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Pour un vrai vallon protégé
et une vraie vie sociale


Le projet qu'avait (??), qu'a toujours (???, il est difficile de savoir) la Mairie de Nantes, la Communauté Urbaine, Nantes Habitat, le cabinet de Jean-François Revert l'architecte, ..... ??? (là encore, on ne sait pas trop !).

Ce projet est un projet pour transformer les Dervallières en quartier de ville, comme une continuité du centre ville.
Les deux routes nous camouflent à peine un réseau urbain de rues rendant tout le territoire accessible aux voitures du public consommateur du parc, comme des administrations (Nantes-Habitat, la Police, ...). Une ligne de bus, au moins, est prévue dans l'actuel parc. Les équipements seront ainsi plus ouverts à une clientèle extérieure. Néanmoins, cette clientèle pourra, si elle le désire, se loger à proximité.

En effet, des petits immeubles de trois étages, de style (selon l'architecte Revert), et des logements individuels de style, sont prévus dans la partie actuellement la plus belle en bordure de Chézine.
Cette transformation de style a déjà commencé il y a quelques années, avec la construction de deux immeubles de deux étages rue Claude Lorrain, et de plusieurs logements individuels « plots » rue Eveillard et Bd du Massacre, avec la rénovation des bâtiments B en Pergola, Palmeraie, Roseraie, ....

L'accès à la propriété privée, lui aussi, a commencé.
Dans l'idée des concepteurs de ce projet, on allie ainsi une politique « sociale » à une logique de marché.
En favorisant de cette façon le désenclavement de l'ancienne cité des Dervallières et la « mixité sociale », on affirme vouloir mettre fin au « ghetto », on dégraisse la concentration de pauvres ou de « classes sociales » dites « dangereuses », susceptibles de mauvais comportements, et en plus on fait fructifier un site intéressant en le privatisant partiellement, au lieu de le gaspiller en pauvres hachélèmes.
Les plus pauvres pourront néanmoins rester habiter ce nouveau quartier, s'ils remplissent les conditions sociales permettant de payer le loyer (travail bien payé, allocations suffisantes, ...).
C'est une réduction de l'espace vert à un îlot entouré de rues et de pollutions automobiles.
C'est une réduction du parc de logements sociaux alors qu'il en manque tant (!).

NON NOUS N'EN VOULONS PAS !


Nous voulons une amélioration de l'espace vert, un meilleur entretien, une protection écologique de cet endroit.
Il serait bien aussi d'améliorer les logements et les immeubles, de supprimer les charges inutiles et les gaspillages des Bureaucraties, que nous payons avec nos loyers. Tout ceci nous facilitera la vie.
Et pour permettre une amélioration des relations sociales :
¤ un jardin potager collectif ouvert et des plantations d'arbres fruitiers,
¤ la création d'un véritable service social de terrain à Nantes-Habitat,
¤ la suppression du service contentieux,
¤ ...
sont quelques idées, parmi bien des réflexions communes que nous pourrions avoir. Car c'est en partageant les richesses et les créativités que nous combattrons réellement ces maladies que sont les envies et les manques, qui engendrent les « mauvais comportements ».