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Origine :
http://perso.wanadoo.fr/maurice.villard/neurosc.htm
Qu'est
ce que les neurosciences ont apporté d'essentiel ces dernières
décennies, qui vienne confirmer les thèses psychanalytiques?
1) D'abord le phénomène d'attrition, c'est-à-dire
le fait que les neurones présents à la naissance dégénèrent
s'ils ne sont pas utilisés.
La masse neuronique est surnuméraire au départ de
la vie et l'excédent disparaîtra mais les neuf dixième
des connexions ne sont pas encore instaurées. Un "branchement"
sur l'extérieur est nécessaire, et tout particulièrement
pour l'être humain qui ne peut se développer hors le
langage et la culture.
S'agissant de la parole, l'attrition est fondamentale car non seulement
seuls les sons utiles seront sélectionnés (les phonèmes
de la langue maternelle) mais leur signification dépendra
de l'extérieur, de l'entourage humain. << la parole
intronise le roi neurone >>, écrit G.Pommier. <<
Pour l'enfant nouveau-né, les connexions nerveuses prolifèrent
grâce à la musique qu'il entend. Elles décuplent
dés que les sons prennent un sens. Elles centuplent lorsque
celui qui les a entendus les chante à son tour et s'en fait
sujet.>>
La caractéristique du langage étant que le sens d'un
mot renvoie toujours au son et au sens d'un autre mot, <<
la pensée n'arrête plus de penser... L'incomplétude
de chaque mot fonctionne comme une sorte de moteur perpétuel
qui carbure tout seul à sa propre incomplétude de
sens. Les mots ne finiront jamais de s'associer entre eux pendant
la durée de la vie.>>
Il y a là un saut qualitatif de l'animal à l'homme
car chez ce dernier le système d'information n'est pas inné
mais vient de l'extérieur. La matérialité du
langage informe les assemblées neuroniques (leur donne forme)
et l'hérédité génétique ne se
potentialise que grâce à elle, si bien que la sexuation,
la reproduction et l'alimentation elles-mêmes deviennent tributaires
de conditions symboliques.
2) Le corps psychique.
Qu'on se remémore une scène et le cortex visuel s'active;
qu'on se représente une action et les aires motrices correspondant
à celle-ci se mettent en fonction.
Dans le phénomène du membre fantôme, l'amputation
n'empêche pas la personne de continuer à percevoir
la main disparue ou à en souffrir. Plus encore, le territoire
cortical de la face peut être envahi par cette douleur, et
parfois quelques heures seulement après l'amputation (ce
qui exclue une recolonisation neuronale mais suggère une
déshinibition de connexions antérieures masquées).
V.Ramachadran cite le cas d'une femme née sans bras et qui
perçoit ses mains fantômes en train de s'agiter quand
elle parle.
Le même Ramachadran, pour faire disparaître les douleurs
du membre fantôme, surimpose, par un jeu de miroirs, l'image
du membre existant à celle du membre absent.
Ces exemples et d'autres, comme ceux de l'héminégligence
(le sujet ne tient pas compte d'un des côtés de son
champ visuel) ou les divers maux somatiques survenant dans des situations
difficiles, amènent à parler d'un corps psychique
ou corps investi par le pulsionnel.
3) La pulsion.
Ces manifestations d'un "corps psychique" permettent de
donner toute sa portée à la notion freudienne de "pulsion".
Celle-ci << apparaît comme une force psychique étayée
sur les besoins et les orifices correspondants du corps: la bouche,
l'anus, les yeux, les oreilles, etc...>> Mais cette pulsion
est modelée par la demande maternelle et cette demande (cet
investissement de l'enfant par l'adulte) est si forte, si "violente",
qu'un rejet (le refoulement primordial) est nécessaire.
Les pulsions rejetées à l'extérieur animent
dès lors le monde extérieur. La perception humaine
est anthropomorphique. Un double de soi, un fantôme, habite
le monde.
<< La croyance universelle en un monde magique anthropomorphique,
l'imagination animiste spontanée des enfants ou la puissance
du culte des morts dans toutes les cultures sont autant de démonstrations
de la colonisation du monde des sensations par les pulsions rejetées.
Les hallucinations en sont la preuve pathologique.>>
4) Cerveau droit/cerveau gauche.
D'abord reflété par l'Autre maternel, l'enfant doit
refouler ce "il" prisonnier d'une image afin d'accéder
au "je". Il passe de l'imitation à l'identification,
ce qui suppose un retournement d'espace et une latéralisation
du corps.
Les neurosciences ont localisé les activités pulsionnelles
dans les aires corticales droites et les opérations différentielles
verbales et abstraites dans l'hémisphère gauche.
Cette bipartition n'est pas innée, souligne l'auteur, car
en cas de "split brain" (séparation des deux hémisphères)
avant la puberté, le cerveau se réorganise et <<
les transferts de dominance langagière de l'hémisphère
gauche à l'hémisphère droit restent possibles
durant les dix premières années de la vie.>>
L'important est cette bipartition entre un lieu du pulsionnel et
un lieu pour sa symbolisation (les aires du langage). L'imagerie
cérébrale montre la dissociation entre les sons (pulsionnels)
des mots et leur sens.
Selon le titre de l'un des chapitres, << la parole, travailleuse
de gauche, refoule la pulsion, jouisseuse de droite.>>
Il y a une vectorialisation qui va du sensoriel au langagier.
<<...dans une mélodie, ce qui relève du musical
se situe à droite, tandis que les éléments
signifiants de la musique se localisent à gauche.>>
G.Pommier cite les travaux de M.Kimura qui a montré que les
voyelles étaient perçues par les deux hémisphères
alors que les consonnes ne l'étaient que par le gauche. Chez
les japonais, dont la langue voyellise très fortement, le
chercheur Tadanobu Tsunoda a observé une hémidominance
à droite alors que la latéralisation cérébrale
des japonais ayant appris comme langue maternelle l'espagnol, le
portugais ou l'anglais, correspondait à celle des occidentaux.
Concernant le vieux débat des rapports de l'image et de la
pensée, Gérard Pommier affirme que, strictement parlant,
les images ne pensent pas car elles fonctionnent par analogie, par
glissement des unes vers les autres, et qu'elles piègent
la pulsion, alors que la conscience humaine doit se séparer
des sensations pour discriminer et organiser. La "représentation
de chose" (selon l'expression freudienne), perception investie
par la pulsion, est refoulée au profit de la "représentation
de mot".
5) Conscience et Inconscient.
La recherche neuroscientifique rencontre là un problème
majeur.
Dans l'exemple de la vision, les différentes caractéristiques
sensorielles du stimulus sont traitées par des aires distinctes
et sont connectées avec des assemblées de neurones
autres que celles de la perception. Les souvenirs sont convoqués
pour que les sensations soient reconnues.
Jusque là, on peut parler de "conscience" chez
les animaux, lesquels mémorisent des signes dénotatifs
qu'ils utilisent ensuite pour interpréter les signes nouveaux.
Mais la dépendance de la perception humaine au langage et
à la relation à autrui ne permet pas de l'assimiler
à la perception animale. Les perceptions humaines doivent
être validées par la parole de l'Autre et un jugement
de valeur leur est attribué. (1)
Ce qui qualifie la conscience humaine n'est pas tant l'attention,
comme chez l'animal, que la réflexivité discursive.
Réflexivité qui est la fonction majeure du néocortex
préfrontal (30% de la masse néocorticale). Ce dernier
<< traduit dans une dimension organique la fonction d'intégration
psychique du narcissisme, c'est-à-dire la subjectivation
du moi réflexif.>>
Ces aires associatives préfrontales jouent un rôle
essentiel dans la finalité des comportements, l'affectivité
et la structuration temporelle. Nombre de chercheurs emploient d'ailleurs
à son sujet le terme de "miroir".
Chez l'humain, c'est toutefois la réflexivité des
phrases et le rapport affectif au semblable qui conditionnent la
conscience. L'humain << se voit dans les phrases comme il
peut le faire dans le miroir.>>
Le "je" ne pouvant naître qu'en se séparant
de l'objet primordial, qu'en "trahissant" la mère,
la conscience humaine est d'emblée aussi conscience morale.
L'excès de plaisir est rejeté et << nos perceptions
sont aussitôt assorties d'un jugement [si primitif soit-il]:ceci
est bon, mauvais, beau, laid, bien, mal,etc...
On ne peut, dans cette perspective, séparer Conscience et
Inconscient.
Sur ce dernier terme, il faut prendre garde aux malentendus. Au
sens psychanalytique, l'inconscient n'est ni le préconscient,
ni le pilotage automatique, ni l'inconscient cognitif de F.Varéla
ou de Lechevalier, ni la mémoire procédurale, ni la
mémoire implicite. Il n'est en aucune façon superposable
à ces diverses acceptions de l'inconscient des cognitivistes.
Mais - et c'est là un point très important souligné
par Gérard Pommier - il ne peut pas non plus être assimilé
à un stock de souvenirs oubliés ou à un réservoir
de pulsions animales contenues. Pas de psychologie des profondeurs
mais un fonctionnement "en ultraplat" de l'inconscient
dans le conscient.
Un événement peut rester inconscient alors qu'il est
remémoré tous les jours (comme par exemple certaines
scènes traumatiques).(2) Cela n'est pas aussi étrange
que l'on pourrait le penser a priori si on saisit qu'un souvenir
est inconscient << lorsque son sujet ne parvient pas à
en prendre la mesure... l'inconscience n'est pas un lieu ou une
substance. C'est d'abord l'absence de subjectivation de certaines
représentations qui par ailleurs restent mémorisables
et perceptibles.>>
Ce qui reste inconscient, résume G.Pommier, c'est ce qui
n'a pas de sujet.
Pourquoi conscient et inconscient vont-ils de concert ? Parce que
le premier rejette le principe de contradiction qui, justement,
caractérise le second.
L'exemple est ici donné du commandement biblique "Aime
ton prochain comme toi-même". Phrase consciente dont
l'énoncé (la conscience) ne montre aucune contradiction
alors que l'impératif laisse percer la partie inconsciente
(refoulée): "aime ton prochain comme toi-même,
toi qui le déteste." Et cette haine (non dite mais impliquée
par le commandement lui-même) est autant dirigée vers
le prochain que vers la part rejetée de nous-même.
La majorité des neurobiologistes reconnaissent qu'on ne peut
localiser la conscience. Celle-ci résulte d'une disparité
d'excitation entre plusieurs aires du cerveau, variables selon les
événements. << Toute tâche consciente
implique l'activation ou la désactivation d'aires cérébrales
dispersées >> disent Edelman et Tononi. Il en est de
même du refoulement qui nécessite la connexion entre
hémisphère dominant (du langage) et hémisphère
dominé (pulsionnel).
6) Le cerveau et l'ordinateur.
Alors que les neurosciences montrent que le cerveau ne fonctionne
pas comme un ordinateur (car il n'a pas de processus central unique
et qu'il effectue des catégorisations sans code préalable,
qu'il sélectionne, et que sa caractéristique principale
est le "processus de réentrée), nombre de cognitivistes
persistent à promouvoir une théorie réductionniste
du psychisme.
Selon les thèses de Francisco Varéla et de D.Terré,
tout système biologique peut être considéré
comme autonome, auto-organisé, autopoïétique
(à relation interne stable). Homme neuronal (J.P.Changeux),
homme hormonal (J.D.Vincent)... Nouvelle idéologie de l'homme-machine
que pourront réparer <<pharmacologues, hormonothérapeutes
[et] chirurgiens du neurone.>>
Il y a, dit G.Pommier, d'une part les résultats souvent très
intéressants des recherches neuroscientifiques (bien que
certains protocoles paraissent bien lourds pour vérifier
des faits que l'écoute ou l'observation cliniques ont depuis
longtemps reconnus) et d'autre part les constructions idéologiques
d'un certain nombre d'auteurs qui rêvent d'un homme sans inconnu,
sans incertitude, sans désir. Constructions de certains neuroscientifiques
qui scotomisent systématiquement la sexualité et le
langage, cherchant dans le cerveau ou dans les gènes, autrement
dit au coeur de l'organisme, les causes des souffrances psychiques
et des symptômes.
Aux États-Unis, sous le nom de "minimal brain damage",
on "soigne" d'hypothétiques lésions du cerveau
qui seraient trop discrètes pour être repérées.
Le DSM IV considère les symptômes comme des maladies,
sans perspective structurale, ce qui permet l'administration rapide
et à grande échelle de médicaments (dont on
découvre, parfois longtemps après, les effets négatifs,
comme ce fut le cas des benzodiazépines et récemment
de la ritaline et du prozac).
Après Jean-Pierre Changeux et son "homme neuronal"
en 1983, des "neurophilosophes" ont voulu démontrer
que nos déterminations sont internes. Pour Jean-Didier Vincent
("Biologie des passions", 1986), le désir se résume
au jeu des hormones. G.Dörner attribue à une insuffisance
de testostérone, engendré par le stress maternel,
la plus grande fréquence d'homosexualité chez les
hommes nés durant la dernière guerre mondiale, sans
envisager un instant, souligne G.Pommier, que l'absence des pères
pourrait y être pour quelque chose.
Les organicistes cherchent le pilote, c'est-à-dire le sujet,
au sein de l'organisme. C'est là prendre la condition pour
la cause et se mettre dans l'impasse d'un sujet objectivé.
On peut supprimer la sensation de soif par action sur le neuromédiateur
adéquat. Cela ne permet pas d'affirmer que ce dernier est
la cause de la soif. La déshydratation n'en sera pas interrompue
pour autant.
Comme le disent les neurophysiologistes Edelman et Tononi, <<
les fonctions supérieures du cerveau exigent des interactions
avec le monde et avec d'autres personnes.>>
<< La naissance du sujet, dit G.Pommier, implique la grammaticalité
de l'échange.>> De l'échange avec l'Autre qui
reconnaît l'infans comme sujet; cet infans ne devenant véritablement
sujet qu'en refoulant le désir de cet Autre, puis en s'identifiant
et en prenant son nom, en se l'appropriant.
En l'objectivant, la science suture le sujet. L'inconscient fait
de même et << le symptôme écrit sur le
corps ce que le sujet a voulu ignorer.>>
Sujet dont on ne trouvera nulle trace sur la cartographie corticale
car sa caractéristique est précisément de se
démarquer en négatif, d'être extérieur
au monde et à son propre corps par l'acte de parole.
<< Le "sujet" ne procède ni de l'aire psychique
pulsionnelle ni de l'aire psychique du langage, mais la différence
de potentiel entre ces deux aires produit la parole (donc du sujet)
dans le rapport au semblable.>>
<< La biochimie du bois n'explique pas le feu. Il en va de
même de la parole lorsqu'elle embrase les sons et les consume...>>
Réflexions.
Les références de l'auteur de cet ouvrage sont nombreuses
en ce qui concerne les travaux neuroscientifiques.
D'autres points que ceux résumés ci-dessus sont abordés,
comme notamment la question du rêve ou celle de la scientificité
de la psychanalyse.
La question des sourd-muets est évoquée mais aurait
mérité, à mon sens, d'avantage de développement.
Le débat avec les tenants du primat du corps dans le développement
du psychisme serait intéressant. On notera d'ailleurs que
G.Pommier reste dans une perspective qui n'est en aucune façon
"spiritualiste". C'est bien du noeud entre l'organisme
humain et le langage porté par Autrui qu'il traite.
Maurice Villard
Février 2005
Notes.
(1) Cette différence entre l'animal et l'homme me donne l'occasion
de renvoyer le lecteur à un ouvrage ancien mais d'une très
grande richesse, "L'homme et l'animal, essai de psychologie
comparée" de F.J.J.Buytendijk (1958). On peut y lire:
<< [la sollicitude de la mère] n'est pas comme le comportement
maternel de l'animal une "réaction" à des
significations absolues. Elle est conditionnée par tout un
passé vécu, par des valeurs adoptées, par le
plus ou moins de fidélité à ces valeurs, et
par la perception humaine qui est savoir à la fois connaissant
et sensible...
Le corps du nouveau-né est déjà humain: il
est déjà nettement orienté vers une existence
ambigüe dans un monde à la fois historique et logique.>>
(C'est moi qui souligne).
(FREDERIK BUYTENDIJK (1887-1974), psychologue hollandais, professeur
aux universités de Nimègue et d’Utrecht, ayant
travaillé dans une perspective phénoménologique)
retour au texte
(2) Lacan avait représenté ce rapport conscient/inconscient
par la figure topologique dite "bande de Möbius":
telle une ceinture refermée après lui avoir fait subir
une demi torsion, cette surface ne possède qu'une seule face,
l'envers rejoignant l'endroit.retour au texte
Quatrième de couverture
Les recherches sur le cerveau ont tant progressé ces dernières
années que la conception de l'homme en est bouleversée
: le corps ne serait plus qu'une " machine " dont il suffirait
de réparer les rouages en cas d'avarie ; les sentiments comme
l'amour, le désir, des créations comme la poésie,
ne seraient plus qu'une question d'hormones et de connexions nerveuses
; quant à l'activité psychique, les rêves, l'inconscient,
les symptômes, de bons médicaments les disciplineraient.
Eternel débat du corps et de l'esprit que les neuroscientifiques
invitent les psychanalystes à remettre sur le métier.
A tel point qu'une question se pose avec de plus en plus d'insistance
: peut-il y avoir deux approches différentes, voire contradictoires,
d'un même phénomène ? Ce livre fait justice
de cette opposition infondée, qui doit surtout sa force à
une méconnaissance des processus cérébraux
et de la vie psychique. Il ne viendrait pas à l'idée
d'un psychanalyste de nier l'importance des processus organiques
: comment la puissance psychique se dispenserait-elle des potentialités
du corps ? Dès ses débuts, la psychanalyse a subverti
cette opposition grâce à l'une de ses découvertes
majeures : celle de la pulsion, qui anime le psychique en même
temps qu'elle intègre le somatique, et dialectise au point
de l'invalider toute opposition entre le mental et le cérébral
: Mais il y a plus sensationnel encore, car nombre de découvertes
de la neurophysiologie apportent de l'eau au moulin de Freud. Sans
l'avoir cherché, les neurosciences montrent comment le langage
modélise le corps beaucoup plus profondément que le
symptôme hystérique ne le laissait prévoir.
Cette mise en tension du corps par le langage est si importante
que nombre de résultats de la neurophysiologie ne peuvent
être interprétés sans la psychanalyse. Plusieurs
questions aussi essentielles que celle de la conscience, par exemple,
demeurent insolubles sans le concept d'inconscient. En mesurant
l'apport des neurosciences à la psychanalyse, on commence
à avoir une idée plus précise de ce qu'est
un " sujet ", mais aussi de ce corps dont nous sommes
si conflictuellement les curieux locataires.
Biographie de l'auteur
Psychiatre, psychanalyste, maître de conférences à
l'université de Nantes, Gérard Pommier est notamment
l'auteur de : Qu'est-ce que le " Réel " ? (Érès,
2004), Les Corps angéliques de la postmodernité (Calmann-Lévy,
2000) et Naissance et renaissance de l'écriture (PUF, 1993).
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