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Origine :
http://nantes.indymedia.org/article.php3?id_article=6195
Nous diffusons ce texte à propos de notre compagne CT qui
travaille a la maison départementale du Mindin, et qui après
un long combat, une persécution suivie d'une résistance
que nous avions suivie entrainant quelques années d'accalmies
et même une certaine reconnaissance de son travail et de la
justesse de ses remarques
Pour de récentes prises de position elle vient à
nouveau d'être persécutée
La CNT-AIT toujours vigilante quant à l'évolution
de la situation de sa compagne et de son lieu de travail tient à
nouveau à se manifester en rappelant brièvement l'histoire
de son combat, ce qui en avait découlé, et comment
un revirement s'est opéré récemment à
son encontre
Nous tenons à dénoncer les persécutions contre
notre compagne soutenir certaines positions institutionnelles qu'il
conviendrait d'amorcer autour d'un travail si difficile, si l'on
veut réellement changer la vie dans ces lieux
CNT * AIT
Confédération Nationale du Travail
Association Internationale des Travailleurs Secteur santé-social
CNT-AIT Bourse du Travail, place Aliende 44600 St Nazaire
Syndicat des Travailleurs, Chômeurs, Précaires de
Paris BP 352 75526 Paris cedex 11
stcpp.cnt-ait75 (at) club-internet.fr
Retour sur Mindin !
Nous diffusons ce texte à propos de notre compagne CT qui
travaille a la maison départementale du Mindin, et qui après
un long combat, une persécution suivie d'une résistance
que nous avions suivie entrainant quelques années d'accalmies
et même une certaine reconnaissance de son travail et de la
justesse de ses remarques
Pour de récentes prises de position elle vient à
nouveau d'être persécutée
La CNT-AIT toujours vigilante quant à l'évolution
de la situation de sa compagne et de son lieu de travail tient à
nouveau à se manifester en rappelant brièvement l'histoire
de son combat, ce qui en avait découlé, et comment
un revirement s'est opéré récemment à
son encontre
Nous tenons à dénoncer les persécutions contre
notre compagne soutenir certaines positions institutionnelles qu'il
conviendrait d'amorcer autour d'un travail si difficile, si l'on
veut réellement changer la vie dans ces lieux
La maison départementale du Mindin (MDM), en Loire Atlantique
sur la commune de saint Brévin est un établissement
médico social départemental de la fonction publique
territoriale qui héberge à vie des personnes très
lourdement et mentalement handicapées, dites démunies
Nous avions déjà diffusé deux écrits
(1999 et 2001) à propos de ce qui s'y passait et surtout
à propos du combat qu'avait mené quasiment seule Madame
CT, membre de la CNT-AIT, travaillant depuis 1992 comme aide médico-psychologique
dans cet établissement. Elle avait du faire face, au mur
du silence. Témoin de mauvais traitements subis par des pensionnaires
de ce lieu de relégation
Durant toutes ces années elle n'avait pu se résoudre
à se taire, pour dénoncer ce qui lui paraissait anormal
et injuste tout en indiquant des pistes sur le travail qu'il conviendrait
de réaliser si l'on voulait rendre la vie quotidienne plus
agréable à ces personnes handicapées très
dépendantes et en permanence d'une aide humaine
Envers et contre tous, elle avait persisté à travailler
selon son éthique, comme si en matière de soins et
d'assistance, le fait d'effectuer correctement son travail avait
été un acte de désobéissance contre
ceux pour qui le seul fait de "garder" ces handicapé-e-s
suffisait
Bien qu'elle ait alerté du monde, il n'y avait pas eu de
suites institutionnelles, montrant là le peu de considération
que son action recevait
Des collègues, syndicalistes "maison" (FO), avaient
cependant dénoncé chez elle le "manque de solidarité
de classe" parce qu'elle dénonçait les conditions
indignes dont elle avait été témoin
C'est pourtant en voulant faire de sa tâche une activité
au service du bien être de ces personnes handicapé-e-s
que madame CT faisait preuve de "solidarité de classe",
comme s'employer à critiquer et orienter l'activité
humaine dans un sens utile, répondant aux besoins et ne nuisant
pas.
Et donc, à ce moment là, quitter le seul corporatisme
revendicatif pour devenir révolutionnaire, c'est à
dire sur le chemin de la réappropriation de l'outil et du
sens du travail par le travailleur
Il y a six ans la CNT-AIT, avait diffusé largement un 4
pages racontant toute cette histoire, dans le but d'ensemencer une
réflexion critique sur ce qu'il se passait ici comme dans
d'autres établissements ce tract avait eu un certain impact
local et régional y compris à travers certains organes
de presse Une réunion publique il y a 5 ans à Paris
avait rassemblé nombre de travailleurs du secteur santé-social-éducation
Madame CT épuisée, sans avoir été prise
au sérieux, s'était tout de même retrouvé
en longue maladie Cela pouvait arranger du monde, "l'emmerdeuse",
celle qui pose problème, se retrouvant stigmatisée
semblait donner raison à ceux et celles qui avaient voulu
la voir comme une "folle"
Cependant après toutes ces années, les deux ans de
discussion et de diffusion, continue et par nos soins, d'informations,
n'avaient commencé à porter leurs fruits : En 2002
un mouvement de mécontentement du personnel de la MDM se
faisait jour, soutenu par l'association des familles des résidents
des établissement de Mindin Condamnant la qualité
de prise en charge minimale et le mal être des résidents,
une situation qui engendre des dysfonctionnements et des actes de
violence dont les résidents sont les victimes, le mouvement
dénonçait le manque criant de personnel et tirait
la sonnette d'alarme sur des conditions de travail se dégradant,
provoquant l'usure des agents et une augmentation significative
de l'absentéisme, les repos - légitimes - jamais compensés
en termes d'emploi. C'était avant la loi sur les RTT et il
manquait déjà 44 postes dont 18 rendus nécessaires
par l'observation des repos compensateurs Des mouvements similaires
avaient lieu dans d'autres établissements Les manifestations
de personnels et familles de résidents, se succédant,
devant la MDM, sur le pont de Saint Nazaire, devant la préfecture
de Nantes où ils furent reçu par le directeur du cabinet
du préfet qui précisait que le directeur de la DDASS,
monsieur M, devrait être reçu au ministère à
ce sujet
Vigilants quand aux promesses, la conscience était très
vive qu'une réflexion de fond sur la structure et le fonctionnement
de La MDM, ne pouvait être esquivée
C'était dans les faits une reconnaissance de la justesse
du combat que C.T avait mené pendant plusieurs années
La CNT-AIT, savait pour l'occasion rediffusé un texte, rappelant
son rôle dans le réveil des consciences et appuyant
le mouvement en cours en appelant à la méfiance les
salariés et familles de résidents vis à vis
de structures syndicales qui non seulement n'avaient rien fait depuis
des années mais avaient à l'époque enfoncé
madame CT. Nous avions parmi d'autres revendications demandé
à l'époque que les injustices dont elle avait été
victime soit réparées et qu'elle obtienne la reconnaissance
qui lui est due, après que sa parole ait été
pendant si longtemps mise en doute Ce qui fut fait, en ce qui la
concerne !
Et lorsque elle repris son travail en 2002, le ton avait changé,
elle n'était plus "la folle", on lui dressait un
accueil chaleureux Est-ce pour autant qu'un changement concret dans
l'organisation institutionnelle des prises en charges était
à l'oeuvre et au delà de la mise en avant de quelques
unités modèles utilisées comme vitrine de l'établissement
? En fait non. Le cours des choses repris Toujours est-t-il que
les notations d'années et années s'avérèrent
très favorable au travail de CT. De la direction : "Madame,
je vous félicité d'avoir su vous réintégrer
dans la structure du FMN. Tout le monde devrait pouvoir apprécier
vos qualités de réflexion et votre engagement à
satisfaire les besoins des résidents" _ Ceci n'endormit
pas la vigilance de CT, en ce qui la concerne puisque elle tenta
sans succès (entre Octobre 2004 et Janvier 2005) d'obtenir
son dossier personnel et bien qu'elle en ait le droit, toutes ses
tentatives échouèrent CT ne fut non moins vigilante
sur la protection des résidents Et inquiétée
par le fait que de trop nombreux arrosage aient lieu sur les lieu
de travail et puisse nuire à la qualité des prises
en charges elle contacta, pour conseil, la présidente d'une
association d'anciens alcooliques (La croix d'Or). Cette dernière
était une ancienne salariée de Mindin, qui transmis
le courrier à la chef de service de CT. Le 4/2/05, CT fut
donc convoquée à une "réunion", en
urgence qui se révéla être un véritable
tribunal où 25 personnes l'accablèrent verbalement
de reproches, lui mirent la pression "Si elle ne supportait
pas la convivialité de l'alcool, elle ne correspondait pas
au projet du foyer", "Que le fait qu'elle fasse des remplacements
dans les différentes unités de Mindin était
du voyeurisme", "Qu'elle parlait à un membre du
personnel qui lui aussi était sur la touche"..
Très choquée psychologiquement, CT s'est retrouvée
quelques temps en en arrêt maladie
Bien sur ces pressions n'ont été que verbales, aucun
n'écrit ne pouvant venir contredire les bonnes notations
qu'elle venait de recevoir
C'est pourquoi la CNT-AIT demande que cessent les persécutions
dont CT est l'objet, elle exige que CT puisse obtenir son dossier
personnel comme elle en a le droit
Sur le fond de la dernière affaire : La CNT-AIT ne remet
pas en question le fait que les personnels se détendent et
célèbrent entre eux différents événement
conviviaux, tant qu'il n'y a pas de retentissement négatifs
sur les résidents Mieux encore, il est possible et thérapeutique
pour les personnels d'organiser des événements festifs
et conviviaux avec les résidents, comme des repas collectifs
_ Dans l'unité ou en dehors de l'unité Là où
cela se pratique, c'est à la fois profitable aux résidents
et au moral des équipes et cela participe du développement
d'une ambiance bénéfique dont les retombées
sont évolutives et préventives en matière de
violence Cela met de la vie dans des lieux toujours menacés
de sclérose morbide
Si la convivialité permet par ailleurs d'associer dans des
festivités institutionnelles, les résidents, cela
ne peut que contribuer à leur épanouissement et à
mettre de la vie dans des lieux dont le risque permanent est la
sclérose et la relégation Les rares endroits où
un travail d'ambiance et de convivialité soignants/soigné
se fait, les retombées sur la qualité de vie des résidents
(ou des patients) et sur le moral des équipes profite à
tout le monde, surtout lorsqu'il s'agit de personnes très
dépendantes Par contre lorsque les équipes se replient
sur elle même, trop souvent, pour échapper aux résidents
exprimant leurs désaccords par des troubles du comportement,
le risque est d'accroître un climat préjudiciable pour
tous Un engrenage involutif.
Effectivement, les conditions d'hébergement, de soin, de
vie des personnes démunies concernant l'outil de travail
doivent intéresser au premier plan le syndicalisme Et que
cette question intéresse la nécessaire réflexion
de fond sur ce type d'établissement Des personnels formés,
motivés, conscients de leur tâche, en nombre suffisant
(créations de postes), mais aussi respectés dans leurs
droits et leur dignité. Il est nécessaire de désenclaver
et d'ouvrir au monde extérieur et au mouvement de la vie
ce type de lieu de vie, afin qu'ils ne s'enferment pas dans une
logique de relégation Chaque résident est un individu
à part entière ayant droit à être considéré
dans la dignité et non un anonyme se confondant dans une
masse informelle et démunie gardée à l'écart
du monde La société dans son ensemble est concernée,
tant il est vrai, que ce type de lieu de vie reste la conséquence
du fait qu'il n'est pas possible pour les proches de ces personnes
handicapées de vivre avec elles au quotidien Ce ne sont ni
les proches, ni les personnels qui ont choisi de s'occuper de ces
personnes, qu'il faut questionner, mais l'ensemble de la société
sur son fonctionnement et la place qu'elle assigne à certains
de ses membres lorsqu'ils ne s'inscrivent pas ou plus dans le système
de la productivité/consommation ordinaire
Il ne s'agit pas d'accabler les personnels : s'occuper de personnes
complètement dépendantes (toilette, habillage, alimentation,
hygiène intime) au quotidien pendant des années sans
autres perspectives que de les maintenir dans un état de
tranquillité et de satisfaction, en dehors d'épouvantables
souffrances, est extrêmement difficile. C'est avant tout une
question de thérapie institutionnelle Nous connaissons l'engrenage
institutionnel de la violence
Un nombre de personnel insuffisant, une situation de lieu fermé,
une absence d'ouverture des lieux vers des activités des
sorties, une absence de travail de réflexion collective institutionnelle
(psychologues, médecins) font que ce travail quotidien peut
progressivement virer au cauchemar Pour les équipes et donc
pour les résidents.. Il s'agit de personnes complètement
dépendantes, mais tout à fait existantes, et la charge
de travail est énorme Alors que de véritables relations
et enjeux humains se jouent et se nouent comme partout Lorsque les
travailleurs n'en peuvent plus qu'ils n'arrivent plus à créer
une ambiance conviviale dans ces lieux de vies
Cela devient déroutant, déprimant, un sentiment d'échec,
une envie de se replier entre salariés et c'est l'engrenage
les personnes handicapées utilisent ce dont elles disposent
pour se faire entendre rajoutant de la pénibilité
au travail Le pensionnaire devient alors sans l'avoir voulu le persécuteur
des travailleurs, ce qui facile les passage à l'acte sadique
à leur encontre par les plus à bout, les plus fragile..
Comment briser ce cercle vicieux est la vraie question ? Comment
avancer en ce sens, se mettre sur la voie puisqu'il y a beaucoup
à faire ? C'est justement cela reprendre en main l'outil
de travail Bien que ce soit une tache ardue, elle n'est pas insurmontable
avec temps et ténacité, travail collectif, temps de
réflexions et d'échanges, temps de parole, visites
et échanges avec d'autres institutions..
Par expérience de certaines institutions, encore trop rares,
qui ont pu le mettre en oeuvre et le maintenir Cela marche !
Or Mindin n'a pas le personnel en nombre pour, ni assez de psychologues
cliniciens rompus aux techniques de thérapies institutionnelle,
ni suffisamment de médecins habitués des patients
très dépendants ... Mindin ne fonctionne pas habituellement
comme cela, il faut donc qu'une réflexion collective à
l'initiative de membres du personnel (hors hiérarchie, car
il est difficile de s'exprimer librement en présence de ceux
qui notent même lorsqu'ils vous assurent de leur bienveillance,
et il faut savoir "cadrer le cadre"), puisse se mener
par des rencontres entre personnels de mêmes unités
et d'unités différentes pour échanger ensemble
sur les difficultés, de les besoins, de les désirs
En sachant que les résident sont une population de personnes
complètement existantes souvent intelligente, dont le développement
psychosocial a été bloqué, envahi, souvent
à la suite de graves traumatismes de le toute petite enfance,
mais dont le principal problème se situe autour de la capacité
à communiquer et dans son rapport à l'autre Souvent
sans paroles, à la structure du langage délabrée
ou mal construite, sans être muets, ils n'en sont pas moins
des êtres sensibles qui ont en fonction de leurs possibilités
leurs propre stratégies La plus grandes difficulté
pour le personnel, en dehors d'un strict gardiennage qui mène,
lorsqu'il se limite à cela, de toute façon à
des situations pénibles pour tout le monde, est de chercher
à donner un sens avec le langage à des signes infraverbaux
adressés par le résident Tenter de les comprendre
c'est créer de la "prothèse institutionnelle",
et lorsque cela marche cela permet de remédier à des
problèmes le plus souvent, et après coup d'une simplicité
déconcertante ... Et d'améliorer la vie quotidienne
des résidents comme des personnels
Discutter de tous ces sujets est un préalable incontournable
qui pourrait se faire à l'initiative des salariés,
même s'ils ne sont que quelques uns au début.
Il faut aussi dans les moyens alloués à l'institution,
demander médecins et psychologues.. Demander que deux lieux
pour les sorties et pour l'habitat soient possibles pour chacune
de ces personnes car elles ont besoin , comme tout le monde, d'évoluer
dans plusieurs lieux, même si une certaine ritualisation des
activités a un effet rassurant et répond avec adéquation
à leurs problématiques profondes Des prises en charges
individualisées et "sur mesure" doivent pouvoir
se réaliser pour leur épanouissement individuel Même
dans les limites de handicaps lourds liés à des dégâts
structuraux irréversibles mais fixés, il y a toujours
deux possibles en évolution : la souffrance de l'angoisse
envahissante et de la relégation ou bien le bonheur de la
tranquillité et de la plénitude de sois, qui contient
parfois ses surprises évolutives.. Il est temps de choisir
!
La CNT-AIT, dans une démarche intercorporative, interprofessionnelle
et interrégionale, reste vigilante quant aux suites données
à ces différentes revendications
***************
Tract réalisé par des militants des syndicats : CNT-AIT
Bourse du Travail, place Aliende 44600 St Nazaire et du Syndicat
des Travailleurs, Chômeurs, Précaires de Paris, BP
352 75526 Paris cedex 11.
Vous pouvez avec ce bon demander à ces adresses, un abonnement
gratuit de deux numéros au bimestriel de la CNT-AIT : Le
combat syndicaliste
Mindin retour Juin 05
Auteur: anonymous ( STCPP )
jeudi 7 juillet 2005
Les commentaires liés à cet article :
> Mindin : le harcèlement de la direction contre notre
compagne
par Yo, le 31/07/2005 à 11h05>
Impossible de donner un avis dans ce type de situation conflictuelle...
faut connaitre le dossier etc.
Mais une chose primordiale doit étre faite dans le respect
: l'accompagnement des usagers. Si dysfonctionnement grave il y
a, il faut effectivement mettre un "coup de pied dans la fourmilliére".
Il existe des institutions dites "toxiques" où
le salariés est dans une forme de stéréotypie,
enclavé donc dans un fonctionnement répétitif
qui finit par porter préjudice à la personne (handicapée,
inadaptée etc.). De plus, les coups portés au secteur
médico-social ces 4 derniéres années en matiére
de financement (la droite UMP n'aime pas ce secteur professionnel
et ses acteurs...qui coutent en dépense publique) fait que
de plus en plus de personnes non-formées donc moins couteuses
(ce qui ne signifie pas non compétentes...pas de généralisation)
travaillent en masse dans les structures. Ce défilé
de CDD est en lui-même un non respect de l'usager. Par exemple,
je pense à des jeunes IMC qui lors d'un de mes stages se
plaignaient, sans étre entendus, d'étre lavés
(toilette intime) par tout un panel de personnes qui changeaient
tous les deux trois mois. C'est aussi à mon sens un dysfonctionnement
institutionnel et une forme de maltraitance !
Et, il faut le rappeller, il existe aussi des salariés caractériels
qui ont des troubles de la relation (entre collégues et/ou
supérieurs hiérarchique) et qui portent en eux une
forme d'intolérance. Intolérance à ce qu'il
ne peuvent intérioriser, vivre dans le plaisir (dans les
pots entre collégues....il y en a toujours qui ne viennent
jamais) pour mille et une raisons parfois respectables. Liés
à l'éducation, au parcour personnel etc.
Bref, ça va étre chaud comme lutte dans cette institutions
que je connais...un peu. Un truc : jamais étre seul contre
tous. C'est une des régles dans ce type de conflit. Si maltraitance
ou toxicité il y a, d'autres ES/ME/AMP/Psy etc. de la structure
doivent étre dans le même type de ressentis (empathie,
empathie...). Et n'osent peut étre pas dire. C'est peut étre
vers eux qu'il faut aussi chercher une certaine...solidarité.
Une folle, c'est une chose, mais 4 ou 5 dans la même structure,
c'est plus trop crédible comme "argument", et si
c'en est un, c'est bien petit de la part de la direction ! !
Bon courage.
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