|
Origine : http://www.cadtm.org/imprimer.php3?id_article=1995
Les temps changent pour les grands argentiers de la finance internationale.
De 1994 à 2002, le Fonds monétaire international (FMI)
passait son temps à « sauver » les pays en difficulté
financière, intervenant sous toutes les latitudes en prêtant
aux nations à court de liquidités. Il s’agissait
de prêts conditionnés à l’acceptation
par ces pays de mesures aussi joyeuses que libéralisation,
privatisations et autres programmes d’austérité.
Seulement voilà, la roue a tourné et les très
capricieux flux de capitaux ont repris leur route vers les marchés
émergents. Et ce regain d’intérêt augure
de lendemains qui déchantent pour le FMI. Explications.
par Xavier Dupret
31 juillet 2006
Remboursements en série
L’afflux de capitaux vers certains pays du Sud amène
certains pays (très) endettés à rembourser
une partie du capital de leurs dettes. C’est le cas de l’Argentine
et du Brésil. En Asie du Sud-Est, certains ont décidé
d’aller plus loin. Huit pays [1] cumulent, à eux seuls,
des réserves équivalentes à dix fois celles
du FMI [2].
Ces pays, par le biais de l’initiative de Chiang-Maï
lancée en 2000 et révisée en 2005, ont d’ailleurs
décidé de se solidariser en mettant en commun une
partie des devises accumulées. Objectif : pouvoir éviter
le phénomène de contagion à l’échelle
régionale en cas d’éventuelle crise financière.
Bien évidemment, il s’agit là d’une perte
de pouvoir dans le chef du FMI qui ne pourra évidemment plus
imposer ses conditions à ces pays en cas de pépins.
L’afflux de capitaux vers le Sud rendant un peu moins pressant
que par le passé tout recours au FMI, le portefeuille des
prêts de ce dernier ne s’élève plus qu’à
35 milliards de dollars, ce qui le ramène à son niveau
d’avant 1980 (soit avant les différentes crises de
la dette). Et déjà, un projet de réforme du
FMI émergerait. Des spécialistes (surtout états-uniens)
lui verraient bien jouer un rôle dans le règlement
de la question des déséquilibres commerciaux. Cette
redéfinition des buts et missions du Fonds est d’ailleurs
saluée par son Directeur Général [3].
En lisant (à peine) entre les lignes, on voit clairement
que l’excédent commercial chinois vis-à-vis
des USA est visé. Problème : le gouverneur de la Banque
Populaire de Chine, Zhou Xiaochuan, a déjà fait savoir
qu’il n’était pas demandeur, maintenant la position
chinoise qui exclut toute réévaluation du yuan afin
d’alléger une partie du déficit américain
[4].
Devant cette quadrature du cercle, des voix s’élèvent
au Sud pour revendiquer une mutation structurelle de la vénérable
institution issue des accords de Bretton Woods. Très schématiquement,
sont remises en cause la question de la représentation des
pays du Sud dans les organes décisionnels du Fonds ainsi
que l’approche néolibérale de ses interventions.
En attendant, faute de crises nécessitant que des prêts
soient consentis, le FMI voit ses revenus fondre comme neige au
soleil. Et là, on pointe tout de suite le côté
un peu piquant de la situation : le puissant FMI devra-t-il s’imposer
les cures d’amaigrissement que jadis il « recommandait
», non sans insistance, à autrui ? Par delà
ces aspects quelque peu anecdotiques, le FMI vit une véritable
crise existentielle depuis la crise financière asiatique
de la fin des années 90.
Et si on laissait la parole au Sud ? Pour ce faire, commençons
donc par entendre ses griefs.
La crise asiatique et l’action du FMI
En septembre 1997, alors que des tensions se manifestaient sur
les marchés des changes thaïlandais, les institutions
de Bretton Woods, alors réunies à Hong Kong, estimaient
que ces perturbations seraient finalement sans conséquences
sur la croissance dans la région. Cette crise s’est,
au contraire, propagée, entraînant au passage une sensible
réduction de la croissance mondiale. Le décalage entre
la réalité économique et le discours du FMI
en 1997 était patent. Décoder ce type de donnée
nécessite de mettre en parallèle les recommandations
du FMI et les rétroactes de cette crise financière.
En Asie, les crises bancaires et monétaires présentaient
une série de traits communs mis en exergue par le rapport
de la CNUCED sur le commerce et le développement tel qu’exposé
par l’économiste tunisien Hakim Ben Hammouda sur le
site d’ATTAC-Sénégal [5]. On notera donc avec
intérêt que ces crises ont été précédées,
dans la majorité des cas, « d’une importante
dérégulation financière et d’une libéralisation
des opérations en capital » [6]. Ailleurs, on peut
lire que « (les) politiques de libéralisation sont
devenues une part intégrante de l’idéologie
et de la stratégie du FMI et de la Banque mondiale [7] et
chaque pays cherchant assistance auprès de ces institutions
s’est vu forcé d’accepter leurs conditions »
[8].
Cette politique du « laisser-aller, laisser-faire »
a suscité des afflux de capitaux vers le Sud-Est asiatique
et entraîné, de ce fait, la formation de bulles spéculatives.
L’attrait exercé par ces pays sur les investisseurs
fut pourtant de courte durée. Les entrées massives
de capitaux se sont traduites par une appréciation des monnaies
locales. Par effet d’enchaînement, une détérioration
de la balance des opérations courantes en a résulté.
Les exportations diminuaient alors que les importations étaient
en hausse tant et si bien que les capitaux flottants décidèrent
un beau jour d’aller flotter ailleurs. Cette fuite des capitaux
a, dans un second temps, provoqué une baisse vertigineuse
du cours des monnaies locales. Faisant suite à ce mouvement
de dépréciation, un mécanisme d’hyperinflation
est venu gripper les rouages des économies du Sud-Est asiatique.
Contrôle des changes versus marché
A l’origine de la crise asiatique, Arun Gosh, économiste
autrefois membre de la commission de planification du Gouvernement
indien [9] pointe la responsabilité des institutions financières
internationales (IFI) : « Il va de soi que l’intégration
financière, dans un monde inégalitaire, n’est
pas dans l’intérêt des pays en voie de développement.
Dès lors, comment les problèmes liés à
l’intégration financière peuvent-ils être
évités ? Malgré le fait que cela demande une
certaine dose de courage, il est clair, premièrement, que
les pays en voie de développement en tant que groupe ne devraient
pas renoncer au contrôle sur les capitaux et, deuxièmement,
que s’ils parviennent à s’unir, aucune pression
du trio " FMI-Banque mondiale-OMC " ne peut rencontrer
de succès » [10].
Dans le cas de la Thaïlande et l’Indonésie, le
FMI s’est porté caution pour ces pays auprès
de leurs débiteurs (privés) en agissant comme prêteur
en dernier ressort. Naturellement, cet apport d’argent frais
s’est fait aux conditions du FMI. Afin de restaurer la confiance,
les prêts ont été assortis de conditions d’octroi
très strictes : diminution des déficits budgétaires,
accroissement du poids de la fiscalité (directe comme indirecte)
et augmentation des taux d’intérêt [11]. On notera
au passage que l’ensemble de ces mesures avaient pour but
essentiel sinon unique de rassurer les investisseurs étrangers.
Car augmenter les taux d’intérêt en période
de récession vise avant tout à assurer une meilleure
rétribution du facteur capital financier au détriment
du secteur productif local. Et là, question : quid du contrôle
par l’État des investisseurs ? A ce sujet, motus et
bouche cousue. Ou plutôt... silence révélateur.
C’est que, comme le note François Houtart [12], «
l’IDE (Investissement Direct Etranger) fait partie du processus
de mondialisation et contribue à la consolidation des entreprises
multinationales. Cette structure n’a pas changé au
cours des dernières années. Le groupe du FMI et de
la Banque mondiale a contribué à renforcer cette tendance
». Jusqu’à présent, rares sont les pays
qui ont tenté de renforcer leur contrôle sur le capital
financier. En Asie du Sud-Est, ce fut pourtant le cas de la Malaisie.
Cette dernière a, pour sa part, préféré
combattre les causes sur lesquelles reposait la crise asiatique,
à savoir les mouvements incontrôlés de capitaux.
Comment s’y est-elle prise ? Très simple : elle a fait
le contraire de ce que préconisait le FMI, notamment en établissant
des restrictions de change afin d’éviter les sorties
de capitaux. En opérant de la sorte, la Malaisie rejoignait
le Chili qui avait appliqué cette même stratégie
quelques années auparavant.
L’arme du contrôle des changes a d’ailleurs fait
l’objet de consensus politiques tant au Nord qu’au Sud.
Ainsi, au Nord, l’article 73 du traité de Maastricht,
avant l’adoption de l’euro, permettait « à
chaque pays d’imposer un contrôle strict des changes
pendant une période de six mois lorsqu’il fait l’objet
d’importantes attaques spéculatives » [13]. Pour
ce qui est du Sud, la CNUCED a largement reflété un
point de vue similaire en précisant « qu’il n’y
a aucune raison de condamner le contrôle des changes(...).
La libre fluctuation des taux, conjuguée à la mobilité
des capitaux, serait néfaste à la stabilité
de la monnaie, ce dont pâtiraient à la fois le commerce,
l’investissement et la croissance. L’établissement
du système des changes peut éliminer le problème
de gestion de la dette imputable à des déséquilibres
monétaires et s’est révélé utile
dans certains pays pour enrayer une hyperinflation. » [14].
L’initiative de Chiang-Maï : sale coup pour
le FMI !
L’initiative de Chiang-Maï vient à point nommé
pour étayer un point de vue alternatif à la politique
du FMI. A partir de 2005, « le nouveau cadre de l’initiative
de Chiang-Maï combinant à la fois un renforcement des
capacités de surveillance et une augmentation de la capacité
de financement pourrait ainsi contribuer à éviter
la réédition des crises financières de grande
envergure » [15]. On en voudra pour preuve qu’en août
2005, des attaques contre la roupie indonésienne ont pu être
enrayées grâce à un mécanisme d’aide
bilatérale qui a amené la Banque centrale du Japon
à débourser 6 milliards de dollars [16].
Bien sûr, les montants mis en jeu par l’initiative
révisée de Chiang-Maï restent encore inférieurs
à ceux qui avaient dû être engagés par
la communauté internationale pour venir en aide aux trois
pays les plus touchés (Corée du Sud, Indonésie
et Thaïlande) par la crise des années nonante. Cependant,
l’action préventive exercée par les mécanismes
de solidarisation financière telle qu’instituée
par l’initiative de Chiang-Maï rend le FMI un peu moins
incontournable dans la sous-région.
Pour l’heure, s’il est vrai, comme le soulignent Sapanha
et Guérin [17], que « les politiques de change de ces
pays sont de facto ancrées au dollar et favorisent un modèle
de croissance tiré par les exportations tout en contribuant
au financement des déséquilibres mondiaux, à
long terme, les montants en jeu devraient augmenter, l’organisation
de la production évoluer vers un modèle horizontal
et la question du change être examinée avec la plus
grande attention dès lors que serait introduite une plus
grande flexibilité des régimes de change. A cet égard,
l’expérience européenne pourrait fournir quelques
enseignements, notamment sur le rôle que peuvent jouer la
mise en place d’institutions supranationales et l’identification
d’un groupe de pays servant d’ancre au processus d’intégration
régionale ».
En clair, la croissance asiatique pourrait, à l’avenir,
permettre une augmentation des fonds mis au service de l’initiative
de Chiang-Maï. Et à moyen terme, une réorientation
du surplus produit dans la région vers des objectifs nettement
plus autocentrés que le financement des déficits américains
pourrait fort bien voir le jour. Et forcément, le fait que
l’Asie compte de plus en plus sur ses propres forces ne manque
évidemment pas d’influer sur les rapports de force
avec le FMI (et les USA, son principal actionnaire). Ces contradictions
ne sont évidemment pas sans impact sur les projets de réforme
du FMI. Et là encore (mais qui s’en étonnera
!), les avis divergent. On notera donc avec intérêt
les oppositions qui, sur cette question, mettent aux prises les
visées du Nord et du Sud.
Nouvelle donne pour le FMI
Dans l’édition du 20 avril 2006 du « International
Herald Tribune », le Directeur Général du FMI,
M. Rodrigo de Rato, estimait qu’au départ de tout projet
de réforme de son institution, il convenait de peser avec
gravité l’existence de déséquilibres
à l’échelle de la planète. De Rato pointe
quelques défis pour l’avenir. Tout d’abord, pour
réduire les déficits US (déficits budgétaire
et commercial), il conviendrait de promouvoir, aux États-Unis,
un ajustement fiscal conséquent ainsi qu’une stimulation
de l’épargne des ménages (lisez une augmentation
des taux d’intérêt). En Asie, il faudrait, en
revanche, stimuler la demande intérieure en laissant les
monnaies du cru s’apprécier sur les marchés
des changes. Ce point de vue est considéré avec méfiance
par bon nombre d’analystes du Sud.
Dans la revue malaise « Third World Resurgence » (n°187),
le journaliste Emad Mekay liste une série de desiderata susceptibles
de rallier les pays émergents d’Asie à un projet
de réforme du FMI. Pour répondre à ce qu’il
considère comme « une crise d’identité
du FMI », l’auteur dresse un inventaire de revendications
susceptibles de redorer son blason auprès des États
d’Asie du Sud. Tout d’abord, le FMI devrait, selon Mekay,
modifier son optique dès lors qu’une aide est octroyée.
En effet, il conviendrait qu’à l’avenir, le soutien
financier accordé aux régions victimes d’attaques
spéculatives ne soit plus lié à des exigences
politiques qui, de facto, dépriment davantage l’activité
économique. Ensuite en ce qui concerne le marché des
changes, l’auteur se fait le promoteur d’une réorientation
des taux de change sur les marchés mondiaux qui serait compatible
avec un taux d’emploi élevé. Pour ce faire,
une baisse drastique du dollar devrait être organisée
et les pays en voie de développement n’auraient pas
à soutenir le cours du billet vert. Il en résulterait
un shift de la demande mondiale des pays en déficit (en clair,
les USA) vers les pays asiatiques bénéficiant de surplus.
Enfin, une ligne de crédit « contracycliques »
devrait voir le jour afin de soutenir la demande dans les pays du
Tiers-monde. Cette ligne serait réservée aux pays
aux prises, par exemple, avec une chute drastique de leurs exportations.
Conclusion
Paradoxalement, alors que les pays du Sud remboursent à
vitesse grand V une partie du capital de leurs dettes au FMI, ce
dernier désespère. En effet, prêter, c’est
son métier. Et donc, quand les clients remboursent, c’est
son portefeuille de prêts qui trinque.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, les pays de la zone ASEAN,
via l’initiative de Chiang-Maï, ont décidé
de mettre en commun une partie de leurs devises afin de se protéger
en cas de coup dur. Ce qui signifie qu’en cas d’attaque
spéculative sur une monnaie régionale, il est désormais
loisible à toute une série de pays de la région
de convenir d’arrangements internes et donc de se passer des
services du FMI. Il est vrai que ce dernier n’a pas vraiment
bonne presse dans cette partie du monde (comme partout ailleurs
dans le Sud). En effet, alors qu’une grave crise monétaire
y faisait rage, le FMI est intervenu en mettant en œuvre sa
politique monétariste de rigueur. C’est ainsi qu’un
pays comme la Thaïlande a dû augmenter ses taux d’intérêt
et se soumettre à une cure drastique d’austérité.
Ce faisant, elle a plombé sa demande intérieure et
précarisé davantage encore les milieux populaires.
Dans le même temps, la Malaisie a choisi de rétablir
le contrôle des changes. Un État qui agissait comme
régulateur et imposait ses limites aux spéculateurs,
c’était osé, c’était nouveau. Du
moins dans la région. Car lors d’une précédente
crise, c’est cette même voie que le Chili avait empruntée.
Et là aussi, le fait de ne pas caresser le FMI dans le sens
du poil n’avait pas donné de si mauvais résultats.
Depuis, le FMI est en proie à de sérieux doutes.
Comme on ne refait pas, il y a quelques mois de cela (en avril 2006),
son Directeur-Général se fendait d’un joli papier
dans l’« International Herald Tribune » et y exprimait
avec enthousiasme le beau programme de son institution pour remédier
aux déséquilibres structurels de l’économie
mondiale. Proposition majeure de l’institution de Bretton
Woods : relever les taux d’intérêt américains
(afin de stimuler l’épargne nationale... pour les ménages
qui ont quelque chose à épargner) et laisser, par
conséquent, filer à la hausse le cours du dollar.
Pour les pays connaissant des surplus en raison de leur fiévreuse
activité exportatrice, le FMI, par la bouche de son DG, laissait
entrevoir un redressement de leur marché intérieur
par un mouvement d’appréciation de leurs monnaies locales.
Ce mouvement haussier aurait également pour effet de diminuer
le déficit commercial américain. On peut se poser
la question de savoir qui sortira vraiment gagnant de cette nouvelle
donne.
En la matière, les pays d’Asie du Sud commencent à
faire connaître leurs craintes. En effet, une augmentation
des taux d’intérêt aggraverait le poids de la
dette et déprimerait leur demande intérieure ainsi
que la dynamique d’investissement dans le secteur productif.
De même, une amélioration du cours de leurs monnaies
nationales handicaperait leurs exportations. Tout ça pour
régler la question du déficit américain. Le
sud-est asiatique a, depuis, choisi de donner de la voix. C’est
ainsi qu’il réclame une baisse du dollar. Ce qui aurait
pour effet d’atténuer les déficits américains
en freinant le pouvoir d’achat du dollar et en relançant
les exportations US. Dans un tel contexte, la hausse de cours des
monnaies asiatiques permettrait d’accroître le pouvoir
d’achat des populations locales. Indubitablement, c’est
un son de cloche que l’on n’apprécie guère
du côté de Washington.
Notes:
[1] Japon, Singapour, Indonésie, Chine, Malaisie, Philippines,
Thaïlande et Corée du Sud
[2] Financial Times, 24 et 25 avril 2006
[3] Wall Street Journal, 21 avril 2006
[4] The Economist, 22 avril 2006
[5] www.attac.org/senegal
[6] Hakim Ben Hammouda, www.attac.org/senegal, p.2
[7] Voir Éric Toussaint, Banque mondiale : le coup d’État
Permanent
[8] Hakim Ben Hammouda, op.cit., p.3
[9] Gosh. A., « L’endettement externe en Asie, les
flux de capitaux et les problèmes liés à l’intégration
financière » in Alternatives Sud, « Raisons et
déraisons de la dette », Centre Tricontinental, L’Harmattan,
Paris, 2002, pp.127-144
[10] Idem, p.143
[11] Third World Resurgence, n°187
[12] in Alternatives Sud, Vol.VI, 1999, l’Harmattan, Paris,
p.28
[13] Hakim Ben Hammouda, op.cit., p.4
[14] Rapport de la CNUCED sur le commerce et le développement
cité par Hakim Ben Hammouda, p.5
[15] « Les progrès de l’intégration monétaire
et financière en Asie », Sapanha Sa, Guérin
Julia, Banque de France, Revue de la stabilité financière,
n°8, mai 2006, p.14
[16] Sapanha Sa, Guérin Julia, op.cit., p.15
[17] op.cit., pp.19-20
En cas de reproduction de cet article, mentionnez s'il vous plaît
la source.
URL: http://www.cadtm.org
Source : www.gresea.be.
|
|