Un message internet
Subject : zoom sur le point g
Date: 17 Août 2003
Mes excuses à celles et ceux qui n'en ont pas ou moins facile
qui le mériteraient en premier, mais y doit y'avoir bien mieux
aux chiottes le biologique !!!
Le point g est une petite zone située dans le vagin qui, convenablement
stimulée par un doigt, un gode ou un pénis, provoque des
sensations intenses pouvant déboucher sur un orgasme accompagné
parfois par l'émission d'un liquide incolore et inodore équivalent
à la prostate masculine, le point g est, avec le clitoris et
le vagin, un des trois organes centraux du plaisir et de l'orgasme féminin
(ndc, et les seins ? et la bouche ?). le point g (ou zone de fascia
de halban), varie de 0,75 à 3 cm de diamètre. il se localise
au-dessus de la jonction de la vessie et de l'urètre, au niveau
de la partie supérieure de la face antérieure du vagin,
coté pubis. il est repérable en s'aidant d'une main posée
sur l'abdomen qui va à la rencontre du doigt introduit dans le
vagin juste au-dessus de l'os pubien. ernest gräfenberg, gynécologue
allemand, identifia dans les années 1940 cette petite zone qui,
convenablement stimulée, provoque des sensations intenses et
débouche sur un orgasme accompagné parfois par l'émission
d'un liquide incolore et inodore. les sexologues parlent alors «
d'éjaculation féminine ». ce fluide est composé
d'une enzyme que l'on retrouve également dans les sécrétion
de la prostate chez l'homme. de nombreuses femmes, mal informées,
ont été affolées les premières fois par
cette éjaculation féminine ; certains médecins
pouvant la approcher d'un problème d'incontinence. par la suite,
elles n'auront plus touché cette zone. d'après les scientifiques,
chaque femme posséderait un point g, mais peu d'entre elles le
connaîtraient et en tireraient profit.
le point g se situe jute derrière l'os pubien, dans la paroi
antérieure de vagin, entre le canal excréteur de l'urine
et la base de la vessie. c'est un organe de la taille d'un petit haricot
qui triple de volume sous l'effet de la stimulation. chez certaines
femmes, il peut être plus gros, de la même façon
que certaines femme possèdent des poitrines généreuses
et des hommes des phallus impressionnants. il faut avoir que la taille
de ces attributs n'influe aucunement sur leur réponse aux stimuli.
les femmes réagissent différemment à la stimulation
du point g tout comme certaines sont plus sensibles à l'excitation
de mamelons ou de toute autre partie du corps.
il peut être difficile de repérer soi-même son point
g. on peut le localiser par un doigt recourbé. certaines femmes
préfèrent parfois la stimulation extérieure par
les pressions abdominales circulaires rétropubiennes. au début,
tout au moins, le point g est plus facilement accessible aux caresses
digitales qu'à la stimulation du pénis ou d'un gode. les
sensations de plaisir n'apparaissent qu'après quelques minutes
de pression digitales, beaucoup plus fermes que celles de la masturbation
clitoridienne. dans la mesure où la première sensation
déclenchée par sa stimulation est proche de celle d'uriner,
le mieux est peut-être d'être assise sur les toilettes ou
d'avoir préalablement épanché sa miction. des pressions
directes circulaires sur l'orifice urétal qui s'engorge et tend
à s'extérioriser d'avantage, se révèlent
souvent efficaces. mieux vaut ne pas être couchée sur le
dos, car la gravité fait descendre les organes internes et les
éloigne de l'entrée du vagin. la position accroupie est
donc préférable. pour toucher son point g, il faut, une,
se mette à genoux, jambes écartées ; faire rentrer
deux doigts dans le vagin et appuyer fortement sur le bas ventre. avec
vos deux doigts, visitez les parois de votre vagin afin de l'explorer.
dans le même temps, vous pouvez vous aider de l'autre main en
appuyant vers le bas de l'abdomen, juste au-dessus de l'os pubien. vous
le localiserez lorsque vous sentirez des sensations nouvelles et originales.
insistez à cet endroit. le point g augmentera de volume et deviendra
palpable. sa stimulation peut provoquer un orgasme. les femmes qui l'ont
ressenti, le décrivent comme « extraordinaire ».
L'article set paru dans 'sexualités, on en parle, on en parle
',
revue e-m@le, n°49, jeudi 28 septembre 2000, et merci à gwen
de rennes pour l'initiative. lyon, décembre 2000.