La puce la plus petite du monde
Extrait du BE Japon N°392 - Ambassade de France en Japon
Le 10 février 2006 à 08h21
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/recherche/d/la-puce-la-plus-petite-du-monde_8212/
Un groupe de recherche de Hitachi vient d'annoncer le développement
du circuit intégré RFID (identification par fréquence
radio) le plus petit du monde, appelé le mu-chip.
Mise au point par le Laboratoire Central de Recherche Hitachi,
la puce RFID mesure 0,15 mm sur 0,15 mm et fait 7,5 microns d'épaisseur,
ce qui en fait également la puce la plus mince du monde.
Ceci représente un quart de la taille et un huitième
de l'épaisseur de la précédente mu-chip de
la firme, présentée en 2003.
Pour réduire la taille de la puce, les chercheurs ont employé
la technologie silicium sur isolant qui évite la nécessité
de placer des grilles de protection autour de chaque transistor.
Sans ces grilles de protection, les éléments de la
puce peuvent être disposés plus proches les uns des
autres, réduisant ainsi la taille finale du circuit.
Par Asahi Shimbun et Nikkei Shimbun.
Les puces RFID, déjà près de chez vous
Auteur : Internet-Actu - License CC
Le 25 juin 2005 à 14h05
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/technologie-1/d/les-puces-rfid-deja-pres-de-chez-vous_6548/
L'une des toutes premières tables rondes du Salon Européen
de la Recherche et de l'Innovation qui s'est tenu le premier week-end
de juin à Paris, était consacrée aux étiquettes
à radio fréquence (RFID).
La table ronde était à l'image du débat désormais
classique qui accompagne l'avènement des puces RFID : d'un
côté les constructeurs et industriels, rappelant que
l'atout potentiel majeur de la technologie est de "réduire
les coûts tout en augmentant les ventes", par l'optimisation
de la chaîne de distribution (Siemens) ; de l'autre les inquiets
des possibilités de "flicage" pouvant être
associées aux tags et plébiscitant des mesures de
précaution (CNIL).
La table ronde ne laissait cependant aucun doute quant au développement
rapide - voire à l'omniprésence - de la technologie,
avec de multiples applications : cartes Navigo de la RATP, tags
dans les livres en Australie pour optimiser la gestion des bibliothèques,
tags sur des boites de médicaments ou les tubes de prélèvement
organiques devant être conservés des années
durant et au froid, étiquetage de tous les éléments
de la chaîne de gestion des déchets sensibles en milieu
hospitalier (bacs, personnel, etc.), tags dans les ascenseurs mémorisant
les pannes et interventions des techniciens... Jean Emery, PDG de
Tracetel, expliquait que les problèmes inhérents à
l'étiquetage des produits (interférences causées
par les emballages métalliques ou les liquides) pouvaient
être résolus en utilisant différents types de
puces et de fréquences.
Sur le fond du débat relatif à la protection de la
vie privée, peu de nouveau, si ce n'est, peut-être,
la manière de présenter cette technologie (décrite
comme l'inéluctable "remplaçant de nos bons vieux
codes-barres"), mais aussi une différence d'appréciation
culturelle. Alastair Mc Arthur, Directeur Technique de la société
australienne Tagsys, s'étonnait par exemple du fait "que
l'on parle autant de RFID aujourd'hui" et rappelait que "cette
technologie fait partie du quotidien, depuis 15 ans, en Australie".
"Tout le monde utilise RFID, souvent sans le savoir",
expliquait-il, soulignant que la seule nouveauté réside
dans le fait que "nous allons passer d'un monde avec des millions
de puces RFID à un environnement composé de milliards
de puces".
Avec les badges d'accès sous-cutanés, l'invasion
des RFID continue ! http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/technologie-1/d/
avec-les-badges-dacces-sous-cutanes-linvasion-des-rfid-continue_8422/
Les balises RFID font encore parler d'elles ! Après les puces
dans nos moquettes, dans nos bagages et dans nos ballons de foot,
les RFID sous-cutanées font leur entrée dans le monde
de l'entreprise ! En effet, deux employés de la société
Citywatcher ont accepté de troquer leur badge d'accès
contre des puces de la taille d'une mine de crayon, implantées
dans leur bras.
Une puce RFID à la place de votre badge d'accès
?
Citywatcher est une société de vidéosurveillance
américaine, basée à Cincinnati, spécialisée
dans les puces RFID. Selon leur employeur – dont le bras a
également adopté une balise, les deux cobayes se sont
portés volontaires pour échanger leurs badges contre
des puces sous-cutanées. Outre sa dimension novatrice, la
firme compte bien tirer profit de ce test en montrant à ses
clients l'intérêt – et l'absence de risque –
de cette technologie.
Les balises RFID (identification par radiofréquences), qui
peuvent être collées à peu près partout,
sont composées d'une antenne et d'une puce électronique,
qui réagissent aux ondes radio et transmettent des informations
à distance. Elles envoient un identifiant unique de 64 bits
parmi plus de 18 mille trillions de combinaisons.
Les employés n'ont plus à fouiller dans leur poche
pour obtenir leurs accréditations. En effet, les puces RFID
qu'ils se sont laissées greffer sous la peau leur permettent
d'accéder en toute liberté aux sites sécurisés
de l'entreprise, tel le centre de commandement.
La société Applied Digital, qui leur a fourni ces
puces RFID, n'en est pas à son premier coup de publicité.
Ainsi, par le passé, elle avait déjà proposé
de régler ses achats et de tirer de l'argent aux distributeurs
en… tendant le bras !
Après la moquette RFID... Le badge d'accès RFID !
L'invasion des étiquettes Rfid : gérer les
hommes
Auteur : Internet-Actu - License CC
Le 13 octobre 2005 à 08h26
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/technologie-1/d/linvasion-des-etiquettes-rfid-gerer-les-hommes_7301/
On pensait que Rfid était le nouveau sésame de la
gestion des objets et des marchandises, NTT Data et le Laboratoire
pour des systèmes de communications ouverts de l'Institut
Fraunhofer ont mis en place un système qui laisse à
supposer qu'il serait efficace aussi pour "gérer"
les hommes, rapporte We Make Money not Art.
En habillant des employés d'étiquettes intelligentes,
une entreprise peut envoyer des informations à tel ou tel
employé, autoriser ou non le franchissement de telle ou telle
porte. A l'approche d'une réunion, le système notifie
aux employés qu'ils sont attendus et gére les absences
et retards par des mails ou des messages téléphoniques
automatiques.
Au Japon, NTT DoCoMo a déployé sur tout un quartier
de Tokyo une "ville de poche" (Town Pocket). 150 magasins
ont installé des lecteurs d'étiquettes intelligentes,
afin que les clients puissent "bookmarker" leurs boutiques
préférées avec leurs téléphones
mobiles. Les commerces peuvent alors distribuer des prospectus électroniques,
des infos par SMS ou des coupons de réduction à ceux
qui se sont enregistrés.
Comme le rappelle Eric Culnaërt, les étiquettes intelligentes
font leur apparition dans de multiples domaines, comme ces écrous
qui enregistrent l'historique complet de leur serrage. En Angleterre,
évoque-t-il encore, elles pourraient équiper les plaques
d'immatriculation des véhicules pour permettre leur identification
jusqu'à 100 mètres de distance. Mais Rfid peut aussi
servir à déclencher des projections vidéos
ou à surveiller les enfants qui prennent le train...
Tant et si bien qu'on se demande à quoi ne servira pas Rfid...
En attendant, leurs dissémination, les puces ont encore quelques
progrès à faire comme le note un intéressant
reportage sur l'Auto-ID Lab, le département du MIT qui "créé
l'internet des objets". Les chercheurs travaillent notamment
à améliorer la résistance des puces à
la moisissure ou à d'autres barrières physiques afin
d'optimiser demain leurs performances.
L'électronique imprimable de demain
Source : ADIT BE Allemagne
Le 21 décembre 2005 à 10h41
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/physique-1/d/lelectronique-imprimable-de-demain_7846/
L'entreprise Degussa AG (troisième entreprise de produits
chimiques en Allemagne) de Düsseldorf, et le centre de recherche
de Karlsruhe développent ensemble des technologies d'avenir.
Ils travailleront en commun au cours des 30 prochains mois sur de
nouveaux matériaux à base de nanoparticules semi-conductrices
pour l'électronique imprimable. Pour cette nouvelle coopération,
chaque partenaire participe à hauteur de 1 million d'euros.
Les scientifiques de Degussa et du centre de recherche de Karlsruhe
veulent développer ensemble des nanosystèmes qui permettent
l'impression de composants électroniques pour des applications
et des produits électroniques peu coûteux, comme par
exemple les radio-étiquettes indiquant le prix et la date
de péremption des marchandises des supermarchés. Des
experts estiment le marché à environ 30 milliards
d'euros en 2015.
Cette étroite collaboration entre Degussa et le centre de
recherche de Karlsruhe résulte d'un partenariat de longue
date par le biais du réseau NanoMat. D'un côté,
les 140 collaborateurs de l'institut de recherche sur les nanotechnologies
de Karlsruhe disposent de connaissances uniques sur les nanomatériaux
et le transport d'électrons à l'échelle nanoscopique.
De l'autre côté, Degussa a un vaste savoir-faire dans
la recherche et le développement de nanomatériaux
et a investi au cours des quatre dernières années
environ 100 millions d'euros. Avec "Degussa Advanced Nanomaterials"
(start-up interne), Degussa dispose d'une position de leader mondial
en chimie.
Rfid : le moteur de recherche du monde réel
Auteur : Internet-Actu - License CC
Le 10 octobre 2005 à 14h40
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/technologie-1/d/rfid-le-moteur-de-recherche-du-monde-reel_7300/
"Où sont donc passé ces maudites clefs ? Et cette
fichue télécommande ?", ronchonnez-vous souvent
! Voila qui pourrait bientôt être un mauvais souvenir.
Détecter les objets du monde réel comme vous utilisez
un moteur de recherche, telle est l'une des promesses des puces
sans contact, rappelle cet article du San-Francisco Chronicle. Couplées
au GPS, elles pourraient donner corps à l'"internet
des objets" et permettrait alors, comme le souligne Alex Soojung-Kim
Pang, directeur de recherche à l'Institut du Futur, d'avoir
accès à un moteur de recherche des objets : "Vous
pourrez alors dire : Google, où sont mes lunettes ?"
Pang envisage un monde où tous nos objets seraient dotés
d'une puce et, où des détecteurs, privés et
publics, permettant de localiser les objets, seraient accessibles
via l'internet. Il sera alors possible de localiser depuis chez
vous le téléphone mobile que vous avez laissé
tomber au cinéma par exemple. Bien sûr, ces objets
pourraient aussi attirer des convoitises distantes... Sauf si on
peut réécrire le numéro de série des
puces afin qu'elles n'aient un sens que pour leur propriétaire,
précise-t-il encore.
Wheels of Zeus, la société de Steve Wozniak, le cofondateur
d'Apple, a déjà créé un système
GPS à coût modique qui permet de localiser des objets.
Même si ce type d'application grand public risque de ne pas
voir le jour avant une dizaine d'années, rappelle Kevin Ashton
- vice-président de Thing Magic, une société
qui utilise les RFID pour développer de nouveaux services
-, cela n'empêche pas de rêver : ce dernier aimerait
mettre au point un robot qui collecterait les objets dans la maison
pour aller les ranger à leurs places.
Pour quelques années encore, sourit Paul Saffo, la meilleure
façon de retrouver des objets perdus reste de les chercher
sur eBay. N'est-ce pas là qu'il a lui-même retrouvé
un objet qu'il avait perdu dans un aéroport ?
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