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Boycott Jeux Olympiques Pékin 2008
Le Tibet toujours sous le joug chinois

Origine http://www.inzeweb.com/pekin2008/

Le peuple Tibétain est quotidiennement victime de tortures, assassinats et avortements forcés infligés par le gouvernement Chinois.
Depuis cinquante ans les Tibétains vivent un génocide abominable, étant privés de leurs droits démocratiques les plus élémentaires.

Le choix de Pékin pour les jeux olympiques ne pouvait nous laisser indifférents.
Si l'on considère que les jeux olympiques doivent véhiculer une image de démocratie et d'amitié fraternelle entre les peuples, alors non, vraiment Pékin n'est pas le bon choix !
Si les jeux olympiques ne sont rien qu'une vitrine commerciale pour le bénéfice de quelque multinationale,
boycottons Pékin 2008 !

Nous nous excusons auprès du public qui, cherchant des informations sur les Jeux Olympiques 2008, ou sur le sport en général, est arrivé sur ce site: nous sommes convaincus que les sportifs et les amateurs de sport partagent notre goût pour la justice et la démocratie et nous les invitons à prendre cinq minutes pour s'instruire sur ce pays qui risque d'être le théâtre des prochains Jeux Olympiques : la plus grande dictature du monde.
Nous nous excusons aussi auprès des Chinois et amis de la Chine qui se sentiraient blessés par notre initiative: nous n'avons pas d'autre souhait que l'amélioration des conditions de vie en Chine et dans les régions occupées.
Trop nombreux sont ceux qui, encore à l'heure actuelle, doutent de ce qui se passe en Chine, ignorent tout de ce qui se passe au Tibet, au Turkestan Oriental et en Mongolie du Sud, en matière de violation des droits de l'homme.


Au nom des droits de l'homme, NON à la candidature de Pékin aux J.O. en 2008

Au nom des droits de l'homme, NON à la candidature de Pékin aux J.O. en 2008

http://www.tibet-info.net/actions/campagneJO2008.html#newsitem992448217,41675,

Non aux J.O. à Pékin en 2008 !
Le 12 juin, à Genève, RSF, Solidarité Chine et le Comité de soutien au peuple tibétain lancent un appel aux membres du CIO et une campagne internationale pour dire NON à Pékin en 2008

A un mois de la désignation, par le Comité international olympique, de la ville qui accueillera les Jeux olympiques d'été de 2008, les trois associations de défense des droits de l'homme lancent un appel aux membres du Comité et une campagne internationale pour s'opposer à la candidature de Pékin.

Le 13 juillet prochain, à Moscou, le Comité International Olympique (CIO) désignera la ville qui accueillera les Jeux olympiques en 2008. Istanbul, Osaka, Paris, Pékin et Toronto sont candidates.

Reporters sans frontières, Solidarité Chine et le Comité de soutien au peuple tibétain lancent un appel aux membres du CIO et une campagne internationale pour dire Non à Pékin 2008.

Dans un rapport adressé aux 123 membres du CIO, les trois organisations rappellent " qu'il y a assez de pays démocratiques pour éviter d'accorder à l'une des dernières et des plus violentes dictatures du monde le privilège d'organiser la plus prestigieuse fête du sport ".

À travers ce dossier argumenté, les associations souhaitent attirer l'attention des membres du CIO sur la situation déplorable des droits de l'homme mais également sur le contexte socio-politique de la Chine aujourd'hui.

Reporters sans frontières, Solidarité Chine, et le Comité de soutien au peuple tibétain estiment qu'il est inacceptable, voire dangereux, d'accorder à Pékin l'organisation des Jeux olympiques d'été en 2008.

Même si chaque année la Chine se targue d'éviter une condamnation par la Commission des droits de l'homme des Nations unies, les représentants de cette organisation internationale et notamment Mary Robinson, haut-commissaire aux droits de l'homme, ont mis en cause les autorités chinoises dans la violation systématique et massive des droits de l'homme.

Des chiffres dramatiques illustrent la situation des droits de l'homme en Chine :

- Au moins quatre cent quatre-vingts condamnés à mort ont été exécutés au cours des trois dernières semaines d'avril, d'une balle dans la tête ou par injection létale. La campagne "Frapper fort" 2001, censée lutter contre la criminalité, pourrait coûter la vie à plus de quatre mille personnes, comme cela avait été le cas en 1996.

- Entre janvier 1998 et mai 2000, plus de six cents dissidents démocrates ont été arrêtés par la police, le plus souvent accusés de "subversion". Parmi eux, vingt leaders du Parti démocratique de Chine, non reconnu par les autorités, ont été punis par des peines allant de cinq à huit ans de détention.

- Au Tibet, les soldats détruisent les lieux de culte bouddhistes. Actuellement, au moins cent cinquante moines et nonnes sont emprisonnés et huit cent soixante ont été expulsés de leurs temples en 2000. La répression touche toutes les religions.

- Selon l'aveu même des autorités, deux cent soixante mille personnes sont actuellement détenues dans des camps de rééducation par le travail. 60 % d'entre elles le sont pour avoir "menacé l'ordre public".

- Plus de deux millions de Chinois sont victimes des mesures de rapatriement interne qui concernent les populations les plus vulnérables et notamment les travailleurs migrants. À la veille des Jeux olympiques, on prévoit une campagne de "nettoyage social" de Pékin qui pourrait toucher des dizaines de milliers de personnes.

- Au moins treize journalistes et huit cyberdissidents chinois sont actuellement emprisonnés en Chine. Reporters sans frontières a maintes fois dénoncé le fait que les autorités chinoises privent la population d'une information pluraliste.

Ajouté le mercredi, 13 juin 2001 par Tibet info.


La campagne

Les trois organisations de défense des droits de l'homme lancent une campagne pour alerter l'opinion publique sur le non-sens que représente la candidature de Pékin au regard de l'esprit olympique.

Par la mise en place d'un dispositif exceptionnel (affichage dynamique, affichage sauvage, bannières Internet, insertions dans la presse), Reporters sans frontières, Solidarité Chine et le Comité de soutien au peuple tibétain veulent mobiliser le public sur son nécessaire engagement dans le débat qui anime actuellement les milieux sportifs.

La campagne, réalisée gracieusement par l'agence Alice, est disponible en Ekta dans 7 langues : anglais, français, espagnol, allemand, italien, russe et chinois. La bannière Internet existe en français, anglais, italien et espagnol.

Ajouté le mercredi, 13 juin 2001 par Tibet info.

Mise à jour du 13 juin

Le dissident chinois Wei Jingsheng, Reporters sans frontières (RSF) ainsi que deux autres ONG ont demandé mardi aux membres du Comité international olympique (CIO) de ne pas choisir Pékin pour organiser les Jeux de 2008, lors d'une conférence de presse mardi à Genève.

Au club de la presse à Genève, Reporters sans frontières (RSF), Solidarité Chine et le comité de soutien au peuple tibétain ont annoncé le lancement d'une campagne internationale contre les JO à Pékin.

Le CIO désignera, lors de la 112e session de l'institution le 13 juillet à Moscou, la ville organisatrice parmi les cinq suivantes: Pékin, Toronto, Paris, Osaka et Istanbul.

RSF a envoyé il y a quinze jours un dossier aux 123 membres du CIO "Au nom des droits de l'homme, non à la candidature de Pékin 2008", dans lequel on peut lire que le choix de Pékin serait "un pari risqué", parce que la Chine "est un pays à la fois répressif et instable".

Wei Jingsheng et Robert Ménard
Wei Jingsheng, emprisonné de 1979 à 1997, a dénoncé les violations des droits de l'homme en Chine, estimant que la répression s'aggravera à l'occasion des JO si Pékin les obtient.

"Chaque fois que Pékin a organisé un événement important, les autorités ont renforcé les mesures répressives", a affirmé le dissident, qui a souhaité que les membres du CIO n'évitent pas les questions politiques.

"La situation en Chine est de plus en plus instable. Les écarts grandissants dans la distribution de la richesse créent des mouvements de révolte", a ajouté le dissident.

Le secrétaire général de RSF Robert Ménard a rappelé qu'il n'y a aucune liberté d'expression en Chine, rappelant notamment que douze journalistes y sont actuellement emprisonnés.

Pour M. Ménard, organiser les JO à Pékin est "aussi monstrueux" que de les avoir organisés en 1936 dans l'Allemagne nazie.

Selon la présidente de Solidarité Chine, Marie Holzman, un nettoyage social pourrait avoir lieu avant les JO dans la région de Pékin.

Une campagne d'affichage dans sept langues a été lancée, qui dénonce "la Chine, médaille d'or des violations des droits de l'homme" sous cinq menottes remplaçant les cinq anneaux olympiques.

Ajouté le mercredi, 13 juin 2001 par Tibet info.