Origine : EDUCATION site unesco : http://portal.unesco.org/
I. Approche : la recherche-action dans le cas de la formation
a) La "culture du silence"
La réflexion de Paulo Freire part de l'observation des séquelles
de la colonisation espagnole et portugaise en Amérique latine.
Les relations inégalitaires entre les grands propriétaires
terriens et les paysans ont laissé des traces dans la société
brésilienne. Réduits pendant plusieurs siècles
au silence, les indigènes ont fini par accepter tacitement
cette domination, créant ainsi une "conscience de dominé".
La langue, et avec elle, le système de valeurs des dominants
ainsi que les "mythes", ont été assimilés
par les paysans. L'aliénation culturelle s'est accompagnée
d'une aliénation politique : le système de valeurs
des paysans s'est adapté pour justifier et donc perpétuer
le statu quo. Les dominés ne sont donc pas capables de prendre
conscience de leur situation. Ceci correspond aux premiers niveaux
de conscience des opprimés. Au premier stade ("magical
consciousness"), l'individu s'adapte de façon passive
et défensive à la situation, sans pouvoir se rendre
compte des contradictions socio-économiques de la société.
Il est donc silencieux et docile.
Le second stade ("naive consciousness") correspond à
un début de prise de conscience du problème, mais
sans connexion avec les problèmes structurels de la société.
Les problèmes sont individualisés, et donc perçus
plus comme des coïncidences, des accidents. Dans ces deux cas,
l'individu n'a aucune vision globale, intégrée des
fondements structurels des inégalités.
b) La critique de l'éducation instituée
L'éducation traditionnelle est celle des dominants ; elle
est l'instrument privilégié de la perpétuation
du système. Elle permet de décrédibiliser et
dévaloriser à leurs propres yeux la culture des paysans
opprimés, en leur montrant, par comparaison, leur ignorance
d'un certain savoir érigé comme seul savoir valide.
En fait, aucun type d'éducation n'est neutre. C’est
ainsi que tout cursus qui ignore les problèmes de racisme,
sexisme, d'exploitation des paysans, et toute autre forme d'oppression,
soutient le statu quo.
Selon le modèle classique, le savoir est prodigué
de manière verticale et autoritaire ("banking style").
Dans ce cas, le professeur est le seul dépositaire du savoir
légitime, et l'impose à ses élèves.
Ce type d’éducation repose sur une vision de l'homme
comme objet malléable, que l'on maintient dans l'état
de "conscience magique" ou de "conscience naïve".
c) "L'éducation en tant que pratique de la
liberté"
Freire cherche au contraire à traiter l'homme comme sujet,
capable de transcender et de recréer le monde. Selon lui,
l'éducation des opprimés doit naître de leur
propre initiative, et non s'imposer à eux. Elle doit leur
permettre de prendre conscience d'eux-mêmes, de leur possibilité
d'action sur leur environnement. Il s'agit d'apprendre à
l'homme à se libérer lui-même, à s'affranchir
de la "colonisation de l'esprit", en proposant une "conception
humaniste et libératrice de l'éducation".
L'alphabétisation apparaît comme un acte éminemment
politique, puisque l'analphabétisme est le résultat
d'une négation du droit à l'expression des paysans.
Apprendre à lire, au contraire, marque une étape vers
la pleine participation de l'homme à la vie de la société,
ou au moins dans une société lettrée. L’adjectif
« lettrée » est important parce que cette pédagogie
présuppose que le concept 'litératie' [en français,
nous n'avons ce concept que dans le négatif –l'illettrisme]
surdétermine le concept 'société'. Par conséquent,
dès que l'on aborde une société non lettrée,
même les formes épistémiques de la construction
sociale risquent d'être opprimantes.
Dans ce cas, la culture des paysans, le rôle des émotions
sont reconnus et pris en compte. Personne n'est sans culture, puisqu'elle
est créée par l'homme, par la "praxis":
la combinaison de la réflexion et de l'action, de la théorie
et de la pratique. L'"action" est alors le résultat
de la praxis, permettant à l'homme de devenir sujet et donc
plus humain. Elle permet de se libérer des autres et de soi-même,
de son aliénation. L’erreur est alors considérée
comme faisant partie du processus d’apprentissage.
Les professeurs d'un nouveau type, les "animateurs culturels"
ne sont plus des transmetteurs de savoir, des experts, mais des
individus qui, en interrelation avec les "alphabétisants",
apprennent eux aussi. Dans cette perspective, tous les participants
sont actifs, quoique les dissymétries restent toujours présentes
dans les relations enseignant/élève. Ce n’est
ainsi qu’au dernier stade de conscience, la "conscience
critique", que les paysans et les opprimés peuvent aboutir
à une analyse de la réalité et de ses contradictions.
UP
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Brève note d’introduction aux différents
« Paulo Freire » (1921-1997)
Paulo Freire est né en 1921, au Brésil, dans une famille
venant des classes moyennes. Il est d'abord étudiant en droit,
tout en étant intéressé par la philosophie
et la psychologie du langage. C'est après son premier mariage,
que Freire commence à travailler sur les problèmes
d’éducation. Sur le plan philosophique, Freire est
inspiré par la phénoménologie, l’existentialisme,
le personnalisme chrétien et le marxisme humaniste.
Au début des années 1960, divers mouvements d'éducation
populaire ont étés créés au Brésil,
parmi lesquels : le Mouvement de Culture Populaire (MCP) en mai
1960 ; la Campagne "Les pieds nus apprennent aussi à
lire" à Natal (Brésil) en février 1961
; et le Mouvement d'Éducation de Base (MEB) en mars 1961.
Paulo Freire, l'un des fondateurs du MCP, a exercé une remarquable
influence sur la méthode de travail mise en oeuvre pour la
Campagne "Les pieds nus apprennent aussi à lire"
et sur le développement du Mouvement d'Éducation de
Base.
En 1962, Paulo Freire a fondé le Service d'Extension Culturel
(SEC), au sein de l'Université de Recife (actuellement l'UFPE).
Le MCP a donné son appui à la première expérience
pratique d'application de la "méthode Paulo Freire".
Cette expérience a compté sur un nombre réduit
d'alphabétisants (des personnes en cours d'alphabétisation),
et s'est passé au Centre de Culture Dona Olegarinha, à
Recife, en mai 1961. Au SEC, des collaborateurs de Freire, avec
une bonne formation académique, étudiaient la base
théorique de ce qu'ils appelaient le "système
Paulo Freire".
D'autres pratiques se sont suivies, notamment celle qui a été
promue par CEPLAR (Campagne d'Éducation Populaire), à
João Pessoa (Paraíba) et, particulièrement
celle qui avait été réalisée à
Angicos (Rio Grande do Norte) du 18 janvier au 15 mars 1963.
La réussite de l'expérience à Angicos a amené
le Ministre de l'Éducation et Culture (MEC), Paulo de Tarso
Santos, à inviter Paulo Freire à coordonner le Programme
National d'Alphabétisation, en utilisant la "méthode
Paulo Freire" (1963-64).
En 1964, un coup d'Etat militaire oblige Paulo Freire à
s’exiler au Chili, après avoir passé quelques
semaines en prison. Il travaille pendant cinq ans à l'Institut
chilien pour la réforme agraire. Il y perfectionne sa méthode
de « conscientisation », qui devient la méthode
officielle du gouvernement démocrate chrétien du Chili.
Pédagogie des opprimés, écrit en 1969, se situe
au terme de cette expérience avec les paysans chiliens. En
1968, Freire devient conseiller à l’UNESCO, sans pour
autant partager les conceptions de l’alphabétisation
fonctionnelle de l'organisation.
En 1969, il donne dix mois d’enseignement à l’Université
de Harvard, et sa méthode trouve un écho certain chez
les minorités sociales et certains groupes universitaires
aux Etats-Unis. Il participe ensuite aux travaux du Conseil œcuménique
des Eglises à Genève où il est nommé
Directeur du Département de l'Education et devient le principal
animateur de l’IDAC (« Institut d’action culturelle
») dont le but est « l’application de la conscientisation
comme instrument libérateur dans le processus d’éducation
et de transformation sociale ». Il participe aussi à
beaucoup d'autres initiatives associatives dont, en France à
l'INODEP et au CEDAL.
Après 1975, il tente d’appliquer sa méthode
et inspire des programmes en Guinée-Bissau, à São
Tomé et Principe, au Mozambique, en Angola et au Nicaragua.
En 1989, à la fin de cette période d'exil, il devient
Secrétaire de l’éducation de la ville de São
Paulo, à la suite de la victoire du parti des travailleurs
(PT). L'institut Paulo Freire est créé à São
Paulo en 1991, afin d'être un lieu de débat pour les
professionnels de l'éducation.
Mort en mai 1997, il a reçu les honneurs posthumes de la
profession et d'organisations internationales. Ses ouvrages ont
eu une grande influence sur les éducateurs dans le monde
entier. Les plus connus sont Pédagogie des opprimés;
Education: pratique de la liberté; Pedagogy in Progress:
the Letters to Guinea-Bissau ; ses deux articles dans le Harvard
Educational Revue (1970: 40:3) : "The Adult Literacy Process
as Cultural Action for Freedom" et "Cultural Action and
Conscientisation". Extensión o comunicación?
La conscientización en el medio rural, 1973 est également
très connu.
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II. La méthode de Paulo Freire
a) "Prise de conscience"
La méthode proposée par Paulo Freire a été
confirmée par une série d'expériences répétées
pendant plus de vingt ans dans des régions rurales et urbaines
d'Amérique du Sud. D’un autre point de vue, la méthode
de Paulo Freire n'est que la rationalisation ex post d'une pratique
qui marchait.
Elle repose sur la nécessité d'axer l'enseignement
sur les problèmes et la réalité des analphabètes,
pour leur apprendre à regagner leur pouvoir d'expression
sur la base de leur expérience. Il s'agit donc d'organiser
la population en groupes, en "cercles culturels" et de
discuter en leur sein de leur réalité, d'analyser
les conditions locales, et même d'élaborer des projets
qui leur permettent d'agir sur cette réalité. Ici,
il faut préciser que ces groupes culturels ne sont pas une
innovation freiréenne : l'histoire montre que cette méthode
d'animation d'un groupe restreint a été exploitée
aux Etats-Unis dans le mouvement travailliste dans les années
1920, dans le Lyceum mouvement en Angleterre en 1820, mais aussi
à Saint Petersbourg en 1887, et en Suède dans les
années 1900. Les groupes constituaient un des éléments
clé du Iéna Plan de Petersen en 1927. Freire a exploité
une longue tradition travailliste, militante et syndicaliste.
b) "Décodification des mots générateurs"
Concrètement le travail commence par des entretiens, permettant
à l'animateur de connaître la réalité
des alphabétisants et leur "univers linguistique de
base". Ces premières réunions rendent possible
la sélection de "mots générateurs",
choisis par l'animateur pour leur richesse phonétique. Grâce
à la décomposition des syllabes, et à leur
recombinaison, d'autres mots peuvent être trouvés.
Ces mots générateurs ont aussi une capacité
à évoquer le contexte social et donc à éveiller
la conscience.
Le mot générateur est codifié, c'est-à-dire
représenté graphiquement sur des diapositives ou des
panneaux et présenté au cercle. Les participants cherchent
alors à "décodifier" la "situation
existentielle" représentée, manifestant ainsi
la capacité de chacun des membres du groupe à communiquer
et agir. Cette décodification est le fruit du dialogue des
alphabétisants entre eux, l'animateur se bornant à
susciter des problèmes, sous forme de questions permettant
au groupe de dépasser une lecture naïve de la réalité.
Les alphabétisants découvrent alors leur place dans
la société, leur pouvoir de transformer leurs "situations
existentielles", et la nécessité de savoir lire
et écrire apparaît du même coup. Ceci est valable,
encore une fois, pour les sociétés lettrées
: car la "nécessité" révèle
une vision du monde qui est fortement bibliocentrique, c'est-à-dire
que l'on arrive rapidement à une situation où le lettrisme
lui-même devient une force d'oppression, une exigence préalable
à toute participation sociale.
Ce n'est qu'en dernier lieu que les mots sont analysés en
tant que symboles graphiques, et qu'ils apparaissent par exemple
sur la diapositive préalablement analysée. Paulo Freire
a montré qu'il ne fallait pas plus de 17 mots générateurs
pour apprendre à lire en portugais et en espagnol, ce qui
pouvait être fait en une trentaine d'heures (six à
huit semaines étaient nécessaires pour un groupe de
25 personnes). D’ailleurs, on trouve la preuve moins chez
Freire que dans la campagne contre l'illettrisme à Cuba.
Exemple : le mot favela (bidonville)
# La situation est visualisée sur l’écran,
puis décrite et analysée. Le mot peut poser les problèmes
de logement, alimentation, habillement, santé…
# On passe à la visualisation du mot lui-même, en
indiquant son contenu sémantique
# Le mot est ensuite découpé en syllabes puis en
familles phonétiques :
fa-ve-la
fa fe fi fo fu
va ve vi vo vu
la le li lo lu
# Le groupe essaie de composer d’autres mots avec ces combinaisons
de syllabes
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II. Limites
a) L’oppression
Influencé par la pensée marxiste (similitude avec
la théorie de l’acculturation de Bourdieu), Paulo Freire
propose une libération du peuple par l’alphabétisation,
supposant une oppression originelle. Mais il ne définit pas
clairement l’oppression au-delà de considérations
assez générales. Surtout il présente une vision
strictement dichotomique entre oppressés et oppresseurs,
ne tenant pas compte des formes d’oppression vécue
par les différents groupes (racisme, sexisme…). Il
suppose ainsi la classe des opprimés comme homogène,
et ne connaissant pas de tensions, donc pas de luttes pour la définition
des priorités.
Enfin, ces influences marxisantes l’amène à
faire une apologie d’une révolution romantique, qui
ignore les contradictions et les dangers d’une telle entreprise.
Comment comprendre l’oppression au regard des transformations
sociales contemporaines (les effets pervers et les avantages de
la mondialisation, les expressions de besoin de démocratie,
la pression des agents de la société civile pour plus
de justice sociale, les rôles « sociaux » du secteur
privé) ? Qui définit l’oppression et comment
? Qui se définit 'opprimé' ou 'oppresseur'? Et au
nom de qui (question de la légitimité des acteurs)
? Voilà certaines questions auxquelles il nous paraît
important de répondre en mettant la pensée de Freire
en dialogue avec les enjeux contemporains liés à la
démocratie et au renouvellement de l’espace public.
b) Les relations animateurs/alphabétisants
Dans la méthode de Freire il est finalement difficile de
comprendre en quoi l’animateur du cercle et les alphabétisants
sont égaux. Il y a en effet toujours un qui sait, qui connaît
la vérité, et qui est chargé de la faire émerger,
face à d’autres qui ne savent pas à l’origine
analyser correctement leur situation. La contradiction vient d’une
croyance en la valeur des émotions du peuple d’une
part, et la nécessité de penser de façon correcte
de l’autre (rappelons que Freire n’a pas défini
ce que serait ce « correct »).
Sans vouloir réduire cette contradiction à une fausse
dialectique: vérité/émotion, il faut mettre
l’accent sur l'importance de la validation des savoirs alternatifs,
les savoirs qui contredisent les savoirs institués de la
classe dominante. Par conséquent, la question des rapports
entre savoirs institués (scientifiques) et savoirs alternatifs
(traditionnels) devient fortement épistémologique.
Il peut exister alors un risque de manipulation accrue et même
d’endoctrinement par l’animateur. Celui-ci est en effet
un militant qui se présente comme l’égal des
alphabétisants. Le seul rempart que propose Freire est strictement
moral. Quelles seraient les formes de contrôle par les autres
de ce comportement moral de l’animateur ?
De plus, même si l’animateur est le moins partial du
monde, celui-ci doit posséder des qualités d’analyse,
de pédagogie, et d’imagination hors pair, tout en acceptant
un salaire qui ne va pas nécessairement avec ses qualités
et ses compétences.
c) L’applicabilité de la méthode de
Paulo Freire
Les difficultés soulevées ci-dessus entraînent
des obstacles dans l’utilisation de cette théorie.
Plus généralement, il faut noter que la méthode
proposée est liée à un contexte très
particulier, et que Freire tout en insistant sur la nécessité
de réinventer ces méthodes en fonction des situations
concrètes, n‘a pas donné de véritables
pistes, d’éléments variables sur lesquels il
serait bon de retravailler. Ceci pose des problèmes en particulier
dans les pays développés, mais aussi en Amérique
latine. Il s’agit surtout d'éviter d'appliquer de façon
immédiate une méthode : les méthodes en général,
et celle de Freire en particulier, ne sont pas rigides et doivent
être constamment repensées, reconstruites, en fonction
des contextes.
En effet, en dehors de projets pilotes au Brésil, les résultats
d’expérimentations opérées par Freire
lui-même durant son exil, n’ont été que
mitigés. Les travaux réalisés en Guinée-Bissau
se sont par exemple soldés par des résultats relatifs.
L’alphabétisation a été menée
en portugais, langue des colonisateurs, parlée seulement
par 5% de la population, dans un pays où les habitants vivent
par groupes isolés les uns des autres. Freire a sous-estimé
les problèmes matériels auxquels ses animateurs se
sont trouvés confrontés.
D’une façon générale, le problème
de l’institutionnalisation de ces méthodes s’est
posé, puisqu’en recevant des fonds gouvernementaux,
en étant utilisées dans des institutions plus académiques,
l’objectif de transformation sociale s’est aussi perdu.
La libération a alors plus concerné l’individu
que la collectivité. Au contraire, les projets qui ont voulu
rester indépendants ont manqué de moyens, et ont eu
une ampleur limitée.
La méthode de Freire a le grand mérite de respecter,
de prendre en considération le savoir des populations à
alphabétiser. Elle souligne le lien entre le savoir et le
pouvoir, et l’importance du dialogue et de la participation
dans l’apprentissage. Mais elle soulève néanmoins
des questions pratiques et théoriques, qui remettent en cause
sa validité. Quelles ont été les influences
la méthode de Freire sur la recherche-action en Amérique
latine et ailleurs ? Quels sont les dialogues qui s’établissent
entre les différentes formes de penser les transformations
sociales ? Il convient de préciser que Freire est surtout
connu par la méthode d'alphabétisation qu'il a proposée,
mais ses apports à la réflexion pédagogique
en général, et plus particulièrement à
toute pédagogie engagée dans le processus de transformation
sociale sont aussi importants que sa « méthode ».
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