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Origine : http://yenayer.blogspot.com/2005_02_01_yenayer_archive.html
(...) J'ai souvent entendu [...] des hommes que je respecte, mais
que je n'approuve pas, trouver mauvais qu'on brûlât
les moissons, qu'on vidât les silos et enfin qu'on s'emparât
des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là,
suivant moi, des nécessités fâcheuses, mais
auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera
obligé de se soumettre. [...] On ne détruira la puissance
d'Abd el-Kader qu'en rendant la position des tribus qui adhèrent
à lui tellement insupportable qu'elles l'abandonnent. Ceci
est une vérité évidente. Il faut s'y conformer
ou abandonner la partie. Pour moi, je pense que tous les moyens
de désoler les tribus doivent être employés.
Je n'excepte que ceux que l'humanité et le droit des nations
réprouvent. » Quels sont donc ces moyens réputés
conformes aux sensibilités de saison et au jus belli ? Le
premier est l'«interdiction du commerce»; le second,
le «ravage du pays». Et, pour conclure, cette personnalité,
alors membre de l'Académie des sciences morales et politiques,
et qui deviendra ministre des Affaires étrangères
de la Deuxième République, ajoute : « Je crois
de la plus haute importance de ne laisser subsister ou s'élever
aucune ville dans les domaines d'Abd el-Kader» et de «détruire
tout ce qui ressemble à une agrégation permanente
de population (...)
Alexis de Tocque-ville, dans un rapport officiel présenté
à l'Assemblée nationale en 1847.
(...) [Donc] ces passages n'ont pas pour auteur un député
extrémiste et marginal s'exprimant dans un journal local
et confidentiel. Au contraire, beaucoup de ses contemporains, les
nôtres plus encore, tiennent ce parlementaire-écrivain
renommé pour un modèle de tempérance qui n'a
cessé de plaider, dit-on, en faveur de l'égalité
et des libertés politiques, en un mot, pour la démocratie.
(...)
Olivier le Cour Grandmaison. Coloniser. Exterminer. Fayard 2005
(...) Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai! Il faut
dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un
droit vis à vis des races inférieures parce qu'il
y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races
inférieures.[...]
Ces devoirs ont souvent été méconnus dans l'histoire
des siècles précédents, et certainement quand
les soldats et les explorateurs espagnols introduisaient l'esclavage
dans l'Amérique centrale, ils n'accomplissaient pas leur
devoir d'hommes de race supérieure. Mais de nos jours, je
soutiens que les nations européennes s'acquittent avec largeur,
grandeur et honnêteté de ce devoir supérieur
de la civilisation. (...)
Jules Ferry, devant les députés le 28 mars 1885.
Un aperçu des bienfaits
(...) Il faut se résigner à refouler au loin, à
exterminer même la population indigène. Le ravage,
l’incendie, la ruine de l’agriculture sont peut-être
les seuls moyens d’établir solidement notre domination(...)
Etienne Gérard, Maréchal de France, ministre de la
Guerre sous Louis-Philippe déclarait en 1832.
(...) Nous avons réuni au Domaine les biens des fondations
pieuses ; nous avons séquestré ceux d’une classe
d’habitants que nous avions promis de respecter ; nous avons
commencé l’exercice de notre puissance par une exaction
(un emprunt forcé de 100 000 FF) ; nous nous sommes emparés
des propriétés privées sans indemnité
aucune et le plus souvent, nous avons été jusqu’à
contraindre des propriétaires expropriés de cette
manière à payer les frais de démolition de
leurs maisons et même d’une mosquée... Nous avons
massacré des gens porteurs de sauf conduits, égorgé
sur un soupçon des populations entières...(...)
Rapport de la commission d’enquête parlementaire envoyée
en Algérie en1833
(...) Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons les
douars, tous les villages, toutes les cahutes...(...)
Saint-Arnaud 5 avril 1842
(...) Apportez des têtes, des têtes ! Bouchez les conduites
d’eau crevées avec la tête du premier bédouin
que vous rencontrerez (...)
Duc de Rovigo
(...) Selon moi, toutes les populations qui n’acceptent pas
nos conditions doivent être rasées. Tout doit être
pris, saccagé sans distinction d’âge ni de sexe...
L’herbe ne doit plus pousser là où l’armée
française a mis le pied (...)
Le colonel de Montagnac.
posted by Yenayer
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