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NI PATRIE
NI FRONTIÈRES
Revue de Traductions et débats



Bibliolib a le plaisir de vous annoncer la naissance d'une nouvelle revue : Ni patrie ni frontières, traductions et débats. Le projet de NPNF nous semble assez intéressant pour que nous y consacrions une page.


Projet pour un bulletin de traductions
«Le communiste moyen, qu’il soit fidèle à Trotsky ou à Staline, connaît à peu près autant la littérature anarchiste et ses auteurs que, disons, un catholique connaît Voltaire ou Thomas Paine. L’idée même que l’on doit s’enquérir de la position de ses adversaires politiques avant de les descendre en flammes est considérée comme une hérésie par la hiérarchie communiste.» (Emma Goldman) Au moment où l’Europe tente de réaliser son unification politique, les divisions linguistiques, politiques et culturelles sont encore suffisamment fortes pour entretenir l’isolement entre les militants de différents pays.
Certes le capitalisme repose aujourd’hui sur des multinationales, les États possèdent de multiples structures de dialogue et de confrontation, les possédants et les technocrates utilisent la visioconférence, mais le mouvement ouvrier semble encore très en retard par rapport à ses adversaires.
A l’heure où la prétendue lutte contre la mondialisation a le vent en poupe, force est de constater que l’isolement national se perpétue dans les luttes de classe. Malgré Internet, les voyages militants à Seattle, Gênes, Göteborg, Barcelone ou Porto Alegre, et la multiplication des chaînes de télévision, le flux d’informations qui circulent n’a, en fait, que peu d’incidences sur la vie quotidienne, les pratiques des groupes existants et les luttes des travailleurs dans chaque pays.
C’est un tel constat pessimiste qui nous incite à vouloir créer ce bulletin. Mais c’est aussi la conviction qu’une autre attitude est possible face au riche patrimoine politique et théorique qui existe à l’échelle internationale.
Pour débloquer la situation, toute une série de conditions seraient nécessaires, conditions qui ne sont pas liées à la simple volonté de ceux qui rejettent absolument cette société et toute solution de rafistolage. Mais nous pourrions au moins commencer par discuter et réfléchir ensemble autrement.
Dans les milieux d’extrême gauche, en effet, on débat rarement dans le but d’avancer, d’apprendre des autres «camarades», qu’ils militent en France ou dans d’autres pays. Il s’agit surtout de «(con)vaincre» son interlocuteur, de le coincer, de le dominer. Il n’est pas vraiment utile de connaître les positions de son vis-à-vis, toujours perçu comme un «adversaire». Un petit vernis politicien et un bon bagout suffisent largement à la tâche.
Non seulement on est fier de son ignorance, mais on la théorise: les autres groupes ne diraient rien d’essentiel, ils feraient tous le jeu du réformisme ou de la bourgeoisie; ce seraient d’obscurs intellectuels souvent carriéristes, toujours confus; la situation dans telle ou telle région du globe serait trop différente; les autres organisations seraient «activistes», «ouvriéristes», «syndicalistes», etc. Le stock d’anathèmes et de faux-fuyants est inépuisable. Pourtant la réflexion politique et théorique n’avance pas du même pas, suivant les États et les continents, et — ne serait-ce qu’à ce niveau — les échanges devraient être fructueux.
Malheureusement, chaque groupe se contente d’un petit «capital» de références qui, avec les ans, non seulement ne s’accroît pas mais s’amenuise régulièrement.
Plus grave encore: l’indifférence à la réflexion ne se limite pas aux questions dites «théoriques». Elle concerne aussi la réalité des luttes ouvrières, des pratiques syndicales ou extra-syndicales dans d’autres pays. Lorsque des centaines de milliers d’ouvriers portugais ont occupé leurs usines en 1975-1976, qu’ils ont essayé de les gérer eux-mêmes, il ne se s’est trouvé que fort peu de militants pour se mettre à leur écoute et les soutenir efficacement. Certains ont fait le voyage jusqu’au Portugal ou se sont précipités sur les différents journaux militants pour avoir des «nouvelles». Mais toute leur attention était centrée sur le groupuscule ou le parti qui allait grossir le plus vite, voire qui allait prendre le pouvoir. Résultat, les travailleurs portugais ont dû se dépatouiller tout seuls avec leurs problèmes. On pourrait établir la même constatation à propos de l’Iran au moment de la prise de pouvoir par Khomeyni (où l’agitation ouvrière ne fut presque jamais évoquée), de Solidarnosc, des grèves ouvrières dans la Russie de Poutine, sans parler de l’Argentine ou du Venezuela actuels.
Dans tous les cas, on a l’impression que seuls comptent les discours des possédants et les récits dithyrambiques des «victoires» minuscules des groupuscules ou des partis politiciens. Les luttes des travailleurs, les formes originales d’organisation qu’ils créent, tout cela passe à la trappe — à l’exception de quelques revues confidentielles qui s’en font l’écho. Et l’incompréhension est encore aggravée par le fait que, les rares fois où on les interroge, les militants ont souvent du mal à synthétiser leur expérience et qu’ils adoptent, sans le vouloir, un langage de politicien ou de commentateur, qui affadit la valeur de leur témoignage.
A notre échelle, nous ne sommes évidemment pas en mesure de renverser une telle situation. Mais nous pouvons poser quelques infimes jalons, notamment en traduisant des textes théoriques et politiques classiques qui ont formé des générations de militants dans d’autres pays et ne sont jamais parvenus jusqu’à nous, ainsi que des textes plus récents, liés à l’actualité.
Quels seront nos critères de choix? Tout d’abord la lisibilité. Ce qui exclut les commentaires verbeux, les sempiternelles et vaines exégèses de textes sacralisés. Nous ne sommes pas opposés aux polémiques, mais à condition qu’il ne s’agisse pas de diatribes sectaires et stériles. L’objectif n’est pas de rassurer, de ronronner, mais d’apprendre quelque chose. Nous puiserons dans les traditions marxistes, libertaires, ou autres, sans exclusive. A condition que leurs auteurs soient mus par une saine révolte contre toutes les formes d’oppression et d’exploitation.
Nous souhaitons éveiller la curiosité, le sens critique. Nous voulons sortir des carcans mentaux et idéologiques imposés par de longues années d’isolement. Rien ne nous est plus étranger que le patriotisme, y compris sa variante étriquée: le patriotisme d’organisation. Le célèbre: RIGHT OR WRONG, MY PARTY (Qu’il ait tort ou raison, c’est mon parti et je défends sa ligne et ses frontières) a montré ses aspects catastrophiques pour tous les aspects du mouvement d’émancipation.
Ce minuscule bulletin essaiera, en tâtonnant, de provoquer la réflexion et l’échange, en ces temps d’apathie et de désintérêt pour les idées, et de peur de la discussion. Il présentera des positions différentes voire contradictoires, avec la conviction que de ces textes, anciens ou récents, peut naître un dialogue fécond entre les hommes et les femmes qui prétendent changer le monde.
Enfin, ce bulletin se prononcera aussi sur la situation française puisqu’il paraît dans ce pays. Notre contribution à la clarification politique consistera à rappeler quelques principes et à mettre en évidence les conceptions, à notre avis erronées, qui sous-tendent les schémas d’interprétation les plus courants.
N° 1 - Septembre 2002


Lettre au lecteur 5
ARCHIVES
A propos d’Emma Goldman 7
Emma Goldman: La vérité sur les bolcheviks (1918) 9
Un article enthousiaste en faveur de Lénine et des bolcheviks, écrit peu avant l’expulsion de l’auteur des États-Unis vers l’URSS.
Emma Goldman: La révolution sociale est porteuse d’un changement radical de valeurs (1923) 15
Une réflexion éthique originale.
Emma Goldman: Le communisme n’existe pas en URSS (1935) 26
Une critique féroce de l’URSS sous Staline.
DÉBATS
Sur le débat entre Léon Trotsky et Emma Goldman 34
Léon Trotsky: Beaucoup de bruit à propos de Cronstadt (1938) 35
Léon Trotsky: Réponse à des questions de morale et d’Histoire (1937) 42
Emma Goldman: Trotsky proteste beaucoup trop (1938) 44
Ces trois textes présentent les principaux arguments du débat sur Cronstadt.
Quelques enjeux actuels du débat sur la révolution russe 54
Chris Harman: Russie. Comment la révolution a été vaincue (1967) 55
L’auteur, dirigeant du SWP britannique, expose quelles sont, selon lui, les principales causes de la contre-révolution en Russie.
Mike Martin: Les bolcheviks contre la classe ouvrière 68
S’appuyant sur les travaux récents des historiens, l’auteur critique le plaidoyer de Chris Harman d’un point de vue libertaire.
PERSPECTIVES
Loren Goldner: Le communisme est la communauté humaine matérielle. Amadeo Bordiga et notre temps 81
Un exposé clair et pédagogique sur l’analyse de Bordiga concernant la révolution russe et ses conséquences.
ACTUALITÉ
— Le mouvement des chômeurs en France 98
— Un amalgame criminel. A propos des limites de l’antisionisme 112
— Les médias «de gauche» et Lutte Ouvrière 119
— Comment Lutte Ouvrière se piège elle-même 125
— De Malatesta à Arlette Laguiller: un gouffre révélateur 133
— A ceux qui désirent former un «nouveau parti anticapitaliste» 134
— «Voter les yeux fermés»: une curieuse conception de la démocratie 141

Cher lecteur,
Tu as entre les mains le premier numéro de Ni patrie ni frontières, Comme le sous-titre l’indique, il s’agit d’un bulletin de «traductions et de débats». Il sera donc pour l’essentiel constitué de textes contradictoires, traduits d’autres langues et écrits par des militants de différentes tendances.
Ce numéro est centré sur la révolution russe, première révolution victorieuse dont les conséquences ont façonné, pour le meilleur et pour le pire, le mouvement ouvrier jusqu’à nos jours. Les textes choisis ont été écrits entre 1918 et 1991 et abordent certaines questions fondamentales, mais n’épuisent évidemment pas le sujet. Nous publierons donc, dans de prochains numéros, d’autres textes inédits en français sur la question russe. Notre objectif n’est pas de définir une «ligne juste» afin de nous débarrasser définitivement, en quelques pages, des difficultés posées par la révolution russe et ses conséquences, mais de faire réfléchir et de susciter des discussions. Par leur qualité, les textes traduits pour ce numéro donnent une petite idée du riche patrimoine dont les révolutionnaires disposent et qu’il ne tient qu’à eux d’enrichir davantage.
L’exemplaire que tu as entre les mains est en quelque sorte un numéro zéro. Il nous a semblé plus fructueux de donner immédiatement une forme concrète à ce projet plutôt que de discuter longuement du principe d’un tel bulletin.
Cette démarche a cependant l’inconvénient de suggérer que cette petite revue a pris une forme définitive, alors que notre but est de susciter critiques et contributions afin de préciser, remodeler et améliorer le projet présenté à la fin de ce bulletin.
Les textes écrits en français, et non traduits, sont tous signés par leurs auteurs, et n’expriment donc que des points de vue individuels, sauf le «Projet pour un bulletin de traductions» qui a été discuté avec plusieurs camarades.
Un ami m’a fait justement remarquer que cette entreprise repose sur une sorte d’«éclectisme» ou «d’œcuménisme offensif». Eclectisme et œcuménisme parce que nous pensons qu’aucun groupe ni individu ne détient la Vérité — si tant est qu’elle existe; offensif, parce qu’il ne s’agit pas de gommer les différences et les divergences, mais d’en débattre sereinement pour progresser ensemble, même si nous empruntons des routes séparées.
La balle est dans ton camp, ami lecteur. A toi de nous dire si le projet t’intéresse et si tu veux nous donner un coup de main.
Yves Coleman


A propos d’Emma Goldman

EMMA GOLDMAN (1869-1940) est un personnage de premier plan de l’histoire de l’anarchisme et du féminisme. Née en Russie sous le tsarisme, elle connaît dès son enfance les pogroms antisémites, la répression sanglante contre les populistes russes et travaille à l’âge de 15 ans comme ouvrière, suite aux revers de fortune de ses parents. Refusant le mariage que veut lui imposer son père, elle s’enfuit à 16 ans aux États-Unis où elle épouse brièvement un Américain, ce qui lui permet de s’établir dans le pays et d’être naturalisée.Révoltée par la pendaison de cinq anarchistes à Chicago en 1887, elle s’investit à fond dans le mouvement libertaire local. Militante infatigable, oratrice talentueuse, elle sillonne les États-Unis pendant plus de vingt ans afin de récolter des fonds pour diverses causes et défendre ses idées. «Emma la Rouge», comme l’appelle la grande presse, combat pour le droit des femmes à l’égalité et à l’indépendance. Elle aide les ouvrières dans leur lutte pour s’organiser en syndicats et obtenir la journée de 8 heures. Vivant chichement de toutes sortes de petits boulots, elle collectionne les arrestations et les peines de prison à cause de ses discours sur la contraception, puis plus tard contre la guerre. Emma Goldman irrite les féministes américaines qui ne comprennent pas pourquoi elle refuse de combattre pour le droit de vote des femmes et qui sont scandalisées par ses positions sur l’amour libre, contre le mariage et pour la révolution sociale. Et elle exaspère aussi certains de ses camarades anarchistes: elle ira jusqu’à fouetter, à la tribune d’un meeting, le grand dirigeant anar de l’époque, Joachim Most, avant de quitter dignement la salle, parce que Most refusait de soutenir Alexandre Berkman condamné à 22 ans de prison après avoir tenté d’assassiner un patron de choc.
Avec Berkman, Emma Goldman anime pendant seize ans un hebdomadaire d’agitation Mother Earth (La Terre Mère) qui lui occasionne bien des déboires avec la police et la justice. Son opposition résolue à la conscription obligatoire et ses positions antimilitaristes durant la Première Guerre mondiale lui valent une condamnation à deux ans d’emprisonnement. Elle est ensuite déchue de sa nationalité américaine (pour y parvenir, le gouvernement américain ira jusqu’à dénaturaliser son premier mari!) et expulsée des États-Unis en 1919 en compagnie de 248 autres militants russes, ouvriers anarchistes pour la plupart. Après un séjour de deux ans en URSS, elle perd toute illusion sur le bolchevisme et réussit à quitter la «patrie du socialisme» avant d’y laisser sa peau. Elle vit alors en Angleterre, en Espagne et enfin au Canada où elle continue, dans des conditions d’extrême précarité, son combat pour la révolution jusqu’à sa mort, en 1940.
La vérité sur le bolchevisme est paru dans Mother Earth en 1918. Cet article très permet de comprendre pourquoi certains libertaires, dont Emma Goldman, ont soutenu avec enthousiasme Lénine et les bolcheviks au début de la révolution.
Comment j’ai perdu mes illusions sur la Russie (1923), est la postface d’un livre qui constitue le pendant du Mythe bolchevik d’Alexandre Berkman, puisque les deux auteurs se trouvaient à la même époque en Russie. Ce chapitre offre un point de vue plus général sur la Russie, la révolution et l’anarchisme. Malgré ses faiblesses évidentes (notamment sa croyance en la «virginité» politique du peuple russe et en son «instinct» révolutionnaire), ce texte démontre qu’il n’y avait pas besoin d’attendre L’Archipel du Goulag et les années 70 pour savoir ce qui se passait en URSS… et le dénoncer d’un point de vue révolutionnaire.
Le communisme n’existe pas en Russie a été écrit en 1935.
Trotsky proteste beaucoup trop… a été publié en 1938 sous forme de brochure à Glasgow, en Écosse, par la Fédération anarchiste communiste (Anarchist Communist Federation) et constitue une réponse à un article de Trotsky publié la même année.
Emma Goldman parle d’abord en témoin, puisqu’elle a séjourné en URSS entre décembre 1919 et octobre 1921, à un moment charnière de l’histoire de la révolution. Sans se perdre dans des considérations théoriques fumeuses, elle va droit à l’essentiel: les conditions de vie de la population, la mobilisation des ouvriers et des paysans contre la dictature du Parti bolchevik, la solidarité entre les marins de Cronstadt et les ouvriers affamés de Petrograd. Elle démonte également certains mécanismes de ce qu’il faut bien appeler L’École trotskyste de déformationde l’histoire, école qui continue à sévir de nos jours, bien que les groupes se réclamant de l’Opposition de gauche puis de la Quatrième Internationale aient été eux-mêmes victimes d’une longue campagne de calomnies (et d’assassinats) menée par les partis staliniens.
Tout en polémiquant sans pitié avec Trotsky, Emma Goldman exprime son empathie vis-à-vis des dures épreuves personnelles que son adversaire politique a traversées, attitude suffisamment rare pour être soulignée. Elle n’oublie jamais qu’elle débat avec un être humain, et se garde de le démoniser, comme c’est le cas si souvent dans les débats politiques.
Ce texte se termine par quelques lignes sur la guerre d’Espagne, durant laquelle Emma Goldman déploya tous ses efforts pour soutenir les anarchistes, sans pour autant leur ménager ses critiques («Dès le moment où les dirigeants de la CNT-FAI sont entrés dans les ministères et se sont soumis aux conditions imposées par la Russie soviétique en échange de quelques armes, j’ai pressenti le prix que nos camarades allaient inévitablement payer (…). La participation des anarchistes au gouvernement et les concessions faites à la Russie ont causé un dommage presque irréparable à la révolution», juillet 1937, «L’Espagne et le monde»).
Puissent ces quatre textes d’Emma Goldman sur la révolution russe contribuer à faire réfléchir ceux qui, encore aujourd’hui, croient qu’un Parti omniscient peut se substituer à la classe ouvrière pour faire son bonheur...
Yves Coleman

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