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Message Internet
Date: Fri, 25 Nov 2005 14:10:51 +0100
Subject: [infozone_l] Une femme meurt de violences conjugales tous
les quatre jours.
Une femme meurt de violences conjugales tous les quatre jours.
Une femme meurt de violences conjugales tous les quatre jours…
Non, ce n’est ni dans un pays en guerre ni dans un État
où la discrimination sexiste est inscrite dans la constitution,
c’est en France, pays où l’égalité
entre hommes et femmes est officiellement reconnue par la loi. Ce
chiffre est le résultat d’une enquête menée
sur deux années (2003 et 2004) pour le compte du ministère
de la Cohésion sociale et publiée le 23 novembre.
Elle se base sur les chiffres de la police et de la gendarmerie
collectés dans le cadre de « morts violentes survenues
au sein du couple », chiffres qui ne comptabilisent ni les
faits non-élucidés, ni les disparitions, ni les suicides
de femmes victimes de violences. D’autres chiffres sont tout
aussi alarmants : une femme sur dix en France et une femme sur trois
qui se présente aux urgences déclare avoir été
victime de violence conjugale.
Et si il y a quinze jours, une jeune fille de 18 ans a été
arrosée d’essence et brûlée vive à
Neuilly-sur-Marne parce qu’elle avait refusé une demande
en mariage de la part d’un de ses collègues, la mort
de Marie Trintignant lors de l’été 2003 montre
bien que même dans les milieux aisés, cultivés
et « progressistes », la violence des hommes contre
les femmes sévit et assassine. L’oppression des femmes
touche tous les pays et toutes les cultures, elle est encouragée
par toutes les religions.
En France, d’ailleurs, l’exemple du mépris contre
les femmes vient de haut, comme l’ont montré les déclarations
machistes de dirigeants tant du PS que de l’UMP face à
leurs concurrentes ! Aussi, si en cette journée internationale
de lutte contre les violences faites aux femmes, nous affirmons
notre entière solidarité avec celles et ceux qui se
battent, partout dans le monde contre ces violences spécifiques
faites aux femmes et pour l’égalité, c’est
ici même, dans nos entreprises et nos quartiers, quotidiennement
que nous devons lutter.
Les violences et l’oppression que subissent des êtres
humains, uniquement parce qu’elles sont nées femmes,
sont tout aussi intolérables que les discriminations et violences
que peuvent subir des êtres humains uniquement parce qu’ils
sont nés noirs, arabes, juifs ou tziganes. Le progrès
de l’humanité se mesure au degrés de liberté
des femmes, et il ne peut exister de société libre
tant que 51% de la population mondiale se verra nier le statut d’êtres
humains à part entière.
* * * *
Pour l’égalité réelle dans l’entreprise
comme dans tous les aspects de la vie, organisons-nous !
* * *
CNT de Besançon
L'UL CNT de Besançon appelle a participer au rassemblement
contre les violences faites aux femmes le samedi 26 novembre a 14
heures, esplanade des droits de l'homme a Besançon
## samizdat.net | infosblog - Fil d'information alternative
##http://infoblog.samizdat.net/page-2838.html
## Mis en ligne le 25 novembre 2005
I N F O Z O N E
s a m i z d a t . n e t
mercredi 23 novembre 2005
Une femme meurt tous les quatre jours des suites de violences conjugales
en France
Origine : http://fr.news.yahoo.com/23112005/5/une-femme-meurt-tous-les-quatre-jours-des-suites-de.html
PARIS (AP) - En France métropolitaine, une femme meurt en
moyenne tous les quatre jours des suites de violences au sein du
couple, contre un homme tous les seize jours, selon le premier recensement
national réalisé sur la base de données collectées
en 2003 et 2004.
La ministre déléguée à la Cohésion
sociale et à la Parité Catherine Vautrin a présenté
mercredi ce "recensement national des morts violentes survenues
au sein du couple" à l'occasion de la journée
internationale pour l'élimination des violences à
l'égard des femmes, organisée vendredi.
La première chose à faire quand une femme est victime
de violences, "c'est d'en parler", a souligné Mme
Vautrin sur France-2. "Il est indispensable que nous puissions
intensifier la communication" pour que les femmes puissent
se livrer". Pour elle, la "première paire de claques
doit générer une réaction".
De façon globale, 135 personnes sont décédées
des suites de violences dites conjugales en 2003 et 76 en 2004.
Au vu des données rassemblées auprès des services
de police et de gendarmerie -qui ne prennent pas en compte les disparitions,
les faits non élucidés et les cas de suicide de femmes
subissant des violences graves et répétées-,
les violences subies par les femmes représentent un facteur
déterminant de leur décès comme de leur acte
homicide: la moitié des femmes décédées
subissait déjà des violences, contre un homme sur
cinq et une femme sur deux, auteur d'un homicide, était victime
de violences contre un homme sur quinze.
Mme Vautrin a fait le point en conseil des ministres sur l'application
du plan d'action global contre les violences faites aux femmes ("10
mesures pour l'autonomie des femmes"), lancé en novembre
2004 par le gouvernement, et annoncé quatre axes d'action
pour l'avenir.
En premier lieu, un projet de loi va être présenté
pour renforcer les sanctions contre les auteurs de violences conjugales
afin d'assurer une meilleure protection des victimes. Ce texte étendra
la circonstance aggravante liée à la qualité
de conjoint de la victime aux anciens conjoints, concubins et pacsés
et aux cas de meurtres, de viols ou d'agressions sexuelles. "Dans
31% des cas, les drames conjugaux se passent au moment de la séparation",
a observé Mme Vautrin. "C'est là où il
faut agir".
Un accueil à titre onéreux des femmes victimes de
violences conjugales dans des familles va par ailleurs être
expérimenté dès janvier en Ardèche et
à la Réunion, pour élargir l'éventail
des dispositifs d'hébergement. Cette mesure pourra ensuite
être étendue. Face à la peur, il s'agit de mettre
les femmes "en sécurité", a expliqué
la ministre.
Autre axe d'action: la coordination des professionnels de santé
concernés va être renforcée par la création
dès janvier de réseaux d'accueil dans trois hôpitaux,
à titre expérimental. Enfin, une brochure sera diffusée
à l'ensemble des professionnels concernés pour les
aider dans l'accompagnement des femmes victimes de violences.
Selon le ministère, un groupe de travail sur la prise en
charge des hommes violents doit rendre un rapport sur le sujet en
juin prochain. Objectif: présenter des propositions concrètes
pour une obligation de soins. Quand la femme "va aller au commissariat
pour se plaindre, il faut qu'elle sache que, de l'autre côté,
l'auteur de violences devra se faire soigner", a souligné
Catherine Vautrin. AP
Violence conjugale : une femme meurt tous les quatre jours
Origine : http://news.tf1.fr/news/france/0,,3265473,00.html
Violence conjugale : Violence conjugale : une femme meurt tous les
quatre jours Une femme meurt en moyenne tous les quatre jours en
France métropolitaine des suites de violences au sein du
couple. Un homme meurt tous les 16 jours. Dans un tiers des cas,
une séparation est en toile de fond.
Créé le 23 novembre 2005
Mis à jour le 23 novembre 2005 à 12h12
Une femme meurt en moyenne tous les quatre jours en France métropolitaine
"des suites de violences au sein du couple", selon un
premier "recensement national exhaustif" sur les années
2003 et 2004 présenté mercredi par le gouvernement.
Un homme meurt tous les 16 jours également de violences,
selon ce rapport.
Cette enquête est présentée deux jours avant
la journée internationale de lutte contre les violences envers
les femmes du 25 novembre. La ministre déléguée
à la Parité, Catherine Vautrin, devait annoncer des
mesures lors du Conseil des ministres mercredi, avec notamment la
mise en place de familles d'accueil pour femmes battues et l'extension
des circonstances aggravantes aux ex-conjoints, concubins, pacsés.
Meutrières et victimes
"De façon globale, en 2003 et 2004, 211 personnes sont
décédées des suites de violences dites conjugales",
ajoute l'enquête réalisée à partir d'un
questionnaire envoyé à la police et à la gendarmerie
de mars à mai 2005. Dans le détail, 163 femmes ont
été victimes d'un homme, 46 hommes victimes d'une
femme, une femme victime d'une femme, et un homme victime d'un homme.
Cependant, qu'elles soient tuées ou qu'elles tuent, les femmes
subissaient dans la majorité des cas des violences : "Une
femme auteur sur deux subissait des violences contre seulement un
homme sur quinze".
Sans préméditation
"La séparation est clairement une période à
risque, puisqu'elle intervient dans 31% des affaires", selon
l'enquête. "Dans le cadre du couple, la mort violente
de la victime implique souvent le suicide de l'auteur", ajoute-t-elle.
"Nous avons recensé 39 suicides parmi les 211 affaires
de 2003-2004, soit 19% des cas. Ainsi 24% des hommes ayant commis
un acte homicide se suicident et 4% des femmes font de même".
"Pour une raison non expliquée, le nombre de décès
survenus en 2003 est supérieur de 77% à celui de 2004
: 135 cas recensés en 2003 contre 76 en 2004", souligne
cette enquête réalisée à la demande du
ministère délégué à la Parité.
Le Nord-Pas-de-Calais, la Lorraine, la Champagne-Ardennes, le Limousin
et la Provence-Alpes-Côte d'Azur sont les régions les
plus touchées, avec plus de trois cas par million d'habitants.
Les auteurs de l'étude notent que "la Corse est la seule
région où aucun décès des suites de
violences dites conjugales n'a été recensé
en 2003-2004". "La totalité des catégories
socioprofessionnelles est touchée par ce phénomène",
ajoute l'enquête, même si "dans 25% des cas, auteur
comme victime étaient sans profession". "La plupart
des décès ne sont pas prémédités",
indique enfin cette enquête.
D'après AFP
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