1- Quelle que soit leur sensibilité politique, les chefs ont toujours
tort.
2- Même quand ils ont raison, les chefs ont tort, toujours tort.
Lirréparable tort des chefs est dêtre des chefs.
3- Même quand ils admettent quils nont pas raison,
les chefs ont tort. Les chefs compréhensifs nen restant
pas moins chefs.
4- Les chefs ont toujours quelque chose à dire, inexorablement.
Les chefs simposent, se font écouter et sarrangent
pour avoir le dernier mot (on leur couperait la langue, les chefs parleraient
encore). Le tort de celles et ceux qui les écoutent est de prendre
en compte ce quils ont à dire.
5- Les chefs, personnages les plus néfastes, narrivent
jamais en retard, puisque nul-le nest préssé-e de
les voir arriver.
6- Les chefs trouvent leur utilité dans un système daliénation.
Si labsence des chefs est en soi libératrice, il en découle,
parfois, un malaise collectif. Les chefs restant les entités
de déresponsabilisation par excellence.
7- La solidarité avec les chefs est une forme de collaboration
de classes. Celles et ceux qui sy prêtent ne sont que de
vulgaires collabos qui contribuent à leur propre oppression,
le pire étant quand ils-elles y prennent du plaisir !
8- Tant quil y aura des chefs, il y aura la misère glauque
de la séduction et la sournoiserie de la manipulation. Et tant
quil y aura des gens pour obéir, il y aura des chefs.
9- Plus on critique les chefs, plus ils se décomposent. Toutes
les occasions sont bonnes pour nuire aux chefs.
10- Les chefs quon abat ne font plus dombre à nos
ébats
Ni grands chefs, ni petits chefs !
Origine : http://infokiosques.net/IMG/pdf/TousChefsTort02.pdf
http://colchique.over-blog.com/categorie-312361.html