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Combien de marées noires en 6 mois, entre Août 2006 et Janvier 2007 ?

Au moins 5 : au Liban, au Cameroun, aux Philippines, en Norvège et en France.

Le mazout de l'Erika était cancérigène, Exxon Mobil refuse de payer les dégâts provoqués par le naufrage de son pétrolier l’Exxon Valdez en 1989 en Alaska.
Tout va bien au royaume de l'avion et de la voiture !
La guerre au Moyen Orient et la pollution sont deux composantes du capitalisme. La recherche du profit et les transports sont bien à l'origine de toutes ces catastrophes écologiques.

Le gestionnaire du site Ph Coutant, Nantes le 2 Février 2007

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Le MSC Napoli responsable de la pollution

http://www.breizhoo.fr/informations/actualite-5444- le-lt-igt-msc-napolilt-igt-responsable-de-la-pollution.html

Les analyses confirment que les galettes de mazout arrivant actuellement sur la côte nord de la Bretagne proviennent bien des cuves à carburant du porte-conteneur échoué en Angleterre.

Les hydrocarbures charriés sur le nord de la Bretagne le week-end dernier proviennent donc bien du bateau anglais endommagé par la tempête et remorqué en catastrophe vers un banc de sable pour éviter pour qu'il ne se casse en deux. Les épaisses plaques de mazout repérées en particulier dans le secteur de Perros-Guirec viennent d'être analysées par le Lasem, laboratoire d'analyses, de surveillance et d'expertise de la Marine. Ces hydrocarbures se seraient échappés des cuves à carburant du bateau pendant le remorquage et non depuis l'échouage du bateau. De façon éparse, la pollution a touché une quinzaine de communes. Environ 55 mètres cubes de galettes ont été récupérés sur le littoral. Les patrouilles de la Marine nationale ne signalent plus d'arrivée de telles galettes aux abords des côtes bretonnes. Le navire aurait perdu environ 60 tonnes d'hydrocarbures. Les Britanniques ont déjà pompé plus de la moitié du carburant présent dans les cuves. En revanche, le déchargement et transbordement des centaines de conteneurs pourraient prendre plusieurs mois. Dans la tempête, le bateau avait perdu environ 160 boites.

par JMP le 31/01/2007

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Galettes de mazout en Bretagne : de nouveaux arrivages signalés

NOUVELOBS.COM 28.01.2007


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/20070128.OBS9186/ des_galettes_de_mazoutsur_des_plages_bretonnes.html

Repérées depuis vendredi sur les Côtes-d'Armor et du Finistère, elles pourraient provenir du "Napoli", échoué sur la côte sud de l'Angleterre.

Le MSC Napoli (AP)

De nouvelles traces d'hydrocarbures ont été observées dimanche 28 janvier matin sur le littoral des Côtes-d'Armor, mais la pollution reste de faible intensité, a-t-on appris auprès de la préfecture du département.

En revanche, aucune nouvelle arrivée n'a été signalée sur les côtes nord du Finistère, selon la préfecture du département.

Les galettes d'hydrocarbures, généralement de la taille "d'une grosse assiette", se sont échouées dimanche matin sur le cordon littoral d'une quinzaine de communes, entre Pleumeur-Bodou à l'ouest et le sillon de Talbert (commune de Pleubian) à l'est.

Des plages et des rochers ont été souillés mais "le phénomène ne s'est pas amplifié par rapport à hier (samedi, ndlr)", a souligné le secrétaire général de la préfecture des Côtes-d'Armor, Jacques Michelot.

Les communes touchées limitent dans certains cas l'accès aux zones polluées par une signalétique appropriée.

Comparaison avec le "Napoli"

Des prélèvements de ces galettes, réalisés dès vendredi soir, sont en cours d'analyse. Ils sont comparés aux échantillons du fioul du porte-conteneurs "MSC Napoli", échoué la semaine dernière à quelques centaines de mètres des côtes sud-ouest de l'Angleterre.

Des paquets de biscuits, qui pourraient provenir d'un conteneur éventré, sont en outre arrivés sur certaines plages bretonnes.

Les plages souillées sont "en cours de nettoyage par les équipes des municipalités" et des "équipes de surveillance" inspecteront les côtes dimanche matin "pour voir s'il y a encore des échouages d'hydrocarbures", selon le secrétaire général de la préfecture des Côtes-d'Armor. (avec AP)

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Pollution
250 oiseaux mazoutés, la réserve des Sept-Iles touchée : la LPO à nouveau en situation de crise

http://www.lpo.fr/comm/2007/comm2007-01-31.shtml

La LPO a recueilli 250 oiseaux mazoutés depuis le début de l’année dans son centre de soins de l’Ile Grande, à Pleumeur-Bodou, dans les Côtes d’Armor, près de la réserve naturelle des Sept-Iles. En 1 mois, la Station LPO de l’Ile Grande a recueilli plus d’oiseaux mazoutés que ce qui est habituellement recueilli en une année !

Les arrivées d’oiseaux mazoutés s’accélèrent depuis le naufrage du porte-conteneurs MSC Napoli. La Station LPO à l’Ile Grande en Côtes d’Armor, recueille 30 à 40 oiseaux mazoutés par jour, la plupart récoltés sur les plages et les rochers du pays du Trégor, entre Locquirec, dans le Finistère et Pleubian, dans les Côtes d’Armor. Des dizaines de cadavres sont signalés chaque jour, venant s’échouer à chaque marée. Ils sont ramassés avec les déchets pollués par les équipes de nettoyages municipales.

Le guillemot de Troïl est l’espèce la plus touchée avec 83 % des victimes. Il faut rappeler que c’est la période d’installation des oiseaux sur les colonies des Sept-Iles. Or s’ils ne trouvent pas les conditions adéquates, ils risquent de fuir le site et de ne pas se reproduire cette année. Sachant que le guillemot de Troïl est déjà menacé sur ce site, avec seulement 12 couples contre plusieurs centaines avant la marée noire de l’Amoco-Cadiz, la LPO est inquiète. Ces oiseaux, touchés depuis plusieurs jours par la pollution sont très amaigris et affaiblis. Leurs chances de survie sont assez faibles, tant leur état physique est catastrophique à leur arrivée au centre de la LPO.

L’équipe de la LPO, le personnel de la mairie de Perros-Guirec et les gardiens du phare de l’île aux Moines viennent de retirer 300 kg de déchets pollués de la réserve naturelle des Sept-Iles et de recueillir 11 oiseaux mazoutés. Des paquets de biscuits pollués étaient visibles entre la côte et l’archipel.

La pollution est toujours présente, mais très diffuse. Des radeaux de sachets de biscuits mêlés à des produits pétroliers continuent de dériver près du littoral. Ces traces sont souvent trop petites pour être repérées par l’avion des douanes. Des oiseaux mazoutés sont également repérés à la dérive et vont probablement s’échouer dans les prochains jours.

Dans ces conditions, la LPO ne peut relâcher les oiseaux soignés, les eaux étant trop polluées. Un premier lâcher de quatre guillemots a eu lieu hier, mardi 30 janvier, dans une zone apparemment propre (aucune pollution n’était signalée). Pourtant, cinq heures plus tard, trois de ces quatre oiseaux étaient retrouvés et apportés à la LPO… mazoutés !

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250 oiseaux mazoutés, la réserve des Sept-Iles touchée : La LPO à nouveau en situation de crise

le 01-02-2007 émis par : LPO Ligue pour la Protection des Oiseaux


http://www.tv5.org/TV5Site/info/communiques-de-presse-article.php?NPID=FR184128

La LPO a recueilli 250 oiseaux mazoutés depuis le début de l'année dans son centre de soins de l'Ile Grande, à Pleumeur-Bodou, dans les Côtes d'Armor, près de la réserve naturelle des Sept-Iles. En 1 mois, la Station LPO de l'Ile Grande a recueilli plus d'oiseaux mazoutés que ce qui est habituellement recueilli en une année !

Les arrivées d'oiseaux mazoutés s'accélèrent depuis le naufrage du porte-conteneurs MSC Napoli. La Station LPO à l'Ile Grande en Côtes d'Armor, recueille 30 à 40 oiseaux mazoutés par jour, la plupart récoltés sur les plages et les rochers du pays du Trégor, entre Locquirec, dans le Finistère et Pleubian, dans les Côtes d'Armor. Des dizaines de cadavres sont signalés chaque jour, venant s'échouer à chaque marée. Ils sont ramassés avec les déchets pollués par les équipes de nettoyages municipales.

Le guillemot de Troïl est l'espèce la plus touchée avec 83 % des victimes. Il faut rappeler que c'est la période d'installation des oiseaux sur les colonies des Sept-Iles. Or s'ils ne trouvent pas les conditions adéquates, ils risquent de fuir le site et de ne pas se reproduire cette année. Sachant que le guillemot de Troïl est déjà menacé sur ce site, avec seulement 12 couples contre plusieurs centaines avant la marée noire de l'Amoco-Cadiz, la LPO est inquiète. Ces oiseaux, touchés depuis plusieurs jours par la pollution sont très amaigris et affaiblis. Leurs chances de survie sont assez faibles, tant leur état physique est catastrophique à leur arrivée au centre de la LPO.

L'équipe de la LPO, le personnel de la mairie de Perros-Guirec et les gardiens du phare de l'île aux Moines viennent de retirer 300 kg de déchets pollués de la réserve naturelle des Sept-Iles et de recueillir 11 oiseaux mazoutés. Des paquets de biscuits pollués étaient visibles entre la côte et l'archipel.

La pollution est toujours présente, mais très diffuse. Des radeaux de sachets de biscuits mêlés à des produits pétroliers continuent de dériver près du littoral. Ces traces sont souvent trop petites pour être repérées par l'avion des douanes. Des oiseaux mazoutés sont également repérés à la dérive et vont probablement s'échouer dans les prochains jours.

Dans ces conditions, la LPO ne peut relâcher les oiseaux soignés, les eaux étant trop polluées. Un premier lâcher de quatre guillemots a eu lieu hier, mardi 30 janvier, dans une zone apparemment propre (aucune pollution n'était signalée). Pourtant, cinq heures plus tard, trois de ces quatre oiseaux étaient retrouvés et apportés à la LPO... mazoutés !

News Press 2007

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Les boulettes bretonnes du MSC Napoli

La station ornithologique de l'île Grande a reçu lundi matin une vingtaine d'oiseaux mazoutés, soit un total de 70 depuis le 25 janvier, a indiqué un technicien de la station.

http://www.20minutes.fr/articles/2007/01/31/20070131-actualite-france-Les-boulettes-bretonnes-du-MSC-Napoli.php

20Minutes.fr 31.01.07

Le verdict est tombé: les boulettes d’hydrocarbures qui affluent sur les côtes bretonnes proviennent bien du MSC Napoli, a annoncé mercredi après-midi la préfecture maritime de l’Atlantique à Brest.

Le porte-conteneur est échoué depuis le 20 janvier au large de Branscombe au sud de l'Angleterre. Son déchargement a débuté lundi et pourrait durer plusieurs mois.

En attendant, les arrivées d'oiseaux mazoutés s'accélèrent sur les côtes bretonnes et la réserve des Sept-Iles est désormais touchée par la pollution, s’est alarmé mercredi la ligue de protection des oiseaux (LPO).

Marée noire

La Station LPO de l’Ile Grande (Côtes d'Armor) «recueille 30 à 40 oiseaux mazoutés par jour, la plupart sur les plages et les rochers du pays du Trégor, entre Locquirec (Finistère) et Pleubian (Côtes d'Armor)», indique l'association dans un communiqué.

«Cette période, ajoute la LPO, est celle de l'installation des oiseaux dans les colonies des Sept-Iles, mais ils risquent de fuir le site et de ne pas se reproduire cette année» en raison de la marée noire.

Selon la LPO, le guillemot de Troïl - déjà menacé depuis la catastrophe de l'Amoco Cadiz en 1978 - est l'espèce la plus touchée et représente 83% des victimes.

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Marée noire au large de la Norvège: un tiers du pétrole a été récupéré

http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=501559

Oslo, 14/01/07 - Environ un tiers des 400 tonnes de pétrole qui se sont déversées au large des côtes norvégiennes après l`échouement d`un pétrolier chypriote ont été récupérés, selon les garde-côtes, a rapporté l`AP.

L`Administration côtière de la Norvège a précisé qu`une puissante tempête gênait les opérations de nettoyage, mais que les fortes rafales de vent pourraient également limiter les dégâts de la marée noire en la dispersant plus rapidement et en l`empêchant d`atteindre les côtes.

Il faudra sans doute jusqu`à six mois pour tout nettoyer.

Le "Server", navire long de 180m, se dirigeait vendredi vers le port russe de Mourmansk, sur la mer de Barents, lorsqu`il a heurté des rochers lors d`une tempête au large de Bergen, à 275km au nord-ouest d`Oslo.

Le navire s`est brisé en deux environ quatre heures après l`accident. Il transportait 650 tonnes de pétrole, dont environ 370 se sont déversés dans la mer.

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Marée noire après le naufrage d'un cargo chypriote en Norvège

Reuters - 13/01/07


http://www.latribune.fr/info/Maree-noire-apres-le-naufrage-d-un-cargo-chypriote-en-Norvege-~-
OFRWR-NORVEGE-BATEAU-20070113TXT-$Db=News/News.nsf-$Channel=Monde

NAUFRAGE D'UN CARGO CHYPRIOTE AU NORD DE BERGEN

OSLO (Reuters) - Les autorités norvégiennes ont entamé une vaste opération visant à nettoyer et à contenir le carburant qui s'échappe des soutes d'un cargo battant pavillon chypriote, échoué depuis vendredi sur la côte ouest, au nord de Bergen.

Les 25 membres d'équipage du "M/S Server", propriété d'un armateur grec, ont été secourus vendredi soir par hélicoptère. Le navire de 180m s'est brisé en deux près du phare d'Hellesoy, sur l'île de Fedje. La poupe a sombré, mais la proue a pu être remorquée et se trouve en sécurité, ont fait savoir les autorités.

"Il y a du carburant dans l'eau et il a atteint une partie de l'île où le bateau a fait naufrage", a déclaré Ane Eide Kjaeraas, au nom des services chargés des opérations de nettoyage, précisant que 290 tonnes de fuel lourd s'étaient échappées. "Il s'agit d'un accident grave", a-t-elle souligné.

Les soutes du bateau, qui faisait route vers Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie, sans cargaison, renfermaient néanmoins 585 tonnes de fuel et 72 tonnes de diesel.

Reuters 2007.

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Les côtes de la Norvège souillées par une marée noire

http://www.euronews.net/create_html.php?page=detail_info&article=400890&lng=2

Le Server, un cargo chypriote s'est échoué la nuit dernière puis s'est brisé en deux. Il transportait près de 600 tonnes de fioul lourd dont la moitié s'est échappée en mer.

Ce matin, du pétrole a atteint la côté norvégienne en différents endroits au Sud de Fedje. Des volontaires et des garde-côtes ont commencé à pomper le pétrole et à nettoyer ces rivages maculés de noir comme l'explique l'un d'entre eux :

"Par chance ce cargo n'était pas plein mais vous pouvez déjà voir tout le pétrole que nous avons ici ... alors imaginez un cargo de 300 000 tonnes c'est effrayant... oui c'est effrayant".

Le Server se dirigeait vers le port russe de Mourmansk lorsqu'il s'est échoué puis brisé en deux alors que des vents violents soufflaient dans ces zones. Des vagues de 7 mètres de haut ont même été observées. On ignore cependant les causes précises de l'accident.

Une partie du cargo a été remorquée ce matin vers les terres.

Les 25 membres d'équipage ont été évacués en hélicoptère la nuit dernière. Ils sont tous sains et saufs.

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Norvège : marée noire

http://french.peopledaily.com.cn/International/5293972.html

La Norvège fait actuellement son possible pour éviter une marée noire suite au naufrage d'un cargo grec immatriculé à Chypre. Le navire s'est échoué sur des rochers près de la côte nord de Bergen vendredi, pour des raisons encore inconnues. Les 25 membres de l'équipage sont indemnes. Le cargo s'est cassé en 2, la poupe a coulé, mais la proue a pu être remorquée jusqu'à des eaux plus tranquilles. Selon l'administration côtière norvégienne, 290 tonnes de mazout se seraient déversées dans la mer. Les équipes en charge de l'environnement craignent que le fioul n'atteigne un refuge d'oiseaux à proximité, où de nombreux volatiles passent l'hiver en raison du temps anormalement doux cette année.

Source: CCTV

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Menace de marée noire au Cameroun
L’inquiétude des habitants de Kribi grandit

jeudi 18 janvier 2007, par Panapress

http://www.afrik.com/article11059.html

Des tonnes de pétrole brut s’échappant du terminal du pipe-line Tchad-Cameroun se déversent, depuis mardi, dans la mer au niveau de la plate-forme d’Ebome, une localité située à 6 km de la ville de Kribi, au sud du Cameroun. La population, inquiète, attend une réponse concrète des autorités.

Au niveau de la mer, à Kribi, les pêcheurs ont remarqué de grosses masses noires sur les eaux de l’Océan Atlantique. "Je suis allé pêcher. J’étais déjà à deux kilomètres des berges, quand j’ai été surpris de constater des choses gluantes qui surnageaient à la surface des eaux. J’ai touché et j’ai reniflé la chose. L’odeur était celle du pétrole, mais plus acre", témoigne Michel Bowehe, un pêcheur de la localité.

Les craintes des populations se multiplient. "Nous sommes inquiets pour la faune. Parce que si la fuite n’est pas arrêtée, les poissons vont mourir et nous n’auront plus rien à manger", déclare un riverain.

Les inquiétudes se lisent sur les visages des riverains. "Nous ne saurions accepter que nos belles plages se souillent et que nos enfants meurent de faim", tonne Jules Ntonga, un notable de Kribi.

La situation a mobilisé la descente du comité interministériel dont les membres n’ont pas pu accéder au lieu du sinistre. "Il nous faut un hélicoptère pour nous y rendre. Sans cela, nous ne pouvons qu’attendre les rapports de la Perenco ou de la COTCO", déclare un membre dudit comité.

Les responsables du site pétrolier minimisent la situation

Toutefois, à Kribi, on pense que "les problèmes de pétrole sont gérés directement par la présidence de la République et nul ne saurait s’y mêler sans avis motivé. Alors, ce qu’il y a à faire, c’est d’alerter les responsables qui vont prendre les mesures adéquates".

Les responsables de Perenco, une société d’exploration et d’exploitation pétrolière, minimisent la situation. "La situation n’est pas grave comme on le pense parce qu’à la construction, nous avions prévu des filtres tout autour de cette zone en prévention d’une éventuelle fuite. C’est le cas aujourd’hui. Les filtres vont recueillir le brut et ce n’est qu’une infime partie qui s’y échappe. Pour l’instant, nous faisons tout pour remédier à la situation".

Pour M. Bokamba, président du Comité de développement du débarcadère de Mboamanga (CDDM) : "on ne pouvait construire un site pareil sans qu’il n’y ait un jour des fuites. Il y a peut-être une petite quantité, mais aujourd’hui c’est sérieux. Je crois que les choses vont rentrer dans l’ordre d’ici peu".

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Menace : Kribi et la marée noire

http://www.lemessager.net/details_articles.php?code=40&code_art=16841&numero=1

Le préfet du département de l’Océan a présidé une réunion de crise hier à Kribi.

La situation à Kribi, depuis le début du déversement du pétrole brut dans la mer, reste préoccupante. A en croire une responsable de la Cameroon oil transportation company (Cotco), la nappe de pétrole consécutive aux fuites sur le pipe aurait été identifiée à 50 Km du rivage de Kribi. Le pétrole ainsi déversé depuis le 15 janvier dans l’océan Atlantique aurait donc pris la direction de l’ouest, selon Cotco. Sous-entendu : le pétrole qui s’est échappé de la plate-forme de Cotco ne semble pas avoir pris la direction des plages de Kribi. “ Le sens du courant marin est en train d’aller vers le large, raison pour laquelle le pétrole n’est pas arrivé aux larges de Kribi ”, soutient-on à Cotco. Malgré ces explications, la situation reste préoccupante. Une marée haute était annoncée la nuit dernière. “ Avec cette marée haute, il y a de fortes chances que le pétrole arrive sur les larges de Kribi ”, craignent les populations.

La fuite pétrolière observée depuis mardi dernier sur les installations du pipe-line Tchad-Cameroun à environ 12 Km de la côte émane du terminal de Cotco. Mais à en croire la Cotco, “ l’impact sur la côte et l’environnement marin est relatif. ” Parce que “ la source de déversement a été rapidement identifiée et corrigée. Aujourd’hui, la situation est sous contrôle ”, rassure la Cotco. Au cours de l’opération de ratissage, “ il n’y a eu aucun blessé ”, fait observer un responsable de Cotco à Douala.

Hier, jeudi 18 janvier, le préfet du département de l’Océan, Jean François Villon, a présidé une réunion de crise, regroupant les autorités administratives locales et quatre responsables de Cotco. L’objectif était de faire le point de la situation. Mais, jusqu’ici, les causes de la fissure du pipe ne sont toujours pas connues. Rien n’a été dit sur la conduite que les pêcheurs devraient désormais suivre. L’on tente plutôt de rassurer que “ tout est rentré dans l’ordre et la quantité qui est restée dans la mer est sans danger pour les populations riveraines ”. Mais la population reste très sceptique. “ On nous dit toujours qu’il n’y a rien et après nous allons avoir les poissons morts et autres conséquences ”, déclare un pêcheur.

Non loin de la plate-forme de Cotco, il y a se trouve la plate-forme Off-shore de Perenco, une entreprise d’exploration et d’exploitation pétrolière en haute mer. Elle n’a pas subi de dommages. Perenco exploite le pétrole camerounais à Kribi et non celui du pipe-line Tchad-Cameroun. Selon des indiscrétions, Perenco a juste apporté son assistance matérielle à Cotco, pour palier la défaillance. “ Nous ne sommes donc ni de loin ni de pres concernés par cette situation ”, ont-ils déclaré pour éviter toute confusion.

Par Noé Ndjebet Massoussi et Sevère Kamen

Le 19-01-2007

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Cameroun : Controverse autour de la marée noire aux larges de Kribi

http://www.camer.be/index2.php?art=2574

Cotoc reconnaît la fuite de carburant, mais refuse de parler de marée noire.

La fuite de pétrole survenue lundi dernier, 15 janvier 2007, au niveau du terminal flottant Komé-Kribi I dans la localité de Ebomé, (environ 12 kilomètres de la Kribi) aurait déjà été maîtrisée par les équipes d’intervention de la Cameroon Oil transportation compagny (Cotco), la société de transport de l’oléoduc Tchad-Cameroun. Jointe au téléphone hier en début d’après midi, une responsable de la cellule de communication de cette compagnie a affirmé qu’"on a déjà suspendu les interventions. Les vannes ont été fermées pour empêcher la fuite. On continue simplement la surveillance des côtes. La nappe quant à elle a déjà été réduite à un stade rapidement biodégradable".

Conséquence, Mathilde Malado affirme que l’on ne saurait parler de marrée noire. " La nappe n’a pas cessé de s’éloigner des côtes. On est à plus de 50 km. Il n’y a aucun impact attendu sur l’environnement marin. Le brut n’était pas lourd ", affirme-t-elle. A la Cotoc, on brandit quelques actions urgentes de sauvetage qui ont été entreprises pour circonscrire la fuite. C’est ainsi que, affirme-t-on de ce côté, des barrières de confinement ont été érigées à la surface de l’eau, autour du bateau et autour de la zone atteinte. Par ailleurs, des dispersants, produits non nocifs, auraient été utilisés pour dégrader le brut qui s’est déversé.

Toutefois l’on reste sans information pour l’instant quant à l’origine de la fuite : une enquête a donc été ouverte pour établir les responsabilités dans le premier incident que connaît le pipe line Tchad-Cameroun depuis son inauguration survenue le 12 juin 2004. Même si du côté de Cotco on essaye de minimiser les conséquences que pourrait avoir la fuite sur l’environnement, des voix s’étaient déjà élevées, au sein de la certaines Ong, pour souligner le caractère grave de ce qui s’est produit.

C’est ainsi que, interrogé par le quotidien Le messager dans sa livraison du jeudi 18 janvier 2007, le président de l’Ong Save Nature, Ekani, a indiqué que " cette catastrophe est très grave d’autant plus que le brut qui se déverse dans la mer n’est pas loin des côtes. Les espèces protégées comme les tortues marines vont mourir. Sans compter une vaste partie de la faune marine ". Une tendance qui était toutefois tempérée par certains spécialistes des questions pétrolières qui estimaient que " la situation n’est pas grave comme on le pense, parce qu’à la construction, a prévu des filtres tout autour de cette zone en prévention d’une éventuelle fuite ".

Mutations : Lazare Kolyang

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La première marée noire au Cameroun

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18062

Dans la cité balnéaire de Kribi, du pétrole se verse dans la mer. Une fuite survenue dans un pipeline situé à Ebome occasionne un déversement important de pétrole brut. Depuis quatre jours, le pétrole pollue la mer. Que comptent faire les autorités locales?

Depuis la découverte de pétrole au Tchad en 1992, il fut question de construction d’un pipeline. Le projet de construction d’un oléoduc long d’environ 1 100 km entre la région de Doba au sud du Tchad et celle de Kribi dans le sud Cameroun a pris du temps. Le gisement de pétrole dont les réserves sont estimées à 120 millions de tonnes de pétrole, est situé au sud du Tchad entre Doba et Moundou sur les champs de Komé, Bolobo et Miandoum. Les réserves du Tchad devraient fournir environ 900 millions de barils. Ce projet va nécessiter le forage de 300 puits environ. Etant donné les informations filtrées, nous ne savons pas exactement combien de puits ont été mis en chantier. L’exploitation totale de ce gisement pétrolier s’étalera sur une période de 25 à 30 ans. La mise en exploitation, lors de la première année, devrait entraîner une production maximale d’environ 10 à 12 millions de tonnes de pétrole soit une moyenne de 200 000 barils par jour.

Grâce à ce gisement pétrolier, le Tchad est devenu le quatrième pays producteur de pétrole de l’Afrique sub-saharienne après le Nigeria, l’Angola et le Gabon. Pour l’exportation du pétrole, un oléoduc long de 1 100 km, dont 890 km au Cameroun, et quatre stations de pompage ont été construits à travers les deux pays voisins. Des infrastructures maritimes telles que des stations de stockage et de chargement ont été construites au large de la côte camerounaise, près de la ville de Kribi.

Le coût total du projet était estimé à 3,5 milliards de dollars (dont 2 milliards de dollars pour l’oléoduc). Le projet était envisagé par un consortium comprenant Exxon Exploration and Production Chad Inc. (Exxon 40 %), la Société Shell tchadienne de Recherches et d’Exploitation (40 %), et Elf Hydrocarbures Tchad (20 %). Exxon agira en tant qu’opérateur pour le développement des champs pétrolifères. Une société de transport pour l’oléoduc, la Cameroon Oil Transportation Company, S.A. (Cotco), a été constituée pour construire, gérer et entretenir le système de transport par oléoduc au Cameroun. Le consortium, le Tchad et le Cameroun auront des participations dans le capital de Cotco. Une société similaire, la Tchad Oil Transportation Company S.A. (Tocto), est établie au Tchad avec des participations du Consortium et du Tchad. Le projet, entré dans sa phase terminale, a été inauguré le 12 juin 2004. La production a été lancée.

Premier incident sérieux : fuite de pétrole.

Il est étonnant qu’après quelques jours, la fuite (ou les fuites) ne soit pas colmatée. Pourquoi faut-il que les responsables du coin attendent une décision de la présidence pour agir ? Que faut-il qu’il se produise ? Les habitants du village d’Ebome au Cameroun, une localité située à 6 km de la ville de Kribi, sont en état d’alerte. Depuis la journée du mardi 16 janvier 2007, une fuite pétrolière au niveau de la plate-forme pétrolière d’Ebome, située à près de trois kilomètres des berges, s’est déclarée. La fuite de pétrole a été confirmée par les responsables locaux du consortium. La fuite touche la mer en masse. Les pêcheurs ont remarqué de grosses nappes noires dans l’Océan Atlantique. Pourquoi cette fébrilité des autorités qui n’agissent pas ? Les responsables de Cotco (Cameroon Oil Transportation Compagny) sont aux abonnés absents pour expliquer aux populations locales ce qui se passe.

Comment faire baisser la crainte des populations qui est ravivée par le silence des autorités ? Les habitants sont inquiets pour la faune, car ils savent que si la fuite n’est pas arrêtée rapidement, les poissons vont mourir et leur alimentation va en pâtir. Les autorités administratives camerounaises sont également aux abois. Le délégué départemental de l’environnement a, dans un courrier adressé à la société Perenco, demandé une estimation de l’étendue des dégâts. Les responsables administratifs déclarent avoir fait leur travail, sans pour autant expliquer ce qu’ils ont réellement fait. Certains fonctionnaires sont dubitatifs et essaient de se rassurer en expliquant que la solution au problème de pollution viendra de la présidence de la République. Leur réponse argumentée laisse perplexe leur interlocuteur : « Ce qu’il y a à faire, c’est d’alerter les responsables qui vont prendre les mesures adéquates. »

Inquiétudes de Save Nature

Un responsable de Perenco souligne la non-gravité de la situation : « La situation n’est pas grave comme on le pense, parce qu’à la construction, nous avions prévu des filtres tout autour de cette zone en prévention d’une éventuelle fuite. C’est le cas aujourd’hui. Les filtres vont recueillir le brut et ce n’est qu’une infime partie qui risque de s’échapper. Pour l’instant, nous faisons tout pour remédier à la situation ». Fataliste, le président du Comité de développement du débarcadère de Mboamanga (Cddm), monsieur Bokamba, indique que la construction d’un site pareil ne pouvait qu’entraîner inévitablement, un jour, une fuite. Les inquiétudes sont patentes chez les habitants de la région ( nos plages vont être souillées et nos enfants risquent la famine).

Nous ne trouvons point de GreenPeace, ou de Nicolas Hulot pour s’agiter. Avec cette première fuite sérieuse du terminal d’Ebomé, ce sont de nombreuses ONG (organisations non gouvernementales) et associations qui font entendre leurs voix à Kribi. Le président de l’ONG Save Nature déclare : « Cette catastrophe est très grave d’autant plus que le brut qui se déverse dans la mer n’est pas loin des côtes. Les espèces protégées comme les tortues marines vont mourir. Sans compter une vaste partie de la faune marine. L’Etat doit faire quelque chose rapidement avant qu’il ne soit trop tard ».

Il n’est plus temps de s’opposer à ce projet, l’espoir qui reste est de savoir comment et de combien les habitants spoliés vont être indemnisés. De nombreuses Ong et personnalités ont protesté pendant la mise en route de ce projet. Nul ne sait exactement quelles sont les garanties sur le respect de l’environnement. Veut-on tout simplement chasser les populations situées près de cet oléoduc ?

URL TRACKBACK : http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=18062

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PHILIPPINES La marée noire s’étend

Publié dans l'édition du samedi 26 août 2006

http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=17062

LA pire marée noire de l’histoire des Philippines s’est étendue à deux autres îles de l’archipel, ont indiqué vendredi les autorités de la Défense civile. La nappe de mazout, qui a déjà recouvert plus de 300 km du littoral de l’île de Guimaras (centre), a gagné les îles voisines de Panay et Negros, a-t-on précisé de même source dans un bulletin d’informations diffusé vendredi. La municipalité de Valladolid, sur l’île de Negros, a déclaré l’état de catastrophe, comme l’a déjà fait Guimaras. La mer de Visayas, une des eaux les plus poissonneuses de la région, se considère elle aussi menacée, selon la Défense civile. Le pétrolier Solar I a sombré le 11 août au large des côtes du centre de l’archipel philippin avec 2 millions de litres de pétrole à son bord. Depuis, environ 200.000 litres se sont déversés dans la mer et près de 17.000 habitants, la plupart pêcheurs, ont été déplacés. Une soixantaine de médecins et infirmiers sont arrivés sur Guimaras afin de soigner 329 personnes qui ont fait part de problèmes de santé allant d’irritations de la peau à des difficultés respiratoires. Les autorités sanitaires enquêtent également sur la mort par crise cardiaque d’un pêcheur qui pourrait être reliée à l’inhalation de vapeurs toxiques. Quatre experts américains sont arrivés jeudi dans la région et ont rejoint des spécialistes nippons déjà sur place. Un navire japonais, équipé d’un mini sous-marin téléguidé, doit arriver dimanche. En fonction de leurs observations, l’affréteur philippin Petron Corp. décidera d’un renflouement ou du pompage de l’épave qui repose par 640 mètres de fond. Sa porte-parole, Virginia Ruivivar, a commandé des photos par satellite afin de vérifier des informations des garde-côtes selon lesquelles une nouvelle fuite a été détectée. Petron conteste ces affirmations, assurant qu’un seul des 10 réservoirs du tanker perdait du pétrole mais que cette fuite a cessé


Article paru dans Témoignages le samedi 26 août 2006 (page 9)
URL : http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=17062

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jeudi 24 aout 2006, 11h24
Marée noire aux Philippines: inquiétudes sanitaires

http://fr.news.yahoo.com/24082006/202/maree-noire-aux-philippines-inquietudes-sanitaires.html


NUEVA VALENCIA (AFP) - Une équipe médicale a été dépêchée dans le centre des Philippines, théâtre de la pire marée noire de l'histoire de l'archipel, après la mort suspecte d'un pêcheur et la maladie de plusieurs centaines de personnes.
Un total de 329 habitants se sont plaints de problèmes de santé, allant d'irritations de la peau à des difficultés respiratoires, sur l'île de Guimaras, durement touchée par la marée noire, ont indiqué les services sanitaires.

Un pêcheur de Nueva Valencia, sur la même île, est décédé d'une crise cardiaque. Le marin souffrait d'asthme et les vapeurs toxiques émanant du mazout qui pollue le rivage de l'île ont pu aggraver sa condition, a indiqué le secrétaire philippin à la Santé, Francisco Duque.

Le maire de Nueva Valencia, Diosdado Gonzaga, a cependant précisé que des analyses supplémentaires étaient nécessaires afin de déterminer si cette mort était liée à la pollution.

Une équipe médicale est arrivée jeudi dans la région afin d'enquêter sur l'ensemble de ces cas. Deux toxicologues examineront en particulier la nécessité de reloger certains habitants résidant sur la côte, a précisé le ministre.

Le pétrolier Solar I a sombré le 11 août au large des côtes du centre de l'archipel philippin avec deux millions de litres de pétrole à son bord. Depuis, environ 200.000 litres se sont déversés dans la mer. L'épave repose par 640 mètres de fond.

Quatre experts américains sont arrivés jeudi dans la région et ont rejoint des spécialistes nippons déjà sur place.

Quelque 16.000 pêcheurs se trouvent privés de ressources et les mangroves et plages de sable fin de Guimaras ont été durement affectées. Le mazout, devenu une sorte de gel semi-compact, s'est répandu sur plus de 300 km du littoral de Guimaras.

La nappe pourrait également toucher les îles voisines de Panay et de Negros, quatrième de l'archipel, selon les autorités locales.


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Liban

La marée noire est largement nettoyée, selon l'ONU

Associated Press (AP)

24/01/2007 21h50

http://www2.canoe.com/infos/international/archives/2007/01/20070124-215024.html

La marée noire provoquée cet été par la guerre entre Israël et le Hezbollah au large des côtes libanaises a été en grande partie nettoyée mais plusieurs questions environnementales doivent encore être réglées dans le pays, ont indiqué aujourd'hui les Nations unies dans un rapport.

Présentant ce rapport à Berlin, Achim Steiner, secrétaire général adjoint et directeur exécutif du Programme environnemental de l'ONU, a appelé les dirigeants de la communauté internationale à aborder les questions environnementales au Liban lors de la conférence internationale des donateurs qui aura lieu jeudi à Paris.

«Il y a toute une série de mesures qui peuvent et doivent être prises», a-t-il déclaré.

Parmi les priorités figurent le rétablissement de l'approvisionnement en eau et des systèmes d'égoûts dans le sud du pays, région la plus touchée par le conflit, et la gestion des déchets toxiques issus des usines, complexes industriels et hôpitaux de la zone, a-t-il indiqué.

Les bombes à fragmentation israéliennes qui n'ont pas explosé doivent également être neutralisées dans le sud du pays, selon le rapport onusien.

La marée noire de cet été a été présentée comme la plus importante catastrophe écologique de l'histoire du Liban. Elle a été provoquée par la destruction de la centrale électrique de Jiyé par les bombardements israéliens à la mi-juillet. Au total, 110 000 barils de pétrole se sont déversés dans les eaux de la mer Méditerranée.

Environ deux tiers des côtes libanaises ont été touchées par la marée noire, qui s'étendait sur environ 153km jusqu'au nord de la Syrie.

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Le pétrole de l'Erika, cancérigène ? LEXPRESS.fr

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=8308

Le fioul répandu par l'Erika, pétrolier qui avait fait naufrage en 1999, pourrait entraîner des risques de cancer pour les bénévoles qui avaient nettoyé les plages après la marée noire

es bénévoles qui s'étaient mobilisés par centaines pour nettoyer les plages après le naufrage de l'Erika, en 1999, pourraient regretter leur engagement. Le fioul répandu par le pétrolier pourrait en effet être cancérigène, selon une étude menée par des chercheurs de l'Ecole nationale supérieure agronomique de Toulouse (Ensa).

Modification des structures de l'ADN

"L'étude d'échantillons de cultures cellulaires de moules et de poissons prélevés pendant onze mois sur les côtes souillées par l'Erika indique une modification des structures ADN, première étape dans le développement possible de cancers", a expliqué mercredi Annie Pfohl-Leszkowicz, professeur de toxicologie et sécurité alimentaire à l'Ensa. Les chercheurs, qui ont utilisé des cultures cellulaires humaines d'extraits de poumons et de foies et du fioul de l'Erika, ont conclu à des modifications des programmes génétiques.

La scientifique estime que "l'on n'a pas pris assez de précautions pour protéger les personnes qui ont nettoyé les plages souillées par la marée noire du pétrolier". "Ceux qui ont travaillé avec des masques en papier et des gants, et surtout ceux qui, à mains nues, ont soigné les oiseaux n'ont pas capté le risque", a précisé Mme Pfohl-Leszkowicz, qui parle de danger minimisé par les autorités.

Les travaux menés par Agnès Amat-Bronnert sous la direction de Mme Pfohl-Leszkowicz font l'objet ce mois-ci d'une publication dans la revue scientifique anglaise Environmental Toxicology and Pharmacology. On y parle "d'effet de potentialisation" des différents produits contenus dans l'Erika, dont du fioul de type "Bunker C", des hydrocarbures polycycliques aromatiques et hydrocarbures polyhétérocycliques contenant notamment du soufre.

Total en procès

Le groupe français Total, affréteur du pétrolier, a toujours affirmé que l'Erika transportait une cargaison "homogène" de fioul lourd numéro deux. 10000 des 31000 tonnes de la cargaison de l'Erika s'étaient répandues sur 400 kilomètres de côtes bretonnes, où des centaines de bénévoles avaient tenté de nettoyer les plages et de sauver les oiseaux englués dans la marée noire. Le procès de l'Erika, dans lequel est notamment poursuivi Total, doit s'ouvrir le 12 février 2007.

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Risques sanitaires liés au fioul de l'Erika

le 26-01-2007 17:37 émis par : Institut de Veille Sanitaire

http://www.tv5.org/TV5Site/info/communiques-de-presse-article.php?NPID=FR183972

Plusieurs media ont récemment fait écho aux travaux d'Annie Pfohl-Leszkowicz, toxicologue à l'Ecole nationale supérieure d'agronomie de Toulouse et de son équipe relatifs à la cancérogénicité de certains des composants du Fioul de l'Erika.

De nombreux agents cancérigènes sont présents dans notre environnement : le Centre international de recherche sur le cancer en dénombre une centaine, depuis le benzène contenu dans l'essence de voiture jusqu'au rayonnement solaire en passant par la poussière de bois. Le caractère cancérigène de certains des composants du Fioul (et en particulier celui de l'Erika) est avéré depuis longtemps. Le caractère cancérigène d'une substance ne permet pas à lui seul de déduire le risque lié à celle-ci. Pour quantifier le risque, il faut tenir compte notamment de l'exposition : intensité, fréquence, durée, type de personne exposée (âge, sexe...), voies d'exposition (cutanée, alimentaire, respiratoire).

Dans les mois qui ont suivi l'accident de l'Erika, plusieurs études ont été réalisées. Des évaluations quantitatives des risques sanitaires à long terme pour les personnes ayant participé aux opérations de nettoyage ont été effectuées par l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS) ainsi que par l'Institut néerlandais de la santé publique et de l'environnement (RIVM) ; sur la base des résultats de ces travaux, l'InVS a étudié la pertinence d'une surveillance sanitaire de ces personnes ; une étude descriptive des troubles de la santé survenus à court terme a été conduite par l'InVS et sa cellule interrégionale d'épidémiologie Ouest ; l'InVS et l'INERIS ont conduit en collaboration une évaluation du risque sanitaire résiduel pour les populations fréquentant les plages après la dépollution.

Dans l'ensemble, ces travaux ont conclu à une probabilité très faible de survenue d'effets observables, même en utilisant des hypothèses d'exposition pessimistes. La mise en place de mesures spécifiques de surveillance épidémiologique ou médicale auprès de la population des intervenants n'est pas apparue justifiée. En revanche, il a été rappelé que les personnes ayant participé aux travaux de dépollution devaient bénéficier des mesures de prévention au même titre que la population générale, notamment pour les cancers cutanés.

Les incertitudes liées au manque de connaissance sur certains composants du Fioul (thiophènes) ont également été soulignées dans ces études. La poursuite des recherches toxicologiques doit donc être saluée à ce titre. Cependant les travaux récemment publiés ne permettent pas d'aller plus loin dans les évaluations de risque déjà réalisées.

Tous les travaux réalisés par l'InVS sur ce sujet sont disponibles sur son site : http://www.invs.sante.fr/publications/erika3/index.html

News Press 2007

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ERIKA, pouquoi les autorités ont-elles laissé les bénévoles et les professionnels dans l'ignorance des risques pour leur santé?

Lorient/An Oriant: le 22/01/07

Communique de: Yann Syz Le porte parole: Syz Yann

http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=5963&title=ERIKA,pouquoilesautorit%C3%A9sont-elleslaiss%C3%A9lesb%C3%A9n%C3%A9volesetlesprofessionnelsdansl'ignorancedesrisquespourleursant%C3%A9


Alors que le procès de l'Erika doit s'ouvrir le 12 février, une étude réalisée par des chercheurs de l'Ecole nationale supérieure d'Agronomie (ENSA) de Toulouse indique que le fioul déversé par l'Erika serait plus toxique qu'annoncé par l'entreprise Total et les autorités officielles et notamment cancérigène. Ils dénoncent le fait que les autorités le savaient dès les lendemains du naufrage en décembre 1999 et ont volontairement minimisé les risques, notamment pour les personnes ayant nettoyé les plages souillées et les oiseaux à mains nues. Les analyses de l'ENSA, réalisées sur des moules et des poissons puis, in-vivo en laboratoire, sur des cellules humaines ont mis en évidence la présence de thiofène, un hydrocarbure contenant du soufre, qui provoque des mutations de l'ADN chez l'homme. Annie Pfol-Lescovitch, toxicologue à l'ENSA, a déclaré que « le thiofène pénètre facilement dans l'organisme par inhalation ou voie cutanée. Les gens qui ont nettoyé les plages et manipulé les oiseaux n'ont pas été suffisamment avertis qu'il fallait être très vigilant et avoir des protections appropriées. Rien qu'en mettant ces substances en contact avec la peau, elles vont passer dans le flux sanguin. Il faut avoir des gants particuliers et il ne suffit pas d'avoir un petit masque chirurgical. Par voie respiratoire, une fois dans les poumons, elles sont recyclées dans le sang et peuvent aller exercer leur effet n'importe où dans l'organisme » (interview à France Bleu Breiz Izel).

Le Groupe d'Elus U.D.B. de la Ville de LORIENT rappelle que dès janvier 2000, Christian Guyonvarc'h (à l'époque des faits conseiller de la Communauté d'agglomération) avait attiré l'attention de Monsieur le Président de la communauté d'agglomération de LORIENT et de tous les maires des communes adhérentes sur les risques encourus par les volontaires du nettoyage. A l'appui de sa lettre, il joignait deux dépêches d'agences émises d'une part par l'Agence de Presse Médicale et d'autre part par l'A.F.P., accompagnées des résultats d'analyses effectuées par un laboratoire privé du Var, Analytika, et ce à partir d'échantillons prélevés sur l'Ile de Groix. Le laboratoire Analytika est un partenaire de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et de la Région Provence – Alpes – Côte d'Azur; il est également agréé par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence.

Christian GUYONVARC'H, dans ce même courrier, écrivait « Face aux préoccupations de santé publique, ne serait-il pas du devoir de la communauté d'agglomération de faire procéder à une contre-analyse dans un laboratoire indépendant ? »

L'U.D.B. relayait cet état de dangerosité dans un article adressé à la presse et exigeait des autorités politiques une totale transparence.

Mais c'eut été admettre une grossière erreur d'appréciation des risques et il ne fallait surtout pas tuer la poule aux œufs d'or : un nettoyage rapide des plages prédominait afin qu'elles soient « touristiquement » et politiquement correctes dès la fin du printemps. Sous la pression des enjeux économiques à court terme peu importait les moyens employés.

Bénévoles et professionnels risquent maintenant d'en faire les frais à plus ou moins longue échéance. L'U.D.B. dénonce ce trop long silence et demande que les autorités sanitaires procèdent aux études épidémiologiques et au suivi médical des personnes qui ont exposé leur santé par pur altruisme. Le scandale des victimes de l'amiante prouve ce qu'il en coûte pour la vie des personnes de nier les faits.

Pour le Groupe U.D.B., Yann SYZ. Maire adjoint de Lorient

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L'Erika a coûté 153 millions d'euros Anne-Laure Pham, avec Reuters

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=7590

L'Etat français a évalué son préjudice net à 153 millions d'euros dans le dossier du naufrage du pétrolier Erika en 1999 au large de la Bretagne, qui a provoqué la pollution de 400 km de côtes

L'Etat français a évalué son préjudice net à 153 millions d'euros dans le dossier du naufrage du pétrolier Erika en 1999 au large de la Bretagne, qui a provoqué la pollution de 400 km de côtes, a annoncé lundi au tribunal de Paris son représentant, Me Benoît Chabert.

"Cette somme représente tout ce que l'Etat a dû payer en raison de cette catastrophe, depuis le nettoyage des plages jusqu'au pompage de l'épave", a déclaré l'avocat après une audience technique de préparation du procès.

Procès en février 2007

Affréteur du navire, le groupe Total comparaîtra comme personne morale en correctionnelle pour "pollution maritime" et "complicité de mise en danger de la vie d'autrui", à Paris, du 12 février au 13 juin, avec douze autres personnes physiques et morales. Si une faute pénale ou civile est retenue, il reviendra au tribunal de répartir entre les prévenus la charge d'une éventuelle réparation financière.

Me Chabert a précisé que l'Etat avait déjà perçu environ 40 millions du Fipol, un fonds d'indemnisation international de l'industrie pétrolière. La somme de 153 millions est un préjudice net, après déduction de ces premiers versements. L'Etat sera partie civile dans ce procès aux côtés de plusieurs dizaines d'autres collectivités locales de l'ouest de la France.

Présence de Ségolène ?

Le conseil régional de Poitou-Charentes, présidée par Ségolène Royal, s'est constitué partie civile lundi. La région va demander avec les Pays de la Loire et la Bretagne une réparation financière à Total pour le "préjudice moral subi en raison de l'atteinte au patrimoine écologique", a déclaré Me Jean-Pierre Mignard, avocat de la région Poitou-Charentes.

Il sera aussi demandé à Total avec les deux autres régions un remboursement de certaines dépenses. La présence de Ségolène Royal au procès n'est pas exclue. "La question ne la laisse pas indifférente", a déclaré Me Mignard. Des dizaines de communes de l'ouest, ainsi que les conseils généraux du Finistère, du Morbihan, de la Vendée et de la Loire-Atlantique sont aussi parties civiles. La Vendée est présidée par Philippe de Villiers, également candidat à l'élection présidentielle.

Le pétrolier Erika, qui battait pavillon maltais, s'était brisé en deux le 12 décembre 1999 dans une tempête et avait sombré au large des côtes bretonnes. Le pétrole s'échappant des cuves avait souillé 400 kilomètres de côtes.

Accusés

Trois entités de Total - le groupe, la filiale transport et Total Petroleum Services Ltd - comparaîtront devant le tribunal par l'intermédiaire de leurs représentants légaux. Bertrand Thouillin, chargé de la sécurité au sein du groupe, comparaîtra aussi à titre personnel. La société de classification italienne Rina, les armateurs du navire, son capitaine indien Karun Mathur, un responsable de la société d'entretien Panship et des officiers de la préfecture maritime de Brest sont aussi prévenus au procès.


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Marée noire de l’Exxon Valdez : Exxon fait à nouveau appel

publié le mercredi 17 janvier 2007

http://www.armees.com/Maree-noire-de-l-Exxon-Valdez-Exxon-fait-a-nouveau-appel,14765.html

La compagnie pétrolière américaine Exxon Mobil a fait appel lundi de la décision d’une cour fédérale la condamnant à payer 2,5 milliards de dollars (1,93 milliards d’euros) au titre des dommages-intérêts pour la marée noire de l’Exxon Valdez en 1989 sur les côtes de l’Alaska.

En décembre dernier, la cour fédérale de San Francisco avait déjà réduit de moitié l’amende initiale de cinq milliards de dollars (3,8 milliards d’euros) infligée en première instance au géant américain en 1994 par un jury d’Anchorage, en Alaska.

Exxon-Mobil a demandé à la cour d’appel de San Francisco d’examiner à nouveau le dossier avec les trois mêmes juges ou de nommer un nouveau jury de 15 personnes, relançant cette procédure, qui est l’une des plus longues de l’histoire judiciaire américaine,

La compagnie basée à Irving (Texas) estime qu’elle ne devrait pas avoir à payer plus de 25 millions de dollars (19,3 millions d’euros), en partie parce qu’elle s’est déjà acquittée de plus de trois milliards de dollars (2,32 milliards d’euros) en frais juridiques et pour nettoyer la baie du Prince William souillée par les 40 millions de litres de pétrole qui s’étaient déversés sur les côtes.

Presse Canadienne

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Marée noire de l'Exxon Valdez: Exxon fait à nouveau appel

http://www.canada.com/topics/news/en_francais/story.html?id=1e98ed12-ad51-4e7e-a69d-49d6a7e9954c&k=38958

Canadian Press

Published: Wednesday, January 17, 2007

SAN FRANCISCO (AP) - La compagnie pétrolière américaine Exxon Mobil a fait appelde la décision d'une cour fédérale la condamnant à payer 2,5 milliards $ US au titre des dommages-intérêts pour la marée noire de l'Exxon Valdez en 1989 sur les côtes de l'Alaska.

En décembre dernier, la cour fédérale de San Francisco avait déjà réduit de moitié l'amende initiale de 5 milliards $ US infligée en première instance au géant américain en 1994 par un jury d'Anchorage, en Alaska.

Exxon-Mobil a demandé à la cour d'appel de San Francisco d'examiner à nouveau le dossier avec les trois mêmes juges ou de nommer un nouveau jury de 15 personnes, relançant cette procédure, qui est l'une des plus longues de l'histoire judiciaire américaine,

La compagnie basée à Irving, au Texas, estime qu'elle ne devrait pas avoir à payer plus de 25 millions $ US, en partie parce qu'elle s'est déjà acquittée de plus de 3 milliards $ US en frais juridiques et pour nettoyer la baie du Prince William souillée par les 40 millions de litres de pétrole qui s'étaient déversés sur les côtes.

La Presse Canadienne 2007

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Seize ans après la marée noire de l'Exxon Valdez, le drame continue
30/03/2005

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_557.php

Oiseau après le déversement d'une plate-forme offshore près de St. Johns
Seize ans après la marée noire dévastatrice de l'Exxon Valdez, les déversements illicites et délibérés de pétrole par les navires tuent chaque année des milliers d'oiseaux de mer. C'est ce qu'affirme IFAW (le Fonds International pour la Protection des Animaux – www.ifaw.org). Le nombre d'oiseaux de mer tués chaque année par les déversements et dégazages illicites est supérieur au nombre total d'oiseaux tué par la catastrophe de l'Exxon Valdez.

Récemment, un déversement accidentel d'une plate-forme offshore près de St. Johns, Terre-Neuve, au Canada, a permis de découvrir que les navires qui passaient à cet endroit profitaient de la pollution pour effectuer des dégazages en mer. Lorsque des centaines d'oiseaux de mer ont commencé à s'échouer sur les côtes, des prélèvements et analyses du pétrole trouvé sur ces oiseaux ont permis de déterminer qu'il provenait de neuf sources différentes, toutes distinctes du déversement de la plate-forme.

"Dans les rails de navigation canadiens très fréquentés qui se trouvent au large de Terre-Neuve, tout comme dans d'autres régions à l'environnement sensible, on estime que plus de 300.000 oiseaux de mer sont tués chaque année du fait de déversements de pétrole volontaires," confirme Kim Elmslie, Coordinatrice de campagne d'IFAW Canada.
Au Canada, IFAW collabore avec d'autres ONG et législateurs pour encourager le vote du projet de loi C-15, qui augmente les amendes imposées aux compagnies qui déversent illégalement des déchets pétroliers en mer.

En 1989, la marée noire de l'Exxon Valdez, provoquée par l'échouage de ce navire dans la baie du Prince William, en Alaska, a été la cause de l'une des plus grandes catastrophes environnementales au monde. La marée noire qui s'en est suivie a tué 250.000 oiseaux de mer et des milliers d'autres animaux marins, notamment des loutres de mer, des baleines et des phoques.
A l'époque, l'équipe d'intervention d'urgence d'IFAW a participé au sauvetage et à la réhabilitation de centaines de milliers d'oiseaux de mer mazoutés. Au cours des six derniers mois seulement, IFAW et son partenaire, l'IBRRC (International Bird Rescue and Rehabilitation Centre) ont été appelés pour sauver des oiseaux de mer mazoutés lors de marées noires au

Mexique et au Brésil.

En Afrique du Sud en 2000, IFAW a permis de sauver et relâcher avec succès plus de 18.000 manchots du Cap, espèce déjà sérieusement menacée, lors de la marée noire du MV Treasure.

"Nos océans sont encombrés par la circulation des grands navires qui déchargent souvent illégalement leurs déchets pétroliers en mer, endommageant ainsi les ressources marines et côtières," déclare Helen Dagut, Directrice des Campagnes d'IFAW Afrique du Sud.

En Afrique du Sud, IFAW soutient un certain nombre d'initiatives visant à augmenter la protection des précieuses ressources marines d'Afrique du Sud contre les menaces qui pèsent sur elles, notamment le pétrole. IFAW soutient une proposition pour la désignation d'une Zone maritime particulièrement sensible et d'une Zone spéciale au large des côtes d'Afrique du Sud, afin de restreindre encore les limites sur le dégazage et les rejets d'hydrocarbures, qui sera soumise à l'approbation de l'International Maritime Organisation (IMO). IFAW Afrique du Sud fait également du lobbying pour la ratification d'un certain nombre de traités internationaux afin d'assurer une protection juridique internationale complète pour les ressources maritimes d'Afrique du Sud.

Une étude des principales zones de transit commercial dans les eaux de l'Atlantique Nord est en cours afin de déterminer la portée des dégazages volontaires, leurs effets sur les oiseaux de mer et afin d'encourager l'Europe et le Canada à augmenter leur surveillance et la mise en œuvre de la loi, et d'imposer des peines plus sévères aux pollueurs.

"Si nous avons appris une chose au cours des 16 dernières années depuis la catastrophe de l'Exxon Valdez, c'est que la prévention et l'état d'alerte permanent sont d'une importance primordiale pour l'industrie du transport maritime et les pouvoirs publics devraient assurer que le déversement délibéré de pétrole ne peut pas être toléré" a déclaré Fred O’Regan, Directeur général d'IFAW.

Auteur : Fonds International pour la Protection des Animaux

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13/12/2004, 13:41
Nouveau naufrage en Alaska : une catastrophe écologique en perspective

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_467.php

Un cargo malaisien le Selendang Ayu, qui transportait de graines de soja de la côte ouest des Etats-Unis vers la Chine, s'est échoué sur les rochers de l'île d'Unalaska en Alaska après avoir dérivé pendant 13 heures à la suite d'une panne de moteur. Il s'est ensuite brisé en deux.
Le fuel lourd qui s'échappe menace l'écosystème des îles Aléoutiennes et fait craindre une nouvelle catastrophe écologique, quinze ans après celle de l'Exxon Valdez.
Le cargo transportait dans ses soutes 1,8 million de litres de fuel lourd et 80.000 litres de diesel, utilisés comme carburant, qui se déversent actuellement sur les rives de l'île d'Unalaska, selon les garde-côtes américains.
"On ne sait pas encore quelle quantité de carburant s'est échappée ou quelles espèces ont été affectées", a déclaré le Service américain de la faune et des poissons en Alaska dans un communiqué. "La météo sera déterminante sur la manière dont le fuel se répand", a-t-il ajouté.
"C'est un déversement très important", a déclaré de son côté Kurt Fredriksson, du département de la protection de l'environnement en Alaska. "Cela va être très difficile à régler. C'est un pétrole
difficile (...) et un littoral sensible".
Des barrages flottants ont été mis en place pour tenter de contenir la pollution, mais la consistance du fuel, particulièrement lourd, contenu dans le "réservoir C" du navire, pourrait faire qu'il coule, recouvrant ainsi les fonds marins.

Une catastrophe qui touche la réserve nationale maritime de l'Alaska

"La zone est riche en espèces telles que les loutres de mer, les eiders à lunettes, les eiders de Steller, les albatros à queue courte, les otaries de Steller et les phoques communs", a indiqué le Service de la faune et des poissons, précisant que plusieurs de ces espèces sont en danger ou menacées.
La Réserve nationale maritime de l'Alaska, est une zone de reproduction pour environ 40 millions d'oiseaux de mer et de nombreux mammifères marins, dont une variété d'otaries en voie de disparition, ainsi que la loutre d'Alaska. Or, le département de la protection de l'environnement en Alaska a précisé que "des oiseaux avaient été repérés nageant dans de l'eau huileuse".
Le Selendang Ayu s'est échoué dans la zone où se trouve la Réserve naturelle maritime nationale de l'Alaska qui couvre plus de 2.400 îles, récifs et rochers. "Certaines des îles isolées accueillent des espèces uniques qu'on ne trouve pas ailleurs", affirme la réserve sur son site web.
La pollution qu'il risque de provoquer pourrait être la plus grave en Alaska depuis le naufrage du pétrolier Exxon Valdez en 1989, qui s'était échoué à plusieurs centaines de kilomètres à l'est.
Le 24 mars 1989, plus de 40 millions de litres de pétrole s'étaient déversées dans la baie du Prince William après que l'Exxon Valdez eut heurté un récif, provoquant la pire marée noire qu'ai connue les Etats-Unis.

Un sauvetage dramatique

Les sauveteurs ont mis fin vendredi soir aux recherches des six membres disparus de l'équipage du cargo, a déclaré dans un communiqué l'amiral Jim Olson, commandant des garde-côtes en Alaska. Les marins étaient tombés mercredi dans les eaux glacées quand l'hélicoptère des garde-côtes américains qui les secourait s'était abîmé en mer.
L'accident s'est produit par mauvais temps alors que l'hélicoptère, avec dix personnes à bord, était en train de remonter les derniers marins se trouvant encore sur le navire échoué.
Quatre personnes ont par la suite été secourues par un second hélicoptère, mais six autres n'ont pu être récupérées.
"Etant donné la température de l'eau (6°C) et le fait que les hommes d'équipage portaient des vêtements de tous les jours, il y a très peu d'espoir que nous retrouvions des survivants", a ajouté l'amiral Olson.
Quatre Indiens, un Chinois et un Philippin sont portés disparus, a déclaré à l'AFP un membre des garde-côtes.

Auteur : Agence France Presse

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05/04/2004
La mer Baltique devient une "zone maritime particulièrement sensible"

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_328.php

La mer Baltique a été dotée le 2 avril d'un statut spécial la protégeant des risques de marée noire et des pratiques illégales en matière de transport pétrolier, mais la Russie a refusé d'y souscrire et est par conséquent exemptée des obligations qui en déroulent, ont annoncé vendredi les autorités suédoises.

Le Comité de protection de l'environnement marin de l'Organisation internationale maritime a décidé à Londres d'octoyer à la mer Baltique le statut de "zone maritime particulièrement sensible" (PSSA) à la demande de huit pays riverains.

Le statut spécial autorise les pays riverains à imposer des normes de navigation pour les transports pétroliers, concernent notamment la qualité des navires et la compétence professionnelle des équipages.

Les défenseurs de l'environnement soulignent que la mer Baltique est particulièrement exposée à la pollution en raison du faible renouvellement de ses eaux et qu'une marée noire aurait des conséquences catastrophiques.

"C'est un incroyable succès. Il s'agit d'un signal clair adressé au monde entier que la mer Baltique constitue un écosystème unique avec une vie sauvage précieuse", s'est félicitée la ministre suédoise de l'Environnement Lena Sommestad, qui a dirigé les efforts en vue d'obtenir la reconnaissance de ce statut.

"Le transport pétrolier s'accroit chaque jour et nous devons faire tout notre possible pour empêcher une catastrophe environnementale", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Cependant, les eaux territoriales russes et les navires russes sont exemptés des mesures spéciales imposées en Baltique, Moscou ayant justifié son refus en raison de leur coût.

Les huit pays riverains de la mer Baltique qui ont soutenu cette initiative disposent à présent de deux ans pour soumettre leurs propositions concernant les règles qui seront en vigueur.

Source : Agence France Presse

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23/12/2003
Le pétrole de l'Exxon Valdez menace toujours les espèces marines

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_282.php

Le 24 mars 1989 le pétrolier Exxon Valdez s’échoue en Baie du prince William en Alaska : 42 000 t de brut souillent plus de 2 000 km de côtes. Près de 15 ans après cette marée noire, la contamination se poursuit et la population de certaines espèces marines reste sous les niveaux d'avant la catastrophe.

Une contamination de faible niveau a diminué le taux de survie du saumon rose, de la loutre marine et du canard histrion, indique une étude publiée récemment dans la revue américaine «Science».

"Les changements indirects sont beaucoup plus nombreux que ce que nous avions prévu", explique Daniel Esler, de l'Université Simon-Fraser de Vancouver (Canada), qui a participé à l'étude.
Avant la marée noire de 1989, les recherches sur les effets des déversements de pétrole portaient surtout sur les impacts à court terme, comme le nombre d'oiseaux ou de mammifères marins morts. Le cas de l'Exxon Valdez a mené à une étude plus exhaustive des impacts.
Les chercheurs ont découvert qu'après une période de récupération rapide, effectuée en premier lieu, beaucoup de pétrole demeure dans les sables et les rochers, ce qui a permis aux contaminants de s'intégrer au fil des années dans la chaîne alimentaire.
Ainsi, dans certains secteurs, le nombre d'orques et de loutres de mer est en baisse. Et, dans le cas des loutres de mer, leur population a diminué de moitié depuis la catastrophe.

Les travaux, menés par Charles Peterson et ses collègues de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill démontrent qu'une telle catastrophe perdure des dizaines d'années après le drame et non pas seulement sur les mois qui suivent.

Auteur : notre-planete.info

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23/02/2003

Prestige, Vicky, Tricolor: 37.000 oiseaux ramassés sur les plages

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_161.php

Quelque 37.000 oiseaux mazoutés ont été ramassés sur les plages depuis décembre à la suite de la marée noire du Prestige et des accidents du Tricolor et du Vicky, a indiqué récemment la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux).

Depuis décembre près de 18.000 volatiles victimes du Prestige ont été ramassés sur les plages espagnoles (14.000), portugaises (850) et du littoral aquitain (2.700). Il s'agit de jeunes oiseaux, notamment de guillemots, de pingouins torda et macareux moines, a précisé à l'AFP Anne-Laure Dugué qui suit le dossier à la LPO.
La proportion d'oiseaux retrouvés morts varie selon les pays: 80% au Portugal, 40% dans le sud-ouest français et un tiers en Espagne.

Par ailleurs quelque 19.000 oiseaux touchés par les accidents du Tricolor et du Vicky ont été ramassés sur les plages de Belgique (12.000), du Boulonnais en France (5.200) et des Pays-Bas (2.000) en janvier et février. La proportion de morts s'établit à 50% en Belgique, 70% au Boulonnais et 75% aux Pays-Bas.
Dans ces trois pays, la majorité des victimes sont des guillemots et des petits pingouins adultes qui se reproduisent dans la région au printemps, a indiqué Mme Dugué.

Le ministère de l'Ecologie a qualifié jeudi de "catastrophe écologique" l'hécatombe de ces oiseaux. Pour la France, "les pertes sont plus graves et plus radicales dans le nord que dans le sud-ouest", a noté le ministère dans un point de presse. Plusieurs espèces "risquent d'être définitivement éradiquées de France" après le double accident du détroit du Pas-de-Calais, a-t-il ajouté.
"On n'est pas très riche en France en couples nicheurs de guillemots et de pingouins", a commenté pour sa part Mme Dugué. "Si les marées noires se répètent chaque année, petits pingouins et guillemots risquent d'être fragilisés".

Rappel sur les naufrages :

* Le pétrolier libérien Prestige, avec une cargaison déclarée de 77.000 tonnes de fioul, a fait naufrage le 19 novembre au large de la Galice (nord-ouest de l'Espagne).
* Le roulier norvégien Tricolor, qui transportait des voitures, a fait naufrage le 14 décembre au large de Dunkerque après avoir été heurté par un porte-conteneur des Bahamas.
* L'épave a été abordée le 1er janvier par le pétrolier turc Vicky qui transportait 70.000 tonnes de gazole et de kérosène. Lors de cet accident, le Vicky a perdu du fioul de propulsion. Au cours des opérations de pompage des 2.000 tonnes de fioul de propulsion du Tricolor, un panneau de fermeture d'une soute a été arraché, provoquant une fuite.

Source : Agence France Presse