"Nouveau millénaire, Défis libertaires"
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AU NOM DE LA VIE


Si les peuples aujourd’hui vous semblent insoumis,
Ce n’est que par soucis de préserver la vie.
Que ce soit à Paris, ou à Koweit-City,
Rien ne vaudra jamais cette infâme boucherie.

Combien d’hommes encore étendus sur le sable,
Et combien d’orphelins, images insoutenables,
Vous faudra-t-il encore pour arrêter les bombes,
Et laisser revenir des milliers de colombes?

Le droit d’aimer, de vivre, n’est-ce donc que chimères,
Un rêve qui n’a plus lieu d’être sur la terre,
Si tant d’hommes, de femmes, d’enfants sont dans les rues,
C’est que l’envie de vivre n’a pas disparu.

Elle est au fond des cœurs qui vous parlent aujourd’hui,
Et que vous écoutez avec tant de mépris.
Prétendrez-vous longtemps tuer pour le Koweit,
En lâchant des missiles au-dessus de sa tête ?

Comment voudriez-vous que nous applaudissions
Une soi-disant mission pour le respect du Droit,
Lorsque ce droit devient prétexte à destruction.
Nous n’avons qu’une envie, vous opposer nos voix.

Messieurs les Chefs d’Etats, dits les « Grands de ce monde »
Abaissez vos regards vers les peuples qui grondent.
Ce n’est pas de la haine qu’ils ont au fond du cœur,
C’est l’Amour de la vie... et vous leur faites peur.

Guidés par cette peur, ils n’ont qu’un seul recours,
Celui de vous faire face sous l’emblème de l’amour,
Et si vous nous voulez mourir pour vos idées,
L’humanité entière vous devrez affronter...

Catherine Le Groux    
20 janvier 1991