Origine : http://www.pcinpact.com/actu/news/29179-VeriChip-des-puces-RFID-dans-le-bras-des-imm.htm
Dans une émission titrée « Hear and Know”
sur Fox & Friends" (*), Scott Silverman, Chairman de la
société VeriChip Corporation a exposé quelques-unes
de ses idées pour l’avenir. Verichip, pour mémoire
est le spécialiste mondial des puces par radiofréquences
et de la traçabilité. Le roi du tag, non sur les murs,
mais sous la peau, n’est jamais très loin lorsqu’il
s’agit de pucer à tout va.
En 2002, par exemple, trois membres d'une même famille de
Floride se faisaient implanter dans le bras une VeriChip afin de
collecter et d'analyser les données nécessaires à
leur suivi médical. Verichip a encore des alliances avec
ORBCOMM, afin de réfléchir à une association
puce-GPS-satellite. En Espagne, une boîte de nuit propose
elle d’implanter une VeriChip dans l’épaule des
personnes afin qu’elles puissent payer leurs consommations
ou leur entrée à distance. Ces implants sont encore
utilisés à tour de bras dans les hôpitaux afin
d’accompagner le patient avec son dossier médical «
sous le bras » (le système Verimed vient justement
d'être adopté par 13 nouveaux centres hospitaliers
américains).
Scott Silverman a donc proposé dans cette émission
de la Fox que ces puces pourraient être utilisées pour
contrôler les flux migratoires : une Verichip, de la taille
d'un grain de riz, seraient judicieusement implantées dans
le corps des travailleurs immigrés, avant qu’ils ne
viennent aux Etats-Unis dans le cadre de travail saisonnier. Il
suffirait par exemple d'exiger la présence de cette puce
pour donner le feu vert à la frontière « On
peut penser qu’il s’agit d’une technologie appropriée
qui peut être employée entre autres, pour s'assurer
que des travailleurs immigrés entrant et sortant des Etats-Unis,
sont correctement enregistrés » explique l’intéressé.
Une mesure idéale donc pour s’assurer des contrôles
exigés en la matière et qui trouverait aussi «
une place au niveau de l’employeur ».
Sur le thème de l'immigration et des RFID, Verichip a reconnu,
à demi-mot, faire du lobbying à Washington pour que
sa voix soit entendue. L’idée de M. Silvermann tombe
en tout cas à merveille alors que le Sénat américain
discute actuellement une nouvelle loi en la matière.
Répondant au fantasme du contrôle et de la traçabilité
absolue des êtres humains, les questions dépassant
le pur cadre commercial ou réglementaire semblent hors de
portée de l’intéressé... Dans le même
temps, heureux hasard du calendrier, Jim Doyle, gouverneur du Wisconsin,
a signé une loi qui froissera Verichip : elle interdit pénalement
le fait d’exiger d’une individu l’implantation
d’une micropuce sous la peau. L’amende, qui a été
fixée à un plafond de 10 000 dollars, risque de rester
en travers de la gorge de VeriChip...
(*) On trouvera une retranscription de l’interview chez SpyChips.
Rédigée par Marc Rees le vendredi 02 juin 2006 à
12h14 (23268 lectures)
Source de l'INformation : LiveScience
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