La médiation (en milieu scolaire)...:
Ce n'est ni un arbitrage, ni un jugement, ni une conciliation...
La médiation s'appuie sur une conception dynamique des relations
humaines et du tissu social.
Elle est un processus coopératif qui tend à favoriser
les conditions du dialogue pour faciliter la résolution non
violente d'un conflit ou le prévenir.
Elle est attitude d'ouverture et d'accueil, offrant un espace de
communication, de responsabilisation et de créativité
"La médiation n'est pas dans une logique séparative:
au contraire, elle développe les rapports de relation et
de reliance" ( De Peretti)
Le médiateur est la tierce personne qui aide les participants
à communiquer et trouver leur propre solution au conflit
qui les oppose
Pourquoi la médiation à l'école?
- l'école lieu de conflits en miroir avec les conflits dans
la société; comment les régler tout en évitant
l'engrenage de la violence et de l'exclusion ? la médiation
est un des éléments de l'approche non-violente des
relations et des conflits.
- "Chacun possède en lui les forces nécessaires
pour gérer au mieux les situations de conflit. Le rôle
de l'éducation est d'aider le jeune dans son propre surgissement
intérieur afin de permettre à chacun de devenir plus
profondément lui-même( De Peretti )
Dans les diverses pratiques de médiation, le jeune est sollicité
comme l'adulte : "chacun est pris en considération";
par la médiation, se développent la communication
entre chacun, la prise de responsabilités et la coopération
mutuelle.
Le processus de médiation en permettant une plus grande
implication des parties dans le réglement des conflits, permet
non seulement de surmonter les désaccords mais de construire
de nouvelles relations, de nouvelles solidarités, en un mot
de reconstruire le lien social" (Bonnafé-Schmitt J.P.)
-historique : " la médiation en milieu scolaire est
la dernière née de la famille médiation, après
la médiation pénale, la médiation de quartier
et la médiation dans les organisations.
En France, les premières expérimentations remontent
à 1993. Les projets se multiplient actuellement, soit par
le biais d'associations soit par des initiatives institutionnelles
ou par le système éducatif lui-même.
Le principal chercheur en médiation sociale et scolaire
en France est J.P.Bonafé-Schmitt et son équipe de
Lyon.
"L'émergence de la médiation en milieu scolaire
s'inscrit dans un courant actuel de remise en question de l'école,
école en crise dans société en crise "(
M. Souquet )
"Comme tout nouveau mouvement qui va à l'encontre d'une
tendance majoritaire, il représente une contre-culture avec
toutes les résistances que cela amène." (M.Souquet)
Principes de base de la médiation inter-personnelle ( réf:
M.Souquet ):
-Bases théoriques: la médiation se situe au carrefour
de plusieurs grands mouvements: la psychologie humaniste de Carl
Rogers, la théorie de la communication de Grégory
Bateson, la systémie de Virginia Satyr et de l'école
de Palo Alto et la théorie de la négociation négociée
de Fisher et Ury
- idée de base: il ne peut y avoir de vie sans conflit:
un conflit n'est ni négatif ni positif: c'est ce qu'on en
fait qui va être positif ou négatif.
Un conflit représente un danger, une souffrance éventuelle
mais c'est aussi une opportunité de changement, de construction
de meilleures relations, de reconnaissance et acceptation de la
différence, un renforcement de l'identité.
La médiation permet aux personnes de transformer le conflit
et à travers lui de se transformer.
- Résumé des principes et valeurs de base de la
médiation :
responsabilisation, auto-détermination, respect de la différence,
coopération, non-violence, approche gagnant-gagnant, créativité
, contrat.
- les"outils" de la médiation:
* les "techniques" de communication (écoute active,
reformulation )
* la "négociation raisonnée" qui a comme
principe de base qu'on ne peut pas négocier sur des positions
mais sur sur les besoins de chacun.
-" Le médiateur aide les personnes, par son écoute
empathique, par son questionnement, à explorer ce qui a permis
de construire ces "positions" et les solutions émergeront
des besoins de chacun. Ni juge, ni policier, ni avocat mais facilitateur
de la parole, il n'a aucun pouvoir de décision. Il redonne
du pouvoir aux personnes. Il les accompagne pour passer d'un statut
de victime à un statut d'acteur, de personnes responsables.
Il accompagne un changement, en toute confidentialité et
respectueux des différences."
http://perso.orange.fr/jacques.nimier/diverses_mediations.htm
"Je médiate, tu médiates, nous médiatons...".
La médiation est une technique de résolution des
conflits qui semble avoir un avenir prometteur. Comment se déroule
t-elle ? Quelles sont ses limites et ses avantages ?
La médiation est un concept largement utilisé maintenant,
qui recouvre un grand champ d'intervention, la médiation
familiale, la médiation d'entreprise, pénale... Définie
comme une technique pour établir ou rétablir la communication
entre les parties en conflit et les aider à clarifier et
résoudre le conflit, elle n'est pas sans rapport avec la
non-violence. Face au conflit, plusieurs attitudes sont possibles
: la fuite, le contournement ou l'affrontement qui se traduit soit
par la violence, soit par la négociation. Dans un conflit
s'affrontent souvent des valeurs, des intérêts. Plusieurs
types d'attitudes sont possibles.
Tout d'abord la compétition. La relation à l'autre
n'y a pas d'importance, par contre les buts à atteindre sont
primordiaux, il faut gagner. Autre attitude : le repli. La relation
à l'autre n'a pas d'importance et les buts non plus, je me
moque de perdre et que l'autre perde aussi. Dans la collaboration
la relation à l'autre est importante et les buts aussi, par
exemple décider des vacances en famille. Autre attitude :
faire en sorte que les deux gagnent. Il faut souvent beaucoup de
temps, de calme, de sérénité pour arriver à
ce mode de gestion des conflits. L'accommodement : la relation y
est très importante et les buts minimes. Je veux bien perdre
si l'autre, en gagnant me laisse sa considération, continue
de m'aimer. Exemple d'un mari qui veut faire plaisir à son
épouse en acceptant d'aller avec elle au spectacle qu'elle
a choisi. Le compromis implique que les différentes parties
en présence gagnent certaines fois, perdent d'autres fois.
Lorsqu'on est coincé dans un conflit, il est intéressant
de se positionner personnellement afin d'être conscient de
ce qu'on privilégie : la relation à l'autre ou le
but. Le sujet du conflit peut alors paraître dérisoire
(obliger un enfant à terminer son yaourt par exemple...).
L'écoute des faits, des sentiments, et leur reformulation,
(esprit de synthèse)sont les techniques essentielles dans
la médiation. Deux principes sous-tendent ces pratiques :
le respect de la véracité des faits et le respect
de la personne. Les médiateurs doivent jongler en permanence
entre la reformulation et la synthèse. La confidentialité
et la neutralité du médiateur sont également
essentielles. Le recours à la médiation doit être
volontaire. En général une des parties prend contact.
Lors de cette prise de contact, ne pas trop demander de renseignements,
n'avoir les échos que d'un seul point de vue nuit ensuite
au traitement du conflit. Il faut s'assurer toutefois que le problème
relève bien de la médiation. Un processus de médiation
comporte quatre phases : l'accueil, l'exposé des faits, la
résolution du conflit, l'accord.
L'accueil : une médiation dure au maximum dix séances
de deux heures. Le médiateur présente le cadre, lieu,
temps, prix de la médiation. Il cherche dès le début
à créer un sentiment de confiance. Il peut par exemple
féliciter les deux parties d'avoir pris la décision
de venir en médiation, car ce n'est pas facile de venir parler
d'un conflit. Le médiateur redéfinit les règles
de prise de parole, chacun doit écouter l'autre. Il donne
la possibilité à chacun d'écrire pendant que
l'autre parle. La médiation est un lieu où chacun
peut s'expliquer, il est important de laisser sortir la colère.
Le médiateur doit commencer la séance avec calme,
sympathie et détermination afin de créer une ambiance
favorable à la résolution du conflit, et ceci pendant
la durée total que prendra la résolution du conflit.
L'exposé des faits : cette séance est longue, elle
peut durer six séances. Chacun présente les faits
de son point de vue. Voir toutes les données d'un conflit
est indispensable. Quand il s'agit de conflits liés à
l'environnement immédiat, la prise de conscience par chacune
des parties de ce que l'autre vit fait souvent tomber l'agressivité.
L'autre n'est plus réduit seulement au conflit, il prend
consistance, il a une famille, un travail... Lorsque la tension
est tombée il est important de demander à chacun ce
qu'il attend de la médiation. Il faut du temps pour que la
communication entre les deux parties se rétablisse. Le plus
souvent les deux parties s'adressent uniquement au médiateur,
ne regardent pas l'autre. C'est seulement après plusieurs
séances que les parties peuvent se parler sans le passage
par le tiers. Les deux personnes n'avancent pas dans le processus
au même rythme, il y a souvent un déséquilibre.
Le médiateur doit y être vigilant, ne pas prendre partie
: le conflit appartient aux deux parties, c'est à elles de
trouver des solutions. La résolution du conflit : cette séance
ne doit pas venir trop tôt. Son objectif est de rechercher
des solutions. Il faut chercher, trier, innover. Chaque partie doit
avoir quelque chose à faire, période de dialogue,
de coopération, chacun doit accepter de négocier,
de céder du terrain. On arrive souvent à une entente
car le conflit est fatiguant, prend beaucoup d'énergie et
est menaçant. La résolution apporte de la tranquillité,
de la sécurité, de la quiétude.
L'accord : les parties arrivent à un accord sur les problèmes
essentiels du conflit. L'accord est précisé par écrit
et signé par les deux parties. Elles s'engagent à
respecter les termes de l'accord. Il ne faut jamais accepter que
l'accord dépende d'autres personnes non présentes.
Etre médiateur n'est pas facile. La tension d'un conflit
est difficile à supporter. Le médiateur doit éviter
de prendre partie pour l'un ou l'autre des protagonistes.Un autre
danger danger est de vouloir proposer ses propres solutions.
Ce qui parait intéressant dans la médiation c'est
sa capacité à recréer de la communication,
à retisser du lien social entre les gens.
Notes :
Yvette BAILLY est membre du groupe de Lyon du < Mouvement pour
une Alternative Non violente>, 39 rue Courteline, 69100 Villeurbanne.
Article paru dans la revue Non-Violence Actualité, publication
du Centre de Ressources sur la gestion non violente des conflits
(www.nonviolence-actualite.org)
http://www.irenees.net/fiches/fiche-dph-2853.html
Médiation
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9diation
La médiation fait partie des modes alternatifs de résolution
des conflits. Elle se fonde sur l'art du langage pour permettre
la création ou re-création de lien. Elle implique
l'intervention d'un tiers neutre, impartial et indépendant,
le médiateur, lequel est un intermédiaire dans les
relations. Elle instrumente la qualité relationnelle et de
communication. Il existe cependant des conceptions et des applications
très différentes de la médiation. Celles-ci
passent de la simple intervention pédagogique pour la transmission
de savoirs, jusqu'à l'application dans tous les domaines
des difficultés et blocages relationnels.
La médiation permet la confrontation des différences
avec un tiers facilitateur.
Etymologie et origine probable du mot
Le mot médiation, avant d'être un mot latin (medium,
medius, mediator), semble avoir été utilisé
par les Romains, notamment pour le mot méditerranée.
Ils ont pu le tenir, par association d'idées du nom de ce
pays disparu, la Médie, pays voisin des terres de l'ancienne
Perse devenu l'Iran [1].
Le mot serait apparu dans l'encyclopédie française
de 1694. Sa naissance est identifiée aux environs du XIII°s.,
pour désigner une intervention humaine entre deux parties.
Définition de la médiation des conflits privés
En matière judiciaire (civile ou pénale), la médiation
est encadrée juridiquement. En matière institutionnelle,
l'encadrement juridique est plus nuancé. Dans le domaine
civil de la résolution des différends (relation de
type contractuel, écrite ou non), la médiation est
en libre exercice. On parle de médiation civile ou de médiation
conventionnelle. Depuis la fin du XX° siècle, la professionnalisation
conduit à clarifier les conditions pour exercer avec l'usage
du terme (non un titre) de médiateur.
Dans le domaine de la résolution des conflits, la médiation
est considérée comme une approche pluridisciplinaire
(voir les formations universitaires, par exemple) ou une discipline
à part entière[2]. Il s'agit d'une approche renforçant
la liberté contractuelle, voire lui permettant de se maintenir.
En conséquence, par rapport au droit qui est une voie d'abandon
par la personne de sa capacité de décider, de prendre
la parole et de rechercher une solution, la médiation apparaît
plus comme une voie naturelle tandis qu'elle est considérée
paradoxalement comme une voie alternative de résolution des
conflits.
La médiation, en tant que discipline, propose un processus,
constitué d'étapes adaptables au contexte, et de règles
de fonctionnement et de communication dont le médiateur est
le garant. Elle a pour objectif d'aboutir, sans obligation pour
le médiateur, au résultat le plus satisfaisant possible
pour les parties - non pour le tiers médiateur. Il s'agit
d'un mode d'accompagnement des personnes en vue de prendre une décision
commune.
Un entretien conduit par un médiateur peut permettre à
une partie de clarifier son positionnement et d'adopter une démarche,
une stratégie, un changement comportemental pour résoudre
le différend exposé.
Globalement, la médiation est un cadre où s'exprime
les désirs, aspirations, envies, attentes, projets, besoins
et les intérêts des personnes en conflit. Elle consiste
dans un processus d'aide à la réflexion individuelle
et collective visant une décision la plus satisfaisante pour
les parties. Un accompagnement individuel peut également
avoir le caractère d'une médiation quand il consiste
à permettre à la personne accompagnée de se
tempérer pour conduire une discussion ou une négociation
face à l'autre partie qui aurait refusé la médiation
classique.
Médiation conventionnelle et médiation judiciaire
en France
La médiation conventionnelle a fait son apparition en France
dans le début des années 80. Dans le cadre de la médiation
dite conventionnelle, la médiation est librement et spontanément
choisie par les parties qui effectuent elles-mêmes le choix
du tiers médiateur.
La médiation judiciaire a été instaurée
à partir du décret du 22 juillet 1996 [3]. Cette forme
de médiation s'inscrit dans le cours d'une procédure
judiciaire. Elle est acceptée par les parties en cours de
procédure, et ordonnée par le juge qui désigne
et mandate le médiateur. Dans ce cas d'acceptation en cours
de procédure le juge rend une ordonnance de médiation.
La durée initiale de la médiation ne peut excéder
trois mois. Cette mission peut être renouvelée une
fois, pour une même durée, à la demande du médiateur,
du juge ou des parties.
Les différences avec les pratiques connexes
médiation et négociation
La différence entre médiation et négociation
est simple : le négociateur est de parti pris. Il représente
les intérêts d'une partie. Ce qui implique que le négociateur
va rechercher à aboutir à une solution donnant satisfaction
à la partie qu'il représente. Le médiateur
n'est d'aucun parti pris. Il accompagne la réflexion des
deux parties en leur permettant de trouver un accord. Cet accord
est définit de plusieurs manières, soit en s'inspirant
des approches de négociation gagnant-gagnant [4], soit, comme
indiqué plus haut le plus satisfaisant possible, voire le
moins insatisfaisant possible entre les parties.
médiation et conciliation
Les différences entre la médiation et la conciliation
réside dans le rôle du tiers... En principal, le tiers
médiateur aide les parties dans leur réflexion et
leur décision : il fait émerger les décisions
des parties ; en conciliation, le tiers conciliateur propose des
solutions aux parties.
médiation et arbitrage
La différence entre la médiation et l'arbitrage réside
dans le fait que l'arbitre rend une décision qui s'impose
aux parties qui ont choisi l'arbitrage. Une pratique encore marginale
s'est développée notamment aux États-Unis,
dans le cadre des ADR (Alternatives Disputes Resolution), combinant
l'intervention d'un médiateur qui, s'il ne parvient pas à
faire émerger une solution peut devenir arbitre, par convention
préalable avec les parties ou avec l'accord des parties auxquelles
il le propose ou qui le lui demande. Ce procédé est
alors nommé med-arb.
Développement de la Médiation dans le Monde
Préhistoire et Histoire de la médiation
Aujourd'hui, la médiation est considérée comme
une manière d'intervenir dans une situation difficile entre
des personnes (physiques ou morales). La médiation consiste
dans le fait de porter la parole d'une personne qui se trouve bloquée
pour une ou plusieurs raisons - administrative, logistique ou émotionnelle.
S'agissant d'un message à transmettre, elle a une dimension
pédagogique. Elle implique des qualités de "porte-parole"
de la part du médiateur.
En matière conflictuelle, plus spécifiquement, la
médiation peut sembler avoir plusieurs histoires. Selon certains
auteurs, la médiation existerait depuis très longtemps,
aussi longtemps que des tiers interviennent dans les conflits d'autrui.
Mais il est clair que si l'intervention de tiers dans les différends
de toute nature se pratique depuis longtemps, il ne s'agit pas de
la Médiation telle que nous tendons à la définir
depuis la fin du XX° siècle.
Que nous puissions identifier, au cours de l'Histoire, des démarches
de type médiateurs (nous préférerions dire
approches médiales), dans le théâtre notamment
[5], pour présenter ou représenter la manière
dont les Hommes se comportent entre eux, et faire passer des messages.
Nombre d'auteurs font l'association entre des approches de type
médial et la médiation elle-même, que ce soit
en citant une conception de justice douce [6], le rendu de décision
arbitrale à la Saint-Louis ou à la manière
du roi Salomon, la conciliation (qui relève de la procédure
judiciaire), ou de la négociation (qui implique toutes les
parties en présence, y.c. le tiers facilitateur).
Pour qu'il y ait Médiation dans le domaine de la résolution
des conflits, il convient qu'il y ait :
* des parties avec un différend
* un médiateur,
o tiers neutre quant à la solution,
o impartial dans ses intérêts et implications,
o indépendants dans ses relations,
o et garantissant la confidentialité du processus (et non
d'une procédure), contrairement à l'audience publique,
avec publicité, du système judiciaire.
Or cette conception de la médiation, en tant que discipline
à part... entière n'apparaît qu'à la
fin du XX°. Elle consiste à créer une extension
de la discussion contractuelle accompagnée, compte tenu d'un
différend qui empêche les parties d'avoir un échange
serein au point qu'elles pourraient préférer l'affrontement
(loi du talion, loi du plus fort...) ou aller chercher un arbitrage
contraignant (système judiciaire, cours arbitrale...) en
vue d'imposer une décision.
La médiation vise donc à renforcer la liberté
contractuelle. Elle instrumente la volonté des parties de
trouver un nouvel accord par rapport à un accord précédent
qui est contesté - accord tacite (ou conçu comme tel
par l'une des parties), comme le contrat social ou effectivement
signé à un moment donné.
Renforçant la liberté contractuelle, elle vient apporter
aux parties d'un différend les moyens de reposer une situation
qui fait problème, d'y réfléchir et de chercher
la meilleure des solutions possibles pour retrouver ou trouver un
terrain d'entente. De ce fait, la médiation instrumente aussi
la qualité de communication, au présent d'une relation
et inscrite dans une anticipation relationnelle, contrairement au
système juridique qui, se fondant sur le passé et
s'appuyant sur une conception des droits et obligations énoncés
antérieurement, départage ou divise.
Nous pouvons ainsi identifier une amorce de la médiation
dans la culture de la Grèce antique, avec le courant philosophique
visant à faire réfléchir les personnes sur
leurs relations aux autres et, conséquemment à soi-même.
La maïeutique instrumentait cette recherche. En effet, l'outil
maïeutique avait pour objectif de permettre à une personne
d'exprimer ses connaissances en soi - en l'occurrence qui auraient
été acquises dans des vies antérieures. Le
philosophe mettait en pratique ce savoir-faire pour qu'une personne
puisse réfléchir et exprimer le meilleur d'elle-même.
Cette pratique visait à développer la responsabilité
personnelle, par la maîtrise des passions, et à faire
réfléchir chacun sur ses relations maître-esclave
de soi et avec les autres (cf. La République, Livre IV, Platon).
Ainsi, le philosophe accompagnait une réflexion, permettait
à une personne de se positionner, de faire les choix avec
lesquels elle allait pouvoir s'auto-déterminer, en visant
le passage à l'acte. L'enseignement qui était ainsi
dispensé par les rhétoriciens devenaient antagoniste
avec celui des sophistes qui se contentaient de la relation d'efficacité
des techniques de communication (avec leurs applications notamment
dans les procès), moins la dimension de ce que nous appelons
aujourd'hui le développement personnel, soit la contribution
pédagogique de l'acte médiateur du philosophe. Nous
pouvons aussi souligner l'existence d'un protecteur des non-citoyens,
le proxène, lequel n'a cependant pas inspiré la fonction
du médiateur de la république, ce d'autant que cette
fonction n'existe pas dans nos civilisations beaucoup plus nationalistes.
A cette époque que nous pouvons qualifier de préhistorique
de la médiation, en ce qu'elle n'était pas conceptualisée
en tant que telle, deux courants se sont formés :
* celui de l'intervention de tiers pour faire émerger la
responsabilité individuelle, l'engagement libéré
des passions (et donc notamment en situations conflictuelles)
* celui de l'intervention de tiers qui se subtituaient aux personnes
et allaient dans le sens de la prise de décision imposée,
déresponsabilisant les personnes.
Pour que la Médiation reprenne du sens, il fallait
un élément fort :
* la reconnaissance de l'individu en tant que personne possédant
un potentiel de responsabilité. C'est à René
Descartes, inspiré de la mésaventure de Giordano Bruno,
en recherche de rationalisation de la relation de l'Homme avec le
Monde, lui-même reprenant des réflexions conduites
par Pierre Abélard et des Grecs Anciens, tels que Pythagore,
Socrate, Platon, que nous devons cette formalisation.
Il fallait aussi les réflexions éthiques, plus laïques,
exprimant la recherche d'autonomie individuelle de Spinoza, l'aboutissement
par la Déclaration universelle des premiers droits de l'homme,
inspirée de l'œuvre de Jean-Jacques Rousseau sur le
Contrat Social. Il fallait que des auteurs théorisent autrement
la nature individuelle ; il fallait le cheminement des travaux de
Freud ; il fallait l'invention de la sociologie et celle de la polémologie
; il fallait aussi une expression des droits équivalents
reconnus à toute l'humanité : aux femmes et aux enfants,
pour que la médiation puisse être conduite par un tiers
respectueux des personnes.
Il fallait encore l'identification des limites du droit et de tous
les systèmes d'arbitrages...
Mais sans la reconnaissance des personnes en tant qu'individus
pouvant prendre ses propres décisions, pouvant être
accompagnés lors des situations difficiles pour se sortir
des conflits, la Médiation ne peut exister. Le Droit provient
de l'idée que l'individu doit être contraint pour bien
se conduire ; la médiation émerge de l'idée
que l'individu peut, à tout moment, apprendre à se
contrôler. Le Droit provient de la méfiance que les
dirigeants ont vis-àvis des personnes, tandis que la Médiation
vient fabriquer la confiance.
C'est donc seulement au XX° siècle que les premiers
ouvrages sur la médiation sont apparus. Ils sont aujourd'hui
de plus en plus nombreux et parfois contradictoires. Néanmoins,
ils sont tous imprégnés de cette recherche de renforcer
le potentiel de prise de décision des personnes. Dans le
monde de l'entreprise, nous observons depuis quatre ou cinq decennies,
des formations sur la délégation. Les formations de
développement personnel ont également fortement contribué,
avec leurs balbutiements souvent thérapeutiques, à
la reconnaissance de l'individu.
En fait, notre époque semble avoir repris le chemin abandonné
voici environ 2500 ans.
C'est donc au XXI° siècle, que nous commençons
à écrire l'Histoire de la médiation et des
médiateurs. Le titre de l'ouvrage intitulé Le Temps
des médiateurs, par Jean-François Six, prend tout
son sens.
Toutefois, il n'est pas étonnant de lire que la médiation
aurait une Histoire. En fait, il s'agirait plutôt d'histoires.
Car selon le point de vue de l'auteur, selon qu'il se positionne,
sans intention, certes, en tant qu'idéologue, religieux,
juriste, psychologue, voire ethnologue, la médiation se présente
à lui sous un angle qui peut lui faire croire dans le bien
fondé de sa thèse. Nous pouvons ainsi distinguer les
principaux courants de pensée qui influence les conceptions
de la médiation.
Les conceptions de la personne et les pratiques de la médiation
S'agissant de la résolution des conflits interpersonnels,
la médiation est inévitablement influencée
aujourd'hui par les différentes conceptions de la personne.
Ces courants d'influence peuvent donner l'impression que, contrairement
à la thèse ci-dessus, la médiation aurait une
Histoire. Mais en fait, il est clair que la médiation, en
tant que discipline visant l'accompagnement de la résolution
de différend, n'a pu émerger qu'avec la reconnaissance
de la personne en tant que telle.
Toutefois, la conception que chacun peut avoir de la personne influence
son action s'il est médiateur, selon les valeurs qui sont
"au cœur" de ses propres croyances ou motivations.
Elle interfère sur le processus (pour certains "procédure"[7])
de médiation et, conséquemment, sur la solution qui
vient conclure la médiation, de manière plus ou moins
volontaire (de la part des parties) et durable.
Profession Médiateur
L'exercice de l'activité de Médiateur n'est pas règlementé.
Il n'existe aucune exclusivité de domaine d'exercice. Néanmoins,
avec le Diplôme d'État de Médiation familiale
(DEMF), il existe une tendance à la sectorisation.
Médiateur Professionnel
Un médiateur généraliste présente normalement
une assurance individuelles de Responsabilité Civile Professionnelle
(RCP) - Obligation faite par la Chambre syndicale de la Médiation[8],
ce qui n'est pas toujours le cas, notamment pour des associations
de médiation qui ont une assurance collective. Il est formé
aux compétences transversales de la médiation et peut
donc intervenir dans tous les types de différends de type
relevant traditionnellement du droit civil.
Il est sollicité par les parties - ou une seule qui lui
demande de faire la navette ou de prendre contact avec l'autre partie
(ou les autres). Dans ce cas, la médiation est dite "conventionnelle".
Il peut être sollicité dans le cadre d'un conflit judiciarisé,
et là il s'agit d'une médiation judiciaire.
Médiation familiale
La sectorisation de la médiation continue de faire débat
au sein des professionnels et surtout des professions connexes (principalement
juridiques, travailleurs sociaux, conseils conjugaux, mouvements
familiaux, personnels des organismes travaillant dans les CAF, UDAF,
etc.). Toutefois, si un diplôme d'État a été
obtenu par l'influence des associations de médiation familiale,
celui-ci ne donne aucune exclusivité pour l'exercice de la
médiation de ce domaine.
Ethique et déontologie en médiation
Les points communs des engagements des médiateurs résident
dans le fait que la médiation doit s'exercer en toute indépendance.
Le médiateur a une obligation de moyens non de résultats.
Il doit se comporter de manière impartialité et neutralité.
Il s'engage sur la confidentialité des échanges et
demande aux parties de s'y engager.
Les différences portent sur les références
de l'exercice de la médiation, la transversalité des
compétences, l'éthique qui découle, selon la
Chambre syndicale de la Médiation de l'exercice de la médiation[9].
Les différents intervenants en médiation ont élaboré
des chartes. Certaines, généralement inspirées
du Réseau des Médiateurs d'Entreprise[10] dans le
Rhone-Alpes (France), ou de l'association Amély [11], se
réfèrent au droit.
Les médiateurs familiaux, organisés notamment au
sein de l'Association pour la Promotion de la Médiation Familiale
se réfèrent au droit et à la psychologie.
La clause de médiation
La clause de médiation peut être introduite dans tous
les contrats. Elle dispose que les parties signataires envisagent
avant tout recours à une procédure judiciaire de faire
appel à un médiateur. Cette obligation contractuelle
doit être respectueuse des dispositions relatives aux clauses
abusives.
Le médiateur est envisagé non en tant que personne
physique mais au travers d'une personne morale ( Société,
association, chambre de commerce, chambre syndicale), laquelle peut
être convenue par les parties dans le contrat.
Cette clause peut a fortiori être introduite dans un accord
de médiation, prévoyant ainsi le cas où les
parties auraient des difficultés à respecter l'accord
(qui est alors un nouveau contrat), notamment dans les circonstances
de changement de situation.
L'accord de médiation
Dans les situations conflictuelles, la médiation nécessite
le libre consententement et la capacité de décider.
Elle vise un accord durable fondé sur l'engagement et la
qualité relationnelle.
La qualité et la pérennité de l'accord est
classiquement l'équilibre de satisfaction quant à
la solution. L'accord se fonde sur l'effort sincère de reconnaissance
à la fois des personnes et des intérêts respectifs,
comprenant l'anticipation des risques de ruptures de l'accord, des
difficultés rencontrées pour son application, avec,
parfois, la prévision d'un possible retour en médiation
(clause compromissoire) ou, lorsque l'accord est juridiciarisé,
l'inclusion de mesures contre celui qui romprait ce pacte.
Les parties peuvent choisir que l'accord ne soit pas juridiciarisé
(soit écrit sous forme juridique) ou judiciarisé (soit
homologué par un juge). L'accord peut rester sous seing privé.
Néanmoins, écrit et signé par les parties,
il n'en aura pas moins le caractère d'un contrat. Selon les
cas, il pourra être question d'un simple compromis, d'un protocole
d'accord, d'une transaction...
Champs d'application
L'étendue des champs d'application de la médiation
est telle que l'on pourrait la voir se fondre et disparaître.
Mais c'est précisément parce qu'elle présente
la richesse d'une véritable discipline dans les ressources
humaines, au côté, par exemples, de la sociologie,
du management ou de l'Histoire qu'elle est repérable dans
de nombreux domaines. Il est ainsi également possible de
concevoir une approche médiation (ou médiale) d'une
situation humaine, d'une œuvre (littéraire ou cinématographique).
À titre d'exemple dans l'observation de l'œuvre, Mary
Poppins ne peut-elle être perçue comme médiatrice
dans la famille où elle intervient en tant que gouvernante
?
Les médiateurs professionnels, généralistes,
identifient plusieurs champs d'application. Il existe dans tous
les courants de la médiation, dont certains (tels dans la
médiation familiale où des associations ont demandé
et obtenu un diplôme d'État), une identification commune
des champs d'application :
* différends entre particuliers (personnes physiques ou
/ et personnes morales) en matière civile :
o famille, séparation, patrimoine - on identifie ici notamment
: médiation conjugale, médiation familiale, médiation
patrimoniale...)
o scolarité
o voisinage (médiation citoyenne)
* différends entre particuliers et personnes morales (médiation
consumériste) :
o consommation
o construction
o travaux
* différends dans les entreprises (médiation d'entreprise)
:
o relations internes
o harcèlement moral
o rupture de contrat
* différends économiques inter-entreprises (médiation
économique)
o concurrence
o marques
o client / fournisseurs
D'une manière générale, la médiation
s'applique partout où il y a transmission de savoir par un
tiers neutre et indépendant, partout où une relation
contractuelle a été établie.
Pierre-Yves Monette, Ancien avocat, Médiateur fédéral
de Belgique Conseiller honoraire au Cabinet de S. M. le Roi Collège
des Médiateurs fédéraux, a présenté
en 2000, à Bamako, une réflexion sur les différentes
médiations [12].
Les avantages de la médiation
1. La médiation en appelle à la responsabilité
personnelle et la liberté de consentement de chaque partie
;
2. les parties définissent les modalités de la médiation,
avec le médiateur auquel elles confient la responsabilité
de la garantie de son bon déroulement ;
3. elle s'adapte aux différents contextes ;
4. elle est un huis-clos : un processus confidentiel auquel les
parties et le médiateur s'engagent ;
5. elle est économique, en temps et en argent : moins coûteuse
et aléatoire qu'un rapport de force ou une procédure
judiciaire ;
6. elle s'inscrit dans la réalité relationnelle
: prise en compte le caractère durable ou non durable des
relations entre les parties ;
7. elle intégre la réflexion et la créativité
de chacun, ouvre à un esprit de contribution pour la résolution
des différends et des problèmes ;
8. elle a des avantages qui dépassent la situation en cause
: permet d'examiner les aspects d'un différend et d'anticiper
les risques inhérents à la mise en œuvre de l'accord
;
9. elle va de la qualité relationnelle à la négociation
: intégre un processus créatif ;
10. elle va jusqu'à la conclusion d'un accord ;
11. le médiateur présente des garanties professionnelles[13].
Références
1. ? Sur l'origine du mot médiation voir le Dicomedial
[1]
2. ? JL Lascoux,Pratique de la Médiation, une méthode
alternative à la résolution des conflits, ESF éditeur,
2001, p.7
3. ? source Lexinter sur les aspects juridiques de la médiation
[2]
4. ? Arnaud Stimec, La médiation en entreprise
5. ? Jacqueline Morineau, L'esprit de la Médiation
6. ? Jean-Pierre Bonafé-Schmitt La médiation, une
Justice Douce
7. ? L'association Amely (Lyon, France) Boutique de droit [3]
8. ? Site de la Chambre syndicale de la Médiation [4]
9. ? Code d'Ethique et de Déontologie des Médiateurs
Professionnels [5]
10. ? créé par Yves Chamussy
11. ? créée par Jean-Pierre Bonafé-Schmitt
12. ? comme mode de résolution de conflits et de ses différentes
applications [6]
13. ? les 11 raisons de recourir à la médiation
Utiliser un médiateur pour gérer un conflit
Toute activité humaine génère des conflits.
La médiation est une méthode alternative à
la résolution des conflits. HLC peut intervenir pour dérouler
un processus de médiation ou/et former l'encadrement à
la gestion de conflit.
Les principes de base de la gestion de conflit et médiation
:
Connaître les différentes origines d'un conflit
Analyser les causes du conflit
Comprendre les comportements et attitudes
Travailler sur des bases relationnelles (Analyse Transactionnelle,
PNL)
Gérer un conflit
La médiation : principes de bases
Processus de médiation
Les enjeux de la médiation
L'écoute active
L'entretien de médiation
Les contrats cadres
Les plans d'actions
Quelques trucs pour réussir : Techniques : Lors d'une médiation,
connaître ses limites, travailler sur soi, sur ses valeurs
et sur sa neutralité.
http://www.hlc.fr/mediation-cPath31_42.html
Fiche formation Gestion de conflits / Médiation
* Connaissance de soi / Les bases des relations humaines
L'analyse transactionnelle
La PNL
L'assertivité
* Les préjugés
Les faits et les opinions
Les inférences
Les interprétations sources de conflits
* Structure d'un conflit
Les intervenants
Les faits
La manière
Les mots, les gestes
Les non-dits, les mal-dits
* Comment désamorcer un conflit ?
L'écoute active
Reconnaître le conflit
La reformulation
La médiation : rôle et missions
* Médiation : méthode alternative de gestion de
conflits
La méthode
Rappel du contexte
Ecoute des parties concernées
Utilisation des techniques de communication
Recherche de l'information
Recherche de solution
Champ d'application de la médiation
La médiation, le développement durable et l'anticipation
du "risque humain"
La médiation, développée comme méthodologie
systémique, est l'outil de base d'une approche globale d'une
organisation, de la plus petite entité aux organisations
internationales. Ses techniques et outils sont les plus performantes
pour accompagner les situations de changement, établir des
diagnostiques et favoriser les décisions les mieux adaptées
à un développement durable. Elle permet d'avoir une
vision précise et d'harmoniser les informations pour permettre
une anticipation des différents risques liés à
l'évolution et aux changements structurels et conjoncturels.
La médiation, les outils d'un management valorisant les
ressources individuels et des équipes
L'art des relations humaines ne s'improvise pas plus que celui
du commandement. La médiation propose une approche rationnelle
des relations humaines, visant l'instauration de la qualité
dans un domaine habituellement abandonné au bon sens. La
médiation propose une approche culturelle globale de la gestion
des ressources humaines.
La médiation, l'accompagnement individuel et la dynamique
des groupes
La médiation est le premier outil des professionnels de
l'accompagnement pour la prise de décision et la responsabilisation
des personnes : elle est la base du "coaching" (accompagnement
individuel) où les techniques et modèles développés
par Médiateurs Associés® depuis 1991 ont des applications
précises.
La médiation, la prévention des tensions
et la résolution des conflits
La médiation est une instrumentalisation efficace des organisations
optant pour un développement durable, elle est tout naturellement
adaptée aux plus petites structures confrontées aux
mêmes problématiques, et aux situations conflictuelles
de toute nature ; c'est pourquoi vous pouvez faire appel à
un Médiateur professionnel pour faciliter la régulation
des tensions entre des personnes (dans le privé ou le professionnel)
ou dans le cadre de la définition d'une stratégie
globale. La méthodologie change, mais les principes, l'éthique
et la déontologie des Médiateurs Associés restent
les mêmes.
Les Médiateurs Associés, l'éthique et la déontologie
Les Médiateurs Associés ont un positionnement d'indépendance
totale (pas de relation hiérarchique ni de rapport remis
à des instances non-impliquées) : ils travaillent
selon les règles de confidentialité (discrétion
et remise intégrale de tous les éléments élaborés
dans le cadre de la mission), d'impartialité (pas de parti
pris, autre que celui de la médiation) et de neutralité
(pas d'influence sur le choix des solutions).
Les Médiateurs Associés, un professionalisme adapté
à vos besoins
Ainsi, selon votre recherche, vous pouvez faire appel à
des médiateurs les plus motivés pour y répondre.
Vous trouverez dans l'annuaire des Médiateurs Associés
possédant des compétences très différentes
qui peuvent prêter leur concours pour vous permettre de conduire
votre projet ou démêler votre situation.
Privé (familial, patrimonial) et professionnel (économique,
entreprise)
La médiation en matière de conflit
Elle est une réponse à la question : "Comment
résoudre un différend ou trouver une solution ?".
Contrainte, abandon, fuite, relance, soumission, revanche, rejet,
exclusion : est-ce vraiment notre choix ou n'est-ce pas plutôt
se soumettre à des habitudes que nous ne maîtrisons
pas ? Au mieux, pour résoudre un conflit, le plus souvent
nous effectuons un abandon de libre-arbitre : nous nous en remettons
à la décision d'un tiers, ou à son "bon
sens" : juge, arbitre, conciliateur... Nous nous en remettons
à des règles de droit, au sens juridique du terme,
ou d'équité, au sens d'un juste partage des choses
matérielles. Ces modes de règlement ancestraux antérinent
généralement la séparation des parties ; ils
contribuent à valider une rupture, alors que les antagonistes
restent encore liés, qu'ils auraient encore des intérêts
à maintenir une relation ou qu'ils perdent de l'énergie
et du temps dans l'animation de leur différend. La médiation
est une tout autre voie et redynamise le "lien" entre
les parties, en privilégiant la qualité relationnelle.
C'est pourquoi, la médiation à des applications en
matière de conflits économiques, familiaux, (de couple
ou relatif à des questions patrimoniales), sociaux, managériaux,
commerciaux, politiques. Des problèmes de paiement surviennent
avec un client ou un fournisseur, vous envisagez de rompre ou vous
rompez une relation d'affaires avec un partenaire ou un associé
ou certaines clauses d'un contrat causent problèmes ; vous
ne parvenez pas à vous entendre avec des membres de votre
famille sur la répartition d'une succession ?
Malgré votre bonne volonté, le conflit perdure :
vous ne trouvez pas d'accord.
Si vous souhaitez toujours que le problème soit résolu
de manière mutuellement satisfaisante, pourquoi ne pas envisager
de recourir au service d'un médiateur ?
Le médiateur est un facilitateur de communication, de négociation
et de résolution de problème. Il développe
une méthode efficace de résolution des conflits pour
vous épargner des coûts et la longueur d'une procédure
judiciaire.
Développement de la médiation des conflits
But
Moyens
La médiation a pour but de :
- rétablir / établir un climat de confiance entre
les parties
- transmettre des savoir-faire pour maintenir la qualité
relationnelle au-delà de la médiation
- faciliter la conception d'un projet
- favoriser l'émergence d'un accord entre des parties confrontées
à un différend.
Plus largement, la médiation est une instrumentalisation
des personnes et des organisations, conscientes de devoir gérer
la permanence des changements et qui sont dans une dynamique de
consolidation tournées vers le futur.
La médiation implique l'intervention d'un tiers, le médiateur,
qui exerce un rôle de relais de communication.
Le médiateur favorise l'émergence d'un contexte favorable
à la clarification des situations. Le médiateur permet
à ses clients :
# de réfléchir posément,
# d'établir ou de rétablir une communication sereine,
# de rechercher la meilleure solution.
Le médiateur peut accompagner, selon son expertise et les
besoins de ses clients, une personne en recherche de résolution
de problème, ou plusieurs personnes impliquées dans
une relation délicate.
Mots clés de la médiation des conflits
que nous pouvons associer
à la médiation
au médiateur
aux parties
en négatif contentieux, litiges, conflits, adversité,
désaccord, mésentente, rupture, divorce, licenciement,
colère, abandon, fuite, procès
pas juge, ni arbitre, ni conciliateur, ni psychothérapeute,
ni conseil juridique ni psychologique, ni confident au détriment
de l'une des parties
pas de vengeance, pas de soumission, pas de fatalisme, pas de contrainte
en positif
résolution de conflits, mode alternatif à la résolution
des différends, processus, règles, repères,
contrat pédagogique, protocole d'accord
rigueur, philosophie, créativité, écoute,
rhétorique bienveillante, accompagnement, facilitation, neutralité,
impartialité, confidentialité, discrétion
accueil, compréhension, apaisement, recherche de solution
respectueuse, responsabilité, négociation
Jean-Louis Lascoux médiateur Diplômé de Médiation
judiciaire et conventionnelle
Responsable pédagogique des formations de médiateurs
Associés - diplôme Certificat d'Aptitude à la
Auteur de "Pratique de la Médiation, une méthode
alternative à la résolution des conflits" ,
http://www.pythagore.com/10definition1.html
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