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La violence, c'est exercer un contrôle et une domination


47% des Québécoises ont été victimes d'au moins un acte de violence physique ou sexuelle depuis l'âge de 16 ans.(1).

Des exemples d'actes de contrôle et de domination
Dans un couple, la violence éclate souvent:
- lorsque la victime tente de se soustraire à l'autorité de son conjoint;
- lorsqu'elle déroge à l'ordre établi;
- lorsqu'elle s'écarte des rôle et modèle féminins traditionnels;
- lorsqu'elle désire mettre fin à la relation.

L'origine de la violence faite aux femmes
Dans sa déclaration sur l'élimination de la violence faite aux femmes, adoptée en 1993, l'Assemblée générale des Nations Unies a reconnu que « cette violence est la manifestation de rapports de force historiquement inégaux qui ont abouti à la domination des hommes sur les femmes ».

La violence contre les femmes se perpétue malheureusement d'une génération à l'autre. Ainsi, dans la plupart des sociétés, on confère aux garçons et aux hommes le statut de dominants, en public comme en privé, alors que les filles et les femmes doivent se conformer à un modèle féminin basé sur la dépendance et la soumission.

Bien que la drogue, l'alcool, les difficultés personnelles ou économiques favorisent l'expression de la violence et y soient souvent associés, la violence contre les femmes trouve sa véritable source dans les rapports de domination.

La violence est le moyen choisi par un individu pour exercer contrôle et domination sur une autre personne, et affirmer son pouvoir sur elle.

L'égalité dans les relations entre hommes et femmes est donc la meilleure façon de prévenir la violence contre les femmes.

Pour tourner le dos à la violence… Vers qui se tourner?
La peur, la honte ou la gêne peuvent maintenir les femmes et les filles victimes de violence dans l'isolement. Pourtant, il est très important de briser le mur du silence, de se confier et d'aller chercher de l'aide quelle que soit la forme de violence vécue.

Vous subissez des problèmes de violence ? Vous avez des comportement violents ? Dans tous les cas, il faut oser en parler à des personnes de votre entourage en qui vous avez confiance et qui peuvent vous fournir une écoute, du réconfort et de précieux conseils pour vous sortir de cette situation : par exemple des membres de votre famille, vos amis, vos collègues ou vos voisins. De plus, pour vous, les jeunes, des adultes qui travaillent à l'école peuvent également vous apporter de l'aide.

N’hésitez pas à appeler si vous avez besoin d'aide ou tout simplement d'information. Des lignes téléphoniques sont ouvertes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 pour vous écouter, vous orienter, vous fournir des références, vous indiquer quels services près de chez vous peuvent le mieux répondre à vos besoins :

- S.O.S violence conjugale: Montréal (514) 873-9010 Ailleurs au Québec: 1-800-363-9010

- Tel-jeunes: Montréal (514) 288-2266 Ailleurs au Québec: 1-800-263-2266

- Info Santé CLSC: Au numéro de votre CLSC ou, dans certains cas, au numéro identifié pour ce service dans votre région.

Tournez le dos à la violence, parlez-en et allez chercher les ressources nécessaires!
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(1) Source: Statistique Canada. Enquête sur la violence envers les femmes, 1993.


Canada Direction de la santé publique de Montréal-Centre, 1999  
Semaine du 27 septembre 1999
Origine : http://www.servicevie.com/02Sante/Sante_femmes/Femmes270999/femmes270999.html