Au moins 5 : au Liban, au Cameroun, aux Philippines,
en Norvège et en France.
Le mazout de l'Erika était cancérigène,
Exxon Mobil refuse de payer les dégâts provoqués
par le naufrage de son pétrolier l’Exxon Valdez en
1989 en Alaska.
Tout va bien au royaume de l'avion et de la voiture !
La guerre au Moyen Orient et la pollution sont deux composantes
du capitalisme. La recherche du profit et les transports sont
bien à l'origine de toutes ces catastrophes écologiques.
Le gestionnaire du site Ph Coutant, Nantes le 2 Février
2007
*********************************
Le MSC Napoli responsable de la pollution
http://www.breizhoo.fr/informations/actualite-5444-
le-lt-igt-msc-napolilt-igt-responsable-de-la-pollution.html
Les analyses confirment que les galettes de mazout arrivant actuellement
sur la côte nord de la Bretagne proviennent bien des cuves
à carburant du porte-conteneur échoué en
Angleterre.
Les hydrocarbures charriés sur le nord de la Bretagne
le week-end dernier proviennent donc bien du bateau anglais endommagé
par la tempête et remorqué en catastrophe vers un
banc de sable pour éviter pour qu'il ne se casse en deux.
Les épaisses plaques de mazout repérées en
particulier dans le secteur de Perros-Guirec viennent d'être
analysées par le Lasem, laboratoire d'analyses, de surveillance
et d'expertise de la Marine. Ces hydrocarbures se seraient échappés
des cuves à carburant du bateau pendant le remorquage et
non depuis l'échouage du bateau. De façon éparse,
la pollution a touché une quinzaine de communes. Environ
55 mètres cubes de galettes ont été récupérés
sur le littoral. Les patrouilles de la Marine nationale ne signalent
plus d'arrivée de telles galettes aux abords des côtes
bretonnes. Le navire aurait perdu environ 60 tonnes d'hydrocarbures.
Les Britanniques ont déjà pompé plus de la
moitié du carburant présent dans les cuves. En revanche,
le déchargement et transbordement des centaines de conteneurs
pourraient prendre plusieurs mois. Dans la tempête, le bateau
avait perdu environ 160 boites.
par JMP le 31/01/2007
*********************************
Galettes de mazout en Bretagne : de nouveaux arrivages
signalés
NOUVELOBS.COM 28.01.2007
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/20070128.OBS9186/
des_galettes_de_mazoutsur_des_plages_bretonnes.html
Repérées depuis vendredi sur les Côtes-d'Armor
et du Finistère, elles pourraient provenir du "Napoli",
échoué sur la côte sud de l'Angleterre.
Le MSC Napoli (AP)
De nouvelles traces d'hydrocarbures ont été observées
dimanche 28 janvier matin sur le littoral des Côtes-d'Armor,
mais la pollution reste de faible intensité, a-t-on appris
auprès de la préfecture du département.
En revanche, aucune nouvelle arrivée n'a été
signalée sur les côtes nord du Finistère,
selon la préfecture du département.
Les galettes d'hydrocarbures, généralement de la
taille "d'une grosse assiette", se sont échouées
dimanche matin sur le cordon littoral d'une quinzaine de communes,
entre Pleumeur-Bodou à l'ouest et le sillon de Talbert
(commune de Pleubian) à l'est.
Des plages et des rochers ont été souillés
mais "le phénomène ne s'est pas amplifié
par rapport à hier (samedi, ndlr)", a souligné
le secrétaire général de la préfecture
des Côtes-d'Armor, Jacques Michelot.
Les communes touchées limitent dans certains cas l'accès
aux zones polluées par une signalétique appropriée.
Comparaison avec le "Napoli"
Des prélèvements de ces galettes, réalisés
dès vendredi soir, sont en cours d'analyse. Ils sont comparés
aux échantillons du fioul du porte-conteneurs "MSC
Napoli", échoué la semaine dernière
à quelques centaines de mètres des côtes sud-ouest
de l'Angleterre.
Des paquets de biscuits, qui pourraient provenir d'un conteneur
éventré, sont en outre arrivés sur certaines
plages bretonnes.
Les plages souillées sont "en cours de nettoyage
par les équipes des municipalités" et des "équipes
de surveillance" inspecteront les côtes dimanche matin
"pour voir s'il y a encore des échouages d'hydrocarbures",
selon le secrétaire général de la préfecture
des Côtes-d'Armor. (avec AP)
***********************
Pollution
250 oiseaux mazoutés, la réserve des Sept-Iles touchée
: la LPO à nouveau en situation de crise
http://www.lpo.fr/comm/2007/comm2007-01-31.shtml
La LPO a recueilli 250 oiseaux mazoutés depuis le début
de l’année dans son centre de soins de l’Ile
Grande, à Pleumeur-Bodou, dans les Côtes d’Armor,
près de la réserve naturelle des Sept-Iles. En 1
mois, la Station LPO de l’Ile Grande a recueilli plus d’oiseaux
mazoutés que ce qui est habituellement recueilli en une
année !
Les arrivées d’oiseaux mazoutés s’accélèrent
depuis le naufrage du porte-conteneurs MSC Napoli. La Station
LPO à l’Ile Grande en Côtes d’Armor,
recueille 30 à 40 oiseaux mazoutés par jour, la
plupart récoltés sur les plages et les rochers du
pays du Trégor, entre Locquirec, dans le Finistère
et Pleubian, dans les Côtes d’Armor. Des dizaines
de cadavres sont signalés chaque jour, venant s’échouer
à chaque marée. Ils sont ramassés avec les
déchets pollués par les équipes de nettoyages
municipales.
Le guillemot de Troïl est l’espèce la plus
touchée avec 83 % des victimes. Il faut rappeler que c’est
la période d’installation des oiseaux sur les colonies
des Sept-Iles. Or s’ils ne trouvent pas les conditions adéquates,
ils risquent de fuir le site et de ne pas se reproduire cette
année. Sachant que le guillemot de Troïl est déjà
menacé sur ce site, avec seulement 12 couples contre plusieurs
centaines avant la marée noire de l’Amoco-Cadiz,
la LPO est inquiète. Ces oiseaux, touchés depuis
plusieurs jours par la pollution sont très amaigris et
affaiblis. Leurs chances de survie sont assez faibles, tant leur
état physique est catastrophique à leur arrivée
au centre de la LPO.
L’équipe de la LPO, le personnel de la mairie de
Perros-Guirec et les gardiens du phare de l’île aux
Moines viennent de retirer 300 kg de déchets pollués
de la réserve naturelle des Sept-Iles et de recueillir
11 oiseaux mazoutés. Des paquets de biscuits pollués
étaient visibles entre la côte et l’archipel.
La pollution est toujours présente, mais très diffuse.
Des radeaux de sachets de biscuits mêlés à
des produits pétroliers continuent de dériver près
du littoral. Ces traces sont souvent trop petites pour être
repérées par l’avion des douanes. Des oiseaux
mazoutés sont également repérés à
la dérive et vont probablement s’échouer dans
les prochains jours.
Dans ces conditions, la LPO ne peut relâcher les oiseaux
soignés, les eaux étant trop polluées. Un
premier lâcher de quatre guillemots a eu lieu hier, mardi
30 janvier, dans une zone apparemment propre (aucune pollution
n’était signalée). Pourtant, cinq heures plus
tard, trois de ces quatre oiseaux étaient retrouvés
et apportés à la LPO… mazoutés !
*********************
250 oiseaux mazoutés, la réserve des Sept-Iles
touchée : La LPO à nouveau en situation de crise
le 01-02-2007 émis par : LPO Ligue pour la Protection
des Oiseaux
http://www.tv5.org/TV5Site/info/communiques-de-presse-article.php?NPID=FR184128
La LPO a recueilli 250 oiseaux mazoutés depuis le début
de l'année dans son centre de soins de l'Ile Grande, à
Pleumeur-Bodou, dans les Côtes d'Armor, près de la
réserve naturelle des Sept-Iles. En 1 mois, la Station
LPO de l'Ile Grande a recueilli plus d'oiseaux mazoutés
que ce qui est habituellement recueilli en une année !
Les arrivées d'oiseaux mazoutés s'accélèrent
depuis le naufrage du porte-conteneurs MSC Napoli. La Station
LPO à l'Ile Grande en Côtes d'Armor, recueille 30
à 40 oiseaux mazoutés par jour, la plupart récoltés
sur les plages et les rochers du pays du Trégor, entre
Locquirec, dans le Finistère et Pleubian, dans les Côtes
d'Armor. Des dizaines de cadavres sont signalés chaque
jour, venant s'échouer à chaque marée. Ils
sont ramassés avec les déchets pollués par
les équipes de nettoyages municipales.
Le guillemot de Troïl est l'espèce la plus touchée
avec 83 % des victimes. Il faut rappeler que c'est la période
d'installation des oiseaux sur les colonies des Sept-Iles. Or
s'ils ne trouvent pas les conditions adéquates, ils risquent
de fuir le site et de ne pas se reproduire cette année.
Sachant que le guillemot de Troïl est déjà
menacé sur ce site, avec seulement 12 couples contre plusieurs
centaines avant la marée noire de l'Amoco-Cadiz, la LPO
est inquiète. Ces oiseaux, touchés depuis plusieurs
jours par la pollution sont très amaigris et affaiblis.
Leurs chances de survie sont assez faibles, tant leur état
physique est catastrophique à leur arrivée au centre
de la LPO.
L'équipe de la LPO, le personnel de la mairie de Perros-Guirec
et les gardiens du phare de l'île aux Moines viennent de
retirer 300 kg de déchets pollués de la réserve
naturelle des Sept-Iles et de recueillir 11 oiseaux mazoutés.
Des paquets de biscuits pollués étaient visibles
entre la côte et l'archipel.
La pollution est toujours présente, mais très diffuse.
Des radeaux de sachets de biscuits mêlés à
des produits pétroliers continuent de dériver près
du littoral. Ces traces sont souvent trop petites pour être
repérées par l'avion des douanes. Des oiseaux mazoutés
sont également repérés à la dérive
et vont probablement s'échouer dans les prochains jours.
Dans ces conditions, la LPO ne peut relâcher les oiseaux
soignés, les eaux étant trop polluées. Un
premier lâcher de quatre guillemots a eu lieu hier, mardi
30 janvier, dans une zone apparemment propre (aucune pollution
n'était signalée). Pourtant, cinq heures plus tard,
trois de ces quatre oiseaux étaient retrouvés et
apportés à la LPO... mazoutés !
News Press 2007
************************************
Les boulettes bretonnes du MSC Napoli
La station ornithologique de l'île Grande a reçu
lundi matin une vingtaine d'oiseaux mazoutés, soit un total
de 70 depuis le 25 janvier, a indiqué un technicien de
la station.
http://www.20minutes.fr/articles/2007/01/31/20070131-actualite-france-Les-boulettes-bretonnes-du-MSC-Napoli.php
20Minutes.fr 31.01.07
Le verdict est tombé: les boulettes d’hydrocarbures
qui affluent sur les côtes bretonnes proviennent bien du
MSC Napoli, a annoncé mercredi après-midi la préfecture
maritime de l’Atlantique à Brest.
Le porte-conteneur est échoué depuis le 20 janvier
au large de Branscombe au sud de l'Angleterre. Son déchargement
a débuté lundi et pourrait durer plusieurs mois.
En attendant, les arrivées d'oiseaux mazoutés s'accélèrent
sur les côtes bretonnes et la réserve des Sept-Iles
est désormais touchée par la pollution, s’est
alarmé mercredi la ligue de protection des oiseaux (LPO).
Marée noire
La Station LPO de l’Ile Grande (Côtes d'Armor) «recueille
30 à 40 oiseaux mazoutés par jour, la plupart sur
les plages et les rochers du pays du Trégor, entre Locquirec
(Finistère) et Pleubian (Côtes d'Armor)», indique
l'association dans un communiqué.
«Cette période, ajoute la LPO, est celle de l'installation
des oiseaux dans les colonies des Sept-Iles, mais ils risquent
de fuir le site et de ne pas se reproduire cette année»
en raison de la marée noire.
Selon la LPO, le guillemot de Troïl - déjà
menacé depuis la catastrophe de l'Amoco Cadiz en 1978 -
est l'espèce la plus touchée et représente
83% des victimes.
********************
Marée noire au large de la Norvège: un
tiers du pétrole a été récupéré
http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=501559
Oslo, 14/01/07 - Environ un tiers des 400 tonnes de pétrole
qui se sont déversées au large des côtes norvégiennes
après l`échouement d`un pétrolier chypriote
ont été récupérés, selon les
garde-côtes, a rapporté l`AP.
L`Administration côtière de la Norvège a
précisé qu`une puissante tempête gênait
les opérations de nettoyage, mais que les fortes rafales
de vent pourraient également limiter les dégâts
de la marée noire en la dispersant plus rapidement et en
l`empêchant d`atteindre les côtes.
Il faudra sans doute jusqu`à six mois pour tout
nettoyer.
Le "Server", navire long de 180m, se dirigeait vendredi
vers le port russe de Mourmansk, sur la mer de Barents, lorsqu`il
a heurté des rochers lors d`une tempête au large
de Bergen, à 275km au nord-ouest d`Oslo.
Le navire s`est brisé en deux environ quatre heures après
l`accident. Il transportait 650 tonnes de pétrole, dont
environ 370 se sont déversés dans la mer.
*************************************
Marée noire après le naufrage d'un cargo
chypriote en Norvège
Reuters - 13/01/07
http://www.latribune.fr/info/Maree-noire-apres-le-naufrage-d-un-cargo-chypriote-en-Norvege-~-
OFRWR-NORVEGE-BATEAU-20070113TXT-$Db=News/News.nsf-$Channel=Monde
NAUFRAGE D'UN CARGO CHYPRIOTE AU NORD DE BERGEN
OSLO (Reuters) - Les autorités norvégiennes ont
entamé une vaste opération visant à nettoyer
et à contenir le carburant qui s'échappe des soutes
d'un cargo battant pavillon chypriote, échoué depuis
vendredi sur la côte ouest, au nord de Bergen.
Les 25 membres d'équipage du "M/S Server", propriété
d'un armateur grec, ont été secourus vendredi soir
par hélicoptère. Le navire de 180m s'est brisé
en deux près du phare d'Hellesoy, sur l'île de Fedje.
La poupe a sombré, mais la proue a pu être remorquée
et se trouve en sécurité, ont fait savoir les autorités.
"Il y a du carburant dans l'eau et il a atteint une partie
de l'île où le bateau a fait naufrage", a déclaré
Ane Eide Kjaeraas, au nom des services chargés des opérations
de nettoyage, précisant que 290 tonnes de fuel lourd s'étaient
échappées. "Il s'agit d'un accident grave",
a-t-elle souligné.
Les soutes du bateau, qui faisait route vers Mourmansk, dans
le nord-ouest de la Russie, sans cargaison, renfermaient néanmoins
585 tonnes de fuel et 72 tonnes de diesel.
Reuters 2007.
******************************
Les côtes de la Norvège souillées
par une marée noire
http://www.euronews.net/create_html.php?page=detail_info&article=400890&lng=2
Le Server, un cargo chypriote s'est échoué la nuit
dernière puis s'est brisé en deux. Il transportait
près de 600 tonnes de fioul lourd dont la moitié
s'est échappée en mer.
Ce matin, du pétrole a atteint la côté norvégienne
en différents endroits au Sud de Fedje. Des volontaires
et des garde-côtes ont commencé à pomper le
pétrole et à nettoyer ces rivages maculés
de noir comme l'explique l'un d'entre eux :
"Par chance ce cargo n'était pas plein mais vous
pouvez déjà voir tout le pétrole que nous
avons ici ... alors imaginez un cargo de 300 000 tonnes c'est
effrayant... oui c'est effrayant".
Le Server se dirigeait vers le port russe de Mourmansk lorsqu'il
s'est échoué puis brisé en deux alors que
des vents violents soufflaient dans ces zones. Des vagues de 7
mètres de haut ont même été observées.
On ignore cependant les causes précises de l'accident.
Une partie du cargo a été remorquée ce matin
vers les terres.
Les 25 membres d'équipage ont été évacués
en hélicoptère la nuit dernière. Ils sont
tous sains et saufs.
*********************
Norvège : marée noire
http://french.peopledaily.com.cn/International/5293972.html
La Norvège fait actuellement son possible pour éviter
une marée noire suite au naufrage d'un cargo grec immatriculé
à Chypre. Le navire s'est échoué sur des
rochers près de la côte nord de Bergen vendredi,
pour des raisons encore inconnues. Les 25 membres de l'équipage
sont indemnes. Le cargo s'est cassé en 2, la poupe a coulé,
mais la proue a pu être remorquée jusqu'à
des eaux plus tranquilles. Selon l'administration côtière
norvégienne, 290 tonnes de mazout se seraient déversées
dans la mer. Les équipes en charge de l'environnement craignent
que le fioul n'atteigne un refuge d'oiseaux à proximité,
où de nombreux volatiles passent l'hiver en raison du temps
anormalement doux cette année.
Source: CCTV
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Menace de marée noire au Cameroun
L’inquiétude des habitants de Kribi grandit
jeudi 18 janvier 2007, par Panapress
http://www.afrik.com/article11059.html
Des tonnes de pétrole brut s’échappant du
terminal du pipe-line Tchad-Cameroun se déversent, depuis
mardi, dans la mer au niveau de la plate-forme d’Ebome,
une localité située à 6 km de la ville de
Kribi, au sud du Cameroun. La population, inquiète, attend
une réponse concrète des autorités.
Au niveau de la mer, à Kribi, les pêcheurs ont remarqué
de grosses masses noires sur les eaux de l’Océan
Atlantique. "Je suis allé pêcher. J’étais
déjà à deux kilomètres des berges,
quand j’ai été surpris de constater des choses
gluantes qui surnageaient à la surface des eaux. J’ai
touché et j’ai reniflé la chose. L’odeur
était celle du pétrole, mais plus acre", témoigne
Michel Bowehe, un pêcheur de la localité.
Les craintes des populations se multiplient. "Nous sommes
inquiets pour la faune. Parce que si la fuite n’est pas
arrêtée, les poissons vont mourir et nous n’auront
plus rien à manger", déclare un riverain.
Les inquiétudes se lisent sur les visages des riverains.
"Nous ne saurions accepter que nos belles plages se souillent
et que nos enfants meurent de faim", tonne Jules Ntonga,
un notable de Kribi.
La situation a mobilisé la descente du comité interministériel
dont les membres n’ont pas pu accéder au lieu du
sinistre. "Il nous faut un hélicoptère pour
nous y rendre. Sans cela, nous ne pouvons qu’attendre les
rapports de la Perenco ou de la COTCO", déclare un
membre dudit comité.
Les responsables du site pétrolier minimisent la situation
Toutefois, à Kribi, on pense que "les problèmes
de pétrole sont gérés directement par la
présidence de la République et nul ne saurait s’y
mêler sans avis motivé. Alors, ce qu’il y a
à faire, c’est d’alerter les responsables qui
vont prendre les mesures adéquates".
Les responsables de Perenco, une société d’exploration
et d’exploitation pétrolière, minimisent la
situation. "La situation n’est pas grave comme on le
pense parce qu’à la construction, nous avions prévu
des filtres tout autour de cette zone en prévention d’une
éventuelle fuite. C’est le cas aujourd’hui.
Les filtres vont recueillir le brut et ce n’est qu’une
infime partie qui s’y échappe. Pour l’instant,
nous faisons tout pour remédier à la situation".
Pour M. Bokamba, président du Comité de développement
du débarcadère de Mboamanga (CDDM) : "on ne
pouvait construire un site pareil sans qu’il n’y ait
un jour des fuites. Il y a peut-être une petite quantité,
mais aujourd’hui c’est sérieux. Je crois que
les choses vont rentrer dans l’ordre d’ici peu".
****************************
Menace : Kribi et la marée noire
http://www.lemessager.net/details_articles.php?code=40&code_art=16841&numero=1
Le préfet du département de l’Océan
a présidé une réunion de crise hier à
Kribi.
La situation à Kribi, depuis le début du déversement
du pétrole brut dans la mer, reste préoccupante.
A en croire une responsable de la Cameroon oil transportation
company (Cotco), la nappe de pétrole consécutive
aux fuites sur le pipe aurait été identifiée
à 50 Km du rivage de Kribi. Le pétrole ainsi déversé
depuis le 15 janvier dans l’océan Atlantique aurait
donc pris la direction de l’ouest, selon Cotco. Sous-entendu
: le pétrole qui s’est échappé de la
plate-forme de Cotco ne semble pas avoir pris la direction des
plages de Kribi. “ Le sens du courant marin est en train
d’aller vers le large, raison pour laquelle le pétrole
n’est pas arrivé aux larges de Kribi ”, soutient-on
à Cotco. Malgré ces explications, la situation reste
préoccupante. Une marée haute était annoncée
la nuit dernière. “ Avec cette marée haute,
il y a de fortes chances que le pétrole arrive sur les
larges de Kribi ”, craignent les populations.
La fuite pétrolière observée depuis mardi
dernier sur les installations du pipe-line Tchad-Cameroun à
environ 12 Km de la côte émane du terminal de Cotco.
Mais à en croire la Cotco, “ l’impact sur la
côte et l’environnement marin est relatif. ”
Parce que “ la source de déversement a été
rapidement identifiée et corrigée. Aujourd’hui,
la situation est sous contrôle ”, rassure la Cotco.
Au cours de l’opération de ratissage, “ il
n’y a eu aucun blessé ”, fait observer un responsable
de Cotco à Douala.
Hier, jeudi 18 janvier, le préfet du département
de l’Océan, Jean François Villon, a présidé
une réunion de crise, regroupant les autorités administratives
locales et quatre responsables de Cotco. L’objectif était
de faire le point de la situation. Mais, jusqu’ici, les
causes de la fissure du pipe ne sont toujours pas connues. Rien
n’a été dit sur la conduite que les pêcheurs
devraient désormais suivre. L’on tente plutôt
de rassurer que “ tout est rentré dans l’ordre
et la quantité qui est restée dans la mer est sans
danger pour les populations riveraines ”. Mais la population
reste très sceptique. “ On nous dit toujours qu’il
n’y a rien et après nous allons avoir les poissons
morts et autres conséquences ”, déclare un
pêcheur.
Non loin de la plate-forme de Cotco, il y a se trouve la plate-forme
Off-shore de Perenco, une entreprise d’exploration et d’exploitation
pétrolière en haute mer. Elle n’a pas subi
de dommages. Perenco exploite le pétrole camerounais à
Kribi et non celui du pipe-line Tchad-Cameroun. Selon des indiscrétions,
Perenco a juste apporté son assistance matérielle
à Cotco, pour palier la défaillance. “ Nous
ne sommes donc ni de loin ni de pres concernés par cette
situation ”, ont-ils déclaré pour éviter
toute confusion.
Par Noé Ndjebet Massoussi et Sevère Kamen
Le 19-01-2007
****************************
Cameroun : Controverse autour de la marée noire
aux larges de Kribi
http://www.camer.be/index2.php?art=2574
Cotoc reconnaît la fuite de carburant, mais refuse de parler
de marée noire.
La fuite de pétrole survenue lundi dernier, 15 janvier
2007, au niveau du terminal flottant Komé-Kribi I dans
la localité de Ebomé, (environ 12 kilomètres
de la Kribi) aurait déjà été maîtrisée
par les équipes d’intervention de la Cameroon Oil
transportation compagny (Cotco), la société de transport
de l’oléoduc Tchad-Cameroun. Jointe au téléphone
hier en début d’après midi, une responsable
de la cellule de communication de cette compagnie a affirmé
qu’"on a déjà suspendu les interventions.
Les vannes ont été fermées pour empêcher
la fuite. On continue simplement la surveillance des côtes.
La nappe quant à elle a déjà été
réduite à un stade rapidement biodégradable".
Conséquence, Mathilde Malado affirme que l’on ne
saurait parler de marrée noire. " La nappe n’a
pas cessé de s’éloigner des côtes. On
est à plus de 50 km. Il n’y a aucun impact attendu
sur l’environnement marin. Le brut n’était
pas lourd ", affirme-t-elle. A la Cotoc, on brandit quelques
actions urgentes de sauvetage qui ont été entreprises
pour circonscrire la fuite. C’est ainsi que, affirme-t-on
de ce côté, des barrières de confinement ont
été érigées à la surface de
l’eau, autour du bateau et autour de la zone atteinte. Par
ailleurs, des dispersants, produits non nocifs, auraient été
utilisés pour dégrader le brut qui s’est déversé.
Toutefois l’on reste sans information pour l’instant
quant à l’origine de la fuite : une enquête
a donc été ouverte pour établir les responsabilités
dans le premier incident que connaît le pipe line Tchad-Cameroun
depuis son inauguration survenue le 12 juin 2004. Même si
du côté de Cotco on essaye de minimiser les conséquences
que pourrait avoir la fuite sur l’environnement, des voix
s’étaient déjà élevées,
au sein de la certaines Ong, pour souligner le caractère
grave de ce qui s’est produit.
C’est ainsi que, interrogé par le quotidien Le messager
dans sa livraison du jeudi 18 janvier 2007, le président
de l’Ong Save Nature, Ekani, a indiqué que "
cette catastrophe est très grave d’autant plus que
le brut qui se déverse dans la mer n’est pas loin
des côtes. Les espèces protégées comme
les tortues marines vont mourir. Sans compter une vaste partie
de la faune marine ". Une tendance qui était toutefois
tempérée par certains spécialistes des questions
pétrolières qui estimaient que " la situation
n’est pas grave comme on le pense, parce qu’à
la construction, a prévu des filtres tout autour de cette
zone en prévention d’une éventuelle fuite
".
Mutations : Lazare Kolyang
**********************
La première marée noire au Cameroun
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18062
Dans la cité balnéaire de Kribi, du pétrole
se verse dans la mer. Une fuite survenue dans un pipeline situé
à Ebome occasionne un déversement important de pétrole
brut. Depuis quatre jours, le pétrole pollue la mer. Que
comptent faire les autorités locales?
Depuis la découverte de pétrole au Tchad en 1992,
il fut question de construction d’un pipeline. Le projet
de construction d’un oléoduc long d’environ
1 100 km entre la région de Doba au sud du Tchad et celle
de Kribi dans le sud Cameroun a pris du temps. Le gisement de
pétrole dont les réserves sont estimées à
120 millions de tonnes de pétrole, est situé au
sud du Tchad entre Doba et Moundou sur les champs de Komé,
Bolobo et Miandoum. Les réserves du Tchad devraient fournir
environ 900 millions de barils. Ce projet va nécessiter
le forage de 300 puits environ. Etant donné les informations
filtrées, nous ne savons pas exactement combien de puits
ont été mis en chantier. L’exploitation totale
de ce gisement pétrolier s’étalera sur une
période de 25 à 30 ans. La mise en exploitation,
lors de la première année, devrait entraîner
une production maximale d’environ 10 à 12 millions
de tonnes de pétrole soit une moyenne de 200 000 barils
par jour.
Grâce à ce gisement pétrolier, le Tchad est
devenu le quatrième pays producteur de pétrole de
l’Afrique sub-saharienne après le Nigeria, l’Angola
et le Gabon. Pour l’exportation du pétrole, un oléoduc
long de 1 100 km, dont 890 km au Cameroun, et quatre stations
de pompage ont été construits à travers les
deux pays voisins. Des infrastructures maritimes telles que des
stations de stockage et de chargement ont été construites
au large de la côte camerounaise, près de la ville
de Kribi.
Le coût total du projet était estimé à
3,5 milliards de dollars (dont 2 milliards de dollars pour l’oléoduc).
Le projet était envisagé par un consortium comprenant
Exxon Exploration and Production Chad Inc. (Exxon 40 %), la Société
Shell tchadienne de Recherches et d’Exploitation (40 %),
et Elf Hydrocarbures Tchad (20 %). Exxon agira en tant qu’opérateur
pour le développement des champs pétrolifères.
Une société de transport pour l’oléoduc,
la Cameroon Oil Transportation Company, S.A. (Cotco), a été
constituée pour construire, gérer et entretenir
le système de transport par oléoduc au Cameroun.
Le consortium, le Tchad et le Cameroun auront des participations
dans le capital de Cotco. Une société similaire,
la Tchad Oil Transportation Company S.A. (Tocto), est établie
au Tchad avec des participations du Consortium et du Tchad. Le
projet, entré dans sa phase terminale, a été
inauguré le 12 juin 2004. La production a été
lancée.
Premier incident sérieux : fuite de pétrole.
Il est étonnant qu’après quelques jours,
la fuite (ou les fuites) ne soit pas colmatée. Pourquoi
faut-il que les responsables du coin attendent une décision
de la présidence pour agir ? Que faut-il qu’il se
produise ? Les habitants du village d’Ebome au Cameroun,
une localité située à 6 km de la ville de
Kribi, sont en état d’alerte. Depuis la journée
du mardi 16 janvier 2007, une fuite pétrolière au
niveau de la plate-forme pétrolière d’Ebome,
située à près de trois kilomètres
des berges, s’est déclarée. La fuite de pétrole
a été confirmée par les responsables locaux
du consortium. La fuite touche la mer en masse. Les pêcheurs
ont remarqué de grosses nappes noires dans l’Océan
Atlantique. Pourquoi cette fébrilité des autorités
qui n’agissent pas ? Les responsables de Cotco (Cameroon
Oil Transportation Compagny) sont aux abonnés absents pour
expliquer aux populations locales ce qui se passe.
Comment faire baisser la crainte des populations qui est ravivée
par le silence des autorités ? Les habitants sont inquiets
pour la faune, car ils savent que si la fuite n’est pas
arrêtée rapidement, les poissons vont mourir et leur
alimentation va en pâtir. Les autorités administratives
camerounaises sont également aux abois. Le délégué
départemental de l’environnement a, dans un courrier
adressé à la société Perenco, demandé
une estimation de l’étendue des dégâts.
Les responsables administratifs déclarent avoir fait leur
travail, sans pour autant expliquer ce qu’ils ont réellement
fait. Certains fonctionnaires sont dubitatifs et essaient de se
rassurer en expliquant que la solution au problème de pollution
viendra de la présidence de la République. Leur
réponse argumentée laisse perplexe leur interlocuteur
: « Ce qu’il y a à faire, c’est d’alerter
les responsables qui vont prendre les mesures adéquates.
»
Inquiétudes de Save Nature
Un responsable de Perenco souligne la non-gravité de la
situation : « La situation n’est pas grave comme on
le pense, parce qu’à la construction, nous avions
prévu des filtres tout autour de cette zone en prévention
d’une éventuelle fuite. C’est le cas aujourd’hui.
Les filtres vont recueillir le brut et ce n’est qu’une
infime partie qui risque de s’échapper. Pour l’instant,
nous faisons tout pour remédier à la situation ».
Fataliste, le président du Comité de développement
du débarcadère de Mboamanga (Cddm), monsieur Bokamba,
indique que la construction d’un site pareil ne pouvait
qu’entraîner inévitablement, un jour, une fuite.
Les inquiétudes sont patentes chez les habitants de la
région ( nos plages vont être souillées et
nos enfants risquent la famine).
Nous ne trouvons point de GreenPeace, ou de Nicolas Hulot pour
s’agiter. Avec cette première fuite sérieuse
du terminal d’Ebomé, ce sont de nombreuses ONG (organisations
non gouvernementales) et associations qui font entendre leurs
voix à Kribi. Le président de l’ONG Save Nature
déclare : « Cette catastrophe est très grave
d’autant plus que le brut qui se déverse dans la
mer n’est pas loin des côtes. Les espèces protégées
comme les tortues marines vont mourir. Sans compter une vaste
partie de la faune marine. L’Etat doit faire quelque chose
rapidement avant qu’il ne soit trop tard ».
Il n’est plus temps de s’opposer à ce projet,
l’espoir qui reste est de savoir comment et de combien les
habitants spoliés vont être indemnisés. De
nombreuses Ong et personnalités ont protesté pendant
la mise en route de ce projet. Nul ne sait exactement quelles
sont les garanties sur le respect de l’environnement. Veut-on
tout simplement chasser les populations situées près
de cet oléoduc ?
URL TRACKBACK : http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=18062
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PHILIPPINES La marée noire s’étend
Publié dans l'édition du samedi 26 août 2006
http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=17062
LA pire marée noire de l’histoire des Philippines
s’est étendue à deux autres îles de
l’archipel, ont indiqué vendredi les autorités
de la Défense civile. La nappe de mazout, qui a déjà
recouvert plus de 300 km du littoral de l’île de Guimaras
(centre), a gagné les îles voisines de Panay et Negros,
a-t-on précisé de même source dans un bulletin
d’informations diffusé vendredi. La municipalité
de Valladolid, sur l’île de Negros, a déclaré
l’état de catastrophe, comme l’a déjà
fait Guimaras. La mer de Visayas, une des eaux les plus poissonneuses
de la région, se considère elle aussi menacée,
selon la Défense civile. Le pétrolier Solar I a
sombré le 11 août au large des côtes du centre
de l’archipel philippin avec 2 millions de litres de pétrole
à son bord. Depuis, environ 200.000 litres se sont déversés
dans la mer et près de 17.000 habitants, la plupart pêcheurs,
ont été déplacés. Une soixantaine
de médecins et infirmiers sont arrivés sur Guimaras
afin de soigner 329 personnes qui ont fait part de problèmes
de santé allant d’irritations de la peau à
des difficultés respiratoires. Les autorités sanitaires
enquêtent également sur la mort par crise cardiaque
d’un pêcheur qui pourrait être reliée
à l’inhalation de vapeurs toxiques. Quatre experts
américains sont arrivés jeudi dans la région
et ont rejoint des spécialistes nippons déjà
sur place. Un navire japonais, équipé d’un
mini sous-marin téléguidé, doit arriver dimanche.
En fonction de leurs observations, l’affréteur philippin
Petron Corp. décidera d’un renflouement ou du pompage
de l’épave qui repose par 640 mètres de fond.
Sa porte-parole, Virginia Ruivivar, a commandé des photos
par satellite afin de vérifier des informations des garde-côtes
selon lesquelles une nouvelle fuite a été détectée.
Petron conteste ces affirmations, assurant qu’un seul des
10 réservoirs du tanker perdait du pétrole mais
que cette fuite a cessé
Article paru dans Témoignages le samedi 26 août 2006
(page 9)
URL : http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=17062
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jeudi 24 aout 2006, 11h24
Marée noire aux Philippines: inquiétudes
sanitaires
http://fr.news.yahoo.com/24082006/202/maree-noire-aux-philippines-inquietudes-sanitaires.html
NUEVA VALENCIA (AFP) - Une équipe médicale a été
dépêchée dans le centre des Philippines, théâtre
de la pire marée noire de l'histoire de l'archipel, après
la mort suspecte d'un pêcheur et la maladie de plusieurs
centaines de personnes.
Un total de 329 habitants se sont plaints de problèmes
de santé, allant d'irritations de la peau à des
difficultés respiratoires, sur l'île de Guimaras,
durement touchée par la marée noire, ont indiqué
les services sanitaires.
Un pêcheur de Nueva Valencia, sur la même île,
est décédé d'une crise cardiaque. Le marin
souffrait d'asthme et les vapeurs toxiques émanant du mazout
qui pollue le rivage de l'île ont pu aggraver sa condition,
a indiqué le secrétaire philippin à la Santé,
Francisco Duque.
Le maire de Nueva Valencia, Diosdado Gonzaga, a cependant précisé
que des analyses supplémentaires étaient nécessaires
afin de déterminer si cette mort était liée
à la pollution.
Une équipe médicale est arrivée jeudi dans
la région afin d'enquêter sur l'ensemble de ces cas.
Deux toxicologues examineront en particulier la nécessité
de reloger certains habitants résidant sur la côte,
a précisé le ministre.
Le pétrolier Solar I a sombré le 11 août
au large des côtes du centre de l'archipel philippin avec
deux millions de litres de pétrole à son bord. Depuis,
environ 200.000 litres se sont déversés dans la
mer. L'épave repose par 640 mètres de fond.
Quatre experts américains sont arrivés jeudi dans
la région et ont rejoint des spécialistes nippons
déjà sur place.
Quelque 16.000 pêcheurs se trouvent privés de ressources
et les mangroves et plages de sable fin de Guimaras ont été
durement affectées. Le mazout, devenu une sorte de gel
semi-compact, s'est répandu sur plus de 300 km du littoral
de Guimaras.
La nappe pourrait également toucher les îles voisines
de Panay et de Negros, quatrième de l'archipel, selon les
autorités locales.
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Liban
La marée noire est largement nettoyée,
selon l'ONU
Associated Press (AP)
24/01/2007 21h50
http://www2.canoe.com/infos/international/archives/2007/01/20070124-215024.html
La marée noire provoquée cet été
par la guerre entre Israël et le Hezbollah au large des côtes
libanaises a été en grande partie nettoyée
mais plusieurs questions environnementales doivent encore être
réglées dans le pays, ont indiqué aujourd'hui
les Nations unies dans un rapport.
Présentant ce rapport à Berlin, Achim Steiner,
secrétaire général adjoint et directeur exécutif
du Programme environnemental de l'ONU, a appelé les dirigeants
de la communauté internationale à aborder les questions
environnementales au Liban lors de la conférence internationale
des donateurs qui aura lieu jeudi à Paris.
«Il y a toute une série de mesures qui peuvent et
doivent être prises», a-t-il déclaré.
Parmi les priorités figurent le rétablissement
de l'approvisionnement en eau et des systèmes d'égoûts
dans le sud du pays, région la plus touchée par
le conflit, et la gestion des déchets toxiques issus des
usines, complexes industriels et hôpitaux de la zone, a-t-il
indiqué.
Les bombes à fragmentation israéliennes qui n'ont
pas explosé doivent également être neutralisées
dans le sud du pays, selon le rapport onusien.
La marée noire de cet été a été
présentée comme la plus importante catastrophe écologique
de l'histoire du Liban. Elle a été provoquée
par la destruction de la centrale électrique de Jiyé
par les bombardements israéliens à la mi-juillet.
Au total, 110 000 barils de pétrole se sont déversés
dans les eaux de la mer Méditerranée.
Environ deux tiers des côtes libanaises ont été
touchées par la marée noire, qui s'étendait
sur environ 153km jusqu'au nord de la Syrie.
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Le pétrole de l'Erika, cancérigène
? LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=8308
Le fioul répandu par l'Erika, pétrolier qui avait
fait naufrage en 1999, pourrait entraîner des risques de
cancer pour les bénévoles qui avaient nettoyé
les plages après la marée noire
es bénévoles qui s'étaient mobilisés
par centaines pour nettoyer les plages après le naufrage
de l'Erika, en 1999, pourraient regretter leur engagement. Le
fioul répandu par le pétrolier pourrait en effet
être cancérigène, selon une étude menée
par des chercheurs de l'Ecole nationale supérieure agronomique
de Toulouse (Ensa).
Modification des structures de l'ADN
"L'étude d'échantillons de cultures cellulaires
de moules et de poissons prélevés pendant onze mois
sur les côtes souillées par l'Erika indique une modification
des structures ADN, première étape dans le développement
possible de cancers", a expliqué mercredi Annie Pfohl-Leszkowicz,
professeur de toxicologie et sécurité alimentaire
à l'Ensa. Les chercheurs, qui ont utilisé des cultures
cellulaires humaines d'extraits de poumons et de foies et du fioul
de l'Erika, ont conclu à des modifications des programmes
génétiques.
La scientifique estime que "l'on n'a pas pris assez de précautions
pour protéger les personnes qui ont nettoyé les
plages souillées par la marée noire du pétrolier".
"Ceux qui ont travaillé avec des masques en papier
et des gants, et surtout ceux qui, à mains nues, ont soigné
les oiseaux n'ont pas capté le risque", a précisé
Mme Pfohl-Leszkowicz, qui parle de danger minimisé par
les autorités.
Les travaux menés par Agnès Amat-Bronnert sous
la direction de Mme Pfohl-Leszkowicz font l'objet ce mois-ci d'une
publication dans la revue scientifique anglaise Environmental
Toxicology and Pharmacology. On y parle "d'effet de potentialisation"
des différents produits contenus dans l'Erika, dont du
fioul de type "Bunker C", des hydrocarbures polycycliques
aromatiques et hydrocarbures polyhétérocycliques
contenant notamment du soufre.
Total en procès
Le groupe français Total, affréteur du pétrolier,
a toujours affirmé que l'Erika transportait une cargaison
"homogène" de fioul lourd numéro deux.
10000 des 31000 tonnes de la cargaison de l'Erika s'étaient
répandues sur 400 kilomètres de côtes bretonnes,
où des centaines de bénévoles avaient tenté
de nettoyer les plages et de sauver les oiseaux englués
dans la marée noire. Le procès de l'Erika, dans
lequel est notamment poursuivi Total, doit s'ouvrir le 12 février
2007.
***************
Risques sanitaires liés au fioul de l'Erika
le 26-01-2007 17:37 émis par : Institut de Veille Sanitaire
http://www.tv5.org/TV5Site/info/communiques-de-presse-article.php?NPID=FR183972
Plusieurs media ont récemment fait écho aux travaux
d'Annie Pfohl-Leszkowicz, toxicologue à l'Ecole nationale
supérieure d'agronomie de Toulouse et de son équipe
relatifs à la cancérogénicité de certains
des composants du Fioul de l'Erika.
De nombreux agents cancérigènes sont présents
dans notre environnement : le Centre international de recherche
sur le cancer en dénombre une centaine, depuis le benzène
contenu dans l'essence de voiture jusqu'au rayonnement solaire
en passant par la poussière de bois. Le caractère
cancérigène de certains des composants du Fioul
(et en particulier celui de l'Erika) est avéré depuis
longtemps. Le caractère cancérigène d'une
substance ne permet pas à lui seul de déduire le
risque lié à celle-ci. Pour quantifier le risque,
il faut tenir compte notamment de l'exposition : intensité,
fréquence, durée, type de personne exposée
(âge, sexe...), voies d'exposition (cutanée, alimentaire,
respiratoire).
Dans les mois qui ont suivi l'accident de l'Erika, plusieurs
études ont été réalisées. Des
évaluations quantitatives des risques sanitaires à
long terme pour les personnes ayant participé aux opérations
de nettoyage ont été effectuées par l'Institut
national de l'environnement industriel et des risques (INERIS)
ainsi que par l'Institut néerlandais de la santé
publique et de l'environnement (RIVM) ; sur la base des résultats
de ces travaux, l'InVS a étudié la pertinence d'une
surveillance sanitaire de ces personnes ; une étude descriptive
des troubles de la santé survenus à court terme
a été conduite par l'InVS et sa cellule interrégionale
d'épidémiologie Ouest ; l'InVS et l'INERIS ont conduit
en collaboration une évaluation du risque sanitaire résiduel
pour les populations fréquentant les plages après
la dépollution.
Dans l'ensemble, ces travaux ont conclu à une probabilité
très faible de survenue d'effets observables, même
en utilisant des hypothèses d'exposition pessimistes. La
mise en place de mesures spécifiques de surveillance épidémiologique
ou médicale auprès de la population des intervenants
n'est pas apparue justifiée. En revanche, il a été
rappelé que les personnes ayant participé aux travaux
de dépollution devaient bénéficier des mesures
de prévention au même titre que la population générale,
notamment pour les cancers cutanés.
Les incertitudes liées au manque de connaissance sur certains
composants du Fioul (thiophènes) ont également été
soulignées dans ces études. La poursuite des recherches
toxicologiques doit donc être saluée à ce
titre. Cependant les travaux récemment publiés ne
permettent pas d'aller plus loin dans les évaluations de
risque déjà réalisées.
Tous les travaux réalisés par l'InVS sur ce sujet
sont disponibles sur son site : http://www.invs.sante.fr/publications/erika3/index.html
News Press 2007
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ERIKA, pouquoi les autorités ont-elles laissé
les bénévoles et les professionnels dans l'ignorance
des risques pour leur santé?
Lorient/An Oriant: le 22/01/07
Communique de: Yann Syz Le porte parole: Syz Yann
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=5963&title=ERIKA,pouquoilesautorit%C3%A9sont-elleslaiss%C3%A9lesb%C3%A9n%C3%A9volesetlesprofessionnelsdansl'ignorancedesrisquespourleursant%C3%A9
Alors que le procès de l'Erika doit s'ouvrir le 12 février,
une étude réalisée par des chercheurs de
l'Ecole nationale supérieure d'Agronomie (ENSA) de Toulouse
indique que le fioul déversé par l'Erika serait
plus toxique qu'annoncé par l'entreprise Total et les autorités
officielles et notamment cancérigène. Ils dénoncent
le fait que les autorités le savaient dès les lendemains
du naufrage en décembre 1999 et ont volontairement minimisé
les risques, notamment pour les personnes ayant nettoyé
les plages souillées et les oiseaux à mains nues.
Les analyses de l'ENSA, réalisées sur des moules
et des poissons puis, in-vivo en laboratoire, sur des cellules
humaines ont mis en évidence la présence de thiofène,
un hydrocarbure contenant du soufre, qui provoque des mutations
de l'ADN chez l'homme. Annie Pfol-Lescovitch, toxicologue à
l'ENSA, a déclaré que « le thiofène
pénètre facilement dans l'organisme par inhalation
ou voie cutanée. Les gens qui ont nettoyé les plages
et manipulé les oiseaux n'ont pas été suffisamment
avertis qu'il fallait être très vigilant et avoir
des protections appropriées. Rien qu'en mettant ces substances
en contact avec la peau, elles vont passer dans le flux sanguin.
Il faut avoir des gants particuliers et il ne suffit pas d'avoir
un petit masque chirurgical. Par voie respiratoire, une fois dans
les poumons, elles sont recyclées dans le sang et peuvent
aller exercer leur effet n'importe où dans l'organisme
» (interview à France Bleu Breiz Izel).
Le Groupe d'Elus U.D.B. de la Ville de LORIENT rappelle que dès
janvier 2000, Christian Guyonvarc'h (à l'époque
des faits conseiller de la Communauté d'agglomération)
avait attiré l'attention de Monsieur le Président
de la communauté d'agglomération de LORIENT et de
tous les maires des communes adhérentes sur les risques
encourus par les volontaires du nettoyage. A l'appui de sa lettre,
il joignait deux dépêches d'agences émises
d'une part par l'Agence de Presse Médicale et d'autre part
par l'A.F.P., accompagnées des résultats d'analyses
effectuées par un laboratoire privé du Var, Analytika,
et ce à partir d'échantillons prélevés
sur l'Ile de Groix. Le laboratoire Analytika est un partenaire
de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie
(ADEME) et de la Région Provence – Alpes –
Côte d'Azur; il est également agréé
par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Christian GUYONVARC'H, dans ce même courrier, écrivait
« Face aux préoccupations de santé publique,
ne serait-il pas du devoir de la communauté d'agglomération
de faire procéder à une contre-analyse dans un laboratoire
indépendant ? »
L'U.D.B. relayait cet état de dangerosité dans
un article adressé à la presse et exigeait des autorités
politiques une totale transparence.
Mais c'eut été admettre une grossière erreur
d'appréciation des risques et il ne fallait surtout pas
tuer la poule aux œufs d'or : un nettoyage rapide des plages
prédominait afin qu'elles soient « touristiquement
» et politiquement correctes dès la fin du printemps.
Sous la pression des enjeux économiques à court
terme peu importait les moyens employés.
Bénévoles et professionnels risquent maintenant
d'en faire les frais à plus ou moins longue échéance.
L'U.D.B. dénonce ce trop long silence et demande que les
autorités sanitaires procèdent aux études
épidémiologiques et au suivi médical des
personnes qui ont exposé leur santé par pur altruisme.
Le scandale des victimes de l'amiante prouve ce qu'il en coûte
pour la vie des personnes de nier les faits.
Pour le Groupe U.D.B., Yann SYZ. Maire adjoint de Lorient
********************
L'Erika a coûté 153 millions d'euros Anne-Laure
Pham, avec Reuters
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=7590
L'Etat français a évalué son préjudice
net à 153 millions d'euros dans le dossier du naufrage
du pétrolier Erika en 1999 au large de la Bretagne, qui
a provoqué la pollution de 400 km de côtes
L'Etat français a évalué son préjudice
net à 153 millions d'euros dans le dossier du naufrage
du pétrolier Erika en 1999 au large de la Bretagne, qui
a provoqué la pollution de 400 km de côtes, a annoncé
lundi au tribunal de Paris son représentant, Me Benoît
Chabert.
"Cette somme représente tout ce que l'Etat a dû
payer en raison de cette catastrophe, depuis le nettoyage des
plages jusqu'au pompage de l'épave", a déclaré
l'avocat après une audience technique de préparation
du procès.
Procès en février 2007
Affréteur du navire, le groupe Total comparaîtra
comme personne morale en correctionnelle pour "pollution
maritime" et "complicité de mise en danger de
la vie d'autrui", à Paris, du 12 février au
13 juin, avec douze autres personnes physiques et morales. Si
une faute pénale ou civile est retenue, il reviendra au
tribunal de répartir entre les prévenus la charge
d'une éventuelle réparation financière.
Me Chabert a précisé que l'Etat avait déjà
perçu environ 40 millions du Fipol, un fonds d'indemnisation
international de l'industrie pétrolière. La somme
de 153 millions est un préjudice net, après déduction
de ces premiers versements. L'Etat sera partie civile dans ce
procès aux côtés de plusieurs dizaines d'autres
collectivités locales de l'ouest de la France.
Présence de Ségolène ?
Le conseil régional de Poitou-Charentes, présidée
par Ségolène Royal, s'est constitué partie
civile lundi. La région va demander avec les Pays de la
Loire et la Bretagne une réparation financière à
Total pour le "préjudice moral subi en raison de l'atteinte
au patrimoine écologique", a déclaré
Me Jean-Pierre Mignard, avocat de la région Poitou-Charentes.
Il sera aussi demandé à Total avec les deux autres
régions un remboursement de certaines dépenses.
La présence de Ségolène Royal au procès
n'est pas exclue. "La question ne la laisse pas indifférente",
a déclaré Me Mignard. Des dizaines de communes de
l'ouest, ainsi que les conseils généraux du Finistère,
du Morbihan, de la Vendée et de la Loire-Atlantique sont
aussi parties civiles. La Vendée est présidée
par Philippe de Villiers, également candidat à l'élection
présidentielle.
Le pétrolier Erika, qui battait pavillon maltais, s'était
brisé en deux le 12 décembre 1999 dans une tempête
et avait sombré au large des côtes bretonnes. Le
pétrole s'échappant des cuves avait souillé
400 kilomètres de côtes.
Accusés
Trois entités de Total - le groupe, la filiale transport
et Total Petroleum Services Ltd - comparaîtront devant le
tribunal par l'intermédiaire de leurs représentants
légaux. Bertrand Thouillin, chargé de la sécurité
au sein du groupe, comparaîtra aussi à titre personnel.
La société de classification italienne Rina, les
armateurs du navire, son capitaine indien Karun Mathur, un responsable
de la société d'entretien Panship et des officiers
de la préfecture maritime de Brest sont aussi prévenus
au procès.
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Marée noire de l’Exxon Valdez : Exxon fait
à nouveau appel
publié le mercredi 17 janvier 2007
http://www.armees.com/Maree-noire-de-l-Exxon-Valdez-Exxon-fait-a-nouveau-appel,14765.html
La compagnie pétrolière américaine Exxon
Mobil a fait appel lundi de la décision d’une cour
fédérale la condamnant à payer 2,5 milliards
de dollars (1,93 milliards d’euros) au titre des dommages-intérêts
pour la marée noire de l’Exxon Valdez en 1989 sur
les côtes de l’Alaska.
En décembre dernier, la cour fédérale de
San Francisco avait déjà réduit de moitié
l’amende initiale de cinq milliards de dollars (3,8 milliards
d’euros) infligée en première instance au
géant américain en 1994 par un jury d’Anchorage,
en Alaska.
Exxon-Mobil a demandé à la cour d’appel de
San Francisco d’examiner à nouveau le dossier avec
les trois mêmes juges ou de nommer un nouveau jury de 15
personnes, relançant cette procédure, qui est l’une
des plus longues de l’histoire judiciaire américaine,
La compagnie basée à Irving (Texas) estime qu’elle
ne devrait pas avoir à payer plus de 25 millions de dollars
(19,3 millions d’euros), en partie parce qu’elle s’est
déjà acquittée de plus de trois milliards
de dollars (2,32 milliards d’euros) en frais juridiques
et pour nettoyer la baie du Prince William souillée par
les 40 millions de litres de pétrole qui s’étaient
déversés sur les côtes.
Presse Canadienne
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Marée noire de l'Exxon Valdez: Exxon fait à
nouveau appel
http://www.canada.com/topics/news/en_francais/story.html?id=1e98ed12-ad51-4e7e-a69d-49d6a7e9954c&k=38958
Canadian Press
Published: Wednesday, January 17, 2007
SAN FRANCISCO (AP) - La compagnie pétrolière américaine
Exxon Mobil a fait appelde la décision d'une cour fédérale
la condamnant à payer 2,5 milliards $ US au titre des dommages-intérêts
pour la marée noire de l'Exxon Valdez en 1989 sur les côtes
de l'Alaska.
En décembre dernier, la cour fédérale de
San Francisco avait déjà réduit de moitié
l'amende initiale de 5 milliards $ US infligée en première
instance au géant américain en 1994 par un jury
d'Anchorage, en Alaska.
Exxon-Mobil a demandé à la cour d'appel de San
Francisco d'examiner à nouveau le dossier avec les trois
mêmes juges ou de nommer un nouveau jury de 15 personnes,
relançant cette procédure, qui est l'une des plus
longues de l'histoire judiciaire américaine,
La compagnie basée à Irving, au Texas, estime qu'elle
ne devrait pas avoir à payer plus de 25 millions $ US,
en partie parce qu'elle s'est déjà acquittée
de plus de 3 milliards $ US en frais juridiques et pour nettoyer
la baie du Prince William souillée par les 40 millions
de litres de pétrole qui s'étaient déversés
sur les côtes.
La Presse Canadienne 2007
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Seize ans après la marée noire de l'Exxon
Valdez, le drame continue
30/03/2005
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_557.php
Oiseau après le déversement d'une plate-forme offshore
près de St. Johns
Seize ans après la marée noire dévastatrice
de l'Exxon Valdez, les déversements illicites et délibérés
de pétrole par les navires tuent chaque année des
milliers d'oiseaux de mer. C'est ce qu'affirme IFAW (le Fonds
International pour la Protection des Animaux – www.ifaw.org).
Le nombre d'oiseaux de mer tués chaque année par
les déversements et dégazages illicites est supérieur
au nombre total d'oiseaux tué par la catastrophe de l'Exxon
Valdez.
Récemment, un déversement accidentel d'une plate-forme
offshore près de St. Johns, Terre-Neuve, au Canada, a permis
de découvrir que les navires qui passaient à cet
endroit profitaient de la pollution pour effectuer des dégazages
en mer. Lorsque des centaines d'oiseaux de mer ont commencé
à s'échouer sur les côtes, des prélèvements
et analyses du pétrole trouvé sur ces oiseaux ont
permis de déterminer qu'il provenait de neuf sources différentes,
toutes distinctes du déversement de la plate-forme.
"Dans les rails de navigation canadiens très fréquentés
qui se trouvent au large de Terre-Neuve, tout comme dans d'autres
régions à l'environnement sensible, on estime que
plus de 300.000 oiseaux de mer sont tués chaque année
du fait de déversements de pétrole volontaires,"
confirme Kim Elmslie, Coordinatrice de campagne d'IFAW Canada.
Au Canada, IFAW collabore avec d'autres ONG et législateurs
pour encourager le vote du projet de loi C-15, qui augmente les
amendes imposées aux compagnies qui déversent illégalement
des déchets pétroliers en mer.
En 1989, la marée noire de l'Exxon Valdez, provoquée
par l'échouage de ce navire dans la baie du Prince William,
en Alaska, a été la cause de l'une des plus grandes
catastrophes environnementales au monde. La marée noire
qui s'en est suivie a tué 250.000 oiseaux de mer et des
milliers d'autres animaux marins, notamment des loutres de mer,
des baleines et des phoques.
A l'époque, l'équipe d'intervention d'urgence d'IFAW
a participé au sauvetage et à la réhabilitation
de centaines de milliers d'oiseaux de mer mazoutés. Au
cours des six derniers mois seulement, IFAW et son partenaire,
l'IBRRC (International Bird Rescue and Rehabilitation Centre)
ont été appelés pour sauver des oiseaux de
mer mazoutés lors de marées noires au
Mexique et au Brésil.
En Afrique du Sud en 2000, IFAW a permis de sauver et relâcher
avec succès plus de 18.000 manchots du Cap, espèce
déjà sérieusement menacée, lors de
la marée noire du MV Treasure.
"Nos océans sont encombrés par la circulation
des grands navires qui déchargent souvent illégalement
leurs déchets pétroliers en mer, endommageant ainsi
les ressources marines et côtières," déclare
Helen Dagut, Directrice des Campagnes d'IFAW Afrique du Sud.
En Afrique du Sud, IFAW soutient un certain nombre d'initiatives
visant à augmenter la protection des précieuses
ressources marines d'Afrique du Sud contre les menaces qui pèsent
sur elles, notamment le pétrole. IFAW soutient une proposition
pour la désignation d'une Zone maritime particulièrement
sensible et d'une Zone spéciale au large des côtes
d'Afrique du Sud, afin de restreindre encore les limites sur le
dégazage et les rejets d'hydrocarbures, qui sera soumise
à l'approbation de l'International Maritime Organisation
(IMO). IFAW Afrique du Sud fait également du lobbying pour
la ratification d'un certain nombre de traités internationaux
afin d'assurer une protection juridique internationale complète
pour les ressources maritimes d'Afrique du Sud.
Une étude des principales zones de transit commercial
dans les eaux de l'Atlantique Nord est en cours afin de déterminer
la portée des dégazages volontaires, leurs effets
sur les oiseaux de mer et afin d'encourager l'Europe et le Canada
à augmenter leur surveillance et la mise en œuvre
de la loi, et d'imposer des peines plus sévères
aux pollueurs.
"Si nous avons appris une chose au cours des 16 dernières
années depuis la catastrophe de l'Exxon Valdez, c'est que
la prévention et l'état d'alerte permanent sont
d'une importance primordiale pour l'industrie du transport maritime
et les pouvoirs publics devraient assurer que le déversement
délibéré de pétrole ne peut pas être
toléré" a déclaré Fred O’Regan,
Directeur général d'IFAW.
Auteur : Fonds International pour la Protection des Animaux
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13/12/2004, 13:41
Nouveau naufrage en Alaska : une catastrophe écologique
en perspective
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_467.php
Un cargo malaisien le Selendang Ayu, qui transportait de graines
de soja de la côte ouest des Etats-Unis vers la Chine, s'est
échoué sur les rochers de l'île d'Unalaska
en Alaska après avoir dérivé pendant 13 heures
à la suite d'une panne de moteur. Il s'est ensuite brisé
en deux.
Le fuel lourd qui s'échappe menace l'écosystème
des îles Aléoutiennes et fait craindre une nouvelle
catastrophe écologique, quinze ans après celle de
l'Exxon Valdez.
Le cargo transportait dans ses soutes 1,8 million de litres de
fuel lourd et 80.000 litres de diesel, utilisés comme carburant,
qui se déversent actuellement sur les rives de l'île
d'Unalaska, selon les garde-côtes américains.
"On ne sait pas encore quelle quantité de carburant
s'est échappée ou quelles espèces ont été
affectées", a déclaré le Service américain
de la faune et des poissons en Alaska dans un communiqué.
"La météo sera déterminante sur la manière
dont le fuel se répand", a-t-il ajouté.
"C'est un déversement très important",
a déclaré de son côté Kurt Fredriksson,
du département de la protection de l'environnement en Alaska.
"Cela va être très difficile à régler.
C'est un pétrole
difficile (...) et un littoral sensible".
Des barrages flottants ont été mis en place pour
tenter de contenir la pollution, mais la consistance du fuel,
particulièrement lourd, contenu dans le "réservoir
C" du navire, pourrait faire qu'il coule, recouvrant ainsi
les fonds marins.
Une catastrophe qui touche la réserve nationale
maritime de l'Alaska
"La zone est riche en espèces telles que les loutres
de mer, les eiders à lunettes, les eiders de Steller, les
albatros à queue courte, les otaries de Steller et les
phoques communs", a indiqué le Service de la faune
et des poissons, précisant que plusieurs de ces espèces
sont en danger ou menacées.
La Réserve nationale maritime de l'Alaska, est une zone
de reproduction pour environ 40 millions d'oiseaux de mer et de
nombreux mammifères marins, dont une variété
d'otaries en voie de disparition, ainsi que la loutre d'Alaska.
Or, le département de la protection de l'environnement
en Alaska a précisé que "des oiseaux avaient
été repérés nageant dans de l'eau
huileuse".
Le Selendang Ayu s'est échoué dans la zone où
se trouve la Réserve naturelle maritime nationale de l'Alaska
qui couvre plus de 2.400 îles, récifs et rochers.
"Certaines des îles isolées accueillent des
espèces uniques qu'on ne trouve pas ailleurs", affirme
la réserve sur son site web.
La pollution qu'il risque de provoquer pourrait être la
plus grave en Alaska depuis le naufrage du pétrolier Exxon
Valdez en 1989, qui s'était échoué à
plusieurs centaines de kilomètres à l'est.
Le 24 mars 1989, plus de 40 millions de litres de pétrole
s'étaient déversées dans la baie du Prince
William après que l'Exxon Valdez eut heurté un récif,
provoquant la pire marée noire qu'ai connue les Etats-Unis.
Un sauvetage dramatique
Les sauveteurs ont mis fin vendredi soir aux recherches des six
membres disparus de l'équipage du cargo, a déclaré
dans un communiqué l'amiral Jim Olson, commandant des garde-côtes
en Alaska. Les marins étaient tombés mercredi dans
les eaux glacées quand l'hélicoptère des
garde-côtes américains qui les secourait s'était
abîmé en mer.
L'accident s'est produit par mauvais temps alors que l'hélicoptère,
avec dix personnes à bord, était en train de remonter
les derniers marins se trouvant encore sur le navire échoué.
Quatre personnes ont par la suite été secourues
par un second hélicoptère, mais six autres n'ont
pu être récupérées.
"Etant donné la température de l'eau (6°C)
et le fait que les hommes d'équipage portaient des vêtements
de tous les jours, il y a très peu d'espoir que nous retrouvions
des survivants", a ajouté l'amiral Olson.
Quatre Indiens, un Chinois et un Philippin sont portés
disparus, a déclaré à l'AFP un membre des
garde-côtes.
Auteur : Agence France Presse
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05/04/2004
La mer Baltique devient une "zone maritime particulièrement
sensible"
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_328.php
La mer Baltique a été dotée le 2 avril d'un
statut spécial la protégeant des risques de marée
noire et des pratiques illégales en matière de transport
pétrolier, mais la Russie a refusé d'y souscrire
et est par conséquent exemptée des obligations qui
en déroulent, ont annoncé vendredi les autorités
suédoises.
Le Comité de protection de l'environnement marin de l'Organisation
internationale maritime a décidé à Londres
d'octoyer à la mer Baltique le statut de "zone maritime
particulièrement sensible" (PSSA) à la demande
de huit pays riverains.
Le statut spécial autorise les pays riverains à
imposer des normes de navigation pour les transports pétroliers,
concernent notamment la qualité des navires et la compétence
professionnelle des équipages.
Les défenseurs de l'environnement soulignent que la mer
Baltique est particulièrement exposée à la
pollution en raison du faible renouvellement de ses eaux et qu'une
marée noire aurait des conséquences catastrophiques.
"C'est un incroyable succès. Il s'agit d'un signal
clair adressé au monde entier que la mer Baltique constitue
un écosystème unique avec une vie sauvage précieuse",
s'est félicitée la ministre suédoise de l'Environnement
Lena Sommestad, qui a dirigé les efforts en vue d'obtenir
la reconnaissance de ce statut.
"Le transport pétrolier s'accroit chaque jour et
nous devons faire tout notre possible pour empêcher une
catastrophe environnementale", a-t-elle ajouté dans
un communiqué.
Cependant, les eaux territoriales russes et les navires russes
sont exemptés des mesures spéciales imposées
en Baltique, Moscou ayant justifié son refus en raison
de leur coût.
Les huit pays riverains de la mer Baltique qui ont soutenu cette
initiative disposent à présent de deux ans pour
soumettre leurs propositions concernant les règles qui
seront en vigueur.
Source : Agence France Presse
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23/12/2003
Le pétrole de l'Exxon Valdez menace toujours les
espèces marines
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_282.php
Le 24 mars 1989 le pétrolier Exxon Valdez s’échoue
en Baie du prince William en Alaska : 42 000 t de brut souillent
plus de 2 000 km de côtes. Près de 15 ans après
cette marée noire, la contamination se poursuit et la population
de certaines espèces marines reste sous les niveaux d'avant
la catastrophe.
Une contamination de faible niveau a diminué le taux de
survie du saumon rose, de la loutre marine et du canard histrion,
indique une étude publiée récemment dans
la revue américaine «Science».
"Les changements indirects sont beaucoup plus nombreux que
ce que nous avions prévu", explique Daniel Esler,
de l'Université Simon-Fraser de Vancouver (Canada), qui
a participé à l'étude.
Avant la marée noire de 1989, les recherches sur les effets
des déversements de pétrole portaient surtout sur
les impacts à court terme, comme le nombre d'oiseaux ou
de mammifères marins morts. Le cas de l'Exxon Valdez a
mené à une étude plus exhaustive des impacts.
Les chercheurs ont découvert qu'après une période
de récupération rapide, effectuée en premier
lieu, beaucoup de pétrole demeure dans les sables et les
rochers, ce qui a permis aux contaminants de s'intégrer
au fil des années dans la chaîne alimentaire.
Ainsi, dans certains secteurs, le nombre d'orques et de loutres
de mer est en baisse. Et, dans le cas des loutres de mer, leur
population a diminué de moitié depuis la catastrophe.
Les travaux, menés par Charles Peterson et ses collègues
de l’Université de Caroline du Nord à Chapel
Hill démontrent qu'une telle catastrophe perdure des dizaines
d'années après le drame et non pas seulement sur
les mois qui suivent.
Auteur : notre-planete.info
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23/02/2003
Prestige, Vicky, Tricolor: 37.000 oiseaux ramassés
sur les plages
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_161.php
Quelque 37.000 oiseaux mazoutés ont été
ramassés sur les plages depuis décembre à
la suite de la marée noire du Prestige et des accidents
du Tricolor et du Vicky, a indiqué récemment la
LPO (Ligue pour la protection des oiseaux).
Depuis décembre près de 18.000 volatiles victimes
du Prestige ont été ramassés sur les plages
espagnoles (14.000), portugaises (850) et du littoral aquitain
(2.700). Il s'agit de jeunes oiseaux, notamment de guillemots,
de pingouins torda et macareux moines, a précisé
à l'AFP Anne-Laure Dugué qui suit le dossier à
la LPO.
La proportion d'oiseaux retrouvés morts varie selon les
pays: 80% au Portugal, 40% dans le sud-ouest français et
un tiers en Espagne.
Par ailleurs quelque 19.000 oiseaux touchés par les accidents
du Tricolor et du Vicky ont été ramassés
sur les plages de Belgique (12.000), du Boulonnais en France (5.200)
et des Pays-Bas (2.000) en janvier et février. La proportion
de morts s'établit à 50% en Belgique, 70% au Boulonnais
et 75% aux Pays-Bas.
Dans ces trois pays, la majorité des victimes sont des
guillemots et des petits pingouins adultes qui se reproduisent
dans la région au printemps, a indiqué Mme Dugué.
Le ministère de l'Ecologie a qualifié jeudi de
"catastrophe écologique" l'hécatombe de
ces oiseaux. Pour la France, "les pertes sont plus graves
et plus radicales dans le nord que dans le sud-ouest", a
noté le ministère dans un point de presse. Plusieurs
espèces "risquent d'être définitivement
éradiquées de France" après le double
accident du détroit du Pas-de-Calais, a-t-il ajouté.
"On n'est pas très riche en France en couples nicheurs
de guillemots et de pingouins", a commenté pour sa
part Mme Dugué. "Si les marées noires se répètent
chaque année, petits pingouins et guillemots risquent d'être
fragilisés".
Rappel sur les naufrages :
* Le pétrolier libérien Prestige, avec une cargaison
déclarée de 77.000 tonnes de fioul, a fait naufrage
le 19 novembre au large de la Galice (nord-ouest de l'Espagne).
* Le roulier norvégien Tricolor, qui transportait des voitures,
a fait naufrage le 14 décembre au large de Dunkerque après
avoir été heurté par un porte-conteneur des
Bahamas.
* L'épave a été abordée le 1er janvier
par le pétrolier turc Vicky qui transportait 70.000 tonnes
de gazole et de kérosène. Lors de cet accident,
le Vicky a perdu du fioul de propulsion. Au cours des opérations
de pompage des 2.000 tonnes de fioul de propulsion du Tricolor,
un panneau de fermeture d'une soute a été arraché,
provoquant une fuite.
Source : Agence France Presse