont répandus, dans nos sociétés,
la sexophobie et les tabous.
Après ce constat peu reluisant, mais qui nétonnera
personne, il est important pour nous de revendiquer que, concernant
nos sexualités, les seules limites sont le consentement et le
plaisir des partenaires, que la recherche du plaisir et laccomplissement
des désirs sont possibles en dehors des rapports marchands que
lon nous impose. Dans un monde où seules comptent la recherche
du profit et la satisfaction matérielle, les notions de plaisir,
de désir, de jouissance et dépanouissement sexuel
sont contraires aux intérêts des dominants. En effet, comment
mettre au travail et contrôler des populations qui seraient à
lécoute de leur énergie sexuelle ? Pour cela, le
pouvoir nous enferme dans la répression sexuelle, déclarée
ou larvée, jonglant habilement entre les contraintes normatives
et les phantasmes de frustration. Contre la domination patriarcale et
capitaliste il nous faut refuser les modèles que lon veut
nous imposer, adopter dautres modes de relations et dexistence
: ni objets de consommation ni instruments de frustration, nos corps
nous appartiennent, et on en fait ce quon veut !
Dominique, Nantes
1. Sur ce sujet le lecteur, la lectrice trouveront intérêt
à lire les articles de L. Vandelac sur Sexes et sexualités,
qui ont largement inspiré cet exposé.
2. Je souligne pour éviter toute confusion : « en tant
que modèle unique » et non pas en tant que modèle
parmi dautres.
3. Sur ce thème : se reporter au livre de lOCL édité
chez Acratie, Libération des femmes et projet libertaire, 1998
4. Référence à un article de Gilbert Tordjman,
sexologue, dans la revue Cultures en mouvement n° 24, février
2000.
ENCADRE
Aujourdhui dans nos sociétés, limage de la
femme passive et soumise a pris du plomb dans laile, aussi loffensive
masculine ne se fait pas attendre et met en scène des modèles
de femmes actives, entreprenantes, pour en faire des monstres, pour
les diaboliser afin de mieux les désavouer. Ainsi Susan Faludi
dans son livre Backlash (éd. des femmes, 1993) décrit
la projection aux États-Unis dune séance du film
Liaison fatale. Elle raconte comment un grand nombre dhommes assistent
à cette séance, le regard haineux à légard
du personnage principal Alex Forest qui symbolise la femme libérée,
entreprenante. Certains spectateurs hurlent des injonctions au personnage
campé par M. Douglas (son amant) du type : « Vas-y, tue-la
cette salope ! ». Lindustrie cinématographique est
très bien placée pour nous faire passer le message. Lorsque
la femme quitte la place qui lui incombe, cest-à-dire courir
après un mari, il ne peut que lui arriver des ennuis. Voyons
un peu ce que nous dit cette histoire : une femme dâge moyen,
indépendante, ayant un poste à responsabilité fait
des avances à un homme marié et père de surcroît.
Lorsque sa femme part en congé, le mari désuvré
décide de contacter la femme en question ; une liaison se développe,
mais Alex Forest ne veut pas laisser partir son amant, elle le poursuivra
jusquà ce que la gentille petite femme légale, pardonnant
son erreur à un mari repenti, tue elle-même sa rivale.
Ce qui rend ce film intéressant, cest le traitement des
personnages. Ainsi Alex Forest prototype de la femme décidée
(incarnant la féministe !) se révèle peu à
peu une femme malade de solitude du fait de sa liberté. Comprenons
: les femmes qui refusent de se soumettre sont vouées à
la solitude. Elle est tellement frustrée, quelle en devient
une véritable prédatrice. Comprenons : la solitude chez
la femme ne peut la mener quà la frustration et à
la maladie mentale. En gros, son engagement de femme ne peut la mener
quà sa perte. La femme légale, douce, compréhensive,
aimante et tout à fait heureuse, qui a su garder les attributs
« naturels » de la féminité, commet un acte
dune rare violence avec toute la légitimité que
lui confère la nécessité de protéger son
« nid ». Quant à lhomme, actif, entreprenant,
qui commet un acte dadultère, selon la morale en vigueur,
il na de fait rien à se reprocher, car il est victime de
ses pulsions masculines, ce qui est suffisant pour le dédouaner,
puis victime de cette folle frustrée, ce qui le rend sympathique
aux yeux du public. Si vous navez pas compris la leçon,
dommage !
Courant alternatif hors-série n°5, 4e trimestre 2000
« Libération sexuelle et émancipation sociale »
Texte reçu dans un message Internet, from:
ocl_relex@hotmail.com
Le site de l'OCL, Organisation Communiste Libertaire
Organisation Communiste Libertaire