"Nouveau millénaire, Défis libertaires"
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Vers la société du contrôle total... / ... et la surveillance permanente
Vic Flame

Origine : http://www.accessibilites.com/bigbrother/(Verslasocieteducontroletotal.pdf

Le 11 septembre 2001 a marqué les esprits. A partir de cette date, le monde a changé. Pas seulement en raison de la guerre du Golfe qui en a découlé, mais aussi en raison des mesures contre le terrorisme qui ont suivi.

Il est vrai, certes, que certaines technologies et mesures existaient déjà SUR PAPIER avant 2001 (comme par exemple les cartes d'identité électroniques). Mais les « attentats » contre les deux tours en ont accéléré l'adoption.

A partir du 11/09/2001, le monde est entré dans une nouvelle phase sinistre de l'histoire : celle qui mène vers l'état-policier, le contrôle total des populations et la surveillance permanente des individus, bref vers une dictature mondialisée.

Cela vous semble un peu « gros » ou « parano » ? Faisons donc un petit résumé des lois et technologies liberticides qui ont progressé à partir de cette date.

Des lois qui tuent les libertés

Le 11 septembre a tout d'abord mis en place le fameux « Patriot Act » ou « loi patriote », un terme bien ironique pour une mesure « d'exception » qui permet au gouvernement, au nom du combat contre le « terrorisme », de passer au-dessus de la Constitution (qui, rappelons-le, est la base de la démocratie) et de passer outre les droits et libertés des citoyens. Ainsi, il est exact que depuis de l'adoption du Patriot Act, les USA ne sont plus vraiment une démocratie, ce qui constitue un sérieux danger et une dérive potentielle vers la dictature. En outre, depuis lors, la plupart des mesures du Patriot Act ont été prolongées de façon définitive.

Cette dangereuse loi, qui était supposée être une loi « d'exception » (donc temporaire), est donc devenue une loi PERMANENTE.

Et dans nos pays ?

Des lois semblables au Patriot Act ont rapidement fait leur apparition dans nos pays et ailleurs également, pour finalement se répandre tout autour du monde. Par exemple, la France a eu la loi Perben ; et la Belgique a eu la loi du 19 décembre 2003 (nouvel article 137 du code pénal inséré par la loi belge du 19 décembre 2003 et paru dans le Moniteur belge du 29 décembre 2003); dernièrement, après les attentats de Londres de juillet 2005, l'Europe a pris de nouvelles mesures « antiterroristes », dont notamment l'augmentation des caméras de surveillance et la rétention et la conservation des données téléphoniques et des e-mails. Ces mesures n'ont pas de limite dans le temps ; elles sont donc devenues, elles aussi, permanentes.

Et nous ne vivons donc plus vraiment en démocratie non plus ! En réalité, au nom de la sacro-sainte « lutte contre le terrorisme », on a fait entrer à peu près n'importe quelle mesure de CONTROLE, de SURVEILLANCE et de REPRESSION, et ce un peu partout sur le globe. On a tellement gonflé l'importance de ces mesures antiterroristes de soi-disant « sécurité » qu'on les a fait passer en réalité avant les libertés et les droits ! Bref, on a fait croire aux gens que la sécurité devait prévaloir sur les libertés et les droits de l'homme ! Nos politiciens ne sont sans doute pas prêts à l'admettre, mais c'est pourtant bien ce qui s'est passé. En bref, nous sommes à présent, à peu près partout dans le monde, sur la voie de la dictature...

Bien plus grave, la plupart des mesures et technologies qui avaient été AU DEPART prévues contre les terroristes ont tendance à être aujourd'hui appliquées à d'autres portions de la population : au début, ce fut pour les criminels dangereux et récidivistes, le grand banditisme ; ensuite, on a visé la petite criminalité et la délinquance ; à l'heure actuelle, on est en train de glisser vers tout contrevenant, manifestant, protestataire... bref, potentiellement, vers TOUT CITOYEN !!! On est en train de dire aux gens l'ineptie suivante : « Pour votre sécurité et pour vous protéger des terroristes et des criminels, il va falloir installer toute une série de dispositifs intrusifs, et vous allez devoir abandonner une partie de votre vie privée et de vos libertés ». C'est un mensonge, une pente très dangereuse qui mène tout droit à un régime de surveillance totalitaire.

La dérive est donc très claire, et elle est bien là : nous glissons vers un monde totalitaire dans lequel les libertés, les droits, la vie privée et la dignité sont sacrifiés au nom du mythe et du leurre de la sécurité maximale ! Nous allons à présent passer en revue les différentes technologies liberticides (= tueuses de libertés) qui ont été introduites ou développées depuis le 11 septembre 2001, et vous allez voir que la situation est plus que préoccupante, voire même gravissime...

Des mesures et des technologies fascistes Les technologies qui suivent possèdent toutes un grand point commun : elles permettent l'invasion de la vie privée, l'érosion et la suppression des libertés. Elles sont cependant présentées sous des arguments mielleux, tentants et qui jouent sur la corde sensible des gens. Ces arguments sont des prétextes de facilité et de progrès ou encore des prétextes humanistes, médicaux, sécuritaires. Qui en effet oserait s'insurger contre une technologie qui permet de « soigner certains patients » ou qui « évite les kidnappings » ? Mais en réalité, tout dépend aussi des risques et du niveau d'invasion et de destruction des libertés et de la vie privée. Et nous allons voir ci-dessous que les technologies présentées sont absolument inacceptables en raison des dangers qu'elles représentent et des dérives qui ont déjà pu être observés, mais aussi parce qu'elles visent le contrôle total et absolu de l'individu.

Les cartes d'identité électroniques à puce

Les cartes d'identité électroniques (ou eID) ne nous sont plus inconnues, puisqu'elles se développent de plus en plus. Le gouvernement belge a décidé, sans consultation du peuple, de les imposer aux citoyens. Mais des cartes d'identité électroniques existent aussi en Italie, au Japon, et dans de nombreuses autres parties du monde. La France possède son projet de carte INES (identité nationale électronique sécurisée), la Grande-Bretagne tente d'imposer honteusement une « ID Card » que 80% de la population refuse, les USA tentent de créer, pour la première fois, une carte d'identité nationale, et la Commission européenne a demandé que d'ici 2008, TOUS LES PAYS DE L'UNION EUROPEENNE possèdent leur carte d'identité électronique !

Mais en quoi cette carte d'identité électronique est-elle liberticide ? Tout d'abord, elle est liberticide dans le fait que le citoyen n'a plus accès à toutes les données qui se trouvent sur cette carte. La puce électronique contient des informations que le porteur de la carte d'identité ne peut voir. Ces informations ne sont accessibles qu'au personnel autorisé.

Certaines cartes d'identité électroniques contiendront des données biométriques, par exemple les empreintes digitales ou le scan de l'iris. C'est la toute première fois que l'on exige un moyen d'identification des personnes qui fut utilisé pour des CRIMINELS. D'autres pays ont également prévu des données biométriques supplémentaires. En vrac : données relatives à l'ADN de l'individu, morphologie du squelette, photo numérique, reconnaissance faciale... Bien sûr, on a prétendu que ces cartes électroniques étaient destinées à lutter contre les terroristes, à donner plus de sécurité (tiens ! Voilà le mythe de la sécurité maximale qui revient), et qu'elle était infalsifiable. Ce sont des prétextes. La carte d'identité électronique n'est pas infaillible. On avait créé des cartes plastifiées avec toute une série de précautions anti-fraude, mais les contrefacteurs en sont venus à bout. Il en va de même avec les cartes électroniques. Certaines cartes d'identité électroniques iront même plus loin : elle possèderont des puces RFID (voir ci-dessous) qui, malgré leur réputation « d'infaillibilité », ont déjà été piratées de nombreuses fois, surtout dans les pays où elles sont utilisées depuis un moment déjà. Ce piratage permettrait même le vol de l'identité d'une personne. Tout ce dont un pirate aurait besoin pour récupérer les données de la puce électronique, c'est d'un scanner et d'un peu de discrétion ! Bien entendu, les données seront cryptées. Mais cela ne stoppe évidemment pas les pirates, qui à force d'efforts, parviennent à « craquer » les codes. De plus, les puces RFID représentent de terribles menaces pour la vie privée.

La puce électronique de la eID est capable de garder en mémoire une multitude de données. Il existe un risque que l'on intègre les données du registre national (un dossier extrêmement détaillé sur la personne) sur la mémoire de cette puce.

Enfin, les cartes d'identité électroniques sont appelées à rassembler, en seul document, toute une série de cartes, et c'est le cas pour la Belgique. Ainsi, d'ici 2 ans, il est prévu que la carte d'identité, qui possède aussi des possibilités bancaires, reprenne aussi la carte de sécurité sociale (carte SIS), le permis de conduire et d'autres documents encore.

En outre, plus de 400 applications sont d'ores et déjà prévues pour la carte d'identité belge ! Etant donné que toutes les données de l'individu seront reprises sous format électronique, il sera très facile de créer une gigantesque base de données centralisée reprenant les données de chaque individu, ce qui représente également toute une série de dérives. En Belgique, les cartes d'identité biométriques sont en train d'être appliquées à l'Internet : les gens se connectent sur des zones de chat « sécurisées ». Pour cela, ils branchent leur carte d'identité dans un lecteur ad hoc relié à leur ordinateur. Désormais, on peut connaître leur réelle identité, les sites qu'ils utilisent et pendant combien de temps, et même ce qu'ils ont dit ! Donc, violation de vie privée et menace sur la liberté du web. Pou « justifier » cette application liberticide, on a une fois de plus joué sur la corde sensible des gens en leur expliquant que ce système permettrait de « repérer les pédophiles ». Mais il permettra aussi de repérer et d'identifier tout individu qui conteste le système ou des éléments du système (militants, activistes, manifestants, protestataires), et de le châtier par la suite ! « Mais moi, je n'ai rien à me reprocher ni rien à cacher, monsieur », répondront les naïfs. Ils oublient un peu vite que la centralisation du pouvoir représente un danger réel pour la démocratie, ainsi que pour les libertés et les droits des individus. Aux USA, des agences gouvernementales ont ainsi vendu les données privées d'individus à des compagnies commerciales. Quant aux gentils Juifs de la seconde guerre mondiale, eux non plus n'avaient rien à se reprocher. Eux non plus ne se sont pas trop inquiétés de devoir porter une étoile jaune cousue sur leurs vêtements et de devoir montrer leurs papiers. On sait où cela les a menés, malheureusement... L'Etat n'est pas toujours aussi bienveillant qu'il veut bien le laisser percevoir.

Les passeports biométriques

Ces nouveaux passeports ont été imposés (une fois de plus) sous le diktat des USA ainsi que de l'OACI (organisation de l'aviation civile internationale). Le prétexte ? La lutte contre le terrorisme, mais aussi... la faillibilité des anciens passeports ! Au début, on a donc fait croire aux gens que ces nouveaux passeports seraient infaillibles. Ce qui s'est vite révélé faux, puisque le piratage et le « vol d'identité » restent tout à fait possibles, bien entendu.

Simplement, les contrefacteurs ont besoin d'un peu plus de connaissances et de matériel pour venir à bout des protections du passeport.

Au niveau technologique, ces passeports se caractérisent, tout comme certaines cartes d'identité électroniques, par une puce RFID sans contact qui contient certaines données biométriques du porteur, telles qu'une photo numérique, les empreintes digitales ou encore le scan de l'iris.

Ces passeports possèdent les mêmes défauts et les mêmes risques que les cartes d'identité électroniques. La technologie n'est pas au point et comporte des dangers ? Qu'importe ! Ils seront malheureusement en application d'ici le mois d'octobre 2006 grand maximum. Les USA, dans le cadre de leur programme « VISIT », ont imposé ces passeports. Les citoyens des pays qui ne font pas partie de ceux qui ont accepté ces passeports biométriques et qui souhaitent entrer aux USA devront passer par l'étape bureaucratique et lente de l'attribution d'un visa. Mais les USA sont loin d'être les seuls à être impliqués dans le processus, puisque de nombreux autres gouvernements ont accepté de façon honteuse la dictature du passeport biométrique.

Dans le cas des passeports biométriques aussi, AUCUN pays n'a consulté ses citoyens ! Il s'agit d'une décision DICTATORIALE qui a été IMPOSEE à toute une série de pays ! Et le pire, c'est que PERSONNE n'a réagi ! Acceptation directe de la part de populations soumises, donc, et ce malgré les dangers et risques de dérives incommensurables que représentent ces passeports ! Pathétique...

Les appareils biométriques

La biométrie est une partie de la biologie qui applique aux êtres vivants les méthodes statistiques. Et dans le domaine de la sécurité, la biométrie est la science qui calcule la taille et les caractéristiques biologiques qui rendent un individu unique en son genre, et donc identifiable. Ainsi, les empreintes digitales, les caractéristiques du squelette, la disposition des veines, les stries que l'on trouve dans l'iris de l'oeil de chaque personne... permettent d'identifier cette personne de façon précise.

Des appareils biométriques (scanners) ont donc commencé à se développer un peu partout dans le monde (y compris nos pays) dans les endroits sécurisés, dans les aéroports, dans les lieux fortement fréquentés... afin de « lutter contre les terroristes ». Mais l'excuse de la lutte contre les terroristes est dépassée depuis longtemps. Des dérives se sont installées. Ainsi, au Texas, pour entrer dans un simple parc d'attraction, il vous faut « montrer patte blanche » et donner votre carte d'identité ou poser votre main sur un appareil biométrique qui scanne votre main afin de pouvoir entrer ; toujours aux USA, des scanners biométriques ont fait leur apparition dans les écoles afin d'identifier les élèves par analyse de l'iris ; plus près de chez nous, en France, les appareils biométriques ont été autorisés par la commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) afin d'être placées... dans les cantines scolaires !!!

Ces procédés ne sont bien évidemment pas anodins ni inoffensifs, et nous allons avoir que les enfants et même les bébés sont une cible idéale pour ceux qui font la promotion des technologies liberticides. Ces dispositifs biométriques consistent, à chaque fois, à établir l'identité de la personne. Bref, ils contrôlent la personne et renforcent la SURVEILLANCE.

On est en droit de s'offusquer quant au fait que ces technologies soient mises en application auprès des enfants. Cela fait néanmoins partie des buts malveillants du monde des entreprises et des gouvernements. Ainsi, par exemple, la CNIL est un organisme d'état qui dépend du gouvernement français. Et au niveau des entreprises, le Gixel (un conglomérat des entreprises françaises spécialisées dans l'électronique) a fait paraître un petit livret appelé « Le livre bleu » sans lequel il explique qu'il faut EDUQUER et HABITUER les citoyens aux nouvelles technologies dès leur plus jeune âge. Quoi de plus pratique que d'éduquer les enfants, qui ne possèdent pas suffisamment d'esprit critique que pour voir où se trouve le danger de dérive ? De plus, en ENDOCTRINANT les enfants à se faire contrôler et surveiller à tout moment, on forme une génération de personnes qui trouveront « normal » de se faire épier, surveiller, contrôler en permanence et n'importe où ! Enfin, la biométrie est susceptible de développer une criminalité nouvelle et basée sur la mutilation (on coupe un doigt pour avoir les empreintes digitales, par exemple).

Les bases de données centralisées

Nous vivons de plus en plus dans une société où tout ce qui est électronique est mis sur un piédestal. Ce que l'on appelle l'e-government (ou gouvernement électronique), dans lequel les citoyens pourront demander un papier officiel ou remplir leur déclaration d'impôts via Internet, par exemple, en est un bon exemple. Bien entendu, on nous chante les vertus de « facilité » et de « commodité » de ce système. Mais n'y a-t-il aucun risque ? Les risques sont là, et ils sont ENORMES. Car tout ce qui est sous format informatique est susceptible d'être piraté. Cela constitue un des dangers des bases de données centralisées.

C'est par exemple pour cela que le vote électronique, qui peut être facilement piraté si aucun document papier n'est imprimé, est dangereux pour la démocratie.

Mais il existe un danger plus redoutable encore. Car ces bases de données permettent la centralisation du pouvoir. Et plus le pouvoir est centralisé, plus le risque de dictature ou de despotisme est élevé, même dans les pays « démocratiques » ! Ainsi, un état dans lequel tout individu serait fiché et repris systématiquement sur toute une série de bases de données selon les endroits où il achète des articles, les banques où il retire de l'argent, les endroits où il se connecte sur Internet, les papiers qu'il demande sur le web par l'intermédiaire du gouvernement électronique etc. , pourrait repérer et pister cet individu à tout moment. Ces données pourraient également être vendues à des sociétés privées (et cela s'est déjà produit aux USA et au Canada), voire à un état étranger.

En bref, ces bases de données centralisées constituent une menace pour la vie privée, pour les libertés et pour la démocratie véritable.

De nos jours, des bases de données d'ADN sont également constituées, ce qui représente aussi un facteur de risque (nous y reviendrons plus tard).

Comme si cela ne suffisait pas, des programmes très sophistiqués de data mining (extraction de données) permettent d'établir des points communs et des déductions à partir de plusieurs bases de données différentes, ce qui constitue bien entendu un sérieux danger de plus car on peut dresser un portrait du comportement et des habitudes de l'individu à partir du recoupement entre ces différentes bases de données.

En Belgique, nous sommes déjà bien plus avancés que nous pourrions le croire au niveau des bases de données : les casiers judiciaires, les cartes de fidélité des magasins, les enfants surdoués, l'ADN des criminels dangereux... sont tous repris dans des bases de données centralisées ! Certaines bases de données ont aussi été constituées au niveau européen. Il est donc grand temps de prendre conscience du problème et de ses dangers, et de limiter au maximum ces bases de données, qui ont tendance à devenir systématiques. L'Europe a connu la Gestapo lors de la seconde guerre mondiale, et celle-ci ne possédait pas les moyens technologiques d'aujourd'hui. Ne donnons donc pas au pouvoir la possibilité de devenir une Gestapo du 21e siècle et de contrôler à retour de bras !

La rétention des données

Il y a peu, de nouvelles « lois antiterroristes » européennes ont été signées (sans aucune consultation populaire, bien entendu) suite aux attentats de Londres du mois de juillet 2005.

La rétention des données téléphoniques et des e-mails a été exigée. Désormais, tout ce que vous envoyez par SMS ou par e-mail sera conservé pendant au moins 2 ans ! Ce système va permettre, lui aussi, de conserver un grand nombre d'informations sur l'individu, sur ce qu'il a envoyé, quand il l'a envoyé, avec quel service, à partir de quel site web... Bref, la rétention des données va venir améliorer et agrandir le système de bases de données. Nous sommes donc déjà, en réalité, TRES avancés dans le domaine de la surveillance des individus. Et il ne s'agit pas uniquement de la surveillance des terroristes ! Ainsi, dernièrement, un scandale a éclaboussé le président américain George W. Bush qui a autorisé depuis plusieurs années, illégalement et de façon anticonstitutionnelle, des écoutes téléphoniques secrètes de citoyens, avec rétention des données. Les cibles de ces écoutes téléphoniques n'étaient pas toujours des terroristes, mais bien souvent des activistes, des militants, des protestataires ou tout simplement des adversaires de l'administration Bush !

La dérive est donc ici très nette et les dangers réels. Et ces dangers sont aussi valables pour nos pays, dans lesquels, à présent, la rétention des données est autorisée, et même rendue obligatoire ! Les caméras de vidéosurveillance : Big Brother vous regarde Avec les dernières lois « antiterroristes » européennes, l'augmentation des caméras de vidéosurveillance a été décidée. Néanmoins, le phénomène se développe un peu partout sur la planète, en raison de la psychose du terrorisme. Que ce soit au Japon, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis ou en Australie, les caméras de vidéosurveillance se multiplient.

Rien qu'en Belgique, plus de 700 caméras de vidéosurveillance se trouvent à présent dans le métro et les trams de Bruxelles ; 17 caméras du même type ont déjà été placées à Charleroi et d'autres caméras ont été placées en Flandres, le long des plages. Ces caméras se trouvent aussi aux abords ou même dans les lieux publics très fréquentés (gares, aéroports, ministères, grands magasins...) et sont reliées à un centre de surveillance de la police. Et le système est « extensible », a averti la presse ! La Grande-Bretagne est le pays qui possède le plus de caméras en Europe. On a parlé de ces caméras CCTV lors des attentats du métro de Londres où, bizarrement, malgré le nombre impressionnant de caméras placées dans le métro, la scène des préparatifs du crime n'avait - apparemment - pas été filmée, ce qui remet déjà en question la « sécurité » toute relative que ces caméras amènent ! Par contre, ce qui est certain, c'est que ces caméras filmeront éventuellement des criminels, mais qu'elles filmeront SURTOUT des citoyens et des innocents en permanence !!! On est donc en droit de se poser la question : est-ce qu'il est vraiment nécessaire, pour arrêter une poignée de criminels, de criminaliser et de pénaliser l'ensemble de la population ??? Mais le plus gros problème, ce sont les dangers de ce système de surveillance permanente. Ce système de vidéosurveillance menace clairement la vie privée, ainsi que certains droits constitutionnels de base. Ainsi, le fait d'épier les piétons à chaque coin de rue constitue une suppression de la liberté de mouvement. Et nous le verrons un peu plus loin, il n'y a pas que les piétons qui vont être mis sous surveillance : les véhicules et leur conducteur, eux aussi, se trouveront bientôt sous l'oeil vigilant de « Big Brother » (le dictateur du roman de George Orwell). Une chose est en tout cas très claire : nous ne devons pas accepter de laisser tomber une partie de nos droits, de notre vie privée et de nos libertés pour des questions qui, au premier abord, semblent purement « sécuritaires » (rappelons d'ailleurs que la sécurité maximale n'existe pas et constitue un LEURRE). Nous ne devons pas le faire, sinon le pouvoir - qui, rappelons-le, n'est pas toujours bien inspiré ni bien intentionné - en profitera, et nous nous retrouverons dans une société-prison, une société dans laquelle nous serons surveillés, contrôlés ET REPRIMES en permanence.

Car ces caméras de surveillance nous amènent vers des systèmes qui sont clairement exagérés et excessifs, et même vers un état-policier. Ainsi, en Australie, le premier ministre, John Howard, a déclaré il y a peu que TOUTES les caméras de Sydney, qu'il s'agisse des caméras placées dans les transports en commun ou les caméras des banques, des caméras des supermarchés ou installées dans les endroits publics, et même les caméras des petits épiciers, toutes les caméras vont être reliées au quartier général de la police ! Le but avoué de cette manoeuvre : lutter contre le « terrorisme » et le « grand banditisme », bien entendu, MAIS AUSSI contre la délinquance, la petite criminalité, ET MEME... contre toute INFRACTION, contre les ACTIVISTES, les MANIFESTANTS et les CONTESTATAIRES !!! C'est ce qui se passe aussi aux USA : on assiste à un glissement, à un dérapage très dangereux qui, à partir de la lutte contre les terroristes, englobe de plus en plus de catégories de personnes, pour finir par surveiller et contrôler... TOUTE PERSONNE, même innocente !!! Des gens manifestant pour défendre leur emploi ou des opposants politiques pourraient très vite devenir punissables, dans ce système dégénéré.

Les USA ont encore prévu pire : le chef de la police de Houston (Texas) vient en effet de défendre un projet dans lequel les caméras de vidéosurveillance ne seraient plus seulement placées dans la rue, les magasins, les banques etc. MAIS AUSSI dans les parcs, dans certaines forêts et même...DANS LES MAISONS DES INDIVIDUS ! Le comble, c'est que ceci correspond à 100% au futur cauchemardesque que George Orwell décrivait dans son roman d'anticipation, « 1984 », dans lequel les gens vivaient dans le système totalitaire du dictateur nommé « Big Brother » et étaient épiés en permanence par des caméras. Le but de placer autant de caméras et partout n'est pas uniquement un but de surveillance ; l'objectif vise aussi un contrôle du comportement. Ceci se produit à partir du moment où l'individu, qui se sait surveillé partout et à tout moment, autorégule son comportement de façon à ne pas paraître suspect aux yeux du pouvoir. C'est en réalité ce contrôle sur les individus qui est recherché par le « système », ce qui signifie que les exemples américain et australien ne sont pas une « exagération » ni une « erreur de parcours », mais bien le but que chaque gouvernement souhaite atteindre. Nous observerons de façon encore plus claire en étudiant d'autres technologies liberticides que le but ultime est clairement le contrôle total et absolu de l'individu.

L'augmentation du nombre de caméras de vidéosurveillance est MONDIAL. Nous nous dirigeons donc, petit à petit, vers le MEME système que le système totalitaire australien ou américain ! Il est donc temps de se réveiller, et de réagir ! Les satellites et la géolocalisation

Nous connaissons déjà le GPS (global positioning satelllite), un système composé de dizaines de satellites. Ce système est utilisé, notamment, pour pouvoir s'orienter. Mais il permet aussi de pouvoir filmer ce qui se passe sur Terre avec une précision redoutable : depuis l'espace, il peut filmer avec une précision au mètre près ! Aujourd'hui, le GPS (un système américain) va être concurrencé par le système Galileo (un système de satellites européens) dont les satellites, plus récents, bénéficient d'une technologie bien plus avancée, et dont la précision est encore plus pointue que celle du système GPS. Et dans les projets de surveillance prévus via le système Galileo figurent... le PISTAGE des objets, des véhicules... et des HUMAINS ! Voilà qui en dit long sur les projets de surveillance et de contrôle de la population ! Et ce n'est pas tout ! L'Europe vient de lancer un programme de satellites-espions dénommés satellites GMES (Global Monitoring for Environment and Security ou « Surveillance mondiale pour l'environnement et la sécurité ») . Ces satellites représentent un risque pour toute personne à la surface de la planète, puisqu'ils seront à même, par beau temps, d'espionner tout ce qui se passe ! D'ailleurs, les buts des satellites GMES sont très clairs. Ils ont été résumés par Philippe Busquin, homme politique belge et commissaire européen chargé de la recherche. Il a dit, en parlant du GMES : « il s'agit d'établir d'ici à 2008 une capacité européenne de Surveillance Mondiale pour l'Environnement et la Sécurité » ! De plus, nous avons des bases terriennes ainsi que des antennes-relais (les fameuses antennes GSM, par exemple) . De nouveaux services ont été récemment rendus disponibles via les GSM. Et parmi ceux-ci, la géolocalisation qui permet, à partir d'un GSM, de localiser toute autre personne possédant, elle aussi, un GSM. Ce type de service est à présent accessible aux particuliers, notamment via des compagnies telles que l'entreprise belge Simy.

La géolocalisation est présentée sous des prétextes commerciaux (pouvoir localiser vos amis) ou sécuritaires (pouvoir localiser vos enfants pour leur « sécurité » ou « afin de prévenir les kidnappings ») et pourtant elle constitue, elle aussi, un sérieux danger pour la liberté et la vie privée, puisqu'elle permet d'espionner les gens à tout moment.

Le contrôle des automobilistes et des véhicules

Nous avons vu que le contrôle des individus et des piétons, si une réaction ne voit pas le jour, est en bonne voie, notamment via les caméras de vidéosurveillance. Cela va être aussi très bientôt le cas pour les automobilistes. Une multitude de mesures qui vont dans ce sens sont en train d'être prises en ce moment dans une pléthore de pays. Toujours sous le prétexte de sauver des vies ou sous le mensonge de la sécurité maximale pour tous. Passons donc en revue quelques-uns de ces dispositifs.

La Commission européenne a décidé, sans la moindre consultation populaire et en accord avec les principaux constructeurs automobiles, que d'ici 2009, TOUS les véhicules automobiles disposeraient d'un dispositif électronique de géolocalisation baptisé « eCall » et permettant de localiser le lieu d'un accident. Le but prétexté serait de « sauver des vies »...

Dans plusieurs pays de l'Union européenne (dont la Belgique et la France), des systèmes de caméras high-tech à fibres optiques ont été installés sur les grands axes routiers avec la possibilité de photographier toute voiture dépassant la limite de vitesse. Ce système existe aussi aux USA. Le contrevenant recevra dans sa boîte aux lettres l'amende ainsi qu'une photo prise au moment de l'infraction (ce qui rend pratiquement impossible toute contestation). En France et en Belgique, des motos de police ont été équipées de systèmes vidéo-radars qui permettent de vérifier, entre autres, la vitesse des véhicules sur la route et en plein déplacement ! Aux Emirats Arabes, la société IBM va équiper les véhicules de « boîtes noires » de SURVEILLANCE par GPS (satellite) qui repèrent où se trouve chaque véhicule et contrôleront la vitesse de celui-ci. En cas de dépassement des limites de vitesse (contenues sur une carte routière électronique accessible par satellite) , un message vocal d'avertissement sera diffusé dans l'habitacle du véhicule.

Au Royaume-Uni ainsi qu'aux USA, en Australie, à Singapour ou en Allemagne, un système de péage automatique via des boîtes noires sera installé. Ces boîtes noires, fixées sur chaque voiture, auront pour but de taxer automatiquement les automobilistes par km ou par mille conduit. En France, de nouvelles plaques minéralogiques seront désormais attribuées à vie. Le but (avoué) de ces plaques ? Un contrôle renforcé et une meilleure traçabilité ! Au Royaume-Uni, des plaques minéralogiques contenant des micro-puces RFID seront bientôt mises en application. Ceci permettra le PISTAGE systématique de tout véhicule sur les grands axes routiers. Ces plaques seront bien entendu repérables par des scanners ou des capteurs placés le long des routes. Certains constructeurs automobiles ont même décidé d'incruster des puces RFID directement dans la carrosserie de la voiture ! Ce système de nouvelles plaques minéralogiques britanniques va être mis en application dès maintenant (mars 2006) !!! Les caméras impliquées pour le repérage de toute plaque minéralogique au Royaume-Uni (même pour une voiture lancée à bonne allure) se nomment caméras ANPR (automatic number plate recognition ou caméras d'accès automatiques à l'identification des plaques minéralogiques). Le Road Traffic Act (loi sur le trafic routier) donne par ailleurs aux policiers le droit d'arrêter tout véhicule, à tout moment et pour n'importe quelle raison ! Dérapages incontrôlés assurés...

En Suède et au Royaume-Uni, un système nommé « Alcolock » empêche la voiture de démarrer si le conducteur est ivre ou s'il a bu de l'alcool. Avant de pouvoir démarrer, le conducteur doit souffler dans un tube qui analyse la teneur en alcool de l'haleine.

Au Royaume-Uni (une fois de plus), une boîte noire surveillant la vitesse du véhicule par l'intermédiaire du pistage par satellite et limitant automatiquement la vitesse de l'automobile va être placée sur les véhicules. Le prix de ce système sera tout à fait exorbitant : £1300 (environ ¤ 1950) par voiture ! Le même système est déjà en application dans certaines parties des Etats-Unis.

Au Royaume-Uni, des boîtes noires placées sur les véhicules et employées par les assureurs de Norwich Union en tant qu'élément du plan d'assurance automobile « pay as you drive » pourraient fournir des informations sur la façon dont le conducteur conduisait la voiture au moment d'un accident.

Aux Etats-Unis, la surveillance du mouvement des individus sur les autoroutes est aussi effectuée, dans le Missouri, par l'intermédiaire de GSM (GSM Cingular). En Belgique, un système similaire, appelé « Floating Car Data », est sur le point d'être mis en application ! Bref, tous ces instruments, placés sur ou dans la voiture, vont permettre la suppression de la liberté de déplacement, une SURVEILLANCE de tous les moments des automobilistes, et un contrôle accru. Et violeront également la VIE PRIVEE des conducteurs. L'état possèdera donc encore un peu plus d'influence et de moyens de pression sur l'individu (centralisation du pouvoir), ce qui accentue encore le risque bien réel de glissement vers la dictature. Et non seulement l'état possèdera ce pouvoir, mais des compagnies d'assurance aussi. Excès et dérives en perspective !

La technologie RFID

Nous allons à présent étudier l'une des technologies liberticides les plus dangereuses et qui est en train d'être mise en place insidieusement, y compris dans nos pays d'Europe. Cette technologie porte le nom de RFID (pour « Radio Frequency Identification »). Elle n'est pas tout neuve, puisqu'elle a été créée il y a de cela plusieurs décennies. Il s'agit d'une technologie d'identification par radiofréquence. Avec cette technologie, c'est donc par les ondes que les informations d'identité sont transmises. Détail intéressant : la toute première application de la RFID date de la guerre froide (années 50), a été effectuée par les Russes et relevait du domaine de... l'espionnage ! Ce détail nous indique donc de façon très claire qu'avec cette technologie, l'espionnage des individus est garanti, et c'est ce que nous allons pouvoir vérifier dans la suite de la présentation de cette technologie. La technologie RFID est le plus souvent constituée de 2 éléments : une micro-puce électronique, et un lecteur/scanner, qui peut détecter la puce jusqu'à quelques pieds de distance (1 ou 2 mètres). Cependant, dans certains cas, une base de données centralisée intervient également. Les plus petites puces RFID sont inférieures à la taille d'un grain de sel, ce qui pose aussi un autre problème lié à la miniaturisation : le fait que les outils d'identification deviennent petit à petit invisibles à l'oeil nu, et que l'on pourrait donc être identifié, contrôlé et surveillé à notre insu !

La technologie RFID permet de TOUT identifier : les objets, les animaux, les êtres humains !

Et elle est aussi compatible avec les systèmes de repérage et de pistage par satellite (antennes-relais, bases terrestres, satellites). Nous allons à présent étudier 3 produits distincts de la technologie RFID : les tags RFID, les bracelets à puce RFID et les ignobles micro-puces sous-cutanées pour humains.

Les tags RFID

Les tags RFID (aussi appelés « étiquettes RFID ») sont de petits objets qui sont collés sur OU INSERES DANS les objets. Les plus grands ressemblent à de petits autocollants carrés sur lesquels se trouve une puce électronique autour de laquelle d'enroule, de façon carrée également, une « antenne ». Les plus petits sont minuscules, pas plus grands que la mine d'un crayon ou qu'un grain de sel ! Il existe 2 types de tags RFID : les tags RFID passifs, qui ne possèdent pas de système d'alimentation en énergie et qui ne sont activés que lorsque les ondes du lecteur/scanner passent au-dessus d'eux, et les tags RFID actifs, qui possèdent une pile minuscule, et qui émettent et reçoivent de l'information en permanence, et à l'insu des gens ! Jusqu'à présent, ce sont surtout les tags RFID passifs qui se sont développés, mais les tags RFID actifs, bien plus dangereux pour les libertés, commencent eux aussi à se développer ! La petite puce du tag RFID contient une mémoire qui décrit toute une série de choses concernant le produit sur lequel ce tag est placé : numéro unique du produit, composition, marque, lieu de fabrication, date d'envoi, date de péremption, et bien d'autres choses encore ! Au niveau du fonctionnement d'un tag RFID passif, une fois que le scanner est passé au- dessus du tag RFID, il envoie une onde radio qui « réveille » la puce. Celle-ci émet en retour (toujours par radiofréquence) toutes les informations qu'elle contient. Ces informations s'affichent alors sur le scanner, ou sur l'ordinateur auquel le scanner est relié.

C'est à l'armée (comme bien souvent) que les tags RFID ont été utilisés en premier lieu, puis dans le secteur de la grande distribution. On a tout d'abord utilisé cette technologie pour faciliter et accélérer les inventaires et l'aspect logistique des envois ou des commandes (notamment lors de la première guerre du Golfe, au début des années 1990). Ainsi, en plaçant un tag RFID sur les caisses et les palettes de munitions ou de marchandises, plus besoin de compter le nombre d'articles à l'intérieur, la valeur d'une caisse etc. Un coup de scanner, et le tour est joué ! Economie de temps, économie d'argent... et pas besoin d'autant de personnes pour effectuer cette tâche, ce qui signifie aussi des jobs qui disparaîtront, donc davantage de chômage. Et le passage à ce type de technologie ne se fait pas toujours dans la douceur : ainsi Wal-Mart, premier distributeur mondial, a imposé que tous ses fournisseurs se convertissent, à grands renforts de dépenses, à la technologie RFID pour 2005. Les hypermarchés Carrefour (France - 2e distributeur mondial) et Metro (Allemagne) s'y sont mis également.

En réalité, le projet pour imposer les tags RFID est mondial, une fois de plus. Le but est de remplacer les codes-barres (qui possèdent quelques milliards de combinaisons) par les tags RFID (qui possèdent des milliards de milliards de milliards de combinaisons possibles).

L'objectif final tient même de la mégalomanie galopante : il s'agit de « PUCER » CHAQUE OBJET SUR TERRE !!! Ceci représente un marché estimé à des milliards et des milliards de dollars.

Bien entendu, on ne se limite déjà plus à étiqueter les palettes et les caisses avec des tags RFID. On commence à présent à étiqueter chaque emballage de produit, voire même à insérer une puce RFID à l'intérieur de chaque produit !!! Evidemment, cette technologie est présentée par les médias, les entreprises et même les gouvernements comme quelque chose de « fabuleux ». Malheureusement, cette technologie est loin d'être fabuleuse, et pose toute une série de problèmes liés à l'emploi, à la vie privée et aux libertés.

Prenons un exemple : la technologie RFID possède, apparemment, un « avantage » fort simple à comprendre. Vous remplissez votre caddie de marchandises dans votre hypermarché.

Au moment de passer à la caisse, plus besoin qu'une caissière scanne vos marchandises une par une. Un portique, qui est en réalité un lecteur/scanner de RFID, a été installé. Vous passez tout le caddie sous le portique, et en une seule fois, tous les tags RFID réagissent, et l'addition de tous les prix s'effectue automatiquement. Rapide et pratique, plus de longues files aux caisses des magasins, pourrait-on penser. Mais en y réfléchissant, ce système hypothèque les jobs de caissier et de caissière. En effet, quel serait encore le besoin qu'un être humain effectue le travail, alors que la RFID est plus rapide et, à terme, revient moins cher que de payer un(e) employé(e) ? Surtout si, en plus, on paie par carte bancaire. La RFID représente donc un danger de plus pour le secteur de l'emploi, déjà bien malmené dans nos pays. Et d'autres secteurs que les caissières sont concernés ! Prenons par exemple le secteur de la sécurité. Les puces RFID sont aussi glissées dans des cartes sans contact permettant l'accès à des zones sécurisées ou à des bâtiments. A partir du moment où des cartes sont efficaces et suffisantes, pourquoi payer encore autant de gardiens ? Mais les applications les plus dangereuses des tags RFID ne se situent pas au niveau de l'emploi. Les tags RFID, s'ils ne sont pas désactivés à la caisse, continuent de pouvoir être scannés et de livrer leurs informations. Et quand bien même ces tags auraient été désactivés, rien ne nous prouverait que l'entièreté de l'information qu'ils contiennent a bien été détruite, à moins d'être soi-même en possession d'un lecteur/scanner pour pouvoir vérifier ! Dans le cas où les tags resteraient actifs, voici ce qui pourrait se passer. Nous transporterions et véhiculerions, parfois à notre insu, des informations de façon permanente, et nous serions même classés, répertoriés, profilés et évalués à chaque fois que nous passerions à proximité d'un scanner ou d'un portique RFID ! Des étrangers pourraient avoir accès à nos données privées ou confidentielles. Contrôle total, donc. En portant ces puces toujours actives sur nous, on pourrait même, à l'aide de scanners placés à l'entrée des magasins, voir d'un seul coup tous les vêtements que nous portons, si ce sont des vêtements de marque ou non, et même dresser un profil de nous, quel type d'acheteur nous sommes, le budget moyen que nous possédons etc.

Cela vous semble « exagéré » ou « parano » ? C'est pourtant ce qui s'est déjà produit dans plusieurs pays ! Il y a déjà eu tellement d'excès d'espionnage, de pistage et de violation de la vie privée avec ces tags RFID que la directrice de l'association américaine de défense de la vie privée CASPIAN, Katherine Albrecht, a publié un livre nommé « Spychips : How major corporations and government plan to track your every move with RFID » (traduction : « Les puces espionnes : comment les grandes multinationales et le gouvernement projettent de pister chacun de vos mouvements par la RFID »). Ce livre reprend non seulement des faits qui se sont produits aux USA, mais aussi en Allemagne et dans d'autres pays. En France, la ville de Caen teste un projet-pilote et a commencé à utiliser la RFID dans toutes les applications de la vie quotidienne. Si le projet fonctionne comme prévu, la RFID sera certainement généralisée ! Il existe aussi un autre problème : ces puces RFID, que l'on présente comme le moyen idéal de lutte contre la fraude et qui sont placées aussi dans certaines cartes d'identité électroniques, sont bien entendu piratables et permettent donc, dans le cas de cartes d'identité électroniques à puce RFID par exemple, le vol d'identité ! Il suffit pour cela d'un lecteur/scanner portable, et de connaissances en piratage. Oh, bien sûr, on vous dira qu'il y a du cryptage et des protections ! Mais dans le monde de l'informatique, AUCUNE protection n'a jamais résisté au piratage, pas même les sites web d'agences gouvernementales.

Comme si tout ceci ne suffisait pas, des études ont démontré que les ondes utilisées par les dispositifs RFID abîment l'ADN et peuvent, à terme, provoquer des cancers. Et dire que l'on prévoit d'utiliser ce genre de dispositifs pour certaines applications bien précises dans les hôpitaux !!! La RFID commence aussi à être utilisée dans des cartes bancaires. Les cartes bancaires à puce se transforment donc en carte à puce sans contact (RFID). Le mouvement a déjà débuté aux USA, et il est hautement probable qu'il se développe chez nous si rien n'est fait pour empêcher cette évolution.

Dans nos pays, la RFID a aussi commencé à être utilisée comme abonnement dans les moyens de transports : à Paris, le système « Navigo », de la RATP, utilise déjà la RFID, et à Londres, la « Oyster Card », qui contient une puce RFID, est désormais l'un des moyens qui permettent de se déplacer en métro. Il existe même une tendance malsaine qui consiste à vouloir « imposer en douceur » la RFID. Ainsi, par exemple, dans le métro londonien, la Oyster Card, une RFID qui permet donc de PISTER LES INDIVIDUS selon leurs trajets, coûte moins cher qu'un ticket habituel en papier ! Vous avez dit « peRFIDe » ? Les tags RFID ne sont qu'une des nombreuses applications de la RFID, et leurs conséquences sont déjà intolérables. Mais nous allons voir qu'il existe encore d'autres applications plus graves et plus dangereuses. Car si l'on applique des tags RFID sur les marchandises ou dans les marchandises, on peut également en placer sur les personnes... ou à l'intérieur des personnes, avec tous les terribles risques et conséquences que cela implique !

Les bracelets à puce RFID

Ce dispositif provient en droite ligne des colliers à émetteur que l'on place sur les animaux pour pouvoir les repérer. Sauf qu'ici, ce principe est appliqué... à l'être humain ! Ces bracelets peuvent posséder une puce RFID active et être repérables par satellite. C'est ainsi que l'on peut PISTER et LOCALISER précisément un individu.

Au début, on les a appliqués aux criminels (c'était une façon subtile de commencer l'application sur des êtres humains : qui, en effet, oserait s'opposer à ce que de dangereux criminels soient surveillés ?), notamment afin de désengorger les prisons surpeuplées. Le bracelet permet de repérer et de pister l'individu à tout moment. Bien souvent, l'individu ne peut pas dépasser certaines limites géographiques déterminées par le juge. S'il franchit ces limites ou s'il tente d'enlever le bracelet, celui-ci émet un signal que la police reçoit aussitôt.

On trouve déjà ce type de bracelet RFID en application en Belgique, en France, en Espagne, aux USA... Mais les applications de ce genre de bracelet ne sont déjà plus limitées aux seuls criminels ! En Espagne, par exemple, on a proposé ce système pour les victimes de violences conjugales (cela agrandit déjà de façon énorme les catégories auxquelles ce dispositif peut être appliqué, puisque, à la base, n'importe qui peut devenir la victime de violences conjugales). On a prétendu que c'était, évidemment, pour « mieux protéger » les personnes en question.

Aujourd'hui, aux USA, en Grande-Bretagne et en France, une application supplémentaire a été ajoutée : le port de ce bracelet à puce RFID par les... nourrissons dans les maternités !!! A nouveau, on a joué sur la corde sensible des gens en effrayant les parents à l'idée que leur bébé pouvait être accidentellement échangé avec le bébé d'une autre personne, ou pouvait être kidnappé à l'hôpital. Or ce genre de cas de figure est rarissime ! Mais la vaine recherche de la sécurité maximale (un mythe et un leurre) a fait en sorte que ce système a été adopté dans certains hôpitaux ! Ainsi, le système « Hug », de l'immonde compagnie Verichip Corp. (dont nous reparlerons juste un peu plus loin), ainsi que le bracelet « Columba » de la société Medical Intelligence, tous deux des bracelets à puce RFID, sont déjà présents, à l'heure actuelle, dans certaines maternités britanniques et... françaises.

Le principe est simple : des lecteurs/scanners de RFID sont placés aux différentes entrées et sorties de la maternité, et chaque bébé porte un bracelet à puce RFID au poignet ou à la cheville (la puce porte bien entendu dans sa petite mémoire les informations relatives à chaque bébé). Si le bébé est pris par une personne qui ne fait pas partie du service et ne possède pas le moyen de débrancher l'alarme, et que cette personne sort du service pendant plus de quelques secondes, une alarme se déclenche. Pour s'assurer de la bonne identité du bébé, il suffit d'un coup de scanner portable. On pourrait constater que cela part d'une bonne intention et que cela sert à « protéger ». Mais je voudrais attirer votre attention sur le fait que, une fois de plus, on effectue à chaque fois un CONTROLE et une SURVEILLANCE des individus, et cela pratiquement dès la naissance, dans ce cas-ci ! De plus, le PISTAGE est appliqué, afin de savoir où se trouve l'individu et pendant combien de temps, et ceci en permanence !

Le contrôle total, la surveillance permanente sont les outils auxquels chaque gouvernement et chaque dictateur rêve secrètement. D'ailleurs, n'est-il pas troublant qu'un ministre allemand ait proposé de SURVEILLER LES CHOMEURS (soi-disant pour les « aider à se réinsérer dans la société active ») à l'aide d'un bracelet à puce RFID ???

Mais tous les risques que nous avons abordés jusqu'à présent ne sont encore rien en comparaison des dangers infernaux des micro-puces implantables. C'est ce que nous allons voir à présent avec les micro-puces sous-cutanées pour humains et les micro-puces neurales et cérébrales. Ces puces représentent l'ultime contrôle des individus, le point de non-retour.

Les micro-puces Les micro-puces sous-cutanées pour humains

Les puces sous-cutanées ont été, tout comme les bracelets à émetteurs radio, développées tout d'abord pour les animaux. Chose intéressante, elles ont été tout d'abord proposées, puis imposées (à l'heure actuelle, dans certains pays, le « puçage » de certains animaux est d'ailleurs devenu obligatoire). On a donc habitué le psychisme des gens, pendant quelques années, à ces puces sur les animaux.

Les puces sous-cutanées pour humains (qui sont elles aussi des puces RFID) existent depuis la fin des années 60. Développées au départ dans des buts médicaux, afin de reconnecter des nerfs moteurs endommagés, on découvrit cependant rapidement que selon la fréquence à laquelle elles étaient réglées, l'humeur de la personne changeait. Le témoignage de Carl W. Sanders, qui faisait partie de l'équipe qui développa cette puce, est très clair à ce sujet. En réalité, selon la fréquence émise par la puce, les neurotransmetteurs (substances chimiques contenues dans le cerveau) réagissent d'une façon ou d'une autre, permettant l'augmentation ou la réduction de la production des hormones. Ainsi, si une personne produit davantage d'adrénaline, elle sera plus stressée, plus anxieuse, plus agressive. Si elle en produit moins, elle sera plus calme, plus apathique etc. Ce point est extrêmement important, car il signifie qu'avec ces puces sous-cutanées, un CONTROLE DU COMPORTEMENT, et donc un certain CONTROLE MENTAL, est possible !!! Ceci constitue évidemment un danger absolument inacceptable (fin des libertés) et signifie qu'en cas d'implantation d'une de ces puces diaboliques, vous risquez de ne plus être tout à fait vous-même ni de contrôler entièrement toutes vos attitudes : on peut vous influencer de l'extérieur via des ondes bien précises ! Ceci est rendu possible, notamment, par les satellites et les antennes-relais. Et cela va même plus loin : en réglant de façon précise la fréquence de la puce sous-cutanée, on peut parvenir à réduire fortement la production d'oestrogènes chez une femme, et empêcher qu'elle tombe enceinte. Cela signifie que la puce sous-cutanée permet aussi un CONTROLE DES NAISSANCES.

Les gouvernements - notamment des USA mais aussi les gouvernements européens - ont également demandé aux chercheurs qui ont mis au point la puce sous-cutanée pour humains qu'elle puisse servir de MOYEN D'IDENTIFICATION des individus. On a donc appliqué le principe des puces RFID, qui contiennent une petite mémoire dans laquelle on peut enregistrer toute une série d'informations en un seul dispositif : identité, adresse complète, numéro de sécurité sociale, empreintes digitales, date de naissance, plaque d'immatriculation... bref, autant d'informations que nécessaire ! Et on a même donné à cette puce sous-cutanée pour humains des POSSIBILITES FINANCIERES (la puce sous-cutanée agit comme une carte de banque). Nous avons vu au niveau des tags RFID que des cartes bancaires RFID commencent à être distribuées aux USA... Il semblerait bien que l'étape suivante, qui a été planifiée depuis belle lurette, soit une « carte de banque » implantée à l'intérieur du corps, et qui rassemble (= centralisation) toute une série de documents en un seul dispositif ! Et à ce propos, rappelez-vous ce que nous avons dit plus haut au niveau des cartes d'identité électroniques : à terme, elles rassembleront toute une série de documents, et possèderont même des possibilités bancaires. Un « hasard », vous croyez ? Pas du tout ! On a amorcé, avec les cartes électroniques, un mouvement qui mène aux puces implantables !!!

La micro-puce sous-cutanée pour humains a été aussi créée dans d'autres buts qui pourraient vous paraître, à première vue, impossibles ou impensables : la création d'un gouvernement mondial et d'une seule devise mondiale ! Impossible ? Réfléchissez donc bien à notre situation actuelle : les pays ne prennent plus réellement les décisions importantes. Les décisions importantes se prennent au Parlement européen et à la Commission européenne, ou à l'OTAN, ou aux Nations Unies, ... bref dans des institutions supranationales. Nous avons donc déjà franchi les premières étapes qui mènent au gouvernement mondial unique ! Et au niveau des devises ? Et bien, c'est pareil : depuis quelques années, les devises nationales européennes n'ont-elles pas, pour la plupart, disparu au profit d'une devise unique : l'euro ? Avec une puce sous-cutanée généralisée, l'ensemble des devises ne deviendrait plus que virtuel, et les gens ne paieraient plus qu'avec un moyen de paiement : leur puce sous-cutanée ! Cela vous semble toujours « tiré par les cheveux » ? Alors, il faut vraiment vous informer, parce que le mouvement a déjà commencé, doucement mais sûrement : une chaîne de nightclubs situés notamment à Barcelone et à Rotterdam, des nightclubs appelés « Baja Beach Club », proposent déjà à leurs bons clients de se faire « pucer » afin de pouvoir payer leurs consommations et d'avoir accès aux loges V.I.P. ! Tout ceci sous des prétextes de facilité, de modernité, de mode et de soi-disant « sécurité » (avec ce « portefeuille sous la peau, plus moyen de perdre votre argent ni de vous le faire voler »... à moins bien entendu que l'on ne vous coupe le bras, ce qui reste toujours une possibilité !) Vous pourriez vous dire que la puce sous-cutanée pour humains n'est pas réalisable d'un point de vue technique, parce qu'il faut qu'elle soit alimentée par électricité et que l'on ne peut pas implanter quelqu'un puis lui retirer la puce quelques semaines plus tard afin de la recharger, puis réimplanter cette personne et ainsi de suite...

C'est aller un peu vite en besogne et oublier un détail important : la micro-puce sous-cutanée pour humains est une puce RFID. Or, il existe 2 types de RFID : les RFID passives (qui ne possèdent pas de batteries et qui ne s'activent que pour un très court moment lorsqu'un scanner est passé au-dessus d'elles), et les RFID actives. A l'heure actuelle, les puces sous-cutanées passives pour humains sont déjà tout à fait opérationnelles. Lorsqu'elles sont scannées, elles ne renvoient qu'un numéro unique qui permet, lorsqu'on l'introduit sur un site web, d'avoir accès à une base de données (tiens donc !) ainsi qu'au dossier de la personne en question.

Les puces sous-cutanées actives pour humains ne sont plus un problème non plus au niveau du rechargement en énergie. Carl Sanders nous explique que, lors de la conception de la puce sous-cutanée, l'équipe s'était heurtée au problème de l'alimentation en énergie. Cependant, grâce à un système fonctionnant par thermoélectricité (électricité produite à partir de la chaleur), ils sont parvenus à contourner le problème. Après une étude qui coûta plus de $2,5 millions, ils découvrirent que le revers de la main et le front étaient les 2 endroits du corps qui changeaient le plus facilement de température. Ces petits changements de température étaient suffisants pour permettre à la pile minuscule de la puce sous-cutanée de se recharger automatiquement. Plus besoin donc de recharger la pile en l'extrayant du corps : elle se recharge seule, grâce aux légers changements de température de l'organisme ! Mais au fait, à quoi ressemble une puce sous-cutanée pour humains ? Et bien, il s'agit d'une minuscule capsule de verre de la taille d'un grain de riz et qui contient une puce RFID capable d'émettre, de recevoir et de stocker des données et des informations. En plus de la puce, on trouve aussi une antenne lovée sur elle-même. Cette puce est injectée à l'aide d'une seringue hypodermique et par anesthésie locale. Mais si l'on devait la retirer pour une raison ou une autre, il faudra recourir à une légère chirurgie qui vous laissera avec plusieurs points de suture ! Malgré l'aspect relativement « simple » d'une puce sous-cutanée, Carl Sanders (qui mit au point la première puce sous-cutanée pour humains) nous signale que la puce qu'il mit au point contenait plus de 250.000 pièces ! Ceci est en effet possible à l'aide de la nanotechnologie (voir plus loin la partie concernant les nanopuces).

La pile minuscule de la puce sous-cutanée est une pile au lithium, ce qui est très dangereux si la puce venait à se briser. Le lithium provoquerait en effet une grave infection.

En outre, la micro-puce peut migrer dans le corps, et se déplacer sous la peau. Ce risque est minimisé par une matière en polymères appelée « biobond » et qui recouvre la capsule de verre, mais le déplacement de la puce peut malgré tout se produire.

Nous avons déjà dit que les ondes des RFID peuvent endommager l'ADN et être dangereuses pour la santé. C'est déjà vrai pour les simples tags RFID, alors imaginez ce que cela peut donner si ce tag RFID est implanté directement sous la peau, dans l'organisme d'une personne ! De plus, la puce sous-cutanée, bien que présentée, entre autres, comme un « outil médical », n'est pas compatible avec l'imagerie par résonance magnétique (IRM). En effet, la puce contient des éléments métalliques. Or, un scanner IRM agit comme un aimant surpuissant. Le risque de blessure est donc réel. La micro-puce sous-cutanée représente donc aussi de sérieux DANGERS POUR LA SANTE.

Enfin, une micro-puce sous-cutanée active, possédant une pile, émet et reçoit en permanence des informations, à l'insu du porteur ! Cela permet, entre autres, de pouvoir géolocaliser, donc de pouvoir REPERER ET PISTER l'individu pucé, à tout moment et à toute heure, partout sur la planète !!! Grâce aux satellites, aux bases terrestres et aux antennes-relais. Un danger de plus, et qui signifie la fin de toute vie privée ! Où en est le développement de ces puces sous-cutanées pour humains ? A l'heure actuelle, quelques compagnies seulement distribuent ces puces sous-cutanées pour humains. Parmi ces compagnies, on trouve Trovan et sa puce ID100IH ( http://www.trovan.com/products100ih.htm ) ainsi que Verichip Corp. et sa « verichip » (http://www.verichipcorp.com ). Mais ces deux compagnies sont déjà des multinationales, et de très nombreux pays sont déjà touchés par ce fléau. Ainsi, tout le continent américain est déjà atteint. Au Brésil et au Mexique, le programme « verikid » permet même de pucer les enfants (encore eux, les pauvres) afin qu'ils « ne se fassent pas kidnapper » ! Aux USA, une entreprise vient même d'obliger 2 de ses employés de se faire pucer afin d'avoir accès à une zone sécurisée !!! Les puces sous-cutanées utilisées jusqu'à présent sont des RFID passives, mais les prototypes des RFID actives ont déjà été développés. Pour le moment, les puces sont surtout implantées dans le bras, au niveau du triceps.

ET NOS PAYS D'EUROPE NE SONT PAS EPARGNES !

En effet, la puce sous-cutanée pour humains se trouve déjà en Espagne, aux Pays-Bas, en Suisse, en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Russie... Pire ! Le groupe d'étude de la commission européenne du « G29 », dans un rapport qu'il a remis à la Commission, reconnaît que certaines applications des puces implantables sous-cutanées, neurales et cérébrales, seraient intéressantes !!! Et justement, parlons des applications prévues pour ces puces sous-cutanées et pour lesquelles les médias et les entreprises font de la publicité à grands renfort de propagande, et surtout aux USA. Les applications prévues pour le puçage des humains concernent : • Le puçage des gens pour l'accès aux zones de sécurité ou à des zones où sont stockées des valeurs importantes • Le puçage des enfants contre les kidnappings • Le puçage des personnes âgées dans les homes pour leur propre « sécurité » • Le puçage des policiers dans la main afin de pouvoir utiliser leur arme dont la gâchette, munie d'un scanner, ne se débloquera qu'à l'approche de la main pucée de son propriétaire (application dite du « smartgun » ou « flingue intelligent ») • Le puçage à des fins bancaires • Le puçage afin de pister des gens qui se blesseraient et seraient amenés inconscients à l'hôpital, ce qui permettrait d'avoir accès à leurs données médicales même s'ils sont inconscients.

• Le puçage des gens dans des buts d'identification

La puce sous-cutanée est en outre présentée comme étant un moyen anti-fraude « infaillible », ce qui est tout à fait faux puisqu'un scientifique du nom de Jonathan Westhues, a récemment démontré que cette puce était piratable et faillible. Au départ, le puçage a été présenté comme étant « volontaire » (donc comme provenant du libre choix des personnes), mais les choses sont déjà en train de changer !!! En effet, Tommy Thompson, un ancien ministre des USA (quand on vous disait que le gouvernement était impliqué !) qui est devenu, par le plus malencontreux des « hasards », membre du conseil d'administration de Verichip Corp., a déposé un projet de loi qui permettrait que tous les citoyens des USA soient pucés ! Et une compagnie alliée de Verichip Corp. a obligé 2 de ses employés à se faire pucer pour pouvoir avoir accès à des zones sécurisées. Des plaintes de puçage obligatoire sont parvenues d'Arménie aussi. Bref, le risque de dérive est réel et terrible.

Quant aux nourrissons, pour lesquels on commence à utiliser des bracelets RFID (que l'on peut toujours retirer), des possibilités d'implantations dès la naissance en sous- cutané ont déjà été évoquées ! Face à la façon fourbe et « positive » dont cette puce est commercialisée et aux dangers immenses qu'elle représente pour la vie privée, les droits et les libertés, il est temps que la vérité soit connue, que les mensonges soient dissipés et que cette technologie immonde soit absolument combattue et INTERDITE ! Il s'agit non seulement d'une question de démocratie véritable, mais aussi d'une question d'éthique et qui concerne les Droits de l'Homme ! Une autre technologie concurrence et dépasse la puce sous-cutanée au niveau des dangers innommables qu'elle représente. Il s'agit de la technologie des puces neurales et cérébrales pour humains, que nous allons aborder à présent.

Les micro-puces neurales ou cérébrales

Le concept de micro-puce neurale ou cérébrale n'est pas neuf et date de plusieurs décennies, lui aussi. A nouveau, ce concept fut testé sur des animaux avant d'être mis à l'essai chez les humains.

Le fait de placer une micro-puce dans le corps d'un humain est déjà quelque chose qui, en soi, inspire de la méfiance et un sentiment de répulsion. Nous avons vu que la micro-puce sous- cutanée pour humains était déjà très dangereuse. Les puces neurales et cérébrales possèdent les mêmes possibilités que la puce sous-cutanée et permettent donc de pister l'individu, de le contrôler, de le surveiller. Et elles permettent aussi d'aller encore plus loin, comme nous allons le voir.

A présent, imaginez une micro-puce plantée dans un nerf ou dans le cerveau, car c'est bien de cela dont il s'agit. Cela signifie tout d'abord que si l'on implante ce type de puce, le retirer requiert un neurochirurgien et une opération lourde. De plus, il s'agit d'une manoeuvre extrêmement délicate et dangereuse, voire mortelle ! Coupez dans un nerf, et une personne peut perdre (totalement ou partiellement) l'usage d'un bras, d'une jambe, d'un oeil... Coupez dans le cerveau, et la personne peut être paralysée, perdre des fonctions importantes ou même la vie ! Touchez à la moelle épinière, et les conséquences seront irréversibles ou mortelles.

Autrement, dit, une puce neurale ou cérébrale placée dans l'individu signifie que l'extraction de cette puce est extrêmement risquée, voire impossible !

Ce qu'il faut surtout voir, c'est l'esprit dans lequel ces puces ont été développées. Car, comme d'habitude, la propagande des médias vous servira sur un plateau toute une série d'arguments plus « humanistes » et « convaincants » les uns que les autres, mais en occultant le revers de la médaille et les aspects négatifs qui, dans ce cas précis, sont absolument inhumains, odieux, catastrophiques et intolérables !!! Le Pr. José Delgado, qui a inventé dans les années 1960 le « Stimoceiver », l'un des premiers implants cérébraux de contrôle, est notamment célèbre pour avoir réussi à donner l'ordre de stopper net, à l'aide d'une télécommande, à un taureau lancé en pleine course lors d'une corrida et auquel une puce cérébrale avait été implantée.

Ce même Pr. Delgado a dit : " Nous avons besoin d'un programme de psychochirurgie pour le contrôle politique de notre société. Le but est le contrôle physique de l'esprit. Chacun qui dévie de la norme donnée peut être chirurgicalement mutilé.

L'individu peut penser que la réalité la plus importante est sa propre existence, mais c'est seulement son point de vue personnel. Même si cette attitude libérale est très séduisante, ceci manque de perspective historique. L'homme n'a pas le droit de développer sa propre façon de penser. Nous devons contrôler le cerveau électriquement. Un jour les armées et les généraux seront contrôlés par stimulation électrique du cerveau." Le but est donc clair et ne prête à aucune confusion : c'est bien de contrôle des populations dont il s'agit, du contrôle TOTAL des individus et de leur esprit, et de la création d'une société TOTALITAIRE dans laquelle toute attitude sera surveillée, contrôlée et imposée selon la volonté du pouvoir en place ! A présent, voyons voir où l'on en est aujourd'hui, quels sont les prétextes invoqués, les buts avoués, les non-dits et les dangers par rapport à ces puces neurales ou cérébrales.

Tout d'abord, les expérimentations sur les animaux se poursuivent, et sont suivies très rapidement par des expérimentations sur les humains. Le prétexte principal qui est invoqué est un argument médico-humaniste, et qui est donc très difficile à combattre. On a proposé l'expérimentation de ces puces neurales et cérébrales, essentiellement aux USA, dans des champs d'investigation liés à la médecine, et surtout concernant des patients lourdement handicapés ou atteints de maladies graves. Au départ, on a proposé ces puces pour ralentir les effets de la maladie d'Alzheimer ou pour calmer les tremblements liés à la maladie de Parkinson. C'est d'ailleurs en France que l'on a commencé ce genre d'expérimentation ! Remarquez bien qu'il ne s'agit pas d'un moyen de SOIGNER la maladie, mais simplement d'en atténuer les effets indésirables ! Parmi les entreprises qui commercialisent ce genre de système de puce cérébrale, on peut par exemple citer la société américaine Cyberkinetics, avec ses deux immondes systèmes de puce et de stimulateur cérébraux, le BrainGate et le NeuroPort, dont l'un devrait être commercialisé cette année ! On a vite intégré d'autres types de malades. On a ainsi développé des systèmes qui permettraient à un aveugle, à partir de ces puces neurales et cérébrales couplées à un appareillage électronique complexe, de recouvrer la vue, ou du moins une « vue électronique ». On est en train en ce moment de tester des systèmes qui, à l'aide de puces neurales, permettent de connecter les nerfs d'un amputé à un membre cybernétique, ce qui lui permet de retrouver une certaine autonomie... Ce n'est plus de la science-fiction, c'est ce qui est en train d'être expérimenté, en ce moment ! A présent, on a commencé à s'occuper d'un autre type de patient : les dépressifs profonds et autres maniaco-dépressifs ! Ces gens qui, comme le souligne une étude américaine, ne sont plus productifs pour la société, sont très mal dans leur peau et souvent au bord du suicide. Il a été démontré qu'une puce implantée dans leur cerveau et émettant des ondes à certaines fréquences ainsi que des impulsions électriques permettait de rendre un certain pourcentage de ces dépressifs plus « heureux », d'équilibrer le taux de leurs hormones (et nous savons que les hormones ont un impact sur l'humeur de la personne - le taux de sérotonine joue sur l'humeur, par exemple) ainsi que de les réinsérer dans la vie sociale et (surtout) dans la vie active, ce qui améliore l'économie et la rentabilité du Système . Nous avons vu que la modification du comportement est déjà possible avec les puces sous-cutanées. Ici, l'effet est encore renforcé, puisque c'est directement sur le cerveau ou les nerfs que l'on agit. Déjà ici, les arguments ont tendance à sortir de l'éthique et de la moralité. Mais ce n'est qu'un début. D'autres applications des puces neurales et cérébrales sont développées en ce moment. Il s'agit d'applications qui visent non plus le traitement médical en soi, mais la soi-disant « AMELIORATION DES CAPACITES HUMAINES » !

Par exemple, l'odieux « brain machine interface program » (programme d'interface machine-cerveau) financé par la DARPA (une agence du ministère de la défense américain qui s'occupe des avancées technologiques de pointe) a permis à des amputés ou à des paralysés de se servir d'une puce implantée dans leur cerveau et appelée M.M.E.A. (multiple micro electrode array ou batterie multiple de micro électrodes) afin de diriger leur fauteuil électrique ou d'envoyer un e-mail par la seule force de la pensée, la puce jouant un peu le rôle de « télécommande » entre l'individu et la machine. Mais soyons réalistes : le véritable but de la DARPA (une agence militaire, rappelons-le) n'est pas de guérir les paralytiques ni de rendre la santé aux malades ! D'ailleurs, dans certains projets de cette agence, on hésite pas à dire que l'on souhaite améliorer les soldats afin qu'ils ne deviennent pas le maillon faible sur les champs de bataille du futur ! Ceci est tellement vrai que de récents articles faisaient écho des projets de l'armée américaine d'implanter certains soldats avec des puces cérébrales ! Les puces en question court- circuiteraient ou remplaceraient carrément l'hippocampe, une partie du cerveau qui sert à FIXER LES SOUVENIRS.

Le prétexte invoqué cette fois était que grâce à ces puces, les soldats se souviendraient parfaitement de tout leur entraînement et de leurs ordres de mission ! Mais on peut très bien percevoir un autre avantage, bien plus inhumain, d'avoir des soldats qui ne seraient plus capables de fixer les souvenirs : ils ne se souviendraient plus des horreurs du champ de bataille, quelles qu'elles soient ! Pratique pour les gens qui dirigent les troupes, puisque l'on évite ainsi aux soldats des traumatismes psychologiques trop importants, et donc on conserve les soldats plus longtemps, avec moins de problèmes liés aux soucis de santé psychologique, à la désertion, à l'enrôlement et au recrutement. On pourrait donc faire commettre les pires barbaries aux soldats sans que ceux-ci en aient le souvenir ! Immonde ! Certaines puces possèdent aussi des capacités de stockage de données (puces de mémoire).

Certains étudiants universitaires français, ignorant tout des dangers de ce genre de puce, ont d'ailleurs déclaré qu'ils étaient prêts à se faire implanter dans le cerveau une puce de mémoire afin de mémoriser, de stocker et de pouvoir restituer la matière de leurs cours plus facilement ! Ils n'étaient certainement pas au courant des dangers de ce genre de puce, sans quoi ils n'auraient pas proposé une telle idée ! Dans les cas dont nous venons de parler, le but n'est plus de soigner ni de guérir, mais de TRANSFORMER L'INDIVIDU afin d'en agrandir les capacités et les pouvoirs (le cyborg n'est plus tr ès loin). Bref, on veut soi-disant en faire un « surhomme ». Comme nous pouvons le voir le vieux mythe nazi de l'Ubermensch (surhomme) n'a jamais été aussi vivace ! Mais nous allons voir que derrière toutes ces intentions complètement folles se cache un danger plus grand que tous les autres.

Les puces cérébrales telles que la M.M.E.A. permettent à l'individu d'agir sur l'extérieur (exemple : le tétraplégique qui, via cette puce cérébrale, envoie un e-mail sur un ordinateur spécialement adapté et par la seule force de la pensée). Mais ce que l'on cache jusqu'à présent, c'est que l'inverse est vrai également : cette puce cérébrale permet à l'extérieur d'agir directement sur l'individu !

Comment cela est-ce possible et comment cela fonctionne-t-il ? Les scientifiques qui ont testé cette puce ont remarqué que chaque mouvement que nous faisions, ainsi que chaque émotion, possède une forme d'onde précise avec une fréquence particulière. L'individu pucé, relié à un ordinateur, pensait, se concentrait ou effectuait des gestes, et à l'aide de machines (électroencéphalogramme, ordinateurs etc.), on pouvait percevoir le schéma des ondes qui correspondaient à chaque geste et chaque émotion. Petit à petit, les scientifiques ont enregistré toute une série de ces schémas d'ondes sur ordinateur et ont ainsi constitué une base de données s'y rapportant.

Via la puce cérébrale, qui sert comme émetteur mais aussi comme récepteur, l'individu peut envoyer un ordre à une machine. Mais l'inverse est vrai aussi : en ayant repéré un individu pucé, une personne qui, étant en, possession de moyens de communication avancés ainsi que de la base de données correspondant aux schémas émotionnels ou gestuels de l'individu, pourrait par exemple fort bien envoyer le schéma d'ondes et de fréquence correspondant à l'angoisse par satellite. Le satellite envoie ensuite le schéma d'ondes aux bases terrestres et aux antennes-relais proches du lieu où l'individu pucé se trouve ou, mieux encore, le satellite repère directement l'individu et envoie le schéma d'ondes à cet endroit. La puce implantée dans le cerveau de l'individu, qui fonctionne comme un émetteur mais aussi comme un récepteur, capte le schéma d'ondes de l'émotion « angoisse » et le retransmet au cerveau, au nerfs... et l'individu commence à angoisser ! On pourrait faire de même en transmettant le schéma d'ondes correspondant au mouvement « lever la jambe », et l'individu, commandé à distance, lèverait la jambe ! On peut même faire pire, car les scientifiques savent, via la puce cérébrale, exciter le centre du plaisir ou le centre de la douleur à distance ! Avec la puce cérébrale, on pourrait donc même provoquer une violente douleur à distance chez les individus ! Imaginez ce genre d'arme entre les mains d'un gouvernement ! Imaginez le terrible pouvoir que les autorités pourraient exercer sur un individu ! Tout individu pourrait être totalement pisté et contrôlé, dans ce qu'il ressent comme dans ce qu'il fait !

Contrôle du corps et de l'esprit !

Et imaginez surtout ce qu'un gouvernement pourrait entreprendre contre les activistes, protestataires, manifestants, ou contre tout citoyen qui déroge à la moindre règle (même injuste) du système ! Voilà le terrible risque que les puces neurales et cérébrales représentent, et voilà aussi les raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas laisser ce genre de technologie se développer ! Vous pensez que cela n'arrivera jamais chez nous ? Vous vous trompez ! D'ailleurs, dans son rapport sur les « implants TIC » (dont font partie les puces sous-cutanées et les puces neurales et cérébrales), le comité d'éthique travaillant pour la Commission européenne a reconnu « l'utilité » de certaines de ces puces, y compris neurales et cérébrales ! Il est donc dans l'intérêt de tous de réagir contre ces implants, et vite !

Les puces à ADN ou puces génétiques

Autre type de puce, autres risques. Une fois de plus, nous nous trouvons devant une innovation technologique présentée par les médias comme un « progrès médical ». En effet, les puces à ADN ou puces génétiques, également appelées « puces-laboratoires » (lab on a chip) permettent, via toute une série de capteurs et de réactifs, d'analyser un échantillon de l'ADN d'une personne. Ces puces, qui sont minuscules, permettent de remplacer tout un laboratoire compliqué (et les personnes qui y travaillent aussi, d'où une menace, directe ou indirecte, pour l'emploi).

Elles permettent de repérer si l'individu est malade ou est prédisposé à être atteint d'une maladie ou d'une allergie particulière. Et de plus, là où les analyses génétiques mettent plusieurs jours, voire des semaines avant de livrer leurs résultats, les puces permettent de connaître de façon fiable les résultats bien plus rapidement ! Il s'agit ici, bien entendu, des applications positives que les médias nous présentent sans le moindre esprit critique.

Pourtant, il existe à nouveau de sérieux risques liés à ces puces-laboratoires. A l'heure où des bases de données d'ADN sont en train de se constituer, nous sommes en droit de nous faire du soucis quant à l'utilisation que l'on pourrait faire des résultats des analyses de l'ADN. Au Royaume-Uni par exemple, une base de données ADN de milliers de jeunes et même de mineurs d'âge a été constituée. Il ne s'agit pas de criminels ni de délinquants, mais la base de données existe ! Avec ces bases de données d'ADN et les faiblesses que la puce-laboratoire révèle par rapport à l'individu, l'Etat possèderait une arme potentielle contre celui-ci.

Mais l'Etat n'est pas le seul danger. Sur base de ces prédispositions aux maladies et aux allergies, on pourrait refuser un emploi à une personne, voire un prêt. On pourrait aussi refuser une assurance, ou faire payer cette personne plus cher pour une assurance. Au Royaume-Uni, les assureurs commencent d'ailleurs à s'intéresser à ce genre de chose. Le risque est donc bien réel.

Le dépistage de maladies par l'analyse de l'ADN peut donc très vite se muer en un facteur de discrimination supplémentaire, basé sur les faiblesses génétiques. Or, les puces à ADN vont permettre une augmentation du nombre de ces analyses, à un moindre coût et avec des résultats qui seront connus rapidement.

Les nanopuces

Avec la nanotechnologie, la miniaturisation va devenir un des autres risques majeurs de toutes ces puces malfaisantes. A l'heure actuelle, les plus petites puces se mesurent en... nanomètres (des millionièmes de millimètre), soit à l'échelle moléculaire. Ainsi, les sociétés japonaises Sony, Toshiba et NEC Electronics se sont associées dernièrement pour développer des puces de 45 nanomètres. Intel, premier fabricant mondial de semi-conducteurs, avait déjà annoncé en décembre 2005 la construction d'une usine de puces de 45 nanomètres en Israël, un projet évalué à plus de 3,5 milliards de dollars (2,97 milliards d'euros). Avec une taille si réduite, les « puces » en question ne sont plus que des amas de molécules, mais surtout, elles deviennent invisibles à l'oeil nu et tout à fait imperceptibles pour l'individu.

Leur usage peut donc être aussi dangereux que sournois.

Une nanopuce pourrait être avalée, inhalée ou même se glisser dans les pores de la peau d'un individu, à son indu et sans son consentement ! Et ce genre de dispositif, en raison de sa taille infinitésimale, n'est pas repérable ! Bien sûr, la nanotechnologie n'en est encore qu'à ses balbutiements mais, déjà, des dangers terribles et des problèmes éthiques aigus se posent.

Les possibilités des nanopuces sont encore relativement limitées, mais cela ne durera pas longtemps. En outre, on a déjà pensé aux nanopuces d'identification, et des applications MILITAIRES ont déjà été testées dans ce sens ! On a aussi commencé à créer des RESEAUX de nanopuces qui communiquent entre elles. C'est le cas, par exemple, du système Smart Dust (« poussière intelligente »). On a bien sûr parlé d'applications médicales des nanoparticules.

Ainsi, une nanoparticule pourrait être programmée pour repérer les cellules cancéreuses et pour les éliminer. Ce que l'on dit moins, c'est que ces nanoparticules pourraient très bien servir d'armes, en étant programmées pour détruire les cellules ou en les « détraquant » au lieu de les soigner !

Des forces policières et de contrôle renforcées

En plus de toutes ces technologies liberticides, la lutte contre le terrorisme a vu, un peu partout sur la planète, une augmentation de la présence policière. Voire même parfois de troupes militaires.

Contrôle de personnes « suspectes » dans le métro de Londres par des policiers en arme, arsenal policier lors de manifestations à New York, intervention de la police fédérale lors d'une fausse alerte à la bombe à Bruxelles... La psychose du terrorisme, savamment entretenue par les médias, a bien évidemment monté d'un cran après les attentats de Madrid et de Londres, amenant derechef l'amélioration et la modernisation des moyens d'investigation policiers.

En outre, désormais, dans certains pays (dont la Belgique), les forces de police ont reçu, via de nouvelles lois liberticides, l'autorisation de mener des « techniques spéciales d'investigation » sans mandat d'arrêt obligatoire, à n'importe quel moment du jour et de la nuit, y compris la fouille du domicile des suspects et à l'insu de ceux-ci. Les camps d'internement pour civils et les prisons secrètes de torture

Nous avons tous entendu parler de la prison de Guantanamo. Basée en dehors des USA, à Cuba, cette prison possède l'extraordinaire faculté de violer les droits de l'homme et les accords de Genève sur les prisonniers de guerre sans qu'aucune sanction internationale ne soit intervenue à l'encontre des Etats-Unis. En outre, les USA détiennent, depuis quelques années déjà, plusieurs centaines de détenus présumés « terroristes » qui ont été arrêtés sans accusation , sans mandat, et qui n'ont toujours pas reçu (à l'exception d'une dizaine d'entre eux) de procès ! Ce qui est nettement moins connu, c'est que les USA possèdent, sur leur propre territoire, près de 800 prisons qui ont été transformées en « camps de détention pour civils » ! L'ex-ministre de la « Justice » des USA, John Ashcroft, a notamment participé activement à la création de ces camps. Tout récemment, la compagnie Halliburton (qui appartient à Dick Cheney, le vice- président des USA) a reçu $385 millions afin de construire des camps de ce genre !

Ces camps sont réservés pour les CIVILS, et non plus à des terroristes ou à des criminels de guerre. Et comme les USA sont en train de surveiller et d'espionner de plus en plus les manifestants, les activistes et autres contestataires, on perçoit clairement la dérive qui est en train de mener à la dictature. On a en fin de compte la nette impression que l'histoire se répète, et que les nouveaux camps de concentration nazis sont en train de s'ouvrir.

En tant qu'Européens, n'ayons pas la naïveté arrogante de penser que nous sommes à l'abri de telles mesures : il y a peu, au Pays-Bas, une prison « Big Brother » a été ouverte à Lelystad.

Cette prison, réservée à la petite criminalité, est en réalité destinée à toute personne ayant commis un petit délit, si minime soit-il (par exemple, les pères qui ne paient pas les pensions alimentaires de leurs enfants, ou les gens qui ont commis un menu larcin dans une épicerie) ! Les prisonniers y sont filmés en permanence, et un système capable de détecter l'humeur y a été placé ! Ajoutons encore à ces faits inquiétants les ignobles « prisons secrètes » de torture de la CIA.

La prison la plus connue de ce genre est certainement Abou Ghraïb (Irak), qui a fait scandale dans la presse. Mais elle n'est pas la seule. Ces prisons sont localisées un peu partout, y compris en Europe. Des citoyens européens suspectés de terrorisme ont ainsi été kidnappés, emmenés dans ces prisons secrètes par avion, torturés (parfois à mort !), et ce avec l'accord tacite de nos gouvernements européens ! En effet, Craig Murray, ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan entre 2002 et 2004 et qui a été contraint par le gouvernement à démissionner car il avait publié sur son site web des informations sur ce genre d'activités sales de son pays, a dénoncé ces faits et a affirmé que l'Union européenne était au courant de ce type de pratiques criminelles.

Bizarrement, malgré les violations répétées des décrets et du droit international, personne n'ose traduire en justice les coupables du gouvernement américain et leurs complices des gouvernements européens. Nous vivons dans une époque où la peur et la lâcheté priment, et où l'on accepte l'inacceptable. Là aussi, il y a un lien avec l'Allemagne nazie. Car si les Nazis ont réussi à commettre tous leurs horribles méfaits, ce fut essentiellement grâce au silence coupable et à l'acceptation de la population allemande.

« Nous n'oublierons jamais », disaient-ils en parlant des leçons à tirer de la seconde guerre mondiale... En réalité, il semble bien que l'humanité n'ait pas retenu grand chose ! Ces camps d'internement pour civils et prisons de torture constituent le danger ultime de la société de surveillance, de contrôle et de répression.

Nous sommes engagés dans une logique qui est celle-là. Il est grand temps de s'en rendre compte, de le reconnaître et de s'insurger contre cet état de fait, sinon nous nous retrouverons, demain, au sein de la société du « 4e Reich » ! Un débat public inexistant

Toutes ces mesures et technologies nous sont présentées par la propagande des mass médias comme nécessaires, bénéfiques, sécurisantes. En cela, la presse écrite ou télévisée applique ce que ceux qui la dirigent (les groupes transnationaux ou le gouvernement) lui ordonnent.

Les citoyens sont ainsi maintenus dans une vision biaisée et orientée, et dans l'ignorance des dangers et dérives réels des lois et technologies liberticides. Cela empêche bien évidemment les réactions populaires (« ne pas faire de vagues » = un des grands principes des médias).

Quant au débat public, fort est de constater qu'il est inexistant ou en tout cas réduit à son plus strict minimum.

Il faut de plus signaler que toutes ces lois et mesures liberticides sont prises sans la moindre consultation populaire démocratique. Les gens au pouvoir décident, éventuellement en concertation avec les secteurs de l'industrie concernés. Le processus dit « démocratique » se limite à cela. On nous présente de plus comme « inévitable », sous des prétextes de soi-disant « sécurité » et de soi-disant « humanisme », le fait que nous devrions abandonner une partie de nos libertés et de notre vie privée. Ceci est bien entendu une escroquerie totale et une façon fourbe de « justifier » l'agrandissement systématique des pouvoirs de l'état et la dictature.

Il serait grand temps que les citoyens du monde et de notre pays se réveillent et se battent pour conserver ce que leurs ancêtres ont acquis parfois au prix de leur vie : une démocratie véritable, des libertés, une vie privée et des droits inaliénables. Sans quoi, la société de demain risque fort de ressembler à celle de l'Allemagne d'il y a 65 ans, ou pire encore...

Auteur : Vic Flame, citoyen Belge, article terminé le 03 mars 2006