|
Ce texte fait partie d'un article intitulé « Prostitution,
crime organisé et marchandisation » qui a été publié par l'auteur
dans la Revue Tiers Monde, (Paris, PUF, vol. XLIV. n° 176,
octobre-décembre 2003 : 735-769). Sisyphe présente le dossier
en cinq parties ou chapitres afin d'en faciliter la lecture sur
Internet. Un lien à la fin de cet article permet d'accéder à la
bibliographie générale.
« En vingt jours, on peut briser n'importe quelle femme
et la transformer en prostituée ».
« Les marchandises ne peuvent point aller d'elles-mêmes
au marché ni s'échanger entre elles. Il nous faut donc tourner nos
regards vers leurs gardiens et leurs conducteurs, c'est-à-dire leurs
possesseurs. Les marchandises sont des choses et, conséquemment,
n'opposent à l'homme aucune résistance. Si elles manquent de bonne
volonté, il peut employer la force, en d'autres termes s'en emparer
». (Marx, 1974 :95)
Les prostituées, propriété des proxénètes qui les vendent
Les prostituées sont déshumanisées, puisque chosifiées, c'est
l'aboutissement même de leur marchandisation. En conséquence, elles
cessent de s'appartenir. Elles appartiennent au possesseur de la
marchandise, c'est-à-dire au proxénète. La très grande majorité
des victimes de la traite des femmes sont violemment contraintes
de se prostituer lorsqu'elles parviennent dans le pays de destination
(Dusch, 2002 :110). « Une fois instauré, le pouvoir du
proxénète s'appuie sur la violence, parfois sur la terreur »
(Chaleil, 2002 :113). Il existe dans les Balkans de véritables
« camps de soumission » où les jeunes femmes sont violées
et dressées (Loncle, 2001 :8). Au Brésil, les fillettes sont
« retenues captives comme dans une prison » dans « les
boîtes de nuit situées en des lieux éloignés et difficiles d'accès »
(Dimenstein, 1992 :33). Beaucoup de filles et de jeunes femmes
sont traitées comme du bétail :
Tout comme les aviculteurs qui pratiquent l'élevage intensif
de la volaille ont créé le terme de « batterie hens »
pour les poules que l'on met au forçage dans les cages, soit pour
les inciter à pondre, soit pour les engraisser, la technique des
modernes trafiquants de femmes a enrichi la langue anglaise de cette
expression, les « batterie girls » pour désigner les filles
constamment maintenues sous l'effet de la drogue et gardées, elles
aussi dans des « cages » pour servir d'esclaves sexuelles.
(Barley cité dans Chaleil, 2002 :162)
Il existe des lieux d'emprisonnement des filles et des femmes
prostituées. Selon la Coalition Against Trafficking in Women
(CATW, 2003), la traite interne en Thaïlande de jeunes filles,
majoritairement âgées de 12 à 16 ans, qui sont en provenance du
nord du pays, implique un enfermement dans des maisons closes dont
les conditions ressemblent à celles d'une prison. Il existe également
des lieux d'abattage où la prostituée est vendue quotidiennement
à vil prix à une quantité inouïe d'hommes, afin justement de l'abattre,
de la briser définitivement, de l'anéantir psychologiquement :
« [P]arquées dans des bouges abjects, traitées comme du bétail,
abruties par les drogues et l'alcool, les filles de joie y travaillent
à la chaîne, alignent parfois jusqu'à quatre-vingt passes par jour »
(Coquart et Huet, 2000 :115). Ces femmes sont réduites à des
« bêtes à plaisir » (Corbin, 1993).
Les vitrines des Pays-Bas et de Belgique où les chambres des
Eros centers d'Allemagne font office également de cages.
Les Eros centers ne sont plus à proprement parler des maisons
closes, mais des hypermarchés du sexe. La prostituée y loue à prix
fort une chambre - taxes comprises - tout en appartenant au cheptel
d'un proxénète : « Sans lui l'inscription est impossible »,
soulignent Coquart et Huet (2000 :201) L'argent sale est devenu
investissement, les établissements et leurs règles (surveillance
des filles et contrôle sanitaire) sont désormais officiels, la prostitution
est reconnue comme une profession. Il est maintenant possible de
recycler les bénéfices et de blanchir l'argent sale sans quitter
l'industrie prostitutionnelle. Aux Pays-Bas et en Allemagne, les
prostituées sont maintenant considérées comme des « professionnelles
du sexe », leurs proxénètes se transforment en « managers »,
les propriétaires des maisons de passe en « tierces personnes »
et les clients en « consommateurs » (Coquart et Huet,
2000 :213). Le « métier » a été reconnu et réhabilité.
Les clients n'ont pas à connaître l'envers du décor. Ils paient
pour leur « plaisir ». S'ils imaginent démesure et luxure,
dans les coulisses, l'hypermarché du sexe tient à la fois de l'usine
et de la prison :
Parce qu'elle arrive de France avec l'estampille du propriétaire,
Brigitte est mise en cellule au premier étage […] À l'étage
de Brigitte, une sous-taulière et des « videurs » en rapport
direct avec le clan propriétaire. Ces gardes-chiourme font des rondes
toutes les dix minutes afin de vérifier si le client est véritablement
un client. Officiellement, il est chargé de mettre dehors les indésirables,
les soûlards ou les maniaques. Officieusement, il empêche toute
évasion […] Une heure sans client, et c'est la rouste […]
Et lorsqu'elle a fait un client, le videur ou la sous-taulière passe
récupérer la monnaie (Marin, 1990 : 54).
L'enrichissement des proxénètes, non des prostituées
Le bordel peut s'appeler Eros center, entreprise ou société
anonyme, il reste néanmoins un bordel - malgré sa pitoyable modernité
- et le proxénète est toujours un proxénète. Ce dernier touche de
75 à 90 % de l'argent empoché par « ses protégées » (Coquart
et Huet, 2000 :187). On estime en France qu'une prostituée
rapporte entre 460 et 762 euros par jour à « son » proxénète
et qu'un réseau contrôlant une douzaine de femmes peut faire jusqu'à
9 100 euros par jour (Dusch, 2002 :151). Selon Interpol, une
prostituée rapporte approximativement au cours d'une année 110 000
euros de bénéfices à un proxénète établi en Europe (Dusch, 2002 :97).
En 2000, les prostituées russes en Allemagne gagnent mensuellement
près de 8 000 euros dont près de 7 500 sont prélevés par les tenanciers
de la maison close (Dusch, 2002 :109). Les « pensionnaires »
des maisons closes voient rarement la couleur de l'argent qu'elles
gagnent. Et lorsqu'elles le voient, comme elles n'ont qu'exceptionnellement
l'autorisation de sortir, elles doivent se fournir sur place à des
prix exorbitants et payer les amendes de tout ordre. Dans une des
maisons closes légales du Nevada aux États-Unis, une ancienne prostituée
raconte : « Je fus introduite pour la première fois dans
les bordels du Nevada par l'intermédiaire de mon ex-maquereau. Vous
ne pouvez pas " travailler " dans un bordel légal sans maquereau ».
(Ryan, 2002) La légalisation des bordels au Nevada ne semble pas
avoir changé les rapports entre proxénètes et prostituées. Selon
l'ex-prostituée Ryan (2002) :
Nous étions payées une fois par semaine. Ce jour-là, chaque
femme était appelée seule dans le bureau, on lui montrait le décompte
de la maison sur ses gains, on lui demandait d'appeler son mac.
Une fois que vous l'aviez au téléphone, le patron lui demandait
les instructions concernant l'argent, ce qu'il voulait qu'il lui
soit envoyé et combien vous pouviez garder.
La défalcation sur les gains se fait comme suit :
La " maison " prenait 40 % de nos revenus. Avec les 60 % restant,
nous devions payer les femmes de ménage qui nettoyaient la salle
de bains commune une fois par semaine […] Les serveuses de
bar recevaient aussi un pourcentage sur nos revenus, le coût de
la visite hebdomadaire médicale obligatoire ainsi que le loyer de
nos chambres. Les autres dépenses consistaient à payer le coiffeur
et l'achat de nombreux accessoires nécessaires au « travail ».
Enfin venaient les amendes qui allaient de 10 à 100 dollars. Elles
variaient en grande partie parce que les règles de la maison variaient
quotidiennement. Vous pouviez être taxée pour n'importe quoi :
cela allait de se promener à l'extérieur, rendre visite à une copine
dans sa chambre ou ne pas avoir fait votre lit impeccablement.
(Ryan, 2002)
Les amendes font partie du système de contrôle, de l'emprisonnement
des filles. Ces bordels légaux sont de véritables bagnes :
« Les propriétaires du bordel contrôlaient tous les aspects
de notre vie : la couleur des cheveux, les vêtements que nous
portions, nos promenades, les personnes à qui nous parlions, les
temps de repas et de repos ». (Ryan, 2002) « Si vous interrogez
des femmes prostituées qui ont connu les bordels et les maisons
closes, elles vous diront qu'il n'y a pas pire que la maison close
et le bordel. » (Coquart et Huet, 2000 :196)
Un univers carcéral et de violence
Certains des bordels légaux du Nevada et du Nouveau-Mexique ont
des enceintes grillagées, des chiens, des surveillants, comme s'ils
n'étaient au fond qu'un univers carcéral où les prostituées sont
en situation de détention ou d'esclave. À Hambourg, les accès de
certains quartiers réservés sont fermés par des chicanes. À Istanbul,
l'entrée des complexes « bordeliers » est sous surveillance
(1). À Calcutta, des prostituées s'offrent derrière les barreaux
(Chaleil, 2002 :265). En Thaïlande, des enfants sont sortis
d'une cage pour assouvir les touristes sexuels.
Dans les Eros centers allemands comme dans les vitrines
néerlandaises et belges, le corps prostitué est enfermé dans un
lieu clos tout en étant ouvert aux regards, car en attente des clients
qui jaugent la marchandise, comme dans un étal, avant de choisir
celle qu'il prendra.
Qui dit industrialisation, dit fabrication des marchandises,
et pas seulement leur mise en marché. Ce n'est donc pas sans raison
que le proxénétisme règne sur la prostitution, y compris dans les
pays où la prostitution a été légalisée. Comme marchandises, les
prostituées ne sont pas libres : elles sont la possession du
proxénète et du client. Différentes études le montrent : entre
85 et 90 % d'entre elles sont soumises à un proxénète (Chaleil,
2002 ; Giobbe et al, 1990 ; Hunter, 1994 ;
Silbert et Pines, 1982 ; Weisberg, 1985) (2).
Le rapt, le viol, la terreur, l'abattage et le meurtre ne cessent
d'être des accoucheurs et des prolongateurs de cette industrie ;
ils sont fondamentaux non seulement pour le développement des marchés,
mais également pour la « fabrication » même des marchandises,
car ils contribuent à rendre les prostituées « fonctionnelles »
- cette industrie exigeant une disponibilité totale des corps. Une
étude sur les prostituées de rue en Angleterre établit que 87 %
des prostituées ont été victimes de violence durant les douze derniers
mois ; 43 % d'entre elles souffrent de conséquences d'abus
physique graves (Miller,1995).
Une étude américaine menée à Minneapolis montre que 78 % des
prostituées ont été victimes de viol par des proxénètes et des clients,
en moyenne quarante-neuf fois par année ; 49 % ont été victimes
d'enlèvement et transportées d'un État à un autre et 27 % ont été
mutilées (Raymond, 1999). Hunter (1994) évalue que les prostituées
de Portland, en Oregon, ont été violées en moyenne une fois par
semaine. Weisberg (1985) soutient que la plupart des prostituées
juvéniles ont été abusées ou battues par leurs « souteneurs »
et leurs clients. Quelque 85 % des femmes interviewées par Parriott
(1994, cité dans Farley et Kelley, 2000 :37) ont été violées
pendant qu'elles se prostituaient. Selon une étude de Green, Goldberg,
Christie, Frischer, Thomson, Carr et Taylor (1993), le premier souci
des prostituées de rue de Glasgow, au Royaume-Uni, est la violence
des clients. Pour ces femmes, être violé apparaît banal et normal.
Elles considèrent que l'abus physique est une partie intégrante
et commune de la prostitution. Selon une étude de Miller et Schwartz
(1995), 94 % des prostituées de rue interviewées ont subi une forme
ou une autre d'assaut sexuel et 75 % d'entre elles ont été violées
par un ou par plusieurs clients. Une recherche menée à Chicago montre
que 21,4 % des femmes exerçant des activités d'escort girls
et de danseuses nues ont été violées plus de dix fois (Boulet,
2002). Selon Phillis Chester (1994), 75 % des escorts girls
ont commis une tentative de suicide. Les femmes prostituées
comptent pour 15 % des suicides rapportés par les hôpitaux américains
(Farley, 2003). Les femmes et les filles embrigadées dans la prostitution
au Canada connaissent un taux de mortalité quarante fois supérieur
à la moyenne nationale (Baldwin, 1992 :58).
Comment on "brise" femmes et enfants
Evelina Giobbe (1993) soutient que les proxénètes ont des comportements
comparables à ceux des hommes qui battent leur femme. Non seulement
utilisent-ils la violence physique, mais ils font tout pour isoler
socialement leurs victimes, pour les « désencrastrer »
en quelque sorte. Ils les dénigrent, les menacent, les intimident,
les terrorisent psychologiquement, les abusent émotionnellement
et sexuellement ; ils ont une attitude de propriétaire et ont
recours à la violence physique dans le dessein de contrôler entièrement
« leurs » femmes. Les proxénètes déplacent très souvent
les prostituées dans différents secteurs de l'industrie sexuelle :
des bars de danse nue aux agences d'escorte, en passant par les
salons de massages, les bordels et le trottoir. Ils les forcent
à changer régulièrement de ville. Cette rotation a pour fonction,
entre autres, d'isoler, d'éliminer les repères, de rendre docile
et dépendant.
Les femmes et les enfants qui font l'objet d'un « trafic
à des fins sexuelles » ainsi que la très grande majorité des
prostitués sont fournis « clés en main » au marché. « En
vingt jours, on peut briser n'importe quelle femme et la transformer
en prostituée », raconte une responsable bulgare d'un foyer
de réinsertion (Chaleil, 2002 :498). Leur appropriation par
les trafiquants en tout genre, leurs possesseurs, leur métamorphose
en marchandises - des humains étant transmutés en choses vénales
- , leur dépersonnalisation, puis leur consommation exigent le viol
de leur humanité. Pour que l'échange soit réalisé, pour que la marchandise
soit vendue et achetée pour de l'argent - ce qui est le but de toutes
les opérations - , il faut la soumission des humains, devenus
marchandises, aux « règles du marché ». Cette soumission
se construit au travers d'un ensemble d'organisations qui aménage
la chaîne des transactions et assure leur bon déroulement. Cette
chaîne serait brisée s'il n'y avait pas des complicités à tous les
niveaux de la société. Christian de Brie (2000 : 4) souligne
que les grandes organisations criminelles « ne peuvent assurer
le blanchiment et le recyclage des fabuleux profits tirés de leurs
activités qu'avec la complicité du milieu des affaires et le "laisser-faire"
du pouvoir politique ». En fait, ces accointances, qui sont
dues à une collusion d'intérêts et à la corruption qui l'accompagne
(Ziegler et Mühlhoff, 1998), constituent une composante capitale
de l'économie mondiale ; elles sont, en quelque sorte, son
« lubrifiant indispensable ».
Et comme toute marchandise dans une société où la consommation
est effrénée, la prostituée est rapidement dévaluée : un souteneur
qui pratiquait la traite de jeunes Sud-Africaines expliquait à un
journaliste britannique que les filles étaient « usées »
après trois mois (cité dans Kelly et Regan, 2000).
À suivre :
« 5. Rarement un choix, la prostitution n'a pas que des causes
économiques. » Bibliographie
générale
Notes
1. Selon une étude de l'organisation Anti-Slavery International
(1993), la Turquie est un pays de prostitution industrialisée.
En 1993, l'organisation estimait à plus de 100 000 les femmes cloîtrées
dans les vastes complexes « bordeliers » que sont les
genelev. Ces estimations doivent être corrigées à la hausse :
la croissance de la traite des femmes et des enfants à des fins
prostitutionnelles des anciens pays « socialistes » en
Turquie a été fulgurante au cours des dix dernières années. Selon
Arzu Kilercioglu (2001 :40), la Turquie est l'une des destinations
les plus populaires de la traite à des fins sexuelles de femmes
et d'enfants de Russie et d'Ukraine.
2. Le 10-15 % restant est vraisemblablement constitué d'occasionnelles,
de toxicomanes, dont le nombre de passes par jour est conditionné
par les prix pratiqués par les revendeurs de drogue - ces nouveaux
proxénètes de la rue -, et de prostituées indépendantes.
LA REVUE TIERS MONDE
La Revue Tiers Monde publie, depuis 1960, les résultats
de recherches récentes sur les problèmes que soulève le développement
économique et social différencié des États du monde. Complexité
du système mondial, diversité des réactions régionales, politiques
et expériences de développement sont étudiées par des spécialistes
des sciences économiques et sociales, le plus souvent du point de
vue théorique ; des études de cas, fondées sur des travaux
de terrain originaux, viennent enrichir ces analyses. La Revue
Tiers Monde est interdisciplinaire et internationale, par son
public et l'origine de ses collaborateurs. Deux à trois numéros
par an sont consacrés à un thème, sous la responsabilité d'un spécialiste,
les autres sont constitués d'articles divers. Pierre Salama, économiste,
en est le directeur.
Adresse url de la
Revue Tiers Monde.
Adresse courriel de la
Revue Tiers Monde
Site internet de
Pierre Salama
Revue Tiers Monde et Richard Poulin
Origine : Sisyphe 2002-2004
Richard Poulin, professeur de sociologie à l'Université d'Ottawa
Professeur titulaire de sociologie à l'Université d'Ottawa, auteur
de romans noirs et fondateur de la maison d'édition Vents d'Ouest,
Richard Poulin travaille depuis plusieurs années sur la question
des marchés sexuels, plus particulièrement sur la pornographie.
Il s'intéresse également aux questions ethniques et nationales.
En 2000, il publiait La déraison nationaliste, conflits nationaux,
pays " socialiste " et marxisme (Ottawa, L'Interligne) et Les
révolutions bourgeoises (Innsbruck, Apor Verlag). En 2001, son
roman sur l'extrême droite au Canada, Gouverneur du crépuscule
(Ottawa, L'Interligne, 2000), signé par Skip Moën, était lauréat
du prix des lecteurs de Radio-Canada (Ontario). Il est également
l'auteur de La violence pornographique, industrie du fantasme
et réalités (Yens-sur-Morges, Cabédita, 1993).
Les liens d'origine sur le site Sisyphe au Canada : http://sisyphe.org/
1. L'essor du système proxénète
dû à la mondalisation
2. Le crime organisé contrôle
la prostitution et organise le trafic des êtres humains
3. La prostitution est
soumise à la loi de l'économie néolibérale
4. Comment on transforme
un être humain en marchandise sexuelle
5. Rarement un choix, la
prostitution n'a pas que des causes économiques Bibliographie
générale : Le marché mondial du sexe au temps de la vénalité
triomphante
Origine : 4. Comment on transforme
un être humain en marchandise sexuelle
|