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Origine :
http://www.revue-interrogations.org/article.php?article=34
En un sens, on peut dire que toute l’œuvre de Weber
est dominée par la question des origines du capitalisme :
pourquoi et comment le capitalisme a-t-il fini par s’imposer
non seulement comme mode dominant, voire exclusif, de comportement
économique mais encore, bien plus largement, comme modèle
culturel marquant l’ensemble des sphères de la vie
sociale, spirituelle aussi bien que matérielle, dans l’Europe
moderne et contemporaine ? Question qu’il pose et résout
cependant selon une conceptualité spécifique, qu’il
me faudra rappeler, qui assure certes l’originalité
de son apport mais en circonscrit aussi les limites (1). De surcroît,
précisément parce que cette question est pour lui
centrale, il n’a cessé d’y revenir tout au long
de son œuvre, multipliant les angles d’attaque, sans
d’ailleurs que ces différentes approches soient toujours
parfaitement homogènes sinon cohérentes entre elles.
La présentation qui suit ne prétend donc pas être
exhaustive, loin de là même : elle se limite aux seuls
aspects des élaborations de Weber qui ont fait date et débat,
en inspirant recherches aussi bien que critiques, en se centrant
notamment sur l’ouvrage de Weber qui a le plus fait couler
d’encre, L’éthique protestante et l’esprit
du capitalisme (2).
On sait que Weber fait de « l’activité sociale
» la catégorie principale de sa sociologie ; et de
la compréhension de cette activité le principe de
toute explication sociologique. En conséquence, il est amené
à définir le capitalisme en ces termes : « Un
acte économique sera dit ‘capitaliste’ avant
tout quand il repose sur l’attente d’un profit obtenu
par l’utilisation de chances d’échange, quand
il repose, donc, sur des chances de gain formellement pacifiques.
» (3) Le capitalisme ne désigne donc pas chez Weber,
du moins immédiatement, un système économique
et social : un ensemble de relations ou de rapports formant système,
comme c’est le cas chez les libéraux aussi bien que
chez Marx. A travers cette notion, Weber désigne bien davantage
une forme ou un mode spécifique de comportement économique
qui, en se généralisant et en se stabilisant, peut
certes donner lieu à la formation d’un système
économique, mais dont l’intelligibilité doit
toujours se rapporter aux actions et activités des agents
individuels qui lui servent de moteur et de principe. On reconnaît
ici la défiance de Weber à l’égard de
ce qu’il appelle « les concepts collectifs » et
sa volonté de rapporter l’explication des structures
sociales à la compréhension des comportements individuels
: « (...) pour l'interprétation compréhensive
de l'activité que pratique la sociologie, ces structures
ne sont que des développements et des ensembles d'une activité
spécifique de personnes singulières puisque celles-ci
constituent seules les agents compréhensibles d'une activité
orientée significativement. » (4)
Ce qui constitue le propre de l’activité économique
capitaliste, selon Weber, c’est le fait, d’une part,
que le gain n’est escompté que des possibilités
nées de l’échange, donc de la circulation marchande
et monétaire ; d’autre part, que cette activité
repose sur cet élément rationnel qu’est le calcul
économique, résultant de la comparaison entre la valeur
des éléments engagés (marchandises ou argent)
dans la circulation et la valeur de ceux qui en sont retirés
: « (…) l’élément décisif
est toujours qu’un calcul du capital soit effectué
en termes monétaires, que ce soit sous la forme moderne de
livres de comptes, ou sous tout autre forme, aussi primitive et
rudimentaire soit-elle. Au départ d’une entreprise,
on dresse un bilan initial ; mais c’est également le
cas avant chaque action ponctuelle : on procède à
un calcul ; de même lors du contrôle et de la vérification
de la pertinence de l’opération, on procède
à un nouveau calcul ; de la même manière à
l’achèvement de l’opération, et afin d’établir
le profit dégagé, on procède à un bilan
final. » (5)
Ces deux critères de l’activité capitaliste
selon Weber, centrant sa définition sur le procès
de circulation et sur l’activité rationnelle de l’agent
économique, disent sa dette à l’égard
du paradigme libéral, notamment dans sa formulation néoclassique.
Ainsi défini, le capitalisme est, selon Weber, une réalité
universelle : « Or, aussi loin que les documents économiques
remontent, on trouve dans toutes les civilisations du monde un ‘capitalisme’,
entendu dans ce sens, et des opérations ‘capitalistes’,
même si le calcul du capital y est d’une rationalisation
assez médiocre. C’est le cas de la Chine, de l’Inde,
de Babylone, de l’Egypte, de l’Antiquité méditerranéenne,
du Moyen Age comme de l’époque moderne. » (6)
On aura compris que, comme bon nombre d’autres économistes,
historiens ou sociologues, avant aussi bien qu’après
lui, Weber assimile ici capitalisme et développement du capital
marchand dans les différentes formes qu’il peut prendre
au sein des formations précapitalistes. Comme il le dit par
ailleurs, il s’agit du ‘capitalisme’ « (…)
répandu partout dans le monde depuis trois millénaires,
depuis la Chine, l’Inde, Babylone, la Grèce, Rome,
Florence jusqu’à nos jours, c’est-à-dire
celui des usuriers, des fournisseurs de guerre, des fermiers d’office
et d’impôts, des grands entrepreneurs de commerce et
magnats de la finance. » (7)
Ce n’est pas pour autant que Weber ignore ou méconnaisse
la spécificité du capital industriel (au sens de Marx)
et du capitalisme moderne auquel il va donner naissance. Bien, au
contraire, il tient à en souligner l’originalité
profonde lorsqu’il affirme : « Mais dans les temps modernes,
l’Occident connaît en outre une forme de capitalisme
tout autre, et qui ne s’est développé nulle
part ailleurs : l’organisation capitaliste rationnelle du
travail (formellement) libre. On n’en trouve ailleurs que
des rudiments. » (8) L’originalité de cette forme
de capitalisme, que l’Occident moderne a eu le privilège
d’inventer avant de l’exporter partout dans le monde,
tient donc, aux yeux de Weber, dans l’exploitation rationnelle
du « travail libre », expression que Marx utilise également
pour désigner le travail salarié et dont il n’est
pas exclu que Weber la reprenne de lui, parachevant la rationalité
économique dont on vient de voir qu’elle est, selon
Weber, inhérente à toute activité capitaliste.
Par quoi il faut entendre que cette forme de capitalisme se propose
de soumettre aussi intégralement que possible le procès
social de production aux exigences et aux règles de ce qu’il
nomme « l’activité rationnelle par finalité
» (« zweckrationales Handeln »), ce que l’on
dénomme ordinairement la rationalité instrumentale.
Elle se caractérise, d’une part, par le souci exclusif
d’un agencement cohérent des moyens destinés
à parvenir à une fin déterminée, indépendamment
de la valeur de cette dernière ; d’autre part, par
‘l’économie’ des moyens utilisés
relativement à la fin poursuivie : il s’agit d’obtenir
le maximum de résultats avec le minimum de moyens.
Evidemment, pareille organisation rationnelle du travail présuppose
toute une série d’autres conditions, tant objectives
que subjectives. La première, et sans doute la plus importantes
est le revers même du travail (formellement libre) : l’expropriation
de ces mêmes producteurs, que Weber appréhende plus
positivement sous la forme de l’appropriation privative des
moyens de production, dont Marx fait l’aspect essentiel du
capital comme rapport de production. Weber préfère,
pour sa part, insister, toujours à titre de conditions de
cette rationalisation du procès de production, de l’exploitation
rationnelle de la force de travail salariée à fin
de valorisation du capital, sur la séparation (physique et
surtout juridique) de l’entreprise capitaliste du ménage
; sur le recours à une comptabilité rationnelle (comptabilité
double et comptabilité analytique) ; ainsi que, d’une
manière plus générale, sur l’existence
d’un marché au sens d’un système de rapports
d’échanges stabilisés et régularisés
par l’existence d’un système monétaire
(avec ses institutions spécifiques) et d’un système
juridique (garant de l’exécution des contrats entre
échangistes), marché libre auquel doivent pouvoir
accéder tous les agents économiques (tous ceux qui
peuvent et veulent prendre part aux échanges marchands) ;
sur une administration d’Etat opérant selon des règles
formelles et des procédures fixes et prévisibles ;
sur une technique rationnelle, appliquée tant au procès
de production (sous la forme de sa mécanisation) qu’au
procès de circulation, permettant notamment la prévision
des résultats de ce dernier ; enfin, sur l’existence
d’un marché financier permettant de mettre à
disposition des entrepreneurs capitalistes des réserves monétaires
disponibles (sous forme de prêts) et, du même coup,
à tout un chacun de participer aux entreprises rationnelles
(sous forme de l’actionnariat) (9).
En fait, pareille rationalisation de l’activité économique
n’est, pour Weber, on le devine à l’énumération
des conditions précédentes, qu’un aspect ou
un développement particulier de la tendance plus générale
à la rationalisation de toutes les activités sociales
qui caractérise en propre l’Occident, et qui fait,
selon lui, toute la spécificité de la civilisation
occidentale – et c’est là une première
originalité de son approche du problème. Weber n’affirme
certes pas que l’Occident a eu le monopole de l’activité
sociale rationnelle par finalité, dont il fait un des quatre
types fondamentaux d’activité sociale et qui, à
ce titre, est universelle et se rencontre dans toutes les sociétés,
en tout temps et en tout lieu. Mais le propre de l’Occident,
selon lui, a été de soumettre méthodiquement
l’ensemble des activités sociales aux schèmes
et aux exigences de la rationalité instrumentale, pour l’étendre
en définitive à toutes les sphères de la vie
collective et individuelle et finir par engendrer le monde «
désenchanté » en même temps qu’impersonnel
qui est le nôtre. Cela est vrai non seulement des sciences
et des techniques scientifiques, dans lesquelles la rationalité
instrumentale a été érigée au rang de
principes épistémologiques et méthodologiques
et a été formalisée comme telle ; mais encore,
outre l’économie, du droit (avec la codification des
normes et règles juridiques, leur organisation en systèmes
apodictico-déductifs) et de l’Etat (doté d’une
constitution qui encadre l’activité législative,
réglementaire et judiciaire de ses agents et d’une
bureaucratie développant une division verticale et horizontale
du travail institutionnel) ; de la philosophie, de la religion (rationalisée
sous forme de théologie, de théodicées et de
préceptes moraux) et même de l’art, notamment
de l’architecture (avec ses traités codifiant les règles
de construction) et la musique (avec ses règles d’écriture
et de composition) (10). En somme, pour Weber, le capitalisme est
un simple aspect particulier en même temps que la résultante
générale de la dynamique de rationalisation des activités
sociales propre à la civilisation occidentale, qui aura permis
en définitive à cette dernière de s’universaliser,
d’envahir et de conquérir la planète entière,
de devenir-monde en un mot.
En conséquence de sa définition du capitalisme, Weber
est également conduit à mettre l’accent sur
les conditions subjectives de possibilité de la formation
de ce dernier – et c’est là la seconde originalité
de son approche du problème des origines du capitalisme.
Pour que se développe cette rationalisation de l’activité
économique qui est selon lui le propre du capitalisme moderne,
il faut en effet qu’émerge et que se consolide un certain
type de subjectivité, capable précisément d’opérer
une telle rationalisation. C’est là ce que Weber nomme
« l’esprit du capitalisme » dont il cherche à
comprendre, au-delà de son contenu propre, les conditions
et les formes de son apparition et de sa consolidation dans la dynamique
longue de la civilisation occidentale.
Le trait le plus caractéristique de cet « esprit du
capitalisme » est, selon Weber, le devoir, fait à tout
individu, de consacrer sa vie entière à une activité
professionnelle capable d’augmenter son capital – compris
ici dans le sens général et vulgaire de son gain et
de sa fortune, de ses revenus et de son patrimoine, mais aussi,
et de préférence, dans le sens économique spécifique
de l’ensemble des biens (matériels ou immatériels)
qui permettent de faire de l’argent avec de l’argent,
de réaliser un profit sur la base d’une avance d’argent
dans la circulation marchande et monétaire. Dans une pareille
perspective, s’adonner à son activité professionnelle,
avec tout le sérieux nécessaire et tout le zèle
dont un individu peut être capable, prend le sens d’une
fin en soi, mieux même : d’une véritable vocation,
au sens religieux du terme – et c’est bien là
le double sens du terme allemand Beruf, à la fois profession
et vocation. De cet impératif catégorique commandant
à chacun de s’enrichir par l’intermédiaire
de son travail et, de préférence, par l’intermédiaire
de celui d’autrui, résultent trois autres traits caractéristiques
de « l’esprit du capitalisme » selon Weber. A
savoir, d’une part, le souci constant de la maîtrise
de soi, de manière à mobiliser au mieux toute son
énergie dans son activité professionnelle, impliquant
la rationalisation de son comportement dans tous les actes de la
vie quotidienne, rationalisation qui gagne évidemment la
conduite de ses affaires, par exemple sous la forme du souci de
ne pas perdre son temps, de consacrer chaque instant de son existence
à sa profession-vocation. D’autre part, le renoncement
à la jouissance des biens matériels, l'argent gagné
ne devant pas être dilapidé, mais économisé
pour être à son tour réinvesti dans l'activité
professionnelle : il ne faut prélever sur le gain que ce
qui est strictement nécessaire à une vie simple et
sobre, sans excès ni ostentation – ce qui implique
un certain degré d’ascétisme. Enfin, la justification
de l'enrichissement personnel, non pas comme occasion d'oisiveté
et de jouissance, mais comme manifestation et récompense
du sérieux et du zèle mis à exercer sa profession-vocation.
Quant aux conditions qui ont présidé à la
formation et au développement d’un pareil « esprit
», d’une pareille subjectivité, spécifiquement
capitaliste, on connaît la thèse soutenue par Weber.
La matrice d’un pareil « esprit » réside,
selon lui, dans ce qu’il nomme « l’ascétisme
intramondain » inventé et diffusé par le calvinisme,
mais ssi par certaines sectes puritaines, méthodistes, piétistes
et anabaptistes. Au sein du calvinisme, du fait de sa curieuse théorie
de la prédestination, le fidèle ne peut échapper
à l’angoisse de son salut, s’assurer de bénéficier
de la grâce divine nécessaire à ce dernier,
qu’en se vouant corps et âme à sa propre réussite
économique, tout en respectant évidemment la loi divine.
Car l’élu se distingue précisément par
le fait qu'il manifeste et accroît la gloire de Dieu par son
action dans le monde même : par le fait que, tout en vivant
scrupuleusement selon la loi divine, il contribue à la prospérité
du monde en assurant le succès de ses entreprises terrestres,
et notamment de ses entreprises professionnelles, par un travail
acharné et un effort de tous les instants qui sont tenus,
par conséquent, pour un véritable devoir religieux.
En somme, pour le calviniste, celui qui, grâce à son
labeur acharné et à sa vie ascétique, réussit
dans les affaires tout en respectant la loi divine travaille «
ad majorem Dei gloriam » (pour la plus grande gloire de Dieu)
; et sa réussite atteste, de ce fait, qu’il bénéfice
de la grâce divine et qu’il est assuré de son
salut.
A suivre Weber, le protestantisme calviniste a ainsi sécularisé
l’éthique ascétique en Occident. Jusqu’alors
confinée dans les limites de la vie monacale, d’une
existence extra-mondaine bien qu’ayant déjà
des incidences sur le cours du monde (par exemple en assurant la
prospérité matérielle et le rayonnement spirituel
des monastères médiévaux), il l’a inscrite
dans le monde, il en a fait un ascétisme intramondain, mieux,
il en a fait la règle même de toute vie séculière.
Et, ainsi, il a contribué à donner naissance aux différentes
dimensions de « l’esprit du capitalisme » : à
son ethos de la profession-vocation, à son exaltation du
travail comme fin en soi et vertu suprême ; à son exigence
de maîtrise de ses pulsions et désirs, de manière
à les subordonner strictement aux exigences de la vie professionnelle
; à son ascétisme bannissant toute oisiveté
comme toute jouissance ou toute ostentation de sa richesse, au profit
d’une accumulation (réinvestissement) méthodique
et continue des gains obtenus, de manière à accroître
sans cesse les possibilités de nouveaux gains ; mais aussi
à sa justification de l’enrichissement personnel présenté
non seulement comme un devoir mais comme un signe d’excellence
(à la limite, comme l’attestation de l’élection
divine), fournissant ainsi un motif supplémentaire à
l’accumulation.
« L’ascèse protestante intramondaine –
ainsi peut-on résumer ce qui a été dit jusqu’à
présent – s’est opposée de toutes ses
forces à la jouissance ingénue des possessions, elle
a restreint la consommation, en particulier la consommation de luxe.
En revanche, elle a eu pour effet psychologique de lever les obstacles
que l’éthique traditionnelle opposait à l’acquisition
des biens, de rompre les chaînes qui entravaient la recherche
du gain, non seulement en la légalisant, mais en la considérant
comme directement voulue par Dieu (au sens où nous l’avons
exposé). » (11)
L’antique condamnation de l’auri sacra fames (de la
maudite soif de l’or), qui avait limité le développement
du capital marchand jusqu’alors, a ainsi cédé
la place à l’idée que créer et exploiter
sans cesse ni repos des possibilités de gagner de l’argent
était non seulement licite mais un devoir ; en même
temps que le même ascétisme intramondain a créé
chez ceux qui n’avaient aucune chance de pouvoir se lancer
dans ce genre d’affaire et qui étaient condamnés
à vendre aux précédents leur force de travail,
une conscience professionnelle et un attachement au travail non
moins nécessaires à l’accumulation du capital.
Notes
(1) Le présent article insistera sur l’apport wébérien.
Je me promets de revenir dans un prochain article sus ses limites.
(2) Je me réfèrerai à la nouvelle traduction
qu’en a proposée Jean-Pierre Grossein, parue chez Gallimard
en 2003, qui, outre sa plus grande exactitude et rigueur, a le mérite
d’être accompagnée des différents textes
(sur les sectes protestantes nord-américaines) par lesquels
Weber a complété son ouvrage ainsi que des réponses
apportées par Weber à différents commentaires
et critiques de ce dernier.
(3) « Avant-propos » au « Recueil d’études
de sociologie des religions » in Sociologie des religions
[1922], Gallimard, 1996, pages 493-494.
(4) Economie et société [1920], Plon, 1971, réédition
Pocket, 1995, tome 1, page 41.
(5) « Avant-propos », op. cit., page 495.
(6)Id., pages 495-496.
(7) L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme
[1904-1905/1920], op. cit., page 45, note 45.
(8) « Avant-propos », op. cit., page 497.
(9) La plupart de ces conditions se trouvent synthétisées
par Weber dans Histoire économique. Esquisse d’une
histoire universelle de l’économie et de la société,
Gallimard, 1991, pages 296-298.
(10) Les différentes composantes du rationalisme occidental
se trouvent brièvement synthétisées par Weber
dans l’« Avant-propos » cité à plusieurs
reprises déjà.
(11) L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme,
op. cit., page 233-234.
~ Revue-Interrogations.org ~ été 2006. n° 2
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