Origine :
http://lebondosage.over-blog.fr/article-pourquoi-ne-faut-il-pas-confondre-liberalisme-politique-liberalisme-economique-neoliberalisme-45682698.html
Le libéralisme est devenu avec le temps un terme générique
qui a tellement été employé à tort et
à travers que l'on ne sait plus exactement ce que recouvre
ce terme. Je vais donc vous donnez mon avis sur la chose, il vaut
ce qu'il vaut rousseaumais au moins saurez vous ce que j'entends
par libéralisme ou néolibéralisme.
1-Le libéralisme et le cartésianisme
Certains auteurs comme Jean Claude Michéa pense que l'origine
du libéralisme fut fruit des guerres religieuses qui ravagèrent
l'Europe au 16ème et 17ème siècle. Devant la
catastrophe humaine que furent ces guerres, les penseurs des lumières
prirent en horreur l'organisation social fondé sur la tradition
et l'arbitraire. Ils créèrent des principes fondés
sur la raison censé créer une société
non sujette à l'arbitraire religieux. De ce point de vue
on peut dire que le libéralisme politique est une invention
de gauche au sens où elle est une théorie qui entre
en conflit avec la tradition, la conservation et les conservateurs.
Si les guerres de religions peuvent expliquer la genèse du
libéralisme politique, elles n'expliquent pas la forme de
pensée qui lui tient lieu de raison. Le libéralisme
politique est imprimer d'un autre mécanisme d'analyse, plus
ancien celui qui est à l'origine de la modernité occidentale,
mais aussi des problèmes de plus en plus graves que auquel
cette civilisation est confronté, le cartésianisme.
Vous allez me dire mais quel est le lien entre le cartésianisme
et le libéralisme. C'est assez simple à voir, le cartésianisme
est issu du fameux texte de René Descartes « Le discours
de la méthode » il définit une méthodologie
permettant de résoudre et d'analyser les problèmes,
quels qu'ils soient, en procédant à des raisonnements
cloisonnés. Ainsi si un problème est difficile à
résoudre de prime abord, pour Descartes, il suffit de le
découper en petites parties, d'analyser chaque partie séparément,
l'ensemble du problème sera résolu en additionnant
ces petites parties. C'est ainsi que raisonnait Descartes, et c'est
pourquoi il finit par croire que les être vivants ne sont
guère plus que des automates sophistiqués, la somme
des partie ne pouvant différer de l'ensemble. Le cartésianisme
est fondamental dans la pensé occidental moderne, il s'agit
d'une véritable rupture qui va influencer les sciences, les
arts et évidemment la future pensée économique
et politique le libéralisme.
Mais il y a un gros problème avec le cartésianisme,
problème qui se fera rapidement sentir dans les sciences
naturelles. En effet l’hypothèse implicite de Descartes
est que les variables du problème que l’on va découper
sont indépendantes les unes des autres. Car si le corps complet
du problème influe sur ses parties alors la somme de ces
mêmes parties prises indépendamment les unes des autres
n’est pas égale au corps complet. C'est une limite
que les scientifiques connaissent bien, il faut prendre d'infinie
précautions pour être sure que les variables sont indépendantes,
conditions sine qua non pour que l'hypothèse cartésienne
soit valide. Le raisonnement cartésien se révèle
complètement faux en physique quantique par exemple. Même
en additionnant les représentations à l'échelle
quantique d'une objet, vous ne trouverez pas les lois physiques
qui régissent les mouvements de cette objet à notre
échelle. Les lois diffèrent entre l'infinitésimal
et l'infiniment grand et on a pas de loi mathématique permettant
de passer de l'un à l'autre, on change de loi suivant l'échelle.
On ne peut pas définir les mouvements d'une chaise en additionnant
les mouvements de ses atomes.
2-Le libéralisme politique
Les problèmes de la Méthode cartésienne ne
se sont pas fait sentir tout de suite il a fallut des siècles
aux scientifiques pour mettre en évidence ses limites (médecine,
biologie, physique quantique, climatologie etc..). Mais le succès
à court terme, dans les sciences naturelles, du cartésianisme
va rendre cette méthodologie populaire. Et c'est tout naturellement
que les penseurs comme Rousseau vont l'employer pour définir
une société lavée de l'organisation arbitraire
et religieuse. Les libéraux politiques firent un rêve,
créer un société purement diriger par le logos
et le rationalisme. Sans le savoir ils créèrent une
société fondée sur le cartésianisme
organisationnel.
Pour les penseurs libéraux il fallait donc voir quel est
la plus petite partie de la société, analyser le comportement
de ces petites parties, additionner le tout et enfin voir le fonctionnement
de l'ensemble. Bien sure la plus petit partie de la société
c'est l'individu seul, on comprend pourquoi un penseur comme Rousseau
va se fatiguer à construire un raisonnement partant de l'individu
seul dans la nature à l'homme vivant en société.
Mais les libéraux ne vont pas être d'accord sur les
comportements individuels c'est la fameuse différence entre
le libéralisme français issu de Rousseau et de Montesquieu,
et le libéralisme ango-saxon issu de Hobbes. Les uns considérant
l'homme bon par nature, l'autre mauvais, évidement suivant
cette hypothèse les enchainements logiques se mettent à
sérieusement diverger. Et les deux libéralisme donneront
des visions de l'organisation sociale complètement différentes.
Chez Rousseau l'homme étant bon par nature la société
devra encourager l'individu, on créé une société
de confiance et d'entre aide. L'autre celle de Hobbes voit l'individu
comme un égocentrique, il faut nécessairement lui
taper dessus pour qu'il rentre dans rang. On pourrait résumer
cette divergence par la différence de la nature d'un accusé
judiciaire, en France et aux USA. Chez nous un accusé est
innocent jusqu'à preuve du contraire aux USA c'est exactement
l'inverse, il est coupable jusqu'à ce qu'il prouve qu'il
est innocent.
Mais les libéraux politiques vont rapidement voir les problèmes
pratiques de leur théories basées sur les raisonnements
cartésiens. Rousseau va devoir inclure la notion de contrat
social, en effet il lui fallait un moyen pour relier les individus
à la société dans laquelle ils vivent. C'est
la création intellectuelle de l'intérêt général,
chez Montesquieu l'astuce est autre, il parle d'amour de la patrie.
Comme si Montesquieu et Rousseau avaient senti les limites du raisonnement
cartésien, ils mettent des gardes fous à l'intérêt
individuel. Et pour eux ipso facto, la somme des intérêts
individuels n'est plus égale à l'intérêt
collectif, ce dernier est défini par l'Intérêt
général, l'ensemble diffère de la somme des
partis. Comme on va le voir ensuite, c'est la grosse différence
entre le libéralisme politique et le libéralisme économique,
c'est une différence fondamentale. Le libéralisme
politique ne considère pas que la somme des intérêts
individuels est égale à l'intérêt collectif.
De cet intérêt général va découler
la démocratie telle que nous l'entendons, c'est le liant
entre intérêt général et intérêt
individuel s'exprimant à travers la représentation
de l'intérêt de la masse populaire. Il est à
noter que la démocratie représentative peut ne pas
être élective. En effet on peut imaginer une démocratie
dans laquelle les représentants sont pris au hasard dans
la population, s'était d'ailleurs la forme démocratique
préféré des libéraux politiques. En
effet dans un système à base électorale les
représentant peuvent finir par former une caste, leur milieu
favorisant leur proche pour être susceptible d'être
élu. Nos démocraties actuelles montrent d'ailleurs
les limites de la représentativité par processus électoral.
La chose public n'est plus défendu seul compte le fait de
se faire réélire. On peut donc supposer que la démocratie
élective peut voir l'intérêt collectif ne plus
être défendu par ses représentants.
Pour le libéralisme politique l'homme se libère par
l'action public, au travers la représentation collective.
En effet pour Rousseau l'homme a perdu sa liberté en vivant
en société, il est devenu libre de la nature et de
sa violence, mais en échange il est devenue dépendant
d'autres hommes. La seule liberté de l'homme au sein de la
société humaine consiste à influencer l'action
collective de la nation. La notion de souveraineté est donc
naturelle sous cette angle puisque la volonté du peuple,
l'intérêt général ne saurait être
défendu si la souveraineté de la nation n'est pas
plein et entière. La liberté de la nation sa souveraineté
est donc le seul moyen pour ses habitants d'être des citoyens
libre choisissant leurs destins. Et c'est bien parce que Rousseau
ou Montesquieu ont inclus la notion d'intérêts général,
sortant du cadre cartésien, que l'on en arrive à cette
conclusion logique.
Il y a tout de même une limite au libéralisme politique
telle que nous l'avons vue. C'est le fait de vouloir régler
toute les affaires humaines par la logique et le rationnel. Au-delà
du problème qu'induit la vision cartésienne, la raison
ne peut pas toujours tout résoudre,je pense notamment aux
problèmes dit surdéterminer au sens mathématique.
Un problème surdéterminé est un problème
dans lequel il y a plus de solutions que d'inconnus. Lorsque ce
cas de figure se présente on est obligé de poser des
valeurs arbitraires pour résoudre le problème. C'est
là que la moral intervient pour définir quel type
de choix il faut faire lorsque la logique est incapable de trancher.
La morale dont je parle ici peut ne pas être fondé
sur la religion, la France a en pratique inventée la moral
républicaine dont la laïcité par exemple fait
partie. Les problèmes de représentation du religieux
dans notre pays est un exemple type d'impossibilité de résolution
par la logique. En renonçant à son axiome républicain
laïc à cause de l'influence du multiculturalisme anglo-saxon,
la France ne peut résoudre la nécessaire non représentation
du religieux dans la sphère publique. Les musulmans intégristes
ne cessent de jouer avec le droit et sa logique pour le détourner
en leur faveur, allant jusqu'à prétendre que la burqa
est une forme de liberté alors qu'elle en est sa négation.
Sans morale républicaine à imposer arbitrairement,
il y aura toujours litige et dans cette bataille épuisante
ce sont les lobbies plus acharnés qui l'emporteront. Jusqu'à
provoquer un retour à la guerre des religions auxquelles
les libéraux avaient pourtant jurés de mettre fin.
On ne peut pas construire de société valide sans un
minimum d'arbitraire.
En parlant de Montesquieu voici ce qu'il définit comme étant
le lien entre les individus dans une même société:
Montesquieu (1748) « De l’esprit des lois » (livre
premier) :
Montesquieu 1« Pour l'intelligence des quatre premiers livres
de cet ouvrage, il faut observer que ce que j'appelle la vertu dans
la république est l'amour de la patrie, c'est-à-dire
l'amour de l'égalité. Ce n'est point une vertu morale,
ni une vertu chrétienne; c'est la vertu politique; et celle-ci
est le ressort qui fait mouvoir le gouvernement républicain,comme
l'honneur est le ressort qui fait mouvoir la monarchie. J'ai donc
appelé vertu politique l'amour de la patrie et de l'égalité.
»
« Lorsque cette vertu cesse, l'ambition entre dans les cœurs
qui peuvent la recevoir,et l'avarice entre dans tous. Les désirs
changent d'objets: ce qu'on aimait, on ne l'aime plus; on était
libre avec les lois, on veut être libre contre elles. Chaque
citoyen est comme un esclave échappé de la maison
de son maître; ce qui était maxime, on l'appelle rigueur;
ce qui était règle, on l'appelle gêne; ce qui
y était attention, on l'appelle crainte. C'est la frugalité
qui y est l'avarice, et non pas le désir d'avoir. Autrefois
le bien des particuliers faisait le trésor public; mais pour
lors le trésor public devient le patrimoine des particuliers.
La république est une dépouille; et sa force n'est
plus que le pouvoir de quelques citoyens et la licence de tous.
»
« Lorsque, dans la république, le peuple en corps
a la souveraine puissance, c'est une démocratie. Lorsque
la souveraine puissance est entre les mains d'une partie du peuple,
cela s'appelle une aristocratie. »
« La démocratie a donc deux excès à
éviter :l’esprit d’inégalité qui
la mène à l’aristocratie, ou au gouvernement
d’un seul et l’esprit d’égalité
extrême, qui la conduit au despotisme d’un seul . »
3-Le libéralisme économique
Le libéralisme économique est né presque en
même temps que le libéralisme politique, mais malheureusement
sa construction théorique n'aura pas la chance d'avoir des
être raisonnables comme Rousseau ou Montesquieu comme concepteurs.
Les libéraux économiques vont partir de l'homoéconomicus,
le comportement économique des individus se résumant
à un calcul d'optimalité des profits, vue bien sure
comme totalement rationnel. Évidement de ce comportement
individuel ils en déduisent des théories économiques
globales avec toujours un raisonnement cartésien. Ils déduisent
que la sommes des égoïsmes finira tout de même
par bénéficier à l'intérêt général
grâce à la fameuse main invisible. Il faut dire aussi
que ces hypothèses simplifient grandement la tache incroyable
de modéliser les rapports économiques des individus
entre eux. Disons que ce n'est pas très fatiguant d'imaginer
des êtres 100% rationnel ,dans leur comportements, plutôt
que de voir l'être humain réel avec ses peurs, ses
croyances, ses angoissent, sa bêtise, sa sexualité
etc..
Cette main invisible fait penser d'ailleurs à une illumination
d'essence religieuse. Le libéralisme économique classique
serait un mélange étonnant entre le christianisme
et le cartésianisme, dieu jouant le réconciliateur
de l'intérêt général. Pour résumer
les incohérences du libéralisme économique
je ne peux que citer Friedrich List lorsqu'il décrit «
l'école » à savoir la pensée libérale
d'Adam Smith:
« pour les émules de Smith, celui qui élève
des porcs est dans la société un membre productif,
celui qui élève des hommes est un membre improductif
»
Voilà qui résume l'esprit comptable qui animait
et anime toujours le libéralisme économique. Un rationalisme
de court terme bien représenté par la théorie
des avantages comparatifs par exemple.
Au delà de ça on peut tout de même reconnaître
à Adam Smith d'avoir souligné le fait que la spécialisation
pouvait enrichir une collectivité quel découverte.
Mais le libéralisme économique comme son cousin, le
libéralisme politique a tenté de mettre fin à
l'arbitraire. Pour se faire les libéraux économiques
vont tenter de naturaliser ce qu'ils appellent l'économie.
Par la mécanique tout cartésienne de séparation,
ils vont exclure la politique de l'économie, cette séparation
prend tout son ampleur dans la monnaie. Celle-ci est considéré
comme une marchandise, en excluant le prince de la monnaie les libéraux
économique espéraient obtenir l'élimination
du despotisme des princes sur la richesses des nations. D'où
l'obsession pour l'or par exemple et la stabilité monétaire
des économistes libéraux.
Il faut quand même rappelé, pour leur défense,
qu'a l'époque d'Adam Smith il n'y avait guère de démocratie
en Europe et peu de gens pouvaient imaginer qu'il en irait un jour
autrement. En un sens les libéraux économiques essayaient
d'obtenir par l'économie ce que les libéraux politiques
essayaient de faire avec la démocratie et la séparation
des pouvoirs. Seulement l'erreur des libéraux économiques
a été de croire que l'éviction du prince dans
le pouvoir économique allait naturellement produire une liberté
pour le reste de la population. En fait les libéraux ont
sans le vouloir changé les maitres aux sein de la société,
nous sommes passés d'un despotisme des rois à un despotisme
des marchands et des banques.
A la suite on comprends aisément que lorsque le libéralisme
politique a fini par triompher, le libéralisme économique
est devenu objectivement l'ennemie du libéralisme politique.
Car s'il était justifiable de vouloir combattre le pouvoir
économique des princes et despotes, çà l'était
beaucoup moins lorsque le pouvoir fut donner au peuple à
travers la démocratie parlementaire. On comprend donc que
le libéralisme économique n'a en réalité
plus de raison d'être si les despotes politiques ont disparu.
Ses restes ne peut que nuire à la liberté des peuples
en entravant la souveraineté des états au travers
la monnaie et les diverses idées comme le libre-échange,
et les libertés générale du commerce et des
capitaux.
4-Néolibéralisme ou néoféodalisme?
Nous en venons maintenant à la dernière partie consacré
à l'idéologie dominante et bien mal nommé le
néolibéralisme. Celle-ci s'est développé
après guerre et a prit la place dominante avec la crise des
années 70, crise qui n'avait rien avoir avec les politiques
keynésiennes mais qui va servir de prétexte à
la mise en place de la révolution dite néoconservatrice.
Il est d'ailleurs assez drôle de voir qu'alors que le libéralisme
politique et économique étaient des progressismes,
donc de gauche, le néolibéralisme va lui être
mis en place par des néoconservateurs. Ce terme est d'ailleurs
lui même peu descriptif néoréactionnaire conviendrait
mieux puisque il s'agit de politique visant à revenir à
un ordre ancien et non à conservé l'ordre actuel ce
que le terme néoconservateur signifie.
Le néolibéralisme n'a en réalité pas
beaucoup de point commun avec le libéralisme classique. Son
objectif pratique n'a d'ailleurs rien avoir avec le libéralisme
économique, et encore moins avec le libéralisme politique.
Il s'agit d'abord d'une praxis plus que d'une théorie, ou
plutôt il s'agit d'une théorie construite pour justifier
une praxis à postériori. Bien loin de vouloir libérer
tous les hommes le néolibéralisme visent à
donner une liberté infinie à certains hommes. Les
néolibéraux ne croient pas à l'égalité,
ils la vomissent littéralement et justifie leur haine de
l'égalité par un état de nature qu'il ne faudrait
pas contrarier. Bien sure puisqu'ils haïssent l'égalité
la démocratie ne peut en aucun cas se justifier à
leurs yeux, je rappel qu'il n'y a pas de démocratie véritable
sans égalité des citoyens.
Alors que le libéralisme économique entrait en conflit
avec le libéralisme politique par inadvertance, le néolibéralisme
,lui , est volontairement contre le libéralisme politique.
La souveraineté des états, l'indépendance monétaire,
la régulation des échanges commerciaux sont autant
de freins à la liberté des puissants, la seule liberté
qui intéressent réellement nos néolibéraux.
C'est bien une théorie au service d'une caste, c'est pourquoi
j'ai dit qu'il s'agissait d'une théorie de justification.
D'ailleurs l'une des oppositions les plus fortes entre le libéralisme
économique et le néolibéralisme porte sur l'héritage.
L'héritage était condamné par les libéraux
comme Adam Smith ce n'est absolument pas le cas chez les néolibéraux.
Pour les néolibéraux l'état c'est le despotisme
quelque soit le régime de représentation. Les néolibéraux
ne cherchent pas à faire correspondre intérêt
individuels et intérêts collectifs contrairement aux
libéraux politique ou économique (même par la
main invisible). Non les néolibéraux se fichent complètement
de l'intérêt collectif, pour eux cela n'existe pas
seul compte l'intérêt individuel. Et souvent l'intérêt
de ceux qui les financent.... C'est la théorie de l'évolution
appliqué stupidement dans le domaine économique, il
y a d'ailleurs bon nombres d'adepte du néolibéralisme
qui croient aussi au darwinisme social. Bien sure comme les libéraux
économiques ils vont essayé de faire appel à
la scientificité de leur discours, confondant démonstrations
scientifiques et élucubrations mathématiques. Mais
tout cela au final ne vise qu'a cacher la sombre réalité
de leurs idées éminemment politiques.
Les néolibéraux sont des anti-libéraux véritables,
mais comme ce terme a été stupidement utilisé
par une extrême gauche qui est en réalité bien
plus libérale qu'elle ne le croit, il faut inventer un nouveau
mot, néoféodalisme est probablement ce qui décrit
le mieux ces corpus d'idées. La volonté de mettre
en place un système complètement inégalitaire,
avec un accroissement constant des inégalités de naissance
et une justification par la nature, comme les riches sont riches
parce qu'ils sont plus intelligents. On est bien loin de ce pauvre
libéralisme et c'est vraiment faire trop d'honneur à
ces idées tordues que de coller le terme libéral à
leur délires.
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