|
Origine : http://www.accessibilites.com/bigbrother/(Verslasocieteducontroletotal.pdf
Le 11 septembre 2001 a marqué les esprits. A partir de cette
date, le monde a changé. Pas seulement en raison de la guerre
du Golfe qui en a découlé, mais aussi en raison des
mesures contre le terrorisme qui ont suivi.
Il est vrai, certes, que certaines technologies et mesures existaient
déjà SUR PAPIER avant 2001 (comme par exemple les
cartes d'identité électroniques). Mais les «
attentats » contre les deux tours en ont accéléré
l'adoption.
A partir du 11/09/2001, le monde est entré dans une nouvelle
phase sinistre de l'histoire : celle qui mène vers l'état-policier,
le contrôle total des populations et la surveillance permanente
des individus, bref vers une dictature mondialisée.
Cela vous semble un peu « gros » ou « parano
» ? Faisons donc un petit résumé des lois et
technologies liberticides qui ont progressé à partir
de cette date.
Des lois qui tuent les libertés
Le 11 septembre a tout d'abord mis en place le fameux « Patriot
Act » ou « loi patriote », un terme bien ironique
pour une mesure « d'exception » qui permet au gouvernement,
au nom du combat contre le « terrorisme », de passer
au-dessus de la Constitution (qui, rappelons-le, est la base de
la démocratie) et de passer outre les droits et libertés
des citoyens. Ainsi, il est exact que depuis de l'adoption du Patriot
Act, les USA ne sont plus vraiment une démocratie, ce qui
constitue un sérieux danger et une dérive potentielle
vers la dictature. En outre, depuis lors, la plupart des mesures
du Patriot Act ont été prolongées de façon
définitive.
Cette dangereuse loi, qui était supposée être
une loi « d'exception » (donc temporaire), est donc
devenue une loi PERMANENTE.
Et dans nos pays ?
Des lois semblables au Patriot Act ont rapidement fait leur apparition
dans nos pays et ailleurs également, pour finalement se répandre
tout autour du monde. Par exemple, la France a eu la loi Perben
; et la Belgique a eu la loi du 19 décembre 2003 (nouvel
article 137 du code pénal inséré par la loi
belge du 19 décembre 2003 et paru dans le Moniteur belge
du 29 décembre 2003); dernièrement, après les
attentats de Londres de juillet 2005, l'Europe a pris de nouvelles
mesures « antiterroristes », dont notamment l'augmentation
des caméras de surveillance et la rétention et la
conservation des données téléphoniques et des
e-mails. Ces mesures n'ont pas de limite dans le temps ; elles sont
donc devenues, elles aussi, permanentes.
Et nous ne vivons donc plus vraiment en démocratie non plus
! En réalité, au nom de la sacro-sainte « lutte
contre le terrorisme », on a fait entrer à peu près
n'importe quelle mesure de CONTROLE, de SURVEILLANCE et de REPRESSION,
et ce un peu partout sur le globe. On a tellement gonflé
l'importance de ces mesures antiterroristes de soi-disant «
sécurité » qu'on les a fait passer en réalité
avant les libertés et les droits ! Bref, on a fait croire
aux gens que la sécurité devait prévaloir sur
les libertés et les droits de l'homme ! Nos politiciens ne
sont sans doute pas prêts à l'admettre, mais c'est
pourtant bien ce qui s'est passé. En bref, nous sommes à
présent, à peu près partout dans le monde,
sur la voie de la dictature...
Bien plus grave, la plupart des mesures et technologies qui avaient
été AU DEPART prévues contre les terroristes
ont tendance à être aujourd'hui appliquées à
d'autres portions de la population : au début, ce fut pour
les criminels dangereux et récidivistes, le grand banditisme
; ensuite, on a visé la petite criminalité et la délinquance
; à l'heure actuelle, on est en train de glisser vers tout
contrevenant, manifestant, protestataire... bref, potentiellement,
vers TOUT CITOYEN !!! On est en train de dire aux gens l'ineptie
suivante : « Pour votre sécurité et pour vous
protéger des terroristes et des criminels, il va falloir
installer toute une série de dispositifs intrusifs, et vous
allez devoir abandonner une partie de votre vie privée et
de vos libertés ». C'est un mensonge, une pente très
dangereuse qui mène tout droit à un régime
de surveillance totalitaire.
La dérive est donc très claire, et elle est bien
là : nous glissons vers un monde totalitaire dans lequel
les libertés, les droits, la vie privée et la dignité
sont sacrifiés au nom du mythe et du leurre de la sécurité
maximale ! Nous allons à présent passer en revue les
différentes technologies liberticides (= tueuses de libertés)
qui ont été introduites ou développées
depuis le 11 septembre 2001, et vous allez voir que la situation
est plus que préoccupante, voire même gravissime...
Des mesures et des technologies fascistes Les technologies qui
suivent possèdent toutes un grand point commun : elles permettent
l'invasion de la vie privée, l'érosion et la suppression
des libertés. Elles sont cependant présentées
sous des arguments mielleux, tentants et qui jouent sur la corde
sensible des gens. Ces arguments sont des prétextes de facilité
et de progrès ou encore des prétextes humanistes,
médicaux, sécuritaires. Qui en effet oserait s'insurger
contre une technologie qui permet de « soigner certains patients
» ou qui « évite les kidnappings » ? Mais
en réalité, tout dépend aussi des risques et
du niveau d'invasion et de destruction des libertés et de
la vie privée. Et nous allons voir ci-dessous que les technologies
présentées sont absolument inacceptables en raison
des dangers qu'elles représentent et des dérives qui
ont déjà pu être observés, mais aussi
parce qu'elles visent le contrôle total et absolu de l'individu.
Les cartes d'identité électroniques à
puce
Les cartes d'identité électroniques (ou eID) ne nous
sont plus inconnues, puisqu'elles se développent de plus
en plus. Le gouvernement belge a décidé, sans consultation
du peuple, de les imposer aux citoyens. Mais des cartes d'identité
électroniques existent aussi en Italie, au Japon, et dans
de nombreuses autres parties du monde. La France possède
son projet de carte INES (identité nationale électronique
sécurisée), la Grande-Bretagne tente d'imposer honteusement
une « ID Card » que 80% de la population refuse, les
USA tentent de créer, pour la première fois, une carte
d'identité nationale, et la Commission européenne
a demandé que d'ici 2008, TOUS LES PAYS DE L'UNION EUROPEENNE
possèdent leur carte d'identité électronique
!
Mais en quoi cette carte d'identité électronique
est-elle liberticide ? Tout d'abord, elle est liberticide dans le
fait que le citoyen n'a plus accès à toutes les données
qui se trouvent sur cette carte. La puce électronique contient
des informations que le porteur de la carte d'identité ne
peut voir. Ces informations ne sont accessibles qu'au personnel
autorisé.
Certaines cartes d'identité électroniques contiendront
des données biométriques, par exemple les empreintes
digitales ou le scan de l'iris. C'est la toute première fois
que l'on exige un moyen d'identification des personnes qui fut utilisé
pour des CRIMINELS. D'autres pays ont également prévu
des données biométriques supplémentaires. En
vrac : données relatives à l'ADN de l'individu, morphologie
du squelette, photo numérique, reconnaissance faciale...
Bien sûr, on a prétendu que ces cartes électroniques
étaient destinées à lutter contre les terroristes,
à donner plus de sécurité (tiens ! Voilà
le mythe de la sécurité maximale qui revient), et
qu'elle était infalsifiable. Ce sont des prétextes.
La carte d'identité électronique n'est pas infaillible.
On avait créé des cartes plastifiées avec toute
une série de précautions anti-fraude, mais les contrefacteurs
en sont venus à bout. Il en va de même avec les cartes
électroniques. Certaines cartes d'identité électroniques
iront même plus loin : elle possèderont des puces RFID
(voir ci-dessous) qui, malgré leur réputation «
d'infaillibilité », ont déjà été
piratées de nombreuses fois, surtout dans les pays où
elles sont utilisées depuis un moment déjà.
Ce piratage permettrait même le vol de l'identité d'une
personne. Tout ce dont un pirate aurait besoin pour récupérer
les données de la puce électronique, c'est d'un scanner
et d'un peu de discrétion ! Bien entendu, les données
seront cryptées. Mais cela ne stoppe évidemment pas
les pirates, qui à force d'efforts, parviennent à
« craquer » les codes. De plus, les puces RFID représentent
de terribles menaces pour la vie privée.
La puce électronique de la eID est capable de garder en
mémoire une multitude de données. Il existe un risque
que l'on intègre les données du registre national
(un dossier extrêmement détaillé sur la personne)
sur la mémoire de cette puce.
Enfin, les cartes d'identité électroniques sont appelées
à rassembler, en seul document, toute une série de
cartes, et c'est le cas pour la Belgique. Ainsi, d'ici 2 ans, il
est prévu que la carte d'identité, qui possède
aussi des possibilités bancaires, reprenne aussi la carte
de sécurité sociale (carte SIS), le permis de conduire
et d'autres documents encore.
En outre, plus de 400 applications sont d'ores et déjà
prévues pour la carte d'identité belge ! Etant donné
que toutes les données de l'individu seront reprises sous
format électronique, il sera très facile de créer
une gigantesque base de données centralisée reprenant
les données de chaque individu, ce qui représente
également toute une série de dérives. En Belgique,
les cartes d'identité biométriques sont en train d'être
appliquées à l'Internet : les gens se connectent sur
des zones de chat « sécurisées ». Pour
cela, ils branchent leur carte d'identité dans un lecteur
ad hoc relié à leur ordinateur. Désormais,
on peut connaître leur réelle identité, les
sites qu'ils utilisent et pendant combien de temps, et même
ce qu'ils ont dit ! Donc, violation de vie privée et menace
sur la liberté du web. Pou « justifier » cette
application liberticide, on a une fois de plus joué sur la
corde sensible des gens en leur expliquant que ce système
permettrait de « repérer les pédophiles ».
Mais il permettra aussi de repérer et d'identifier tout individu
qui conteste le système ou des éléments du
système (militants, activistes, manifestants, protestataires),
et de le châtier par la suite ! « Mais moi, je n'ai
rien à me reprocher ni rien à cacher, monsieur »,
répondront les naïfs. Ils oublient un peu vite que la
centralisation du pouvoir représente un danger réel
pour la démocratie, ainsi que pour les libertés et
les droits des individus. Aux USA, des agences gouvernementales
ont ainsi vendu les données privées d'individus à
des compagnies commerciales. Quant aux gentils Juifs de la seconde
guerre mondiale, eux non plus n'avaient rien à se reprocher.
Eux non plus ne se sont pas trop inquiétés de devoir
porter une étoile jaune cousue sur leurs vêtements
et de devoir montrer leurs papiers. On sait où cela les a
menés, malheureusement... L'Etat n'est pas toujours aussi
bienveillant qu'il veut bien le laisser percevoir.
Les passeports biométriques
Ces nouveaux passeports ont été imposés (une
fois de plus) sous le diktat des USA ainsi que de l'OACI (organisation
de l'aviation civile internationale). Le prétexte ? La lutte
contre le terrorisme, mais aussi... la faillibilité des anciens
passeports ! Au début, on a donc fait croire aux gens que
ces nouveaux passeports seraient infaillibles. Ce qui s'est vite
révélé faux, puisque le piratage et le «
vol d'identité » restent tout à fait possibles,
bien entendu.
Simplement, les contrefacteurs ont besoin d'un peu plus de connaissances
et de matériel pour venir à bout des protections du
passeport.
Au niveau technologique, ces passeports se caractérisent,
tout comme certaines cartes d'identité électroniques,
par une puce RFID sans contact qui contient certaines données
biométriques du porteur, telles qu'une photo numérique,
les empreintes digitales ou encore le scan de l'iris.
Ces passeports possèdent les mêmes défauts
et les mêmes risques que les cartes d'identité électroniques.
La technologie n'est pas au point et comporte des dangers ? Qu'importe
! Ils seront malheureusement en application d'ici le mois d'octobre
2006 grand maximum. Les USA, dans le cadre de leur programme «
VISIT », ont imposé ces passeports. Les citoyens des
pays qui ne font pas partie de ceux qui ont accepté ces passeports
biométriques et qui souhaitent entrer aux USA devront passer
par l'étape bureaucratique et lente de l'attribution d'un
visa. Mais les USA sont loin d'être les seuls à être
impliqués dans le processus, puisque de nombreux autres gouvernements
ont accepté de façon honteuse la dictature du passeport
biométrique.
Dans le cas des passeports biométriques aussi, AUCUN pays
n'a consulté ses citoyens ! Il s'agit d'une décision
DICTATORIALE qui a été IMPOSEE à toute une
série de pays ! Et le pire, c'est que PERSONNE n'a réagi
! Acceptation directe de la part de populations soumises, donc,
et ce malgré les dangers et risques de dérives incommensurables
que représentent ces passeports ! Pathétique...
Les appareils biométriques
La biométrie est une partie de la biologie qui applique
aux êtres vivants les méthodes statistiques. Et dans
le domaine de la sécurité, la biométrie est
la science qui calcule la taille et les caractéristiques
biologiques qui rendent un individu unique en son genre, et donc
identifiable. Ainsi, les empreintes digitales, les caractéristiques
du squelette, la disposition des veines, les stries que l'on trouve
dans l'iris de l'oeil de chaque personne... permettent d'identifier
cette personne de façon précise.
Des appareils biométriques (scanners) ont donc commencé
à se développer un peu partout dans le monde (y compris
nos pays) dans les endroits sécurisés, dans les aéroports,
dans les lieux fortement fréquentés... afin de «
lutter contre les terroristes ». Mais l'excuse de la lutte
contre les terroristes est dépassée depuis longtemps.
Des dérives se sont installées. Ainsi, au Texas, pour
entrer dans un simple parc d'attraction, il vous faut « montrer
patte blanche » et donner votre carte d'identité ou
poser votre main sur un appareil biométrique qui scanne votre
main afin de pouvoir entrer ; toujours aux USA, des scanners biométriques
ont fait leur apparition dans les écoles afin d'identifier
les élèves par analyse de l'iris ; plus près
de chez nous, en France, les appareils biométriques ont été
autorisés par la commission nationale de l'informatique et
des libertés (CNIL) afin d'être placées... dans
les cantines scolaires !!!
Ces procédés ne sont bien évidemment pas
anodins ni inoffensifs, et nous allons avoir que les enfants et
même les bébés sont une cible idéale
pour ceux qui font la promotion des technologies liberticides. Ces
dispositifs biométriques consistent, à chaque fois,
à établir l'identité de la personne. Bref,
ils contrôlent la personne et renforcent la SURVEILLANCE.
On est en droit de s'offusquer quant au fait que ces technologies
soient mises en application auprès des enfants. Cela fait
néanmoins partie des buts malveillants du monde des entreprises
et des gouvernements. Ainsi, par exemple, la CNIL est un organisme
d'état qui dépend du gouvernement français.
Et au niveau des entreprises, le Gixel (un conglomérat des
entreprises françaises spécialisées dans l'électronique)
a fait paraître un petit livret appelé « Le livre
bleu » sans lequel il explique qu'il faut EDUQUER et HABITUER
les citoyens aux nouvelles technologies dès leur plus jeune
âge. Quoi de plus pratique que d'éduquer les enfants,
qui ne possèdent pas suffisamment d'esprit critique que pour
voir où se trouve le danger de dérive ? De plus, en
ENDOCTRINANT les enfants à se faire contrôler et surveiller
à tout moment, on forme une génération de personnes
qui trouveront « normal » de se faire épier,
surveiller, contrôler en permanence et n'importe où
! Enfin, la biométrie est susceptible de développer
une criminalité nouvelle et basée sur la mutilation
(on coupe un doigt pour avoir les empreintes digitales, par exemple).
Les bases de données centralisées
Nous vivons de plus en plus dans une société où
tout ce qui est électronique est mis sur un piédestal.
Ce que l'on appelle l'e-government (ou gouvernement électronique),
dans lequel les citoyens pourront demander un papier officiel ou
remplir leur déclaration d'impôts via Internet, par
exemple, en est un bon exemple. Bien entendu, on nous chante les
vertus de « facilité » et de « commodité
» de ce système. Mais n'y a-t-il aucun risque ? Les
risques sont là, et ils sont ENORMES. Car tout ce qui est
sous format informatique est susceptible d'être piraté.
Cela constitue un des dangers des bases de données centralisées.
C'est par exemple pour cela que le vote électronique, qui
peut être facilement piraté si aucun document papier
n'est imprimé, est dangereux pour la démocratie.
Mais il existe un danger plus redoutable encore. Car ces bases
de données permettent la centralisation du pouvoir. Et plus
le pouvoir est centralisé, plus le risque de dictature ou
de despotisme est élevé, même dans les pays
« démocratiques » ! Ainsi, un état dans
lequel tout individu serait fiché et repris systématiquement
sur toute une série de bases de données selon les
endroits où il achète des articles, les banques où
il retire de l'argent, les endroits où il se connecte sur
Internet, les papiers qu'il demande sur le web par l'intermédiaire
du gouvernement électronique etc. , pourrait repérer
et pister cet individu à tout moment. Ces données
pourraient également être vendues à des sociétés
privées (et cela s'est déjà produit aux USA
et au Canada), voire à un état étranger.
En bref, ces bases de données centralisées constituent
une menace pour la vie privée, pour les libertés et
pour la démocratie véritable.
De nos jours, des bases de données d'ADN sont également
constituées, ce qui représente aussi un facteur de
risque (nous y reviendrons plus tard).
Comme si cela ne suffisait pas, des programmes très sophistiqués
de data mining (extraction de données) permettent d'établir
des points communs et des déductions à partir de plusieurs
bases de données différentes, ce qui constitue bien
entendu un sérieux danger de plus car on peut dresser un
portrait du comportement et des habitudes de l'individu à
partir du recoupement entre ces différentes bases de données.
En Belgique, nous sommes déjà bien plus avancés
que nous pourrions le croire au niveau des bases de données
: les casiers judiciaires, les cartes de fidélité
des magasins, les enfants surdoués, l'ADN des criminels dangereux...
sont tous repris dans des bases de données centralisées
! Certaines bases de données ont aussi été
constituées au niveau européen. Il est donc grand
temps de prendre conscience du problème et de ses dangers,
et de limiter au maximum ces bases de données, qui ont tendance
à devenir systématiques. L'Europe a connu la Gestapo
lors de la seconde guerre mondiale, et celle-ci ne possédait
pas les moyens technologiques d'aujourd'hui. Ne donnons donc pas
au pouvoir la possibilité de devenir une Gestapo du 21e siècle
et de contrôler à retour de bras !
La rétention des données
Il y a peu, de nouvelles « lois antiterroristes » européennes
ont été signées (sans aucune consultation populaire,
bien entendu) suite aux attentats de Londres du mois de juillet
2005.
La rétention des données téléphoniques
et des e-mails a été exigée. Désormais,
tout ce que vous envoyez par SMS ou par e-mail sera conservé
pendant au moins 2 ans ! Ce système va permettre, lui aussi,
de conserver un grand nombre d'informations sur l'individu, sur
ce qu'il a envoyé, quand il l'a envoyé, avec quel
service, à partir de quel site web... Bref, la rétention
des données va venir améliorer et agrandir le système
de bases de données. Nous sommes donc déjà,
en réalité, TRES avancés dans le domaine de
la surveillance des individus. Et il ne s'agit pas uniquement de
la surveillance des terroristes ! Ainsi, dernièrement, un
scandale a éclaboussé le président américain
George W. Bush qui a autorisé depuis plusieurs années,
illégalement et de façon anticonstitutionnelle, des
écoutes téléphoniques secrètes de citoyens,
avec rétention des données. Les cibles de ces écoutes
téléphoniques n'étaient pas toujours des terroristes,
mais bien souvent des activistes, des militants, des protestataires
ou tout simplement des adversaires de l'administration Bush !
La dérive est donc ici très nette et les dangers
réels. Et ces dangers sont aussi valables pour nos pays,
dans lesquels, à présent, la rétention des
données est autorisée, et même rendue obligatoire
! Les caméras de vidéosurveillance : Big Brother vous
regarde Avec les dernières lois « antiterroristes »
européennes, l'augmentation des caméras de vidéosurveillance
a été décidée. Néanmoins, le
phénomène se développe un peu partout sur la
planète, en raison de la psychose du terrorisme. Que ce soit
au Japon, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis ou en Australie, les caméras
de vidéosurveillance se multiplient.
Rien qu'en Belgique, plus de 700 caméras de vidéosurveillance
se trouvent à présent dans le métro et les
trams de Bruxelles ; 17 caméras du même type ont déjà
été placées à Charleroi et d'autres
caméras ont été placées en Flandres,
le long des plages. Ces caméras se trouvent aussi aux abords
ou même dans les lieux publics très fréquentés
(gares, aéroports, ministères, grands magasins...)
et sont reliées à un centre de surveillance de la
police. Et le système est « extensible », a averti
la presse ! La Grande-Bretagne est le pays qui possède le
plus de caméras en Europe. On a parlé de ces caméras
CCTV lors des attentats du métro de Londres où, bizarrement,
malgré le nombre impressionnant de caméras placées
dans le métro, la scène des préparatifs du
crime n'avait - apparemment - pas été filmée,
ce qui remet déjà en question la « sécurité
» toute relative que ces caméras amènent ! Par
contre, ce qui est certain, c'est que ces caméras filmeront
éventuellement des criminels, mais qu'elles filmeront SURTOUT
des citoyens et des innocents en permanence !!! On est donc en droit
de se poser la question : est-ce qu'il est vraiment nécessaire,
pour arrêter une poignée de criminels, de criminaliser
et de pénaliser l'ensemble de la population ??? Mais le plus
gros problème, ce sont les dangers de ce système de
surveillance permanente. Ce système de vidéosurveillance
menace clairement la vie privée, ainsi que certains droits
constitutionnels de base. Ainsi, le fait d'épier les piétons
à chaque coin de rue constitue une suppression de la liberté
de mouvement. Et nous le verrons un peu plus loin, il n'y a pas
que les piétons qui vont être mis sous surveillance
: les véhicules et leur conducteur, eux aussi, se trouveront
bientôt sous l'oeil vigilant de « Big Brother »
(le dictateur du roman de George Orwell). Une chose est en tout
cas très claire : nous ne devons pas accepter de laisser
tomber une partie de nos droits, de notre vie privée et de
nos libertés pour des questions qui, au premier abord, semblent
purement « sécuritaires » (rappelons d'ailleurs
que la sécurité maximale n'existe pas et constitue
un LEURRE). Nous ne devons pas le faire, sinon le pouvoir - qui,
rappelons-le, n'est pas toujours bien inspiré ni bien intentionné
- en profitera, et nous nous retrouverons dans une société-prison,
une société dans laquelle nous serons surveillés,
contrôlés ET REPRIMES en permanence.
Car ces caméras de surveillance nous amènent vers
des systèmes qui sont clairement exagérés et
excessifs, et même vers un état-policier. Ainsi, en
Australie, le premier ministre, John Howard, a déclaré
il y a peu que TOUTES les caméras de Sydney, qu'il s'agisse
des caméras placées dans les transports en commun
ou les caméras des banques, des caméras des supermarchés
ou installées dans les endroits publics, et même les
caméras des petits épiciers, toutes les caméras
vont être reliées au quartier général
de la police ! Le but avoué de cette manoeuvre : lutter contre
le « terrorisme » et le « grand banditisme »,
bien entendu, MAIS AUSSI contre la délinquance, la petite
criminalité, ET MEME... contre toute INFRACTION, contre les
ACTIVISTES, les MANIFESTANTS et les CONTESTATAIRES !!! C'est ce
qui se passe aussi aux USA : on assiste à un glissement,
à un dérapage très dangereux qui, à
partir de la lutte contre les terroristes, englobe de plus en plus
de catégories de personnes, pour finir par surveiller et
contrôler... TOUTE PERSONNE, même innocente !!! Des
gens manifestant pour défendre leur emploi ou des opposants
politiques pourraient très vite devenir punissables, dans
ce système dégénéré.
Les USA ont encore prévu pire : le chef de la police de
Houston (Texas) vient en effet de défendre un projet dans
lequel les caméras de vidéosurveillance ne seraient
plus seulement placées dans la rue, les magasins, les banques
etc. MAIS AUSSI dans les parcs, dans certaines forêts et même...DANS
LES MAISONS DES INDIVIDUS ! Le comble, c'est que ceci correspond
à 100% au futur cauchemardesque que George Orwell décrivait
dans son roman d'anticipation, « 1984 », dans lequel
les gens vivaient dans le système totalitaire du dictateur
nommé « Big Brother » et étaient épiés
en permanence par des caméras. Le but de placer autant de
caméras et partout n'est pas uniquement un but de surveillance
; l'objectif vise aussi un contrôle du comportement. Ceci
se produit à partir du moment où l'individu, qui se
sait surveillé partout et à tout moment, autorégule
son comportement de façon à ne pas paraître
suspect aux yeux du pouvoir. C'est en réalité ce contrôle
sur les individus qui est recherché par le « système
», ce qui signifie que les exemples américain et australien
ne sont pas une « exagération » ni une «
erreur de parcours », mais bien le but que chaque gouvernement
souhaite atteindre. Nous observerons de façon encore plus
claire en étudiant d'autres technologies liberticides que
le but ultime est clairement le contrôle total et absolu de
l'individu.
L'augmentation du nombre de caméras de vidéosurveillance
est MONDIAL. Nous nous dirigeons donc, petit à petit, vers
le MEME système que le système totalitaire australien
ou américain ! Il est donc temps de se réveiller,
et de réagir ! Les satellites et la géolocalisation
Nous connaissons déjà le GPS (global positioning
satelllite), un système composé de dizaines de satellites.
Ce système est utilisé, notamment, pour pouvoir s'orienter.
Mais il permet aussi de pouvoir filmer ce qui se passe sur Terre
avec une précision redoutable : depuis l'espace, il peut
filmer avec une précision au mètre près ! Aujourd'hui,
le GPS (un système américain) va être concurrencé
par le système Galileo (un système de satellites européens)
dont les satellites, plus récents, bénéficient
d'une technologie bien plus avancée, et dont la précision
est encore plus pointue que celle du système GPS. Et dans
les projets de surveillance prévus via le système
Galileo figurent... le PISTAGE des objets, des véhicules...
et des HUMAINS ! Voilà qui en dit long sur les projets de
surveillance et de contrôle de la population ! Et ce n'est
pas tout ! L'Europe vient de lancer un programme de satellites-espions
dénommés satellites GMES (Global Monitoring for Environment
and Security ou « Surveillance mondiale pour l'environnement
et la sécurité ») . Ces satellites représentent
un risque pour toute personne à la surface de la planète,
puisqu'ils seront à même, par beau temps, d'espionner
tout ce qui se passe ! D'ailleurs, les buts des satellites GMES
sont très clairs. Ils ont été résumés
par Philippe Busquin, homme politique belge et commissaire européen
chargé de la recherche. Il a dit, en parlant du GMES : «
il s'agit d'établir d'ici à 2008 une capacité
européenne de Surveillance Mondiale pour l'Environnement
et la Sécurité » ! De plus, nous avons des bases
terriennes ainsi que des antennes-relais (les fameuses antennes
GSM, par exemple) . De nouveaux services ont été récemment
rendus disponibles via les GSM. Et parmi ceux-ci, la géolocalisation
qui permet, à partir d'un GSM, de localiser toute autre personne
possédant, elle aussi, un GSM. Ce type de service est à
présent accessible aux particuliers, notamment via des compagnies
telles que l'entreprise belge Simy.
La géolocalisation est présentée sous des
prétextes commerciaux (pouvoir localiser vos amis) ou sécuritaires
(pouvoir localiser vos enfants pour leur « sécurité
» ou « afin de prévenir les kidnappings »)
et pourtant elle constitue, elle aussi, un sérieux danger
pour la liberté et la vie privée, puisqu'elle permet
d'espionner les gens à tout moment.
Le contrôle des automobilistes et des véhicules
Nous avons vu que le contrôle des individus et des piétons,
si une réaction ne voit pas le jour, est en bonne voie, notamment
via les caméras de vidéosurveillance. Cela va être
aussi très bientôt le cas pour les automobilistes.
Une multitude de mesures qui vont dans ce sens sont en train d'être
prises en ce moment dans une pléthore de pays. Toujours sous
le prétexte de sauver des vies ou sous le mensonge de la
sécurité maximale pour tous. Passons donc en revue
quelques-uns de ces dispositifs.
La Commission européenne a décidé, sans la
moindre consultation populaire et en accord avec les principaux
constructeurs automobiles, que d'ici 2009, TOUS les véhicules
automobiles disposeraient d'un dispositif électronique de
géolocalisation baptisé « eCall » et permettant
de localiser le lieu d'un accident. Le but prétexté
serait de « sauver des vies »...
Dans plusieurs pays de l'Union européenne (dont la Belgique
et la France), des systèmes de caméras high-tech à
fibres optiques ont été installés sur les grands
axes routiers avec la possibilité de photographier toute
voiture dépassant la limite de vitesse. Ce système
existe aussi aux USA. Le contrevenant recevra dans sa boîte
aux lettres l'amende ainsi qu'une photo prise au moment de l'infraction
(ce qui rend pratiquement impossible toute contestation). En France
et en Belgique, des motos de police ont été équipées
de systèmes vidéo-radars qui permettent de vérifier,
entre autres, la vitesse des véhicules sur la route et en
plein déplacement ! Aux Emirats Arabes, la société
IBM va équiper les véhicules de « boîtes
noires » de SURVEILLANCE par GPS (satellite) qui repèrent
où se trouve chaque véhicule et contrôleront
la vitesse de celui-ci. En cas de dépassement des limites
de vitesse (contenues sur une carte routière électronique
accessible par satellite) , un message vocal d'avertissement sera
diffusé dans l'habitacle du véhicule.
Au Royaume-Uni ainsi qu'aux USA, en Australie, à Singapour
ou en Allemagne, un système de péage automatique via
des boîtes noires sera installé. Ces boîtes noires,
fixées sur chaque voiture, auront pour but de taxer automatiquement
les automobilistes par km ou par mille conduit. En France, de nouvelles
plaques minéralogiques seront désormais attribuées
à vie. Le but (avoué) de ces plaques ? Un contrôle
renforcé et une meilleure traçabilité ! Au
Royaume-Uni, des plaques minéralogiques contenant des micro-puces
RFID seront bientôt mises en application. Ceci permettra le
PISTAGE systématique de tout véhicule sur les grands
axes routiers. Ces plaques seront bien entendu repérables
par des scanners ou des capteurs placés le long des routes.
Certains constructeurs automobiles ont même décidé
d'incruster des puces RFID directement dans la carrosserie de la
voiture ! Ce système de nouvelles plaques minéralogiques
britanniques va être mis en application dès maintenant
(mars 2006) !!! Les caméras impliquées pour le repérage
de toute plaque minéralogique au Royaume-Uni (même
pour une voiture lancée à bonne allure) se nomment
caméras ANPR (automatic number plate recognition ou caméras
d'accès automatiques à l'identification des plaques
minéralogiques). Le Road Traffic Act (loi sur le trafic routier)
donne par ailleurs aux policiers le droit d'arrêter tout véhicule,
à tout moment et pour n'importe quelle raison ! Dérapages
incontrôlés assurés...
En Suède et au Royaume-Uni, un système nommé
« Alcolock » empêche la voiture de démarrer
si le conducteur est ivre ou s'il a bu de l'alcool. Avant de pouvoir
démarrer, le conducteur doit souffler dans un tube qui analyse
la teneur en alcool de l'haleine.
Au Royaume-Uni (une fois de plus), une boîte noire surveillant
la vitesse du véhicule par l'intermédiaire du pistage
par satellite et limitant automatiquement la vitesse de l'automobile
va être placée sur les véhicules. Le prix de
ce système sera tout à fait exorbitant : £1300
(environ ¤ 1950) par voiture ! Le même système
est déjà en application dans certaines parties des
Etats-Unis.
Au Royaume-Uni, des boîtes noires placées sur les
véhicules et employées par les assureurs de Norwich
Union en tant qu'élément du plan d'assurance automobile
« pay as you drive » pourraient fournir des informations
sur la façon dont le conducteur conduisait la voiture au
moment d'un accident.
Aux Etats-Unis, la surveillance du mouvement des individus sur
les autoroutes est aussi effectuée, dans le Missouri, par
l'intermédiaire de GSM (GSM Cingular). En Belgique, un système
similaire, appelé « Floating Car Data », est
sur le point d'être mis en application ! Bref, tous ces instruments,
placés sur ou dans la voiture, vont permettre la suppression
de la liberté de déplacement, une SURVEILLANCE de
tous les moments des automobilistes, et un contrôle accru.
Et violeront également la VIE PRIVEE des conducteurs. L'état
possèdera donc encore un peu plus d'influence et de moyens
de pression sur l'individu (centralisation du pouvoir), ce qui accentue
encore le risque bien réel de glissement vers la dictature.
Et non seulement l'état possèdera ce pouvoir, mais
des compagnies d'assurance aussi. Excès et dérives
en perspective !
La technologie RFID
Nous allons à présent étudier l'une des technologies
liberticides les plus dangereuses et qui est en train d'être
mise en place insidieusement, y compris dans nos pays d'Europe.
Cette technologie porte le nom de RFID (pour « Radio Frequency
Identification »). Elle n'est pas tout neuve, puisqu'elle
a été créée il y a de cela plusieurs
décennies. Il s'agit d'une technologie d'identification par
radiofréquence. Avec cette technologie, c'est donc par les
ondes que les informations d'identité sont transmises. Détail
intéressant : la toute première application de la
RFID date de la guerre froide (années 50), a été
effectuée par les Russes et relevait du domaine de... l'espionnage
! Ce détail nous indique donc de façon très
claire qu'avec cette technologie, l'espionnage des individus est
garanti, et c'est ce que nous allons pouvoir vérifier dans
la suite de la présentation de cette technologie. La technologie
RFID est le plus souvent constituée de 2 éléments
: une micro-puce électronique, et un lecteur/scanner, qui
peut détecter la puce jusqu'à quelques pieds de distance
(1 ou 2 mètres). Cependant, dans certains cas, une base de
données centralisée intervient également. Les
plus petites puces RFID sont inférieures à la taille
d'un grain de sel, ce qui pose aussi un autre problème lié
à la miniaturisation : le fait que les outils d'identification
deviennent petit à petit invisibles à l'oeil nu, et
que l'on pourrait donc être identifié, contrôlé
et surveillé à notre insu !
La technologie RFID permet de TOUT identifier : les objets,
les animaux, les êtres humains !
Et elle est aussi compatible avec les systèmes de repérage
et de pistage par satellite (antennes-relais, bases terrestres,
satellites). Nous allons à présent étudier
3 produits distincts de la technologie RFID : les tags RFID, les
bracelets à puce RFID et les ignobles micro-puces sous-cutanées
pour humains.
Les tags RFID
Les tags RFID (aussi appelés « étiquettes RFID
») sont de petits objets qui sont collés sur OU INSERES
DANS les objets. Les plus grands ressemblent à de petits
autocollants carrés sur lesquels se trouve une puce électronique
autour de laquelle d'enroule, de façon carrée également,
une « antenne ». Les plus petits sont minuscules, pas
plus grands que la mine d'un crayon ou qu'un grain de sel ! Il existe
2 types de tags RFID : les tags RFID passifs, qui ne possèdent
pas de système d'alimentation en énergie et qui ne
sont activés que lorsque les ondes du lecteur/scanner passent
au-dessus d'eux, et les tags RFID actifs, qui possèdent une
pile minuscule, et qui émettent et reçoivent de l'information
en permanence, et à l'insu des gens ! Jusqu'à présent,
ce sont surtout les tags RFID passifs qui se sont développés,
mais les tags RFID actifs, bien plus dangereux pour les libertés,
commencent eux aussi à se développer ! La petite puce
du tag RFID contient une mémoire qui décrit toute
une série de choses concernant le produit sur lequel ce tag
est placé : numéro unique du produit, composition,
marque, lieu de fabrication, date d'envoi, date de péremption,
et bien d'autres choses encore ! Au niveau du fonctionnement d'un
tag RFID passif, une fois que le scanner est passé au- dessus
du tag RFID, il envoie une onde radio qui « réveille
» la puce. Celle-ci émet en retour (toujours par radiofréquence)
toutes les informations qu'elle contient. Ces informations s'affichent
alors sur le scanner, ou sur l'ordinateur auquel le scanner est
relié.
C'est à l'armée (comme bien souvent) que les tags
RFID ont été utilisés en premier lieu, puis
dans le secteur de la grande distribution. On a tout d'abord utilisé
cette technologie pour faciliter et accélérer les
inventaires et l'aspect logistique des envois ou des commandes (notamment
lors de la première guerre du Golfe, au début des
années 1990). Ainsi, en plaçant un tag RFID sur les
caisses et les palettes de munitions ou de marchandises, plus besoin
de compter le nombre d'articles à l'intérieur, la
valeur d'une caisse etc. Un coup de scanner, et le tour est joué
! Economie de temps, économie d'argent... et pas besoin d'autant
de personnes pour effectuer cette tâche, ce qui signifie aussi
des jobs qui disparaîtront, donc davantage de chômage.
Et le passage à ce type de technologie ne se fait pas toujours
dans la douceur : ainsi Wal-Mart, premier distributeur mondial,
a imposé que tous ses fournisseurs se convertissent, à
grands renforts de dépenses, à la technologie RFID
pour 2005. Les hypermarchés Carrefour (France - 2e distributeur
mondial) et Metro (Allemagne) s'y sont mis également.
En réalité, le projet pour imposer les tags RFID
est mondial, une fois de plus. Le but est de remplacer les codes-barres
(qui possèdent quelques milliards de combinaisons) par les
tags RFID (qui possèdent des milliards de milliards de milliards
de combinaisons possibles).
L'objectif final tient même de la mégalomanie galopante
: il s'agit de « PUCER » CHAQUE OBJET SUR TERRE !!!
Ceci représente un marché estimé à des
milliards et des milliards de dollars.
Bien entendu, on ne se limite déjà plus à
étiqueter les palettes et les caisses avec des tags RFID.
On commence à présent à étiqueter chaque
emballage de produit, voire même à insérer une
puce RFID à l'intérieur de chaque produit !!! Evidemment,
cette technologie est présentée par les médias,
les entreprises et même les gouvernements comme quelque chose
de « fabuleux ». Malheureusement, cette technologie
est loin d'être fabuleuse, et pose toute une série
de problèmes liés à l'emploi, à la vie
privée et aux libertés.
Prenons un exemple : la technologie RFID possède, apparemment,
un « avantage » fort simple à comprendre. Vous
remplissez votre caddie de marchandises dans votre hypermarché.
Au moment de passer à la caisse, plus besoin qu'une caissière
scanne vos marchandises une par une. Un portique, qui est en réalité
un lecteur/scanner de RFID, a été installé.
Vous passez tout le caddie sous le portique, et en une seule fois,
tous les tags RFID réagissent, et l'addition de tous les
prix s'effectue automatiquement. Rapide et pratique, plus de longues
files aux caisses des magasins, pourrait-on penser. Mais en y réfléchissant,
ce système hypothèque les jobs de caissier et de caissière.
En effet, quel serait encore le besoin qu'un être humain effectue
le travail, alors que la RFID est plus rapide et, à terme,
revient moins cher que de payer un(e) employé(e) ? Surtout
si, en plus, on paie par carte bancaire. La RFID représente
donc un danger de plus pour le secteur de l'emploi, déjà
bien malmené dans nos pays. Et d'autres secteurs que les
caissières sont concernés ! Prenons par exemple le
secteur de la sécurité. Les puces RFID sont aussi
glissées dans des cartes sans contact permettant l'accès
à des zones sécurisées ou à des bâtiments.
A partir du moment où des cartes sont efficaces et suffisantes,
pourquoi payer encore autant de gardiens ? Mais les applications
les plus dangereuses des tags RFID ne se situent pas au niveau de
l'emploi. Les tags RFID, s'ils ne sont pas désactivés
à la caisse, continuent de pouvoir être scannés
et de livrer leurs informations. Et quand bien même ces tags
auraient été désactivés, rien ne nous
prouverait que l'entièreté de l'information qu'ils
contiennent a bien été détruite, à moins
d'être soi-même en possession d'un lecteur/scanner pour
pouvoir vérifier ! Dans le cas où les tags resteraient
actifs, voici ce qui pourrait se passer. Nous transporterions et
véhiculerions, parfois à notre insu, des informations
de façon permanente, et nous serions même classés,
répertoriés, profilés et évalués
à chaque fois que nous passerions à proximité
d'un scanner ou d'un portique RFID ! Des étrangers pourraient
avoir accès à nos données privées ou
confidentielles. Contrôle total, donc. En portant ces puces
toujours actives sur nous, on pourrait même, à l'aide
de scanners placés à l'entrée des magasins,
voir d'un seul coup tous les vêtements que nous portons, si
ce sont des vêtements de marque ou non, et même dresser
un profil de nous, quel type d'acheteur nous sommes, le budget moyen
que nous possédons etc.
Cela vous semble « exagéré » ou «
parano » ? C'est pourtant ce qui s'est déjà
produit dans plusieurs pays ! Il y a déjà eu tellement
d'excès d'espionnage, de pistage et de violation de la vie
privée avec ces tags RFID que la directrice de l'association
américaine de défense de la vie privée CASPIAN,
Katherine Albrecht, a publié un livre nommé «
Spychips : How major corporations and government plan to track your
every move with RFID » (traduction : « Les puces espionnes
: comment les grandes multinationales et le gouvernement projettent
de pister chacun de vos mouvements par la RFID »). Ce livre
reprend non seulement des faits qui se sont produits aux USA, mais
aussi en Allemagne et dans d'autres pays. En France, la ville de
Caen teste un projet-pilote et a commencé à utiliser
la RFID dans toutes les applications de la vie quotidienne. Si le
projet fonctionne comme prévu, la RFID sera certainement
généralisée ! Il existe aussi un autre problème
: ces puces RFID, que l'on présente comme le moyen idéal
de lutte contre la fraude et qui sont placées aussi dans
certaines cartes d'identité électroniques, sont bien
entendu piratables et permettent donc, dans le cas de cartes d'identité
électroniques à puce RFID par exemple, le vol d'identité
! Il suffit pour cela d'un lecteur/scanner portable, et de connaissances
en piratage. Oh, bien sûr, on vous dira qu'il y a du cryptage
et des protections ! Mais dans le monde de l'informatique, AUCUNE
protection n'a jamais résisté au piratage, pas même
les sites web d'agences gouvernementales.
Comme si tout ceci ne suffisait pas, des études ont démontré
que les ondes utilisées par les dispositifs RFID abîment
l'ADN et peuvent, à terme, provoquer des cancers. Et dire
que l'on prévoit d'utiliser ce genre de dispositifs pour
certaines applications bien précises dans les hôpitaux
!!! La RFID commence aussi à être utilisée dans
des cartes bancaires. Les cartes bancaires à puce se transforment
donc en carte à puce sans contact (RFID). Le mouvement a
déjà débuté aux USA, et il est hautement
probable qu'il se développe chez nous si rien n'est fait
pour empêcher cette évolution.
Dans nos pays, la RFID a aussi commencé à être
utilisée comme abonnement dans les moyens de transports :
à Paris, le système « Navigo », de la
RATP, utilise déjà la RFID, et à Londres, la
« Oyster Card », qui contient une puce RFID, est désormais
l'un des moyens qui permettent de se déplacer en métro.
Il existe même une tendance malsaine qui consiste à
vouloir « imposer en douceur » la RFID. Ainsi, par exemple,
dans le métro londonien, la Oyster Card, une RFID qui permet
donc de PISTER LES INDIVIDUS selon leurs trajets, coûte moins
cher qu'un ticket habituel en papier ! Vous avez dit « peRFIDe
» ? Les tags RFID ne sont qu'une des nombreuses applications
de la RFID, et leurs conséquences sont déjà
intolérables. Mais nous allons voir qu'il existe encore d'autres
applications plus graves et plus dangereuses. Car si l'on applique
des tags RFID sur les marchandises ou dans les marchandises, on
peut également en placer sur les personnes... ou à
l'intérieur des personnes, avec tous les terribles risques
et conséquences que cela implique !
Les bracelets à puce RFID
Ce dispositif provient en droite ligne des colliers à émetteur
que l'on place sur les animaux pour pouvoir les repérer.
Sauf qu'ici, ce principe est appliqué... à l'être
humain ! Ces bracelets peuvent posséder une puce RFID active
et être repérables par satellite. C'est ainsi que l'on
peut PISTER et LOCALISER précisément un individu.
Au début, on les a appliqués aux criminels (c'était
une façon subtile de commencer l'application sur des êtres
humains : qui, en effet, oserait s'opposer à ce que de dangereux
criminels soient surveillés ?), notamment afin de désengorger
les prisons surpeuplées. Le bracelet permet de repérer
et de pister l'individu à tout moment. Bien souvent, l'individu
ne peut pas dépasser certaines limites géographiques
déterminées par le juge. S'il franchit ces limites
ou s'il tente d'enlever le bracelet, celui-ci émet un signal
que la police reçoit aussitôt.
On trouve déjà ce type de bracelet RFID en application
en Belgique, en France, en Espagne, aux USA... Mais les applications
de ce genre de bracelet ne sont déjà plus limitées
aux seuls criminels ! En Espagne, par exemple, on a proposé
ce système pour les victimes de violences conjugales (cela
agrandit déjà de façon énorme les catégories
auxquelles ce dispositif peut être appliqué, puisque,
à la base, n'importe qui peut devenir la victime de violences
conjugales). On a prétendu que c'était, évidemment,
pour « mieux protéger » les personnes en question.
Aujourd'hui, aux USA, en Grande-Bretagne et en France, une application
supplémentaire a été ajoutée : le port
de ce bracelet à puce RFID par les... nourrissons dans les
maternités !!! A nouveau, on a joué sur la corde sensible
des gens en effrayant les parents à l'idée que leur
bébé pouvait être accidentellement échangé
avec le bébé d'une autre personne, ou pouvait être
kidnappé à l'hôpital. Or ce genre de cas de
figure est rarissime ! Mais la vaine recherche de la sécurité
maximale (un mythe et un leurre) a fait en sorte que ce système
a été adopté dans certains hôpitaux !
Ainsi, le système « Hug », de l'immonde compagnie
Verichip Corp. (dont nous reparlerons juste un peu plus loin), ainsi
que le bracelet « Columba » de la société
Medical Intelligence, tous deux des bracelets à puce RFID,
sont déjà présents, à l'heure actuelle,
dans certaines maternités britanniques et... françaises.
Le principe est simple : des lecteurs/scanners de RFID sont placés
aux différentes entrées et sorties de la maternité,
et chaque bébé porte un bracelet à puce RFID
au poignet ou à la cheville (la puce porte bien entendu dans
sa petite mémoire les informations relatives à chaque
bébé). Si le bébé est pris par une personne
qui ne fait pas partie du service et ne possède pas le moyen
de débrancher l'alarme, et que cette personne sort du service
pendant plus de quelques secondes, une alarme se déclenche.
Pour s'assurer de la bonne identité du bébé,
il suffit d'un coup de scanner portable. On pourrait constater que
cela part d'une bonne intention et que cela sert à «
protéger ». Mais je voudrais attirer votre attention
sur le fait que, une fois de plus, on effectue à chaque fois
un CONTROLE et une SURVEILLANCE des individus, et cela pratiquement
dès la naissance, dans ce cas-ci ! De plus, le PISTAGE est
appliqué, afin de savoir où se trouve l'individu et
pendant combien de temps, et ceci en permanence !
Le contrôle total, la surveillance permanente sont les outils
auxquels chaque gouvernement et chaque dictateur rêve secrètement.
D'ailleurs, n'est-il pas troublant qu'un ministre allemand ait proposé
de SURVEILLER LES CHOMEURS (soi-disant pour les « aider à
se réinsérer dans la société active
») à l'aide d'un bracelet à puce RFID ???
Mais tous les risques que nous avons abordés jusqu'à
présent ne sont encore rien en comparaison des dangers infernaux
des micro-puces implantables. C'est ce que nous allons voir à
présent avec les micro-puces sous-cutanées pour humains
et les micro-puces neurales et cérébrales. Ces puces
représentent l'ultime contrôle des individus, le point
de non-retour.
Les micro-puces Les micro-puces sous-cutanées pour
humains
Les puces sous-cutanées ont été, tout comme
les bracelets à émetteurs radio, développées
tout d'abord pour les animaux. Chose intéressante, elles
ont été tout d'abord proposées, puis imposées
(à l'heure actuelle, dans certains pays, le « puçage
» de certains animaux est d'ailleurs devenu obligatoire).
On a donc habitué le psychisme des gens, pendant quelques
années, à ces puces sur les animaux.
Les puces sous-cutanées pour humains (qui sont elles aussi
des puces RFID) existent depuis la fin des années 60. Développées
au départ dans des buts médicaux, afin de reconnecter
des nerfs moteurs endommagés, on découvrit cependant
rapidement que selon la fréquence à laquelle elles
étaient réglées, l'humeur de la personne changeait.
Le témoignage de Carl W. Sanders, qui faisait partie de l'équipe
qui développa cette puce, est très clair à
ce sujet. En réalité, selon la fréquence émise
par la puce, les neurotransmetteurs (substances chimiques contenues
dans le cerveau) réagissent d'une façon ou d'une autre,
permettant l'augmentation ou la réduction de la production
des hormones. Ainsi, si une personne produit davantage d'adrénaline,
elle sera plus stressée, plus anxieuse, plus agressive. Si
elle en produit moins, elle sera plus calme, plus apathique etc.
Ce point est extrêmement important, car il signifie qu'avec
ces puces sous-cutanées, un CONTROLE DU COMPORTEMENT, et
donc un certain CONTROLE MENTAL, est possible !!! Ceci constitue
évidemment un danger absolument inacceptable (fin des libertés)
et signifie qu'en cas d'implantation d'une de ces puces diaboliques,
vous risquez de ne plus être tout à fait vous-même
ni de contrôler entièrement toutes vos attitudes :
on peut vous influencer de l'extérieur via des ondes bien
précises ! Ceci est rendu possible, notamment, par les satellites
et les antennes-relais. Et cela va même plus loin : en réglant
de façon précise la fréquence de la puce sous-cutanée,
on peut parvenir à réduire fortement la production
d'oestrogènes chez une femme, et empêcher qu'elle tombe
enceinte. Cela signifie que la puce sous-cutanée permet aussi
un CONTROLE DES NAISSANCES.
Les gouvernements - notamment des USA mais aussi les gouvernements
européens - ont également demandé aux chercheurs
qui ont mis au point la puce sous-cutanée pour humains qu'elle
puisse servir de MOYEN D'IDENTIFICATION des individus. On a donc
appliqué le principe des puces RFID, qui contiennent une
petite mémoire dans laquelle on peut enregistrer toute une
série d'informations en un seul dispositif : identité,
adresse complète, numéro de sécurité
sociale, empreintes digitales, date de naissance, plaque d'immatriculation...
bref, autant d'informations que nécessaire ! Et on a même
donné à cette puce sous-cutanée pour humains
des POSSIBILITES FINANCIERES (la puce sous-cutanée agit comme
une carte de banque). Nous avons vu au niveau des tags RFID que
des cartes bancaires RFID commencent à être distribuées
aux USA... Il semblerait bien que l'étape suivante, qui a
été planifiée depuis belle lurette, soit une
« carte de banque » implantée à l'intérieur
du corps, et qui rassemble (= centralisation) toute une série
de documents en un seul dispositif ! Et à ce propos, rappelez-vous
ce que nous avons dit plus haut au niveau des cartes d'identité
électroniques : à terme, elles rassembleront toute
une série de documents, et possèderont même
des possibilités bancaires. Un « hasard », vous
croyez ? Pas du tout ! On a amorcé, avec les cartes électroniques,
un mouvement qui mène aux puces implantables !!!
La micro-puce sous-cutanée pour humains a été
aussi créée dans d'autres buts qui pourraient vous
paraître, à première vue, impossibles ou impensables
: la création d'un gouvernement mondial et d'une seule devise
mondiale ! Impossible ? Réfléchissez donc bien à
notre situation actuelle : les pays ne prennent plus réellement
les décisions importantes. Les décisions importantes
se prennent au Parlement européen et à la Commission
européenne, ou à l'OTAN, ou aux Nations Unies, ...
bref dans des institutions supranationales. Nous avons donc déjà
franchi les premières étapes qui mènent au
gouvernement mondial unique ! Et au niveau des devises ? Et bien,
c'est pareil : depuis quelques années, les devises nationales
européennes n'ont-elles pas, pour la plupart, disparu au
profit d'une devise unique : l'euro ? Avec une puce sous-cutanée
généralisée, l'ensemble des devises ne deviendrait
plus que virtuel, et les gens ne paieraient plus qu'avec un moyen
de paiement : leur puce sous-cutanée ! Cela vous semble toujours
« tiré par les cheveux » ? Alors, il faut vraiment
vous informer, parce que le mouvement a déjà commencé,
doucement mais sûrement : une chaîne de nightclubs situés
notamment à Barcelone et à Rotterdam, des nightclubs
appelés « Baja Beach Club », proposent déjà
à leurs bons clients de se faire « pucer » afin
de pouvoir payer leurs consommations et d'avoir accès aux
loges V.I.P. ! Tout ceci sous des prétextes de facilité,
de modernité, de mode et de soi-disant « sécurité
» (avec ce « portefeuille sous la peau, plus moyen de
perdre votre argent ni de vous le faire voler »... à
moins bien entendu que l'on ne vous coupe le bras, ce qui reste
toujours une possibilité !) Vous pourriez vous dire que la
puce sous-cutanée pour humains n'est pas réalisable
d'un point de vue technique, parce qu'il faut qu'elle soit alimentée
par électricité et que l'on ne peut pas implanter
quelqu'un puis lui retirer la puce quelques semaines plus tard afin
de la recharger, puis réimplanter cette personne et ainsi
de suite...
C'est aller un peu vite en besogne et oublier un détail
important : la micro-puce sous-cutanée pour humains est une
puce RFID. Or, il existe 2 types de RFID : les RFID passives (qui
ne possèdent pas de batteries et qui ne s'activent que pour
un très court moment lorsqu'un scanner est passé au-dessus
d'elles), et les RFID actives. A l'heure actuelle, les puces sous-cutanées
passives pour humains sont déjà tout à fait
opérationnelles. Lorsqu'elles sont scannées, elles
ne renvoient qu'un numéro unique qui permet, lorsqu'on l'introduit
sur un site web, d'avoir accès à une base de données
(tiens donc !) ainsi qu'au dossier de la personne en question.
Les puces sous-cutanées actives pour humains ne sont plus
un problème non plus au niveau du rechargement en énergie.
Carl Sanders nous explique que, lors de la conception de la puce
sous-cutanée, l'équipe s'était heurtée
au problème de l'alimentation en énergie. Cependant,
grâce à un système fonctionnant par thermoélectricité
(électricité produite à partir de la chaleur),
ils sont parvenus à contourner le problème. Après
une étude qui coûta plus de $2,5 millions, ils découvrirent
que le revers de la main et le front étaient les 2 endroits
du corps qui changeaient le plus facilement de température.
Ces petits changements de température étaient suffisants
pour permettre à la pile minuscule de la puce sous-cutanée
de se recharger automatiquement. Plus besoin donc de recharger la
pile en l'extrayant du corps : elle se recharge seule, grâce
aux légers changements de température de l'organisme
! Mais au fait, à quoi ressemble une puce sous-cutanée
pour humains ? Et bien, il s'agit d'une minuscule capsule de verre
de la taille d'un grain de riz et qui contient une puce RFID capable
d'émettre, de recevoir et de stocker des données et
des informations. En plus de la puce, on trouve aussi une antenne
lovée sur elle-même. Cette puce est injectée
à l'aide d'une seringue hypodermique et par anesthésie
locale. Mais si l'on devait la retirer pour une raison ou une autre,
il faudra recourir à une légère chirurgie qui
vous laissera avec plusieurs points de suture ! Malgré l'aspect
relativement « simple » d'une puce sous-cutanée,
Carl Sanders (qui mit au point la première puce sous-cutanée
pour humains) nous signale que la puce qu'il mit au point contenait
plus de 250.000 pièces ! Ceci est en effet possible à
l'aide de la nanotechnologie (voir plus loin la partie concernant
les nanopuces).
La pile minuscule de la puce sous-cutanée est une pile au
lithium, ce qui est très dangereux si la puce venait à
se briser. Le lithium provoquerait en effet une grave infection.
En outre, la micro-puce peut migrer dans le corps, et se déplacer
sous la peau. Ce risque est minimisé par une matière
en polymères appelée « biobond » et qui
recouvre la capsule de verre, mais le déplacement de la puce
peut malgré tout se produire.
Nous avons déjà dit que les ondes des RFID peuvent
endommager l'ADN et être dangereuses pour la santé.
C'est déjà vrai pour les simples tags RFID, alors
imaginez ce que cela peut donner si ce tag RFID est implanté
directement sous la peau, dans l'organisme d'une personne ! De plus,
la puce sous-cutanée, bien que présentée, entre
autres, comme un « outil médical », n'est pas
compatible avec l'imagerie par résonance magnétique
(IRM). En effet, la puce contient des éléments métalliques.
Or, un scanner IRM agit comme un aimant surpuissant. Le risque de
blessure est donc réel. La micro-puce sous-cutanée
représente donc aussi de sérieux DANGERS POUR LA SANTE.
Enfin, une micro-puce sous-cutanée active, possédant
une pile, émet et reçoit en permanence des informations,
à l'insu du porteur ! Cela permet, entre autres, de pouvoir
géolocaliser, donc de pouvoir REPERER ET PISTER l'individu
pucé, à tout moment et à toute heure, partout
sur la planète !!! Grâce aux satellites, aux bases
terrestres et aux antennes-relais. Un danger de plus, et qui signifie
la fin de toute vie privée ! Où en est le développement
de ces puces sous-cutanées pour humains ? A l'heure actuelle,
quelques compagnies seulement distribuent ces puces sous-cutanées
pour humains. Parmi ces compagnies, on trouve Trovan et sa puce
ID100IH ( http://www.trovan.com/products100ih.htm ) ainsi que Verichip
Corp. et sa « verichip » (http://www.verichipcorp.com
). Mais ces deux compagnies sont déjà des multinationales,
et de très nombreux pays sont déjà touchés
par ce fléau. Ainsi, tout le continent américain est
déjà atteint. Au Brésil et au Mexique, le programme
« verikid » permet même de pucer les enfants (encore
eux, les pauvres) afin qu'ils « ne se fassent pas kidnapper
» ! Aux USA, une entreprise vient même d'obliger 2 de
ses employés de se faire pucer afin d'avoir accès
à une zone sécurisée !!! Les puces sous-cutanées
utilisées jusqu'à présent sont des RFID passives,
mais les prototypes des RFID actives ont déjà été
développés. Pour le moment, les puces sont surtout
implantées dans le bras, au niveau du triceps.
ET NOS PAYS D'EUROPE NE SONT PAS EPARGNES !
En effet, la puce sous-cutanée pour humains se trouve déjà
en Espagne, aux Pays-Bas, en Suisse, en Italie, au Royaume-Uni,
en Allemagne, en Russie... Pire ! Le groupe d'étude de la
commission européenne du « G29 », dans un rapport
qu'il a remis à la Commission, reconnaît que certaines
applications des puces implantables sous-cutanées, neurales
et cérébrales, seraient intéressantes !!! Et
justement, parlons des applications prévues pour ces puces
sous-cutanées et pour lesquelles les médias et les
entreprises font de la publicité à grands renfort
de propagande, et surtout aux USA. Les applications prévues
pour le puçage des humains concernent : • Le puçage
des gens pour l'accès aux zones de sécurité
ou à des zones où sont stockées des valeurs
importantes • Le puçage des enfants contre les kidnappings
• Le puçage des personnes âgées dans les
homes pour leur propre « sécurité » •
Le puçage des policiers dans la main afin de pouvoir utiliser
leur arme dont la gâchette, munie d'un scanner, ne se débloquera
qu'à l'approche de la main pucée de son propriétaire
(application dite du « smartgun » ou « flingue
intelligent ») • Le puçage à des fins
bancaires • Le puçage afin de pister des gens qui se
blesseraient et seraient amenés inconscients à l'hôpital,
ce qui permettrait d'avoir accès à leurs données
médicales même s'ils sont inconscients.
• Le puçage des gens dans des buts d'identification
La puce sous-cutanée est en outre présentée
comme étant un moyen anti-fraude « infaillible »,
ce qui est tout à fait faux puisqu'un scientifique du nom
de Jonathan Westhues, a récemment démontré
que cette puce était piratable et faillible. Au départ,
le puçage a été présenté comme
étant « volontaire » (donc comme provenant du
libre choix des personnes), mais les choses sont déjà
en train de changer !!! En effet, Tommy Thompson, un ancien ministre
des USA (quand on vous disait que le gouvernement était impliqué
!) qui est devenu, par le plus malencontreux des « hasards
», membre du conseil d'administration de Verichip Corp., a
déposé un projet de loi qui permettrait que tous les
citoyens des USA soient pucés ! Et une compagnie alliée
de Verichip Corp. a obligé 2 de ses employés à
se faire pucer pour pouvoir avoir accès à des zones
sécurisées. Des plaintes de puçage obligatoire
sont parvenues d'Arménie aussi. Bref, le risque de dérive
est réel et terrible.
Quant aux nourrissons, pour lesquels on commence à utiliser
des bracelets RFID (que l'on peut toujours retirer), des possibilités
d'implantations dès la naissance en sous- cutané ont
déjà été évoquées ! Face
à la façon fourbe et « positive » dont
cette puce est commercialisée et aux dangers immenses qu'elle
représente pour la vie privée, les droits et les libertés,
il est temps que la vérité soit connue, que les mensonges
soient dissipés et que cette technologie immonde soit absolument
combattue et INTERDITE ! Il s'agit non seulement d'une question
de démocratie véritable, mais aussi d'une question
d'éthique et qui concerne les Droits de l'Homme ! Une autre
technologie concurrence et dépasse la puce sous-cutanée
au niveau des dangers innommables qu'elle représente. Il
s'agit de la technologie des puces neurales et cérébrales
pour humains, que nous allons aborder à présent.
Les micro-puces neurales ou cérébrales
Le concept de micro-puce neurale ou cérébrale n'est
pas neuf et date de plusieurs décennies, lui aussi. A nouveau,
ce concept fut testé sur des animaux avant d'être mis
à l'essai chez les humains.
Le fait de placer une micro-puce dans le corps d'un humain est
déjà quelque chose qui, en soi, inspire de la méfiance
et un sentiment de répulsion. Nous avons vu que la micro-puce
sous- cutanée pour humains était déjà
très dangereuse. Les puces neurales et cérébrales
possèdent les mêmes possibilités que la puce
sous-cutanée et permettent donc de pister l'individu, de
le contrôler, de le surveiller. Et elles permettent aussi
d'aller encore plus loin, comme nous allons le voir.
A présent, imaginez une micro-puce plantée dans un
nerf ou dans le cerveau, car c'est bien de cela dont il s'agit.
Cela signifie tout d'abord que si l'on implante ce type de puce,
le retirer requiert un neurochirurgien et une opération lourde.
De plus, il s'agit d'une manoeuvre extrêmement délicate
et dangereuse, voire mortelle ! Coupez dans un nerf, et une personne
peut perdre (totalement ou partiellement) l'usage d'un bras, d'une
jambe, d'un oeil... Coupez dans le cerveau, et la personne peut
être paralysée, perdre des fonctions importantes ou
même la vie ! Touchez à la moelle épinière,
et les conséquences seront irréversibles ou mortelles.
Autrement, dit, une puce neurale ou cérébrale placée
dans l'individu signifie que l'extraction de cette puce est extrêmement
risquée, voire impossible !
Ce qu'il faut surtout voir, c'est l'esprit dans lequel ces puces
ont été développées. Car, comme d'habitude,
la propagande des médias vous servira sur un plateau toute
une série d'arguments plus « humanistes » et
« convaincants » les uns que les autres, mais en occultant
le revers de la médaille et les aspects négatifs qui,
dans ce cas précis, sont absolument inhumains, odieux, catastrophiques
et intolérables !!! Le Pr. José Delgado, qui a inventé
dans les années 1960 le « Stimoceiver », l'un
des premiers implants cérébraux de contrôle,
est notamment célèbre pour avoir réussi à
donner l'ordre de stopper net, à l'aide d'une télécommande,
à un taureau lancé en pleine course lors d'une corrida
et auquel une puce cérébrale avait été
implantée.
Ce même Pr. Delgado a dit : " Nous avons besoin d'un
programme de psychochirurgie pour le contrôle politique de
notre société. Le but est le contrôle physique
de l'esprit. Chacun qui dévie de la norme donnée peut
être chirurgicalement mutilé.
L'individu peut penser que la réalité la plus importante
est sa propre existence, mais c'est seulement son point de vue personnel.
Même si cette attitude libérale est très séduisante,
ceci manque de perspective historique. L'homme n'a pas le droit
de développer sa propre façon de penser. Nous devons
contrôler le cerveau électriquement. Un jour les armées
et les généraux seront contrôlés par
stimulation électrique du cerveau." Le but est donc
clair et ne prête à aucune confusion : c'est bien de
contrôle des populations dont il s'agit, du contrôle
TOTAL des individus et de leur esprit, et de la création
d'une société TOTALITAIRE dans laquelle toute attitude
sera surveillée, contrôlée et imposée
selon la volonté du pouvoir en place ! A présent,
voyons voir où l'on en est aujourd'hui, quels sont les prétextes
invoqués, les buts avoués, les non-dits et les dangers
par rapport à ces puces neurales ou cérébrales.
Tout d'abord, les expérimentations sur les animaux se poursuivent,
et sont suivies très rapidement par des expérimentations
sur les humains. Le prétexte principal qui est invoqué
est un argument médico-humaniste, et qui est donc très
difficile à combattre. On a proposé l'expérimentation
de ces puces neurales et cérébrales, essentiellement
aux USA, dans des champs d'investigation liés à la
médecine, et surtout concernant des patients lourdement handicapés
ou atteints de maladies graves. Au départ, on a proposé
ces puces pour ralentir les effets de la maladie d'Alzheimer ou
pour calmer les tremblements liés à la maladie de
Parkinson. C'est d'ailleurs en France que l'on a commencé
ce genre d'expérimentation ! Remarquez bien qu'il ne s'agit
pas d'un moyen de SOIGNER la maladie, mais simplement d'en atténuer
les effets indésirables ! Parmi les entreprises qui commercialisent
ce genre de système de puce cérébrale, on peut
par exemple citer la société américaine Cyberkinetics,
avec ses deux immondes systèmes de puce et de stimulateur
cérébraux, le BrainGate et le NeuroPort, dont l'un
devrait être commercialisé cette année ! On
a vite intégré d'autres types de malades. On a ainsi
développé des systèmes qui permettraient à
un aveugle, à partir de ces puces neurales et cérébrales
couplées à un appareillage électronique complexe,
de recouvrer la vue, ou du moins une « vue électronique
». On est en train en ce moment de tester des systèmes
qui, à l'aide de puces neurales, permettent de connecter
les nerfs d'un amputé à un membre cybernétique,
ce qui lui permet de retrouver une certaine autonomie... Ce n'est
plus de la science-fiction, c'est ce qui est en train d'être
expérimenté, en ce moment ! A présent, on a
commencé à s'occuper d'un autre type de patient :
les dépressifs profonds et autres maniaco-dépressifs
! Ces gens qui, comme le souligne une étude américaine,
ne sont plus productifs pour la société, sont très
mal dans leur peau et souvent au bord du suicide. Il a été
démontré qu'une puce implantée dans leur cerveau
et émettant des ondes à certaines fréquences
ainsi que des impulsions électriques permettait de rendre
un certain pourcentage de ces dépressifs plus « heureux
», d'équilibrer le taux de leurs hormones (et nous
savons que les hormones ont un impact sur l'humeur de la personne
- le taux de sérotonine joue sur l'humeur, par exemple) ainsi
que de les réinsérer dans la vie sociale et (surtout)
dans la vie active, ce qui améliore l'économie et
la rentabilité du Système . Nous avons vu que la modification
du comportement est déjà possible avec les puces sous-cutanées.
Ici, l'effet est encore renforcé, puisque c'est directement
sur le cerveau ou les nerfs que l'on agit. Déjà ici,
les arguments ont tendance à sortir de l'éthique et
de la moralité. Mais ce n'est qu'un début. D'autres
applications des puces neurales et cérébrales sont
développées en ce moment. Il s'agit d'applications
qui visent non plus le traitement médical en soi, mais la
soi-disant « AMELIORATION DES CAPACITES HUMAINES » !
Par exemple, l'odieux « brain machine interface program »
(programme d'interface machine-cerveau) financé par la DARPA
(une agence du ministère de la défense américain
qui s'occupe des avancées technologiques de pointe) a permis
à des amputés ou à des paralysés de
se servir d'une puce implantée dans leur cerveau et appelée
M.M.E.A. (multiple micro electrode array ou batterie multiple de
micro électrodes) afin de diriger leur fauteuil électrique
ou d'envoyer un e-mail par la seule force de la pensée, la
puce jouant un peu le rôle de « télécommande
» entre l'individu et la machine. Mais soyons réalistes
: le véritable but de la DARPA (une agence militaire, rappelons-le)
n'est pas de guérir les paralytiques ni de rendre la santé
aux malades ! D'ailleurs, dans certains projets de cette agence,
on hésite pas à dire que l'on souhaite améliorer
les soldats afin qu'ils ne deviennent pas le maillon faible sur
les champs de bataille du futur ! Ceci est tellement vrai que de
récents articles faisaient écho des projets de l'armée
américaine d'implanter certains soldats avec des puces cérébrales
! Les puces en question court- circuiteraient ou remplaceraient
carrément l'hippocampe, une partie du cerveau qui sert à
FIXER LES SOUVENIRS.
Le prétexte invoqué cette fois était que grâce
à ces puces, les soldats se souviendraient parfaitement de
tout leur entraînement et de leurs ordres de mission ! Mais
on peut très bien percevoir un autre avantage, bien plus
inhumain, d'avoir des soldats qui ne seraient plus capables de fixer
les souvenirs : ils ne se souviendraient plus des horreurs du champ
de bataille, quelles qu'elles soient ! Pratique pour les gens qui
dirigent les troupes, puisque l'on évite ainsi aux soldats
des traumatismes psychologiques trop importants, et donc on conserve
les soldats plus longtemps, avec moins de problèmes liés
aux soucis de santé psychologique, à la désertion,
à l'enrôlement et au recrutement. On pourrait donc
faire commettre les pires barbaries aux soldats sans que ceux-ci
en aient le souvenir ! Immonde ! Certaines puces possèdent
aussi des capacités de stockage de données (puces
de mémoire).
Certains étudiants universitaires français, ignorant
tout des dangers de ce genre de puce, ont d'ailleurs déclaré
qu'ils étaient prêts à se faire implanter dans
le cerveau une puce de mémoire afin de mémoriser,
de stocker et de pouvoir restituer la matière de leurs cours
plus facilement ! Ils n'étaient certainement pas au courant
des dangers de ce genre de puce, sans quoi ils n'auraient pas proposé
une telle idée ! Dans les cas dont nous venons de parler,
le but n'est plus de soigner ni de guérir, mais de TRANSFORMER
L'INDIVIDU afin d'en agrandir les capacités et les pouvoirs
(le cyborg n'est plus tr ès loin). Bref, on veut soi-disant
en faire un « surhomme ». Comme nous pouvons le voir
le vieux mythe nazi de l'Ubermensch (surhomme) n'a jamais été
aussi vivace ! Mais nous allons voir que derrière toutes
ces intentions complètement folles se cache un danger plus
grand que tous les autres.
Les puces cérébrales telles que la M.M.E.A. permettent
à l'individu d'agir sur l'extérieur (exemple : le
tétraplégique qui, via cette puce cérébrale,
envoie un e-mail sur un ordinateur spécialement adapté
et par la seule force de la pensée). Mais ce que l'on cache
jusqu'à présent, c'est que l'inverse est vrai également
: cette puce cérébrale permet à l'extérieur
d'agir directement sur l'individu !
Comment cela est-ce possible et comment cela fonctionne-t-il ?
Les scientifiques qui ont testé cette puce ont remarqué
que chaque mouvement que nous faisions, ainsi que chaque émotion,
possède une forme d'onde précise avec une fréquence
particulière. L'individu pucé, relié à
un ordinateur, pensait, se concentrait ou effectuait des gestes,
et à l'aide de machines (électroencéphalogramme,
ordinateurs etc.), on pouvait percevoir le schéma des ondes
qui correspondaient à chaque geste et chaque émotion.
Petit à petit, les scientifiques ont enregistré toute
une série de ces schémas d'ondes sur ordinateur et
ont ainsi constitué une base de données s'y rapportant.
Via la puce cérébrale, qui sert comme émetteur
mais aussi comme récepteur, l'individu peut envoyer un ordre
à une machine. Mais l'inverse est vrai aussi : en ayant repéré
un individu pucé, une personne qui, étant en, possession
de moyens de communication avancés ainsi que de la base de
données correspondant aux schémas émotionnels
ou gestuels de l'individu, pourrait par exemple fort bien envoyer
le schéma d'ondes et de fréquence correspondant à
l'angoisse par satellite. Le satellite envoie ensuite le schéma
d'ondes aux bases terrestres et aux antennes-relais proches du lieu
où l'individu pucé se trouve ou, mieux encore, le
satellite repère directement l'individu et envoie le schéma
d'ondes à cet endroit. La puce implantée dans le cerveau
de l'individu, qui fonctionne comme un émetteur mais aussi
comme un récepteur, capte le schéma d'ondes de l'émotion
« angoisse » et le retransmet au cerveau, au nerfs...
et l'individu commence à angoisser ! On pourrait faire de
même en transmettant le schéma d'ondes correspondant
au mouvement « lever la jambe », et l'individu, commandé
à distance, lèverait la jambe ! On peut même
faire pire, car les scientifiques savent, via la puce cérébrale,
exciter le centre du plaisir ou le centre de la douleur à
distance ! Avec la puce cérébrale, on pourrait donc
même provoquer une violente douleur à distance chez
les individus ! Imaginez ce genre d'arme entre les mains d'un gouvernement
! Imaginez le terrible pouvoir que les autorités pourraient
exercer sur un individu ! Tout individu pourrait être totalement
pisté et contrôlé, dans ce qu'il ressent comme
dans ce qu'il fait !
Contrôle du corps et de l'esprit !
Et imaginez surtout ce qu'un gouvernement pourrait entreprendre
contre les activistes, protestataires, manifestants, ou contre tout
citoyen qui déroge à la moindre règle (même
injuste) du système ! Voilà le terrible risque que
les puces neurales et cérébrales représentent,
et voilà aussi les raisons pour lesquelles nous ne pouvons
pas laisser ce genre de technologie se développer ! Vous
pensez que cela n'arrivera jamais chez nous ? Vous vous trompez
! D'ailleurs, dans son rapport sur les « implants TIC »
(dont font partie les puces sous-cutanées et les puces neurales
et cérébrales), le comité d'éthique
travaillant pour la Commission européenne a reconnu «
l'utilité » de certaines de ces puces, y compris neurales
et cérébrales ! Il est donc dans l'intérêt
de tous de réagir contre ces implants, et vite !
Les puces à ADN ou puces génétiques
Autre type de puce, autres risques. Une fois de plus, nous nous
trouvons devant une innovation technologique présentée
par les médias comme un « progrès médical
». En effet, les puces à ADN ou puces génétiques,
également appelées « puces-laboratoires »
(lab on a chip) permettent, via toute une série de capteurs
et de réactifs, d'analyser un échantillon de l'ADN
d'une personne. Ces puces, qui sont minuscules, permettent de remplacer
tout un laboratoire compliqué (et les personnes qui y travaillent
aussi, d'où une menace, directe ou indirecte, pour l'emploi).
Elles permettent de repérer si l'individu est malade ou
est prédisposé à être atteint d'une maladie
ou d'une allergie particulière. Et de plus, là où
les analyses génétiques mettent plusieurs jours, voire
des semaines avant de livrer leurs résultats, les puces permettent
de connaître de façon fiable les résultats bien
plus rapidement ! Il s'agit ici, bien entendu, des applications
positives que les médias nous présentent sans le moindre
esprit critique.
Pourtant, il existe à nouveau de sérieux risques
liés à ces puces-laboratoires. A l'heure où
des bases de données d'ADN sont en train de se constituer,
nous sommes en droit de nous faire du soucis quant à l'utilisation
que l'on pourrait faire des résultats des analyses de l'ADN.
Au Royaume-Uni par exemple, une base de données ADN de milliers
de jeunes et même de mineurs d'âge a été
constituée. Il ne s'agit pas de criminels ni de délinquants,
mais la base de données existe ! Avec ces bases de données
d'ADN et les faiblesses que la puce-laboratoire révèle
par rapport à l'individu, l'Etat possèderait une arme
potentielle contre celui-ci.
Mais l'Etat n'est pas le seul danger. Sur base de ces prédispositions
aux maladies et aux allergies, on pourrait refuser un emploi à
une personne, voire un prêt. On pourrait aussi refuser une
assurance, ou faire payer cette personne plus cher pour une assurance.
Au Royaume-Uni, les assureurs commencent d'ailleurs à s'intéresser
à ce genre de chose. Le risque est donc bien réel.
Le dépistage de maladies par l'analyse de l'ADN peut donc
très vite se muer en un facteur de discrimination supplémentaire,
basé sur les faiblesses génétiques. Or, les
puces à ADN vont permettre une augmentation du nombre de
ces analyses, à un moindre coût et avec des résultats
qui seront connus rapidement.
Les nanopuces
Avec la nanotechnologie, la miniaturisation va devenir un des autres
risques majeurs de toutes ces puces malfaisantes. A l'heure actuelle,
les plus petites puces se mesurent en... nanomètres (des
millionièmes de millimètre), soit à l'échelle
moléculaire. Ainsi, les sociétés japonaises
Sony, Toshiba et NEC Electronics se sont associées dernièrement
pour développer des puces de 45 nanomètres. Intel,
premier fabricant mondial de semi-conducteurs, avait déjà
annoncé en décembre 2005 la construction d'une usine
de puces de 45 nanomètres en Israël, un projet évalué
à plus de 3,5 milliards de dollars (2,97 milliards d'euros).
Avec une taille si réduite, les « puces » en
question ne sont plus que des amas de molécules, mais surtout,
elles deviennent invisibles à l'oeil nu et tout à
fait imperceptibles pour l'individu.
Leur usage peut donc être aussi dangereux que sournois.
Une nanopuce pourrait être avalée, inhalée
ou même se glisser dans les pores de la peau d'un individu,
à son indu et sans son consentement ! Et ce genre de dispositif,
en raison de sa taille infinitésimale, n'est pas repérable
! Bien sûr, la nanotechnologie n'en est encore qu'à
ses balbutiements mais, déjà, des dangers terribles
et des problèmes éthiques aigus se posent.
Les possibilités des nanopuces sont encore relativement
limitées, mais cela ne durera pas longtemps. En outre, on
a déjà pensé aux nanopuces d'identification,
et des applications MILITAIRES ont déjà été
testées dans ce sens ! On a aussi commencé à
créer des RESEAUX de nanopuces qui communiquent entre elles.
C'est le cas, par exemple, du système Smart Dust («
poussière intelligente »). On a bien sûr parlé
d'applications médicales des nanoparticules.
Ainsi, une nanoparticule pourrait être programmée
pour repérer les cellules cancéreuses et pour les
éliminer. Ce que l'on dit moins, c'est que ces nanoparticules
pourraient très bien servir d'armes, en étant programmées
pour détruire les cellules ou en les « détraquant
» au lieu de les soigner !
Des forces policières et de contrôle renforcées
En plus de toutes ces technologies liberticides, la lutte contre
le terrorisme a vu, un peu partout sur la planète, une augmentation
de la présence policière. Voire même parfois
de troupes militaires.
Contrôle de personnes « suspectes » dans le métro
de Londres par des policiers en arme, arsenal policier lors de manifestations
à New York, intervention de la police fédérale
lors d'une fausse alerte à la bombe à Bruxelles...
La psychose du terrorisme, savamment entretenue par les médias,
a bien évidemment monté d'un cran après les
attentats de Madrid et de Londres, amenant derechef l'amélioration
et la modernisation des moyens d'investigation policiers.
En outre, désormais, dans certains pays (dont la Belgique),
les forces de police ont reçu, via de nouvelles lois liberticides,
l'autorisation de mener des « techniques spéciales
d'investigation » sans mandat d'arrêt obligatoire, à
n'importe quel moment du jour et de la nuit, y compris la fouille
du domicile des suspects et à l'insu de ceux-ci. Les camps
d'internement pour civils et les prisons secrètes de torture
Nous avons tous entendu parler de la prison de Guantanamo. Basée
en dehors des USA, à Cuba, cette prison possède l'extraordinaire
faculté de violer les droits de l'homme et les accords de
Genève sur les prisonniers de guerre sans qu'aucune sanction
internationale ne soit intervenue à l'encontre des Etats-Unis.
En outre, les USA détiennent, depuis quelques années
déjà, plusieurs centaines de détenus présumés
« terroristes » qui ont été arrêtés
sans accusation , sans mandat, et qui n'ont toujours pas reçu
(à l'exception d'une dizaine d'entre eux) de procès
! Ce qui est nettement moins connu, c'est que les USA possèdent,
sur leur propre territoire, près de 800 prisons qui ont été
transformées en « camps de détention pour civils
» ! L'ex-ministre de la « Justice » des USA, John
Ashcroft, a notamment participé activement à la création
de ces camps. Tout récemment, la compagnie Halliburton (qui
appartient à Dick Cheney, le vice- président des USA)
a reçu $385 millions afin de construire des camps de ce genre
!
Ces camps sont réservés pour les CIVILS, et non plus
à des terroristes ou à des criminels de guerre. Et
comme les USA sont en train de surveiller et d'espionner de plus
en plus les manifestants, les activistes et autres contestataires,
on perçoit clairement la dérive qui est en train de
mener à la dictature. On a en fin de compte la nette impression
que l'histoire se répète, et que les nouveaux camps
de concentration nazis sont en train de s'ouvrir.
En tant qu'Européens, n'ayons pas la naïveté
arrogante de penser que nous sommes à l'abri de telles mesures
: il y a peu, au Pays-Bas, une prison « Big Brother »
a été ouverte à Lelystad.
Cette prison, réservée à la petite criminalité,
est en réalité destinée à toute personne
ayant commis un petit délit, si minime soit-il (par exemple,
les pères qui ne paient pas les pensions alimentaires de
leurs enfants, ou les gens qui ont commis un menu larcin dans une
épicerie) ! Les prisonniers y sont filmés en permanence,
et un système capable de détecter l'humeur y a été
placé ! Ajoutons encore à ces faits inquiétants
les ignobles « prisons secrètes » de torture
de la CIA.
La prison la plus connue de ce genre est certainement Abou Ghraïb
(Irak), qui a fait scandale dans la presse. Mais elle n'est pas
la seule. Ces prisons sont localisées un peu partout, y compris
en Europe. Des citoyens européens suspectés de terrorisme
ont ainsi été kidnappés, emmenés dans
ces prisons secrètes par avion, torturés (parfois
à mort !), et ce avec l'accord tacite de nos gouvernements
européens ! En effet, Craig Murray, ancien ambassadeur britannique
en Ouzbékistan entre 2002 et 2004 et qui a été
contraint par le gouvernement à démissionner car il
avait publié sur son site web des informations sur ce genre
d'activités sales de son pays, a dénoncé ces
faits et a affirmé que l'Union européenne était
au courant de ce type de pratiques criminelles.
Bizarrement, malgré les violations répétées
des décrets et du droit international, personne n'ose traduire
en justice les coupables du gouvernement américain et leurs
complices des gouvernements européens. Nous vivons dans une
époque où la peur et la lâcheté priment,
et où l'on accepte l'inacceptable. Là aussi, il y
a un lien avec l'Allemagne nazie. Car si les Nazis ont réussi
à commettre tous leurs horribles méfaits, ce fut essentiellement
grâce au silence coupable et à l'acceptation de la
population allemande.
« Nous n'oublierons jamais », disaient-ils en parlant
des leçons à tirer de la seconde guerre mondiale...
En réalité, il semble bien que l'humanité n'ait
pas retenu grand chose ! Ces camps d'internement pour civils et
prisons de torture constituent le danger ultime de la société
de surveillance, de contrôle et de répression.
Nous sommes engagés dans une logique qui est celle-là.
Il est grand temps de s'en rendre compte, de le reconnaître
et de s'insurger contre cet état de fait, sinon nous nous
retrouverons, demain, au sein de la société du «
4e Reich » ! Un débat public inexistant
Toutes ces mesures et technologies nous sont présentées
par la propagande des mass médias comme nécessaires,
bénéfiques, sécurisantes. En cela, la presse
écrite ou télévisée applique ce que
ceux qui la dirigent (les groupes transnationaux ou le gouvernement)
lui ordonnent.
Les citoyens sont ainsi maintenus dans une vision biaisée
et orientée, et dans l'ignorance des dangers et dérives
réels des lois et technologies liberticides. Cela empêche
bien évidemment les réactions populaires («
ne pas faire de vagues » = un des grands principes des médias).
Quant au débat public, fort est de constater qu'il est inexistant
ou en tout cas réduit à son plus strict minimum.
Il faut de plus signaler que toutes ces lois et mesures liberticides
sont prises sans la moindre consultation populaire démocratique.
Les gens au pouvoir décident, éventuellement en concertation
avec les secteurs de l'industrie concernés. Le processus
dit « démocratique » se limite à cela.
On nous présente de plus comme « inévitable
», sous des prétextes de soi-disant « sécurité
» et de soi-disant « humanisme », le fait que
nous devrions abandonner une partie de nos libertés et de
notre vie privée. Ceci est bien entendu une escroquerie totale
et une façon fourbe de « justifier » l'agrandissement
systématique des pouvoirs de l'état et la dictature.
Il serait grand temps que les citoyens du monde et de notre pays
se réveillent et se battent pour conserver ce que leurs ancêtres
ont acquis parfois au prix de leur vie : une démocratie véritable,
des libertés, une vie privée et des droits inaliénables.
Sans quoi, la société de demain risque fort de ressembler
à celle de l'Allemagne d'il y a 65 ans, ou pire encore...
Auteur : Vic Flame, citoyen Belge, article terminé le
03 mars 2006
|
|