Origine : http://www.jp-petit.com/Presse/ARMES/EM_de_poing.htm
Dernière mise à jour : 15 septembre 2005
« Metro », lundi 20 septembre 2004, page 9.
Des armes électriques terriblement efficaces que vous pouvez
vous procurer par Internet. Elles sont qualifiées de "Less
ethal weapons", c'est à dire d'armes "moins mortelles".
Juridiquement, elles sont en vente libre, ne nécessitent
aucun port d'armes et ne sont simplement pas considérées
comme des armes. N'importe qui peut les acquérir dans la
plupart des états américains et leur succès
est considérable.
Source : http://www.taser.com
Londres - Faut-il autoriser les armes électriques au sein
des forces de l'ordre ? Censées protéger la vie des
prévenus qui en subissent les frais, ces armes n'en sont
pas moins cruelles pour bon nombre d'associations de défense
des droits de l'homme.
Le taser gun, vous connaissez ? En tous les cas, aux Etats-Unis,
les prévenus le connaissent. Fabriquée au pays de
l'Oncle Sam, cette arme est devenue commune
dans les prisons et les tribunaux. Une simple pression sur la gâchette
de votre pistolet électrique et voilà un individu
projeté à terre et paralysé pour au moins 10
minutes après avoir reçu une décharge de forte
intensité. Reste que l'arme n'est « presque »
jamais fatale. A moins que vous ne soyez peut-être cardiaque,
que vous ne retombiez mal en étant projeté à
quelques mètres. En tous les cas, cette arme intéresse
les Anglais qui l'ont mise à l'essai ainsi que les Français
du RAID et du GIGN qui attendent le feu vert pour l'utiliser.
Mais le Taser gun n'est pas le pire. La Stun-belt - ceinture immobilisante
- est encore plus terrifiante. Accrochée autour de la taille
d'un prévenu, elle peut être activée à
distance et envoyer une décharge de 50.000 à 70.000
volts pendant huit secondes. De quoi paralyser un homme durant au
moins 45 minutes. Aux
Etats-Unis, on prévient d'ailleurs les prisonniers du sort
qui les attend en portant cette ceinture. Au programme après
déclenchement :immobilisation vous faisant
tomber au sol, une possible défécation, une incontinence
éventuelle.
A l'origine conçue comme une arme de dernier ressort, l'utilisation
d'une telle arme a suscité pas mal de revendications de la
part d'associations des droits de
l'homme, notamment en raison des brûlures que provoquent ce
type de ceinture et du stresss quotidien engendré sur le
prisonnier qui la porte.
Source : http://www.taser.com
Le modèle à 999 dollars
Sa recharge à deux coups
Une version meilleur marché de l'arme :
Le modèle économique à 599 dollars 95
Toutes ces armes sont garanties un an. La société
propose des stages d'apprentissage au maniement de ces armes, en
indiquant les créneaux libres. Gros succès. 2500 points
de vente. Indicateur de charge de batterie incorporé. Beaucoup
plus efficace que les sprays, moins dangereux que les balles.
Comment ça marche ?
Fonctionnement du Taser
Bénéficiant d'un système de poinbtage par
laser, l'arme expédie à des distances de 5 à
7 mètres, à l'aide d'une cartouche d'azote comprimé
deux aiguilles capables de percer une épaisseur de vêtements
de 5 cm. Celle-ci sont reliées à des fils capables
de délivrer une impulsion HT de 50.000 volts. Celle-ci crée
une paralysie en propageant son effet à tout le système
nerveux central. L'impulsion HT délivrée par l'arme
est configurée de manière à ressembler le plus
possible à celles véhiculées par le système
nerveux central pour que l'être humain contrôle ses
gestes et actions :
A gauche la forme d'un signal délivré par le cerveau.
A droite celle d'un "T-wave". Ces ondes " T "
mettent le système nerveux central du corps humain hors service
( "to jam" ). La cible perd le contrôle de ses muscles
et tombe comme une masse, là où elle se trouve, instantanément.
Ces armes sont qualifiées de EMD (Electro Muscular Disruption).
Les vidéos visibles sur le site montrent l'efficacité
d'une telle arme, avec des exemples de neutralisations de suspects.
Pour avoir accès à la présentation vidéo,
quand vous êtes entré dans le site par :
http://www.taser.com
et que vous arrivez sur la page d'accueil, allez dans la fenêtre
en haut et à droite et cliquez sur MORE dans celle où
on montre le modèle X 26
http://www.taser.com
Vous remarquerez qu'un officier de police, coiffé d'un chapeau,
fait usage de son arme en tirant dans le dos d'un suspect qu'il
dirige vers son véhicule.
La presse se fait déjà l'écho de morts par
action de Tasers bien que la société affirme que cette
arme "moins mortelle" est non-dangereuse, même pour
les individus équipés pacemakers. Quatre mille postes
de police américains en sont déjà dotés
et les soldats les utilisent déjà en Irak. Aux USA
quarante mille exemplaires ont déjà été
vendus et 41 pays testent actuellement ces dispositifs incapacitants.
En France quarante exemplaires de cette arme seraient en circulation
et auraient fait l'objet de 25 usages "en situation".
Il est évident que ce gadget peut être utilisé
dans de nombreuses situations. Pour évacuer des manifestants
qui occupent un lien, pour neutraliser et avécuer discrètement
quelqu'un qui veut prendre la parole de manière jugée
"intempestive".
21 octobre 2004. Source : "Le Monde" du 19 octobre
2004:
Au mois d'avril, une enquête de la chaîne de télévision
américaine CBS révélait que l'utilisation du
pistolet Taser, "arme à transfert d'énergie électrique",
aurait fait au moins quarante morts depuis son lancement en 2001.
Ce à quoi la société incriminée répondait
qu'en fait d'enquête, c'est elle qui avait fourni à
CBS la liste des personnes décédées. Avec,
dans une bonne partie des cas, l'indication des causes officielles
de ces morts, qui jamais ne pointent du doigt la responsabilité
directe de Taser. A l'en croire, ces personnes seraient mortes,
pour la plupart, de crises cardiaques dues non pas à leur
électrocution mais à une surdose de cocaïne.
En juillet, une enquête du New York Times révélait
que le chiffre de cinquante morts avait été atteint
et que les effets engendrés par le pistolet n'avaient jamais
fait l'objet d'études indépendantes (mais payées
par Taser, ou par les forces de l'ordre). Pis : la société
s'était contentée de le tester sur un cochon et quatre
chiens avant de le commercialiser. Ce que Taser n'a pas contesté,
préférant citer plus de cinq cents témoignages
de policiers selon lesquels Taser leur a permis de sauver des vies,
ou encore le fait que, Taser ou pas, les arrestations entraînent
toujours leur lot de morts.
En septembre, l'Arizona Republic, un quotidien américain,
publiait une liste de 73 personnes décédées
peu après avoir été touchées par un
Taser. Huit d'entre elles seraient mortes en partie à cause
des décharges. Le même jour, Taser lançait la
version "grand public" de son pistolet électrique.
Alors que le ministère de l'intérieur britannique
vient d'autoriser ses bobbies à s'équiper en pistolets
Taser, et qu'ils sont testés depuis peu par la police française,
force est de constater que, non létal ou pas, son succès
augure de sombres perspectives. Interrogé par Le Parisien,
Richard Trinquier, maire (UMP) de Wissous (Essonne), qui vient d'équiper
sa police municipale de pistolets Taser, en parle ainsi comme d'"une
arme idéale dans la mesure où les agents ne sont plus
inhibés par la crainte de tuer quelqu'un". Le 12 septembre,
un policier de la brigade anticriminalité de Lyon avertissait
quant à lui un jeune homme, avant de l'électrocuter
: "Je ne vais pas te tuer, mais tu vas avoir mal."
Un rapport de l'armée américaine révélait,
pour sa part, l'an passé que des centaines de Taser avaient
été confiés aux militaires américains
envoyés en Irak. Et qu'ils avaient été d'autant
plus efficaces lors des interrogatoires de prisonniers qu'ils rappelaient
opportunément l'utilisation de la torture électrique
sous Saddam Hussein.
De son côté, la société XADS (Xtreme
Alternative Defence System) développe pour l'armée
américaine un pistolet projetant des gaz ionisés (ou
plasma) à même d'électrocuter plusieurs personnes
d'affilée, à la manière d'une mitraillette.
Plus fort encore, XADS planche également sur un bazooka permettant
de projeter à plus de 100 mètres un laser permettant
d'électrocuter des foules entières. Et ce ne sont
que quelques-uns des produits "dérivés"
que le succès de Taser a engendrés.
30 novembre 2004. Amnesty International et les morts dus à
l'action de Tasers
http://web.amnesty.org/library/index/fraamr200022004
En Anglais, un article à la BBC, ce jour :
http://news.bbc.co.uk/1/hi/uk_politics/4053221.stm
4 janvier 2004 :
L'Ere du "Non-Léthal"
La société Taser présente l'invention comme
un grand progrès dans la mesure où de telles armes,
"non-léthales" ou, disons, "peu léthales"
peuvent remplacer les systèmes d'interdiction d'approche
et de franchissement que sont les mines antipersonnels. Un peu plus
loin, en rouge, on explique comment se présentera ce nouveau
type de mine "non-léthale" : de manière
bien visible, pour dissuader les individus. Qui croira cela ? Si
ces mines sont "bien visibles" il suffirait alors pour
s'en protéger de progresser en terrain miné avec un
vêtement spécial ou un simple bouclier en plexiglass,
sur lequel les aiguiles de ces projectiles reliés à
des fils haute tension viendront se briser. Il est indiqué
que ces mines seraient déclenchées par des capteurs.
Si ce sont des capteurs thermiques, quoi de plus facile pour "déminer
un passage" que d'utiliser des leurres thermiques, déjà
utilisés par les avions pour leurer les missiles. Idem pour
le mouvement ou tout autre système de déclenchement
de ces mines.
La solution qui sera in fine adoptée sera d'avertir simplement
les intrus avec une simple pancarte : "accès interdit,
zone protégée par tasers". Au sens propre du
terme "qui s'y frotte s'y pîque". Les systèmes
seront alors totalement camouflés, dans les objets les plus
variés, les plus anodins. Le projectile taser peut avoir
la taille d'une cartouche de 5 mm de diamètre, être
logé dans des murs, dans des ... branches d'arbres, dans
... n'importe quoi. Comme ces systèmes ne sont pas des armes
de poings, le problème du poids du générateur
ne se pose plus. On pourra imaginer des bâtiments conçus
d'emblée avec une protection Taser intégrée,
les cartouches (systèmes rechargeables) étant reliées
à un unique générateur haute tension.
Au delà du Taser la nouveauté .. planétaire
est le développement du "non-léthal".
Le Taser ne représente que le tout début de ces techniques,
inspirées par les témoignages d'ovnis. On peut neutraliser
des hommes avec des pinceaux de micro-ondes modulés en basse
fréquence. Ces fréquences peuvent être adaptées
pour entraîner une "réponse encéphalique"
appropriée, allant de l'inconscience à la paralysie,
de la douleur à la mort. Ces systèmes seront par ailleurs
bon marché. ce sont des instruments de torture complètement
banalisés, des instruments de coercition très efficaces
:
- Si tu bronches ....
Le Taser ne laisse comme trace que deux minuscules piqûres
d'épingle. Qui irait porter plainte en disant "on m'a
électrocuté, voyez....". Un juge répondrait
"vous me montrez des piqures de moustique et vous essayez de
me faire croire qu'on vous a odieusement agressé ?".
Les armes à micro-ondes ne laisseront aucune trace visible,
si ce n'est, éventellement, des traces intérieures
beaucoup plus dommageables.
- Tu veux qu'on fasse de toi un légume, un dépressif
chronique, un aboulique, un insomniaque, un homme qui souffre de
maux de tête" ? Tu veux crever dans cinq ans d'une tumeur
au cerveau ?
Toutes ces techniques sont déjà parfaitement au point.
Bientôt, pour faire face à des manifestants on enverra
plus de Crs casqués, armés de boucliers et de matraques.
On arrosera cette foule avec une arme à micro-onde et tous
ces gens, devenus inconscients pour un temps plus ou moins long,
se laisseront gentiment menotter et embarquer. Il existe déjà
des véhicules équipés d'antennes émettrices.
Celles-ci peuvent d'ailleurs être placées dans des
véhicules... banalisés. Ainsi les gens s'effondreront
sans même savoir ce qui leur arrive ni d'où cela vient.
Dites vous bien qu'avez ces outils modernes on pourra susciter
dans le cerveau ... n'importe quoi. Une douleur insoutenable, par
exemple. Imaginons que ces actes laissent des séquelles.
Comment pourra-t-on prouver quoi que ce soit. Quel tribunal recevra
une plainte, exemple de la moindre trace physique, liée à
une attaque par faisceau de micro-ondes ?
Je suis parfois effaré de voir se réaliser concrètement
ce que je prévoyais dix ou vingt ans plus tôt. C'est
le propre du scientifique qui tient parfois le rôle de Cassandre.
Ces armes font leur apparition. Il nous faut alors dire sur quoi
elles débouchent. Jadis on dirait qu'il y avait deux sortes
d'individus, selon le côté où ils se trouvaient
par rapport au fusil, au canon du révolver. Bientôt
on dira "de quel côté de l'arme à micro-onde
vous situez vous. Au rang de ceux qui l'utilisent ou parmi ceux
qui la subissent ?"
La technologie est en passe de bouleverser nos vies à un
point que peu de gens se l'imaginent. Et maintenant, voici le texte
:
TASER, GENERAL DYNAMICS et SENTECH se lancent dans la suppression
des Mines Anti-personnelles mortelles.
Le Pentagone a attribué un contrat pour accélérer
le développement d'une mine anti-personnelle non mortelle
qui arrête, mais ne met pas en danger la vie d’intrus.
Une telle mine peut être utilisée pour sécuriser
le périmètre autour d'un dépôt de munitions
ou d'une base militaire, et protège les cibles potentielles
des terroristes, telles que les équipements des centrales
nucléaires. Taser international, qui possède la technologie
non létale la plus fiable et qui avait lancé un plan
de développement de mines anti-personnelles non létales
utilisant la technologie EMD (rupture éléctro musculaire)
pour immobiliser une personne afin de remplacer les explosifs meurtriers
vient de signer un accord avec Général Dynamics et
Sentech afin de compléter et accélérer la mise
au point de ces nouvelles armes.
Cette étape importante est un grand succès pour les
équipes de Taser, Général Dynamics, et Sentech
(un fabricant de senseurs optiques) qui travaillent ensemble sur
ce projet depuis 18 mois. Avec le support du Pentagone une étape
décisive du développement final et la production future
est mise en place.
Les mines conventionnelles, enterrées, peuvent tuer et mutiler
des civils bien après qu’un conflit soit fini. Les
estimations de « Land Mines Actions » sont de 20.000
morts et blessés chaque année. Approximativement la
moitié meurt et la moitié reste atrophiés.
Dès 1997 à la convention d'Ottawa des Nations Unies
interdisaient les mines anti-personnelles enterrées. Les
Etats-Unis avaient annoncé qu’ils signeraient l'accord
si une alternative acceptable était trouvée.
Le TAPM (Taser Anti-PERSONNEL Munition) est un remplacement non
létal acceptable aux mines explosives de terre actuelles.
Le TAPM est basé sur la technologie TASER (EMD) identique
à celle embarquée dans les Tasers X26, maintenant
en service dans plus de 6.000 départements de police dans
le monde entier et qui reçoit de jour en jour l’appui
de hautes instance scientifiques et éthiques indépendantes
tel que le Centre d’Excellence D’Etude de Effets Humain
(HECOE) qui confirme que la technologie TASER est généralement
sûre et efficace.
Une TAPM est de forme ronde, de 10.2 cm de circonférence
et de 7.5 cm d’épaisseur. Destinée à
dissuader des intrus, elle est peinte de couleur lumineuse afin
d'être incontestablement vue et placée de façon
évidente à la surface de la terre (au lieu d’être
enterrée) Comme le pistolet de Taser, chaque TAPM contiendra
plusieurs cartouches, orientée vers différentes directions
avec de angles à 90°. À l'intérieur de
chaque cartouche il y aura deux sondes. Les senseurs de mouvement
sur chaque TAPM peuvent détecter le mouvement jusqu'à
8 mètres de distance et déclencher le dispositif.
A la mise à feu, l'azote comprimé tire les sondes
jusqu'à 8 mètres de distance, à une vitesse
de 55m/s. Les sondes sont reliées par un filin isolé
au TAPM. Quand les sondes entrent en contact avec les vêtements
ou directement sur le corps une d’échange électronique
immobilise la personne pendant 5 secondes. Notre corps communique
en envoyant les signaux électriques du cerveau aux muscles
par les cellules d'un type particulier appelées neurotransmetteurs.
Quand le muscle reçoit le signal il se contracte entièrement.
Le TAPM perturbe cette communication en produisant avec un signal
électronique de très faible ampérage : (2 milliampères
sans aucun danger pour le corps.)Un effet de contraction musculaire
plus puissant.
Pr. Robert BUNKER ancien membre du Programme d’Etudes Nationales
de la Sécurité à l'université de San
Bernardino, Californie, Expert sur l’influence des nouvelles
technologies et actuellement conseiller pour le Maintien de l’Ordre
National Technologies Corrections Center affirme que le combat change
et les mouvements dans les secteur urbains nécessitent la
présence d’armes non mortelles pour protéger
les non combattants.
Contact: TASER France 55, Av Marceau 75116 PARIS
Tel 01 46 94 67 85 fax : 01 56 89 26 27
E- mail : info@taserfrance.com
13 janvier 2005 : Un courrier du représentant de
la firme Taser pour la France :
Bonjour,
Je suis Antoine di ZAZZO Directeur général de Taser
France.
Je lis ce qui vous publiez sur le Taser (j’ai aussi lu vos
livres) .
Le Taser a été crée pour être une étape
intermédiaire à la réduction finale de la mort.
Le concept s’imposera car comme l’affirmait Sun Tzu
« l’art de la guerre » 440 av JC, « Soumettre
un ennemi sans combattre est la règle de l’art »
Dans cette philosophie le Taser est une étape.
Concernant les mines anti- personnelle ; Les USA n’avaient
pas signé les accords d’OTTAWA en raison du vide que
laisserait cette suppression et de leur point de vue ce n’était
pas acceptable. Taser, général dynamic, et sentech
ont donc comblé cette brèche en proposant une solution
alternative qui devrait permettre aux USA de signer l’accord
de suppression des mines anti-personnelles. Le système n’est
pas 100% parfait mais il permettrait d’épargner tout
de même 20 000 morts et estropiés à vie par
an…
Nous somme très ouvert à toute suggestion/prospective
(malgré les apparence nous discutons beaucoup avec Amnesty
International) nous avons constitué mondialement de cercles
de réflexion, afin justement de trouver les solutions au
possible déviances qui pourraient arriver avec le TASER.
La dernière est l’intégration d’une caméra
et d’un enregistreur audio à nos produits. (cf. pièces
jointes).
Nous avons d’autres annonces de produits qui vont avoir lieu
sous peu. Je suis prêt à vous en informer en avant
première afin d’avoir votre réaction. Qui compte
tenu des informations dont vous disposez me semble particulièrement
pertinente.
Bien cordialement.
Antoine di ZAZZO
Ma réaction à ce courrier : Depuis 2002 dix personnes
sont mortes au Canada des suite de l'impulsion de 50.000 volts délivrée
par un Taser
25 mai 2005 : Les pistolets électromagnétiques
équipent déjà la police française.
Lors d'une opération de police récente, des gitans
considérés comme dangereux ont été neutralisés
par les "pistolets électromagnétiques".
La nouvelle passe totalement inaperçue dans cet article du
Nouvel Observateur :
http://permanent.nouvelobs.com/societe/20050525.OBS7749.html
mais celui-ci indique que ces gadgets, potentiellement mortels
et qui peuvent devenir des instruments de torture, équipent
maintenant nos forces de police.
Simple information.
6 juin 2005. Arrestation d'une jeune femme de 22 ans aux Etats
Unis pour un simple excès de vitesse.
http://www.palmbeachpost.com/news/content/news/video/taser_video3a.html
Parcourez toutes les vidéos dans l'ordre. Une femme, s'étant
rendue coupable d'excès de vitesse se gare le long de la
rue. Le policier effectue d'abord des vérifications d'immatriculation.
Il demande à la femme de ne pas quitter son véhicule.
Puis il lui intime l'ordre de sortir, après avoir ouvert
la porte. Il essaye immédiatement de l'attraper et de la
tirer au dehors. Apeurée, elle se dégage et refuse
d'obtempérer en disant "don't touch me" ( ne me
touchez pas ). Le policier dégaine alors son arme et la dirige
vers elle en lui disant :
- If you don't get out I'm going to "taze you". I'm not
going to repeat that. ( si vous ne sortez pas je ferai usage de
mon taser. Je ne le répèterai pas )
Et, très vite, sans qu'il y ait une menace quelconque, il
tire. La femme ( de couleur ), touchée par les aiguilles
délivrant 50.000 volts, se met à hurler et tombe de
son siège, sur le sol. Le policier lui demande en hurlant
de mettre ses mains derrière son dos pour pouvoir lui passer
les mennottes. Elle hurle de douleur. Le police est complètement
hors de lui :
- Put you hands behind your back or I'm going to taze you again
( mettez vos mains derrière votre dos ou je vais pour délivrer
une seconde décharge ). Do it now ! ( Faites-le immédiatement
! ).
- I can't ( je ne peux pas )
- Put you hands behind your back or I'm going to taze you again
( mettez vos mains derrière votre dos ou je vais pour délivrer
une seconde décharge ).
Il lui envoie alors une seconde décharge alors qu'elle est
allongée sur le sol. .
Ces scènes pourraient devenir d'une grande banalité
dans les mois ou années à venir, partout dans le monde.
Les autorités Américaines ont estimé que l'agent
avait réagi correctement ( précisons que le Taser
équipe déjà la police française ).
Ce qui frappe dans une telle scène c'est que les policiers,
apparemment, n'ont pas stoppé le véhicule d'une femme
conduisant comme une folle, droguée ou armée. Ils
ne tirent pas sur une personne qui les menace ou qui a un comportement
aggressif, mais sur une femme qui, ayant commis un excès
de vitesse et dont le véhicule est arrêté, refuse
simplement d'obtempérer dans la seconde même après
qu'un policier ait porté la main sur elle. La conductrice
de 22 ans a apparemment simplement peur. Notez la rapidité
de la réaction de l'homme "des forces de l'ordre",
comportement qui pourrait dans l'avenir devenir un standard. Le
Taser devient alors un simple instrument d'autorité, voire
d'expression d'une violence inutile, sadique, complètement
démesuré entre les mains d'un policier de toute évidence
complètement caractériel. A noter également
la complète indifférence de son adjoint.
15 septembre 2005 :
Le décès d'un Néo-Écossais
relance le débat sur le pistolet paralysant Taser
En Nouvelle-Écosse, la mort d'un homme de la région
de Digby apporte encore un peu plus de poids aux arguments des gens
qui exigent le retrait des pistolets Taser. Cette arme paralysante
est utilisée par les forces policières pour maîtriser
des suspects. Paul Sheldon Saulnier, 42 ans, est décédé
vendredi soir après que les policiers aient utilisé
du poivre de Cayenne ainsi qu'un Taser pour l'empêcher de
s'enfuir du poste de police où il était détenu
depuis peu. Une enquête est cours. Les trois agents de la
Gendarmerie royale du Canada présents lors du drame ont été
suspendus en attendant les conclusions des enquêteurs.
Au Canada, depuis le début de juillet, on déplore
trois décès survenus dans des circonstances similaires,
en Colombie-Britannique, en Ontario et en Nouvelle-Écosse.
Plus de 110 décès liés au Taser se sont produits
en Amérique du Nord au cours des trois dernières années.
Le Taser est un pistolet électrique qui lance deux petits
hameçons entre lesquels circule un courant de 50 000 volts.
La décharge dure cinq secondes.
Le poste de la Gendarmerie royale du Canada à Digby
Le fabricant du Taser, une entreprise américaine basée
en Arizona, nie toute relation de cause à effet entre ces
décès et son pistolet. Cette réaction n'est
guère surprenante, car le Taser représente un marché
de plusieurs milliards de dollars. Amnistie Internationale s'oppose
à l'utilisation du Taser, qui sert selon elle d'instrument
de torture dans un certain nombre de pays. L'organisme demande le
retrait de cette arme jusqu'au dévoilement, en août,
des résultats de l'étude commandée par l'Association
des chefs de police du Canada. Amnistie Internationale craint toutefois
que cette étude ne fasse que recycler d'anciennes données
20 septembre 2005
Sarkozy entend distribuer largement le Taser, pistolet paralysant
non létal
PARIS (AFP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy,
qui assistera mardi à Paris à une démonstration
du Taser X 26, souhaite distribuer largement aux forces de l'ordre
ce pistolet paralysant non létal, qui maîtrise la personne
touchée en lui ôtant tout contrôle de ses muscles
avec une décharge électrique. Plusieurs unités
(GIPN, GIGN, Raid, Bac) ont déjà reçu "quelques
centaines" de Taser. En 2007, le ministère compte en
livrer environ 3.000, notamment aux Brigades anti-criminalité
(Bac), à l'instar de celle à qui rend visite M. Sarkozy.
"A terme, on aimerait qu'il y ait un Taser dans chaque véhicule
d'intervention", relève-t-on au ministère. Ce
qui représenterait plusieurs dizaines de milliers de pistolets
d'un coût, selon le constructeur, d'un millier d'euros pièce.
Un appel d'offres européen doit prochainement être
lancé pour ce pistolet, dont le fabricant américain
est en situation de quasi-monopole.
Selon le fabricant, cette arme a permis, là où elle
est utilisée, de réduire de 67% les blessures aux
suspects et de 82% celles aux policiers. Quand un tir avec une arme
classique fait mouche six fois sur dix, le Taser, utilisé
par une cinquantaine de polices, atteint sa cible presqu'à
coup sûr (94,7%) grâce à son système de
visée par laser. "Le Taser permet de maîtriser
des individus violents et armés sans employer d'arme létale.
Il fait tomber le niveau de violence générale. Aujourd'hui,
pour maîtriser un type saoul, qui vient de battre sa femme,
il faut y aller à mains nues", explique un responsable
policier. Dans les cités sensibles, le Taser "va permettre
aux fonctionnaires de cesser de perdre la face, en disposant d'un
moyen de se faire obéir", renchérit un policier.
Efficace jusqu'à 6,50 mètres, le Taser envoie deux
dards sur le suspect, lui administrant une décharge de 50.000
volts qui agit sur son système nerveux et le tétanise
quelques secondes. Il ne souffre ensuite d'aucun effet secondaire,
assure-t-on. Selon l'Intérieur, le risque est une lourde
chute, d'où les précautions à prendre par les
utilisateurs qui recevront une formation spécifique. Il s'agit
de s'assurer que la cible n'est pas en surplomb d'un immeuble ou
d'un escalier. Le faisceau rouge du laser et le bruit de son arc
électrique sont également dissuasifs, relève-t-on.
Pour le syndicat des commissaires et des hauts fonctionnaires de
la police nationale (SCHFPN), le Taser est une "arme anti-bavure".
Mais plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme
ont émis des réserves, comme Amnesty International,
qui a demandé une étude indépendante sur ses
effets. L'usage du pistolet paralysant par des policiers de Miami
contre des enfants ou par des soldats lors d'interrogatoires à
Abou Ghraïb (Irak) ont suscité la polémique aux
Etats-Unis.
Mais, selon l'Intérieur, de tels dérapages sont à
exclure en France car il ne sera "pas possible de l'utiliser
sans laisser de trace". Les Taser de la police française
sont dotés d'une "boîte noire" : chaque utilisation
(date, heure, durée de la décharge) est inscrite dans
l'appareil.
Une micro-caméra et un système d'enregistrement audio
se déclenchent dès que le pistolet est utilisé.
Les images, comme celles des caméras embarqués expérimentées
depuis plusieurs mois dans des véhicules de Bac, seront utilisées
en cas d'accusation de dérapage policier. Après le
flashball (lançant des balles en caoutchouc), le Taser est
un autre de ces équipements non létaux dont entend
se doter la police française qui réfléchit
également à un dispositif permettant d'immobiliser
un véhicule.
Soixante Taser, mais aussi vingt caméras embarquées,
seront livrés à la fin de 2005 dans les unités
de gendarmerie intervenant dans les zones péri-urbaines,
selon la Direction de la gendarmerie à Paris.
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