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Nicolas Sarkozy fixe le nouveau cap de l'immigration en France

Origine News sur Internet chez Yahoo

http://fr.news.yahoo.com/050711/290/4hxx4.html

NICOLAS SARKOZY S'ATTAQUE À LA POLITIQUE DE L'IMMIGRATION

MARSEILLE (Reuters) - Nicolas Sarkozy est venu à Marseille "donner le cap pour la nouvelle politique d'immigration de la France", qui passe notamment par une "immigration choisie" et non plus "subie".

"Aujourd'hui, la situation n'est pas satisfaisante. C'est la raison pour laquelle j'ai souhaité que nous passions d'une immigration subie à une immigration choisie", a-t-il dit.

Intervenant lors de la clôture de la première conférence préfectorale et consulaire, le ministre de l'Intérieur a longuement plaidé pour une "unification de la politique de l'immigration".

"Cette politique unifiée doit être volontariste: les Français nous le demandent. Ils savent que 'l'immigration zéro' est un mythe. Mais ils ne veulent pas pour autant la suppression des frontières avec le reste du monde", a-t-il expliqué.

"Il appartient au gouvernement de fixer, en fonction des besoins de l'économie et de nos capacités d'accueil, le nombre de personnes admises à s'installer en France", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a ainsi annoncé la présentation au Parlement, à l'automne, d'un rapport sur la maîtrise de l'immigration pour une "meilleure connaissance des chiffres, en toute transparence".

Parallèlement, une mission interministérielle doit mener, à partir de septembre, une réflexion pour évaluer les "capacités d'accueil et les besoins" de la France.

Pour progresser vers une "immigration choisie", le ministre de l'Intérieur souhaite parvenir à un "meilleur équilibre" des flux migratoires, notamment par une "généralisation des visas biométriques" dont sont déjà équipés les consulats de Bamako, Colombo, Minsk, Annaba (Algérie), Kinshasa, Lumbumbashi (République démocratique du Congo), San Francisco et Washington, ainsi que les aéroports de Roissy et d'Orly ainsi que le port de Marseille.

"L'effort sera poursuivi vigoureusement. Je demande que 200 postes consulaires soient équipés de systèmes biométriques dans les deux ans qui viennent. C'est une priorité essentielle", a-t-il dit.

Cette mesure doit s'accompagner d'une "gestion des files d'attentes" de demande de visas dans les consulats à l'aide d'un "système de points permettant d'accueillir ceux que nous souhaitons".

"Les points doivent être attribués en fonction de critères d'âge, de diplômes, de connaissances linguistiques, d'expérience professionnelle. Ce système pourra dans un premier temps s'appliquer aux étudiants (...) Dans un second temps, il pourra être étendu aux actifs qualifiés", a-t-il poursuivi.

REGROUPEMENT FAMILIAL

Suivant une "logique de simplification", Nicolas Sarkozy souhaite aussi la création d'un titre unique, délivré dans les consulats, qui vaudrait tout à la fois de visa et de carte de séjour.

Cette "évolution vers une immigration choisie" passe aussi par de nouvelles règles en matière de regroupement familial.

"L'immigration familiale ne se conçoit que si les conditions de logement et de ressources permettent l'unité de la famille dans des conditions dignes et favorables à l'immigration. Je souhaite que l'étranger qui sollicite le regroupement familial s'engage à prendre en charge tous les besoins de sa famille pendant une durée déterminée", a dit Nicolas Sarkozy.

Les refus de visa et de titre de séjour seront ainsi refusés en cas de "suspicion de polygamie et de maltraitance des femmes". La lutte contre les mariages blancs sera accentuée.

Nicolas Sarkozy a souhaite également un renforcement de "l'effort d'éloignement des étrangers en situation irrégulière". Il y a eu 10.000 éloignements d'étrangers en situation irrégulière en 2002, 12.000 en 2003 et 15.000 en 2004.

"Dans les cinq premiers mois de 2005, nous avons procédé à 7.885 éloignements, soit une progression de 22% par rapport à la même période l'an dernier", s'est félicité le ministre de l'Intérieur, qui a réclamé aux préfets une "augmentation de 50%" des éloignements pour 2005, soit la reconduite de 23.000 étrangers en situation irrégulière.

Il a réaffirmé que le programme d'augmentation des capacités d'accueil des centres de rétention administrative serait maintenu.

"L'objectif de 1.600 places doit être atteint début 2006. Le ministère de l'Intérieur mobilise 76 millions d'euros à cette fin. Le ministère de la défense y participera", a-t-il expliqué.

Il a rappelé que les régularisations d'étrangers ne devaient se faire "qu'au cas par cas".

"L'impératif d'éloignement implique que les régularisations d'étrangers ne soient envisagées par les préfectures qu'au cas par cas, lorsque la situation humanitaire l'exige".

Nicolas Sarkozy veut enfin une "généralisation du contrat d'accueil et d'intégration", dont 38.000 exemplaires ont été signés en 2004.

"Il ne s'agit pas de signer un papier et de l'oublier. L'immigration n'a aucun sens si elle ne débouche pas sur une vraie intégration", a-t-il conclu.


Sarkozy: la France doit choisir les immigrés dont elle a "besoin"

http://fr.news.yahoo.com/050711/202/4hy8e.html

MARSEILLE (AFP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a fait valoir lundi à Marseille que la France devait choisir les immigrés dont elle a "besoin" et qu'il entendait "profondément transformer" la politique de l'immigration.

Le ministre, qui s'adressait à des représentants des administrations consulaire et préfectorale, a expliqué que si "l'immigration zéro est un mythe" il ne voulait "plus que la France accueille ceux dont, nulle part ailleurs, on ne veut".

Sans évoquer des "quotas", terme trop polémique, M. Sarkozy a réaffirmé sa volonté de substituer une "immigration choisie", à celle que, selon lui, la France "subit".

"Il appartient au gouvernement, a-t-il dit, sous le contrôle du Parlement, de fixer, en fonction des besoins de l'économie et de nos capacités d'accueil, le nombre des personnes admises à s'installer en France".

Une mission interministérielle lui remettra en mars 2006 les fruits d'une "réflexion qualitative et quantitative sur les profils de personnes" que la France souhaite accueillir.

Dans un premier temps, la seule modalité annoncée de sélection concerne les étudiants, dont le droit au séjour est actuellement soumis à une pré-inscription dans une université.

Nicolas Sarkozy a annoncé la mise en place dans les consulats d'"un système de points" pour les étudiants selon des critères (âge, langue, discipline) qui ne comprennent pas la nationalité.

L'objectif est d'étendre ce dispositif aux "actifs qualifiés" qui bénéficieraient de cartes de séjour "de trois ou quatre ans", afin, selon le ministre, d'"éviter de vider les pays d'origine de leurs meilleures compétences".

Par ailleurs, M. Sarkozy entend renforcer la lutte contre l'"immigration subie", notamment en maîtrisant "mieux l'immigration familiale", qui se taille la part du lion dans les titres de séjour (102.000 sur 217.000 en 2003), et ferait l'objet, selon le ministère, de "détournements de procédures" massifs.

"Les mariages blancs et forcés seront mieux réprimés, le regroupement familial un peu moins contourné, les attestations d'accueil enfin contrôlées", a dit le ministre.

M. Sarkozy, qui souhaite une "direction d'administration centrale unique" sur l'immigration, entend que les autorités soient plus attentives aux conditions de logement et de ressources exigées pour un regroupement familial et s'assurent que "l'étranger qui (le) sollicite s'engage à prendre en charge tous les besoins de sa famille pendant une durée à déterminer".

Il a demandé une vigilance renforcée aux consulats concernant l'octroi de visas, notamment en cas de "suspicion" de polygamie, de maltraitance aux femmes, ou de "risque migratoire", lorsqu'il est à craindre qu'un visa de tourisme soit un moyen de s'installer en France.

Dans les consulats "sensibles", une "déclaration de retour" sera exigée aux bénéficiaires à l'issue de leur séjour en France.

Il a réaffirmé l'objectif de 23.000 expulsions en 2005 (+50%), a confirmé que les régularisations de clandestins ne se feraient qu'"au cas par cas", "lorsque la situation humanitaire l'exige" et a annoncé une circulaire en septembre.


SARKOZY milite pour l'immigration choisie

http://fr.news.yahoo.com/050711/296/4hyb6.html

Lundi 11 juillet 2005, 18h14

Le ministre de l'Intérieur a annoncé à Marseille la création d'une mission interministérielle d'évaluation des capacités d'accueil et des besoins de la France en immigrés, qui rendra ses conclusions en mars 2006.

Souhaitant que s'engage "une vraie réflexion qualitative et quantitative sur les profils de personnes à qui nous souhaitons délivrer des visas", Nicolas SARKOZY a préconisé "un système de points permettant d'accueillir ceux que nous souhaitons".

Ces points doivent être attribués en fonction notamment de "critères d'âge, de diplômes, de connaissance linguistique et d'expérience professionnelle", a-t-il précisé.


Nicolas Sarkozy veut une politique de l'immigration "profondément transformée"

lundi 11 juillet 2005, 14h49

http://fr.news.yahoo.com/050711/5/4hxwf.html

MARSEILLE (AP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a prononcé lundi à Marseille un véritable discours-programme sur une nouvelle politique d'immigration de la France qu'il veut "profondément transformée". "Il s'agit de passer d'une immigration subie où tout le monde est perdant à une immigration choisie où chacun est gagnant", a-t-il lancé à l'issue de première conférence préfectorale et consulaire sur l'immigration à la préfecture de région PACA.

Devant des élus locaux, des agents de préfecture et de consulat, M. Sarkozy a balayé le spectre des questions demandant "des résultats dans six mois" car "l'immigration n'est pas un sujet tabou".

Evoquant les demandes de visa, il a annoncé la mise en place dès 2006 "d'un réseau de transmissions informatiques protégé facilitant la communication entre les consulats et les préfectures, aussi bien pour lutter contre l'immigration illégale que pour organiser l'immigration régulière". Des visas biométriques seront généralisés.

Nicolas Sarkozy a également annoncé un nouveau système de visa "permettant d'accueillir ceux que nous souhaitons", selon des critères d'âge, de diplômes, de connaissances linguistiques et d'expérience professionnelle.

"Les étrangers ainsi choisis dans leur pays se verraient délivrer à leur arrivée en France par les préfectures au vue de leur visa de long séjour une carte de séjour d'une durée de trois ou quatre ans pour éviter de vider les pays d'origine de leurs meilleures compétences", a le ministre.

En outre, des agents de la Police aux frontières seront détachés dans les consulats les plus sensibles pour lutter contre la fraude documentaire. Des réseaux préfectoraux et consulaires devraient laisser la place à un réseau unique d'agents de l'Etat, spécialistes de l'immigration, de l'asile, de l'intégration et de la nationalité.

Concernant la lutte contre l'immigration clandestine, "redevenue une priorité de l'action publique", M. Sarkozy s'est félicité que les reconduites à la frontière aient augmenté de 72% en deux ans et a donné pour objectif 2005 une nouvelle hausse de 50%. Il a confirmé que des opérations de vols groupés avec des partenaires européens auraient lieu.

Il s'est enfin penché sur "l'exigence d'intégration" à travers le contrat d'accueil des intégrations.

"Si on veut venir en France, on respecte nos lois et on fait des efforts pour s'intégrer, sinon on n'est pas le bienvenu", a déclaré Nicolas Sarkozy. "Ceux qui ne veulent pas signer n'ont rien à faire en France".

Pour les polygames, "pas de visa, pas de titre de séjour! Je ne veux plus de femmes que l'on fait venir et que l'on enferme dans un appartement", a-t-il dit. "La crédibilité de cette démarche contractuelle repose sur la capacité de l'Etat à honorer ses propres engagements, et en particulier son devoir de combattre efficacement les discriminations".

Dans la matinée, Nicolas Sarkozy avait inspecté les installations de sécurité et de contrôle des passagers du port autonome de Marseille, lançant à cette occasion: "Nous sommes trop laxistes pour l'immigration irrégulière et trop sévères avec ceux dont on pourrait avoir besoin". Le ministre a conclu sa visite par une rencontre avec le bataillon des marins-pompiers.