|
Origine : http://www.chez.com/brunofortin/sme1020/4a.html
Disponible également sur le site : http://www.cesaf.umontreal.ca/f.ress.doss.empow.doc1.html
Empowerment : appropriation ou réappropriation de son pouvoir
DÉFINITION DE L'EMPOWERMENT
Les auteurs ont élaboré plusieurs définitions concernant le concept
d'empowerment (Rappaport, 1984). Selon les contextes, on
peut conceptualiser la notion d'empowerment et s'y référer
à la fois comme théorie, cadre de référence, plan d'action, but,
idéologie, processus, résultat (Hawley & Mc Wrirter, 1991) ou
conséquence (Gibson, 1991).
L'importance démontrée d'une compréhension pluraliste de ce
concept nous amène à aborder les questions de recherche à différents
niveaux, (individuel, social et communautaire) et selon différentes
perspectives (psychologique, organisationnelle, sociale, éthique,
communautaire et politique (Gibson, 1991). Nous présentons ici
ces différents niveaux et perspectives.
L'analyse du concept d'empowerment réalisée par Le Bossé
et Lavallée (1993) a permis de dégager certaines constantes se
retrouvant dans la majorité des définitions applicables à l'empowerment.
Les notions de caractéristiques individuelles (le sentiment de
compétence personnelle, de prise de conscience et de motivation
à l'action sociale), ainsi que celles liées à l'action, aux relations
avec l'environnement et à sa dimension dynamique font l'unanimité.
Au plan individuel, Eisen (1994) définit l'empowerment
comme la façon par laquelle l'individu accroît ses habiletés favorisant
l'estime de soi, la confiance en soi, l'initiative et le contrôle.
Certains parlent de processus social de reconnaissance, de promotion
et d'habilitation des personnes dans leur capacité à satisfaire
leurs besoins, à régler leurs problèmes et à mobiliser les ressources
nécessaires de façon à se sentir en contrôle de leur propre vie
(Gibson, 1991 p. 359). Les notions de sentiment de compétence personnelle
(Zimmerman, 1990), de prise de conscience (Kieffer, 1984) et de
motivation à l'action sociale (Rappoport, 1987, Anderson, 1991)
y sont de plus associées. L'empowerment individuel comprend
une dimension transactionnelle qui se joue aussi au plan social
et collectif car il implique une relation avec les autres. À cet
effet, Katz (1984) le représente comme un paradigme synergique où
les personnes sont interreliées, où il y a un partage des ressources
et où la collaboration est encouragée. Il demande un effort individuel
qui est alimenté par les efforts de collaboration et un changement
de l'environnement (Wallerstein & Bernstein, 1988).
À ce niveau, la notion d'empowerment psychologique est
primordiale. Elle est définie comme un sentiment de grand
contrôle sur sa vie où l'expérience individuelle suit les membres
actifs dans un groupe ou une organisation. Cette notion
se construit sur des niveaux de développement personnel, de soutien
mutuel de groupe, de participation et d'organisation. Elle peut
apparaître sans la participation d'une action politique ou collective
et l'unité d'analyse est l'individu (Rissel, 1994). L'empowerment
psychologique est nécessaire mais insuffisant pour l'accomplissement
de transformations et de changements de niveau social ou collectif.
Rappoport (1987) estime que si la psychologie communautaire doit
encourager la reconnaissance de la diversité culturelle, c'est essentiellement
parce que cela est nécessaire au développement de l'empowerment.
Il en est de même pour la prévention, le développement des communautés,
la démocratie participative, la relation entre chercheurs et participants,
les réseaux de soutien, les groupes d'entraide, etc.
Rappoport (1987) transforme la notion d'empowerment,
jusqu'alors utilisée pour exprimer une intention abstraite, en
un objectif explicite, celui qui doit être au coeur de toutes
les réflexions. L'empowerment comporte quatre composantes
essentielles: la participation, la compétence, l'estime de soi
et la conscience critique (conscience individuelle, collective,
sociale et politique). Lorsque ces quatre composantes sont en
interaction, un processus d'empowerment est alors enclenché.
Ce processus proactif est centré sur les forces, les droits et
les habiletés des individus et de la communauté, plutôt que sur
les déficits ou les besoins (Gibson, 1991, Anderson, 1996).
Hawley et Mc Whirter (1991) ajoutent à la dimension individuelle
et à tout ce qui précède, les perspectives sociales et communautaires
lorsque l'empowerment se situe au niveau collectif ou communautaire.
L'empowerment contribue au développement de la santé communautaire
par les attitudes, les valeurs, les capacités, les structures
organisationnelles et le leadership. À cet effet, les attitudes
et les valeurs sont associées au degré avec lequel les individus
ont le "sens communautaire", les capacités réfèrent aux connaissances
et habiletés de la communauté ou de ses membres; la structure
organisationnelle réfère au développement des organisations locales;
et le leadership pour les individus et les organisations est l'opportunité
d'exercer leur initiative au plan communautaire (Lackey, Burke,
Peterson,1987).
L'empowerment communautaire devient un processus au moment
où il y a interaction entre la coopération, la synergie, la transparence
et la circulation de l'information, le tout basé sur les forces
du milieu. Il est le résultat de la participation dans des actions
politiques et collectives et il requiert la participation active
des personnes où la redistribution des ressources est favorable
pour le groupe. L'unité d'analyse devient le groupe ou la communauté.
L'empowerment communautaire se déroule en plusieurs étapes :
la découverte des membres du milieu entre eux ainsi que le dialogue
et l'établissement d'un sentiment d'appartenance au groupe. Après
concertation, le groupe pose un diagnostic de la situation dans
lequel il se trouve et formule par la suite des objectifs à atteindre
(Lackey, Burke, Peterson,1987). Dans une approche de santé communautaire,
l'empowerment touche le plus souvent des groupes de personnes
sans pouvoir reconnu. Il est primordial de renforcer les forces
souvent inutilisées de ces individus. Cibler les forces existantes
devient bénéfique pour l'ensemble du groupe. Il est à noter que
dans un tel processus, les conflits peuvent surgir. Les personnes
impliquées doivent prioritairement trouver des stratégies pour
diminuer ou régler ces conflits.
L'un des objectif de l'empowerment communautaire
est de rendre la communauté capable d'analyser sa situation, de
définir ses problèmes et de les résoudre afin qu'elle jouisse
pleinement de son droit aux services de santé. Les stratégies d'intervention
peuvent être l'animation à la base (méthodes de communication interpersonnelles,
groupes de discussion), la formation en séminaire, en atelier, l'appui
financier et logistique de ces comités ainsi que le suivi des activités.
Au niveau des structures de santé, l'objectif retenu est le renforcement
de la capacité des intervenants à remplir leurs rôles de techniciens
de la santé et d'accompagnateurs de la population dans son action
sociale. Les stratégies opérationnelles deviennent la formation
ou le recyclage en cours d'emploi des professionnels de la santé,
l'appui financier et logistique aux structures sanitaires, le suivi
et l'évaluation des activités (Eisen, 1994).
Dans une perspective organisationnelle, l'empowerment
réfère principalement au transfert du pouvoir de l'équipe d'intervention
vers une clientèle (Cornwall & Perlman, 1990). Socialement,
l'empowerment a une influence potentielle sur la formulation
des politiques de santé publique et la formulation des programmes
de santé (Wallerstein & Bernstein, 1988).
Dans la perspective politique, l'empowerment est le résultat
qui permet de changer les structures actuelles et les relations
de pouvoir entre les diverses instances, les intervenants et les
individus (Sherwin,1992). L'expérience a démontré que les programmes
qui associent la population à leur gestion ont souvent mieux réussi
que d'autres. Il est souhaitable de développer chez certains membres
de la communauté l'expertise nécessaire pour l'auto-gestion de
programme au fur et à mesure qu'il évolue. En adoptant cette politique,
on économise des ressources rares qui servent à soutenir des experts
étrangers au milieu alors qu'une main d'oeuvre locale valorisée
offrirait de meilleures garanties au plan des coûts et des bénéfices
pour la communauté. La formation des intervenants vise le transfert
des outils, des techniques et donc de l'expertise à la base.
Selon, Beaulieu, Shaminan, Donner et Pringle (1997) d'autres
dimensions sont liées au succès de l'empowerment, comme
le soutien, l'information, les ressources et la créativité (Chally,
1992). Lorsque mises en application, il est démontré que ces dimensions
peuvent contribuer à favoriser l'augmentation de la confiance
et du pouvoir chez les individus ou les collectivités en matière
de santé (Chally, 1992).
RÔLES DES INTERVENANTS EN EMPOWERMENT
Différents professionnels de la santé jouent à leur façon un
rôle déterminant dans le renouveau des systèmes de santé vers
une plus grande accessibilité aux services. Dans une perspective
d'empowerment ces professionnels doivent garder à l'esprit
que le système social à privilégier est celui dans lequel les
personnes exercent un contrôle direct sur les décisions et les
événements qui ont un impact sur leur vie quotidienne (Rappaport,
1987). Les intervenants doivent ainsi être sensibilisés et comprendre
que des forces sociales, politiques et économiques complexes,
modulent la vie des individus. Il est important que le potentiel
individuel et communautaire à exercer des changements constructifs
dans leur environnement soit investigué et reconnu. Il s'agit
de reconnaître l'expérience subjective des personnes comme expertes
de leur propre vie. Les professionnels doivent partager l'information
avec leur clientèle ou le groupe communautaire (Hawley & Mc
Wrirter, 1991). L'empowerment implique des liens de collaboration
aux plans pratique, administratif et professionnel. Ainsi, indépendamment
du secteur d'activité, il est essentiel de soutenir les rassembleurs
autour de projets concrets qui amènent les femmes et les hommes
à s'impliquer collectivement pour l'amélioration de la qualité
de vie de la population et de leur milieu.
CONCEPTS SOUS-JACENTS À L'EMPOWEREMENT
La compétence personnelle, la prise de conscience, la motivation,
l'information, la créativité, le pouvoir, les valeurs, la coopération,
la participation active, le dialogue et la promotion, pour ne
nommer que ceux-ci, sont tous des concepts sous-jacents aux différentes
définitions accordées à l'empowerment.
RÉFÉRENCES
AQUIRRE-MOLINA M., PARRA P.A., (1995). Latino youth and families
as active participants in planning change : A description
of the process of a community-univerity partnership, (R.E. Zambrana,
ed.). Understanding Latino Families : Scholarship, Policy
and Practice, Sage, Newberry Park, CA. Pp. 130-153.
ANDERSON J.M., (1991). Immigrant women speak of chronic Illness :
the social construction of the devalued self. Journal of Advanced
Nursing. 16. p. 710-717.
ANDERSON J.M., (1996). Empowering patients : Issues and
Strategies. Social Sciences Medicine. Vol. 43 no 5 p. 697-705.
BEAULIEU R., SHAMINAN J., DONNER G. et PRINGLE D., (1997). Empowerment
and Commitment of Nurses in Long-term Care. Nursing Economic.
vol 15 no. 1.
CARBONU DM., SOARES J.M., (1997). Forensic Nursing in Pakistan
Bridging the gap between victimized women and health care delivery
systems. Journal of psychosocial nursing. Vol. 35. No 6.
CARDACI D., (1997). Health Education in Latin América :
the difficulties of community participation and empowerment. Promotion
et Education. Vol, 4 p. 20-22.
CHALLY P.S., (1992). Empowerment through teaching. Journal of
Nursing Education. 31 (3): 117-120.
Closter to Home; Report of the British Columbia Royal Commission
on Health Care and Costs, Crown Publications, Victoria (1991).
CORNWALL J.R., et PERLMAN B., (1990). Organizational entrepreneurship.
Homewood. II Irwin.
DEVKOTA P.L., (1992). Reflexion on participation development
in rural Nepal : an insider's perspective. Kathmandu, Nepal
and Calgary, Canada, Nepal health development. Projet, 1992.
DOWLER J.M., SIMPSON D.A, ADAMS O., (1992). Inégalités dans
la prestation des soins au Canada. Health Reports. Vol. 4. p.
125-136.
DROLET M., (1997). L'empowerment appliqué à l'intervention familiale
individualisée : Démarche de conceptualisation et pistes
pour la recherche. Résumé de publication, 4e symosium québécois
de recherche sur la famille. Université du Québec, Trois-Rivières.
DROUIN M.C., GENDRON D., JUTRAS F., LAPRISE L., CHAUVETTE A.,
MARCHESSAULT D., (1997). Le projet mère-veille. Quant le CLSC
et les organisations communautaires du milieu se mobilisent autour
de jeunes femmes en difficulté. Résumé de publication, 4e symosium
québécois de recherche sur la famille. Université du Québec, Trois-Rivières.
DUCHESNE D., (1989). Giving Freely : survey of volonteers
in Canada. Statistiques Canada. Catalogue 71-602. Ottawa :
Approvisionnements et Services Canada.
DUNCAN S.M., (1996). Empowerment Statistiques in Nursing Education :
A foundation for Population-focused clinical studies. Public Health
Nursing. 13. (5). 311-317.
EISEN A., (1994). Survey of neighborhood-based, comprehensive
community empowerment initiatives. Health Education Quaterly,
21 (2), 235-252.
FREIRE P., (1988). Pedagogy of the oppressed. Ney-York. N.Y.
Continuum.
GALLAGHER F., MORIN D., ALARY J., PAUL D., ARCHAMBAULT J., ST-CYR
TRIBBLE D., (1997), Les réseaux de soutien familiaux. Le regard
des familles. Résumé de publication, 4e symosium québécois de
recherche sur la famille. Université du Québec, Trois-Rivières
GIBSON C.H., (1991). A concept analysis of empowerment. Journal
of Advanced Nursing, 16, 354-361.
HAWLEY et MC WHIRTER E., (1991). Empowerment in counseling.
Journal of Counseling & Development, 69. 222-227
JUTRAS S., VEILLEUX F., Informal Care-guiving. Correlates of
Perceived Burden. La revue Canadienne du vieillissement. 91 10-1
p. 40-55.
KALYANPUR M., & RAO S.S., (1991). Empowering low-income
black families of handicapped children. American Journal of Orthopsychiatry,
61 (4), 523-532.
KATZ R., (1984), Empowerment and Synergy : Expanding the
community's healing ressources. Prevention in Human Services.
3. P. 201-226.
KIEFFER C.H., (1984). Citizen empowerment: A developmental perspectives.
In J. Rappaport, R. Hess, & C. Swift (EDS.), Studies in empowerment:
Steps toward understanding and action. New York: The Hayworth
Press.
LABONTÉ R., (1994). Health Promotion and Empowerment: Reflections
on Professional Practice. Health Eduction Quarterly, 21, 253-268.
LE BOSSÉ Y., LAVALLÉE M., (1993). Empowerment et psychologie
communautaire Aperçu historique et perspectives d'avenir. Les
Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale. no 18. p 7-20.
LESSEMANN F., (1997). État-Providence ou familles-providence :
De quelques enjeux des récentes réformes ministérielles. Résumé
de publication, 4e symosium québécois de recherche sur la famille.
Université du Québec, Trois-Rivières.
LÉVESQUE C., RAINS C., BLONDEAU H. (1997)., Familles autochtones
d'hier et d'aujourd'hui. Résumé de publication, 4e symosium québécois
de recherche sur la famille. Univesité du Québec, Trois-Rivières
LOWE G.S., (1989). Women, paid\unpaid work, and stress. New
directions for research. Ottawa : Canadien Advisory Council
on the status of women.
MARTIN C., ANCTIL H., (1992). Promotion de la santé vers l'adoption
créatrice. Les Cahiers Santé Société, La Promotion de la santé,
une perspective, une pratique
MC FARLANE J., KELLY E., RODRIGUEZ R., FEHIR J., (1994). De
Madres à Madres: Women Building community coalitions for health.
Health Care for Women International. 15 p. 465-476.
MCKNIGHT J.L., (1987), Regenerating Community, Social Politique
54-58.
MILLER M., (1985). Turning problems into Actionable Issues.
Organize training Center. San Francisco, CA.
Ministère de la santé et des services sociaux., (1992). La politique
de la santé et du bien-être. Québec: Gouvernement du Québec, Ministère
de la santé et des services sociaux.
NGO BEBE D., DUMBI T., BUTEVO P., & BAKANSEKA I., (1995),
Le paradoxe de la particiaption communautaire aux soins de santé
primaire au Zaire. Promotion & Education, vol 2\4, p. 29-33.
RAPPAPORT J., (1984). Studies in Empowerment : introduction
to the Issues. Prevention in Human Services. 3. P.1-17.
RAPPAPORT J., (1987). Terms of empowerment/exemplars of prevention:
toward a theory for community psychology. Américan Journal of
Community Psychologie, 15, 121-148.
RISSEL C., (1994). Empowerment: the holy grail of health promotion
?. Health Promotion International. 9 (1), 39-47
ROCHON A., (1988). L'éducation pour la santé: un guide F.A.C.I.L.E.,
Montréal, Les Editions d'Agence d'Arc.
SHERWIN S., (1992). No Longer Patient: Feminist Ethics and health
Care. Temple University Press. Philadelphia.
SINIGER M.A., (1995). Community participation in health care
decision making: Is it feasible ? Canadian Medical Association
Journal, 15, 153 (4). P. 421-424
Statistiques Canada., (1988). Statistiques sociales du logement
et des familles. Enquêtes sociales générale : cycle deux :
emploi du temps et mobilité sociale (non publié).
Statistiques Canada., (1990). Statistiques sociales du logement
et des familles. Enquêtes sociales générale : cycle cinq :
Familles et amis (non publié).
SYME S.L., (1986), Stratégies for health promotion. Preventive
Medicine, 15, 492-507
TOCHON F.V., MIRON J-M., ROUILLARD Y., PARTICIU S., PÉPIN M.,
(1997). Compte-rendu des travaux de laboratoire Langages, communication
et interactions en éducation en matière de compétence parentale
en milieux défavorisés et pluriethniques. Résumé de publication,
4e symosium québécois de recherche sur la famille. Université
du Québec, Trois-Rivières
WALLERSTEIN N., (1992). Powerlessness, empowerment and health :
implication for health promotion programs. American Journal of
Health Promotion. 6 (3) p. 197-205.
WALLERSTEIN N., & BERNSTEIN E., (1988). Empowerment Education :
Freire's Ideas Adapted to Health Education. Health Ecucation Quarterly.
Vol 15 (4)., 379-394.
WALSH R.T., (1987). A social historical note on the formal emergence
of community psychology. American Journal of Community Psychologie.
15 (5) p 523-529.
WEISS J.R., Wallerstein N., MacLean T., (1995). Organizational
development of a univerity-based. Interdisciplinary Health Promotion
Projet. American Journal of Health Promotion, vol.10 no.1. p.
37-46.
Zambrana R.E., (1996), The Rôle of Latino\Hispanic Communities
in Health Services Research : Strategies for a Meaningful
Partnership. Journal of Medical Systems. Vol 20, no 5. pp. 317-328.
ZIMMERMAN M.A., (1990). Taking aim on empowerment research:
On the distinction between individual and psychological concepts.
Américan Journal Psychology 18: 169-177.
Origine : http://www.chez.com/brunofortin/sme1020/4a.html
Origine des textes : http://www.cewh-cesf.ca/PDF/cesaf/projet-empowerment.pdf
Origine : http://www.cesaf.umontreal.ca/f.ress.doss.empow.doc1.html
|