Origine :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Post-modernit%C3%A9
Mouvement philosophique et culturel (on parle alors de postmodernisme),
de la fin du XXe siècle qui tente, après l'effondrement
des idéologies de s'inscrire dans le prolongement du structuralisme,
tout en critiquant l'héritage du freudisme et du marxisme.
Les penseurs post-modernes se situent dans la perspective du désenchantement
du monde après l'affaiblissement des autorités religieuses
et la fin des utopies révolutionnaires meurtrières.
Principaux représentants : Baudrillard, Gauchet, Lipovetsky,
Lyotard, Vattimo, Virilio.
Le concept de post-modernité doit beaucoup au philosophe
Jean-François Lyotard (La condition post-moderne) qui la
définit comme l'époque de la fin des « grands
récits ».
Philosophie de l'histoire
Le postmodernisme, c'est l'éclatement des références
temporelles : quand les prémodernes se reposaient sur la
tradition et les modernes sur l'avenir, les postmodernes ont les
pieds dans le vide. Le passé, où les autorités
ont été défaillants dans leur tâche,
ne rallient guère, tandis que l'avenir ne réserve
plus autant de promesses, dans la mesure où il est totalement
incertain vu l'évolution exponentielle de l’œuvre
humaine. Dans ce contexte où l'homme n'a plus de repère,
la postmodernité est l'ère du retour à l'éthique,
comme dialectique du devenir de chaque homme.
Bonne gestion et recherche du bien-être remplacent la volonté
de transformation de la société (cf. Sloterdijk).
Elle est aussi celle de la résurgence du thème nietzschéen
de l'éternel retour.
Sociologie
En sociologie, la post-modernité désigne la dissolution
de la référence à la raison comme totalité
transcendante dans les sociétés contemporaines occidentales.
La post-modernité, à la différence de la modernité,
ne rattache plus l’idée de progrès à
un sens synthétique qui le justifie.
Il s’agit aussi d’un mode précis de régulation
des pratiques sociales et de reproduction des rapports sociaux découlant
des contradictions de la modernité politique et institutionnelle.
La tendance du mode postmoderne de régulation de la pratique
sociale est que les actes signifiants des individus sont progressivement
dissociés d’un ordre commun synthétique (qui
dans la modernité leur conférait un sens) et remplacé
par des régulations purement autoréférentielles
et automatiques (le marché, les technologies, les médias
informatiques) dont le mode d'opération n'est plus mesuré
par rien d'autre que par leur propre taux de croissance exponentielle.
L’efficacité remplace la légitimité;
la gestion remplace le politique; le contrôle, la propriété,
et nous nous retrouvons finalement avec des organisations qui prennent
des décisions avec de l’information. La post-modernité
ainsi entendue est un mode de reproduction sociale d’ensemble,
régulée de manière décisionnelle et
opérationnelle plutôt que de manière politico-institutionnelle
(Michel Freitag). Les conséquences pratiques de cette dissolution
de la référence à la raison, c’est que
les actions humaines tendent à se réduire progressivement
à un comportement adaptatif, que la pensée s’identifie
à un calcul marginal de gain ou de perte, que les rapports
humains se réduisant à la compétition ou à
la concurrence et les identités ou statuts à ceux
de gagnant et de perdant. Ajoutons que la science dans une société
post-moderne renonce à son idéal normatif de réalité
et de vérité au profit de la prévisibilité
des résultats de l’action instrumentale opérée
sur le réel et que l’activité humaine tend à
se justifier par le paradigme général de la résolution
de problème.
La fragmentation
Fragmentation de l'individu : l’identité se fragilise.
Entre des attitudes auparavant opposées : « banker
le jour, raver le soir » « parfaite maîtresse
de maison le soir, business woman le jour »... En fonction
des moments de sa vie. l'individu ne se projette plus dans des modèles.
On tend vers une plus grande flexibilité identitaire. «
je est un autre ».
Fragmentation de la société : En de multiples groupes/tribus
: l'exemple de la culture techno. Fragmentation qui se retrouve
dans l'offre marketing et les mass media. Stimulée par le
développement d’internet. Qui n’empêche
pas le développement de poly-appartenances. ?La fin des modèles
sociologiques. Sous la bannière du droit d'être absolument
soi même, tous les modes de vie deviennent légitimes.
Le modèle patriarcal explose.
Lien externe]
* Une synthèse des théories du changement social
tentant de dessiner ce que sera la société "postmoderne"
de demain. (Livre de Crook, Pakulski, Waters)
http://rb.ec-lille.fr/recherche/La_postmodernite/httoc.html
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