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Origine :
http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=12824
http://www.panda-france.net/?p=210
Quel destin tragique pour le continent Africain : le berceau de
l’humanité est riche en histoire, mais aussi en matières
premières. Son quasi seul record, c’est d’être
en tête en nombre de « dictateurs par habitant ».
On a tout pris aux Africains : on leur a pris des femmes et des
hommes en guise d’esclave pour aller ramasser le coton dans
ce qui allait devenir les Etats Unis. Eux, ils ont redressé
la tête, et ont inventé le blues, le jazz. Alors on
leur a pris le blues pour en faire du rock, pour en faire du business,
pour en faire des tubes.
Regardez notre rocker national à moitié belge, et
un peu suisse qui braille à qui veut l’entendre «
la seule musique que j’aime, elle vient de là, elle
vient du blues ». direction le tiroir caisse.
Et puis, on est allé voir sur place les Africains qui restaient.
On leur a donné la foi, des prètres, des églises,
des habits, et des armes pour défendre notre patrie, enfin
leur patrie, puisque du coup on en avait fait des Français.
En première ligne qu’ils étaient les Sénégalais,
les Ivoiriens... peu en sont revenus.
Ceux qui sont revenus, on leur a collé un balai dans les
mains pour en faire des « techniciens de surface ».
à l’époque on appelait çà tout
simplement des balayeurs.
Aujourd’hui, on les chasse à coup de balais, à
coup d’ADN aussi.
Quand à ceux que nous n’avons pas eu le temps de coloniser,
les autres européens s’en sont occupés. Belges,
Hollandais, Anglais, çà été la curée.
Pensez donc, ils ont tout.
Du pétrole (Au Congo, au Gabon, le pétrole enrichit
Total, Fina, Elf, 12 milliards de bénéfices en 2005),
de l’or (Sodamex au Mali), des diamants, (chers à Bokassa,
et qui ont couté très cher à Giscard) de l’uranium,
(Cogéma : 50% du carburant de nos centrales nucléaires)
du coton, des animaux pour les excités de la gachette qui
ne trouvent plus rien à abattre par ici, à part des
faisans d’élevage domestiqués et impropres à
la consommation, tant ils sont bourrés d’antibiotiques.
N’oublions pas les bois précieux : on leur a volé
leurs forêts, et çà fait la richesse d’un
certain Bolloré (1 milliard de chiffre d’affaire en
2004).
On leur a vendu des armes : commerce qui a rapporté 30 milliards
d’euros entre 1996 et 2003 à Dassault, Lagardère.
A l’époque on appelait çà le «
Réseau Chirac ».
Des barbouzes, des militaires plus ou moins officiels, de l’argent
sale pour blanchir des sales combines, mettre en place des dictateurs
plus salauds que nature, et qu’on rémunérait
grassement.
On croyait ce système fini, puisque l’ex n’est
plus aux affaires : on doit déchanter une fois de plus. Car,
si Chirac n’est plus dans le coup, un autre a pris la relève.
Pour éviter d’aggraver la saturation due à son
omni présence, nous l’appelerons « il ».
D’autant qu’un conférencier s’est fendu
d’une intervention le 14 mars 2007 devant des universitaires
Grenoblois, et à exposé « son » plan de
relève. Son plan à « lui ».
« Il » a repris contact avec tous les despotes africains
en place. « il » est l’ami d’Omar Bongo,
lequel l’a reçu déjà plusieurs fois dans
son hotel parisien. « il » est L’ami de Denis
Sassou N’Guesso, le chef d’Etat du Congo-Brazzaville.
Depuis 2003, « il » s’est rendu de une à
trois fois par an en Algérie. En juillet 2004, « il
» a signé un accord économique France/Algérie
de 2 milliards d’euros, l’un des plus grands accords
français avec un pays du Sud, pour développer des
projets industriels algériens, au bénéfice
de sociétés françaises.
Et comme on le sait, « il » vient de signer de nouveaux
contrats.
Pauvre Afrique, car comme aime à dire un vieil ami africain
« un grain de maïs aura toujours tort devant
une poule ».
olivier cabanel
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