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Qu'entend-t-on par manipulation mentale ?
UNADFI

Origine : http://www.unadfi.com/sectes/manipulation.htm

Notion de manipulation mentale dans les groupes sectaires

Dès que l’on parle de secte, nous viennent à l’esprit les notions " lavage de cerveau ", " manipulation mentale ", " contrôle de la pensée ", " viol psychique " pour comprendre l’adhésion à de tels groupes.

Certains se demandent comment devient-on adepte d’une secte ? Comment est-il possible que des personnes puissent croire à de telle absurdités ? Comment les sectes s’assurent-elles l’adhésion totale de ses adeptes ? D’autres s’interrogent sur les changements brutaux de comportements et de personnalité des adeptes : sont-ils responsables de leurs comportements, de leur acceptation, de leur soumission ou sont-ils des victimes ? Et pour répondre à ces questions, la majorité d’entre nous pensent que les sectes ont recours à des techniques ultra-sophistiquées permettant d’embrigader en un temps record. Mais, en définitive, tout n’est pas si simple car le problème est bien plus complexe : est-on libre ou contraint de s’engager dans un groupe sectaire ? L’adepte participe-t-il à ce qu’il vit dans le groupe ou est-il complètement manipulé comme une vulgaire machine ?

D’autre part, il nous semble important de signaler qu’aujourd’hui, dans le domaine de la justice, la dangerosité de la manipulation mentale n’est pas reconnue par les tribunaux, dans le domaine de la psychologie, il n’existe aucune formation universitaire sur l’aliénation au sein du phénomène sectaire et , enfin, dans le domaine de la santé, il n’existe aucune structure d’accueil prenant en charge des anciens adeptes. Pourtant, n’oublions pas que la sectes est destructurante sur le plan psychologique, et desocialisante.

La controverse

La notion de manipulation mentale fait l’objet d’un large débat entre spécialistes. En effet, pour les uns, la manipulation n’existerait pas alors que pour les autres il s’agirait d’une réalité. Mais, là aussi, des divergences existent : certains pensent que, même s’ils sont influencés, les adeptes des sectes demeurent des personnes libres et responsables de leurs choix tandis que pour d’autres, ce sont des victimes totalement manipulées.

Pour Massimo Introvigne, avocat professeur d'histoire et de sociologie des nouveaux mouvements religieux, président du CESNUR (Centre d’Etudes Sur les Nouvelles Religions, Italie), la manipulation mentale n’est qu’un mythe et ne serait qu’une vue de l’esprit ultra-combatif d’associations qu’il qualifie " d’anti-sectes ". De même, Bernard Chouvier, psychologue clinicien et professeur de psychopathologie à l’Université de Lyon, ne peut adhérer à l’idée d’une manipulation mentale pratiquée par les sectes : " Si l’adepte est manipulable dans un sens, il peut l’être dans un autre et un individu " programmé " est susceptible d’être " déprogrammé ". Cette conception comportementale est trop schématique et excessive. Les échecs qu’elle a connus dans ses tentatives passées de restauration mentale de ceux qui ont quitté la secte en témoignent. Pour Bernard Chouvier, il s’agirait plutôt d’une mise en aliénation volontaire puisque l’être humain ne peut être manipulé sans son accord : " le psychisme n’est pas un bloc de cire modelable à merci et sa transformation une question de technique. " Trop complexe, la relation d’emprise totale ne peut se réduire à la simple idée de manipulation mentale. Entre la secte et l’adepte se tisse toute une gamme de relations à l’autre où, séduit, l’adepte accepte d’être convaincu. Selon Bernard Chouvier, il importe de comprendre l’investissement sectaire en terme de rencontre, et cette rencontre serait sous le signe de l’échange passionnel : l’adepte adhère activement et se laisse entièrement investir par la secte.

Pour d’autres, la manipulation mentale est à la base de l’endoctrinement sectaire. Pour le psychiatre Jean-Marie Abgrall, nous sommes tous manipulables, même si le degré de résistance à la manipulation varie selon les individus et les moments de la vie, et nous sommes tous manipulés que cela soit à l’école, en famille, au travail… Seulement, dans certains cas, cette manipulation se fait coercitive : l’individu perd son libre arbitre et se transforme en marionnette. Selon Jean-Marie Abgrall, la manipulation ne se manifeste que par ses effets. Elle s’articule en trois temps, selon une démarche d’approche, de séduction et de persuasion. Aussi, Michel Monroy, psychiatre et fondateur du groupe d’études sur les sectes GRAPH, estime que la responsabilité des individus séduits par un groupe sectaire n’est pas totale dans la mesure où ils ne détiennent pas l’ensemble des paramètres qui pourraient leur permettre de se rendre compte, dès le départ, du type de mouvement dans lequel ils s’apprêtent à s’engager. Pour Michel Monroy, " le sujet donne son accord à une procédure mais il a méconnaissance de la nature du processus de transformation qu’il va connaître, du résultat final de cette transformation et aussi des finalités des maîtres du jeu ".

Enfin, pour la communauté scientifique, des recherches sont encore à effectuer afin de valider ou d’invalider l’hypothèse de manipulation mentale. En effet, à la demande de la Cour Suprême des USA, l’Américain Psychological Association (APA) a déclaré, dans un mémorandum daté du 11 mai 1987, que les informations étaient insuffisantes pour prendre position sur la question de la fiabilité scientifique des théories du contrôle mental appliquées aux " Nouveaux Mouvements Religieux ".

Qu'entendons nous par manipulation mentale ?

Trop souvent, nous avons tendance à penser qu’un adepte aurait subit un lavage de cerveau pour adhérer à une secte. Selon nous, cette théorie explicative des adhésions aux groupes sectaires doit être différenciée de ce que vit réellement un adepte.

Le lavage de cerveau est une technique spécifique entrant dans le cadre d'une situation bien définie. Lors de la guerre de Corée (1950), des soldats américains capturés et torturés par les chinois furent contraints de suivre un programme visant à vider le cerveau de ses informations antérieures pour le remplir d'autres informations grâce à des techniques coercitives. Ainsi cette notion, par définition, implique contraintes, tortures et emprisonnement. Or, selon les témoignages, les ex-adeptes insistent sur les notions d'engagement et de libre arbitre. Recourir à la notion de lavage de cerveau pour expliquer l'adhésion est inacceptable. Car, selon cette théorie, " lessivé-rincé-essoré " grâce aux toutes dernières techniques de lavage, l’adepte, capturé, emprisonné et isolé ne serait qu’un vulgaire robot dénué de toute émotion, de toute pensée, de toute identité humaine. Seulement, la clinique nous permet de constater qu'il n’en est rien : selon tous les témoignages, les adeptes n’ont pas été torturés pour s’engager dans le groupe sectaire mais plutôt attirés et séduits par quelques promesses de bonheur pour lequel ils sont prêts à payer le prix.

Bien plus pertinente, la notion de manipulation mentale implique l’adjectif " insidieux " qui, selon la définition, a le caractère d’un piège dont l’apparence masque au début la gravité réelle. Grâce à cette notion, l’adepte retrouve son statut de sujet désirant et responsable et, en même temps, un statut de victime puisqu’il y a décalage entre ce à quoi il croit s’engager et ce à quoi il s’engage réellement.

Ainsi, selon nous, la manipulation mentale semblerait être une réalité : elle serait un outil redoutable de contrôle si l’on recourt à des techniques très subtiles qui, détournées de leur but, visent à influencer puis convaincre pour aliéner la liberté d’autrui. En effet, certaines pratiques de mise sous influence peuvent entraîner des altérations des processus de pensée, une déstabilisation au niveau des besoins physiologiques et une déstabilisation psychologique qui renforcent le processus de dépendance et enferment dans un système de croyances. Aussi, la manipulation mentale n’opérerait que si elle est totalement dissimulée : la victime sera persuadée que toutes ses pensées et décisions viennent librement d’elle.

Utilisée avec détermination et préméditation dans l’intention de mettre sous dépendance, la manipulation mentale permettrait une emprise psychologique sur des individus considérés comme des objets dont on pourrait disposer à sa guise. Ainsi, celui qui a recourt à la manipulation mentale se garantirait pouvoir, domination psychique et physique, profits et exploitation financière.

1) Le processus d'embrigadement

Pour obtenir, sans contraintes visibles, une adhésion et une participation active des sujets, le groupe sectaire utilise des masques séduisants, en s’appuyant sur les aspirations des personnes susceptibles d’être intéressées. Ainsi, comme vitrines très alléchantes, seront proposés des programmes de développement personnel, des activités humanitaires, écologiques, commerciales, culturelles et éducatives, des médecines alternatives. Toujours dans le but d’attirer le " client ", les groupes sectaires pourront faire de larges emprunts aux diverses religions et psychothérapies. De même, l’ésotérisme est susceptible de séduire un bon nombre d’entre nous.

Pour mettre en place une emprise psychologique, le groupe propose une initiation progressive obligeant l’adepte à abandonner ses repères habituels et toutes ses références antérieures, excluant toute réflexion critique et incitant à la soumission totale, condition de sa progression, de sa connaissance, de son initiation. Ainsi, l’adepte va contribuer à sa propre transformation en se coupant progressivement de la réalité extérieure et de sa réalité interne.

Puis, la transformation de la personnalité, selon Michel Monroy, se ferait en plusieurs phases. Dans une première phase, il s’agirait de déstabiliser le sujet grâce à plusieurs phénomènes divers tels que les effets de groupe, la mobilisation des émotions, l’isolement et les ruptures, l’encouragement à évoquer le passé, les aveux de difficultés, les séances de confessions et d’auto-critiques, la culpabilisation, la modification des niveaux de vigilance, l’obéissance aux consignes… La seconde phase serait de reconstruire une identité en proposant une rupture définitive avec les doutes et les sentiments d’impuissance, la possibilité de changer le monde en se changeant soi-même. Enfin, dernière phase, renforcer la dépendance physique et psychologique : le groupe apparaît comme un univers de remplacement où l’on trouve identité, relations, activités, idéal, affectivité, explications, certitudes, autorité, projets. Ainsi, ayant un nouveau cadre de vie, l’adepte va progressivement s’isoler des réalités du monde extérieur et considérer le monde profane comme suspect voire dangereux.

2) Les techniques de mise sous influence

Pour qu’un sujet soit en conformité et en fusion avec le collectif, pour qu’il soit totalement imprégné par ce que dit le gourou et pour que son monde ne puisse plus être autre que celui constitué par la secte, de nombreux procédés très divers vont être exploités afin d’anesthésier l’esprit critique et renforcer la dépendance. Tous les groupes sectaires n’utilisent pas les mêmes techniques, n’exploitent pas les mêmes phénomènes. Ainsi, pour comprendre ces procédés de mise sous influence, nous allons en décrire quelques-uns.

- Les mécanismes psychologiques :

Même s’ils en ignorent les théories, les groupes sectaires " jouent " avec le psychisme. Certains mécanismes psychologiques, inhérents à tout individu, vont être exploités et renforcés afin de créer des conditions de vulnérabilité. Ainsi, les groupes sectaires vont tirer profit des pouvoirs de la séduction et de la tendance au transfert, entretenir certaines peurs et inquiétudes, multiplier les promesses et certitudes, développer la culpabilité et valoriser en félicitant et glorifiant. De même, les sectes vont s’appuyer sur certains besoins psychologiques de tout individu : le besoin de sécurité, d’appartenance à un groupe, d’estime et de reconnaissance de soi, de réalisation de soi. Profiter des tendances et des prédispositions psychologiques de chacun garantit engagement, soumission, acceptation et dépendance.

- L’expérience de groupe :

Selon l’état actuel des connaissances en psychologie, l’expérience de groupe est un phénomène d’une grande puissance où tout un ensemble de mécanismes psychiques sont impliqués et mis en œuvre.

Tout d’abord, lieu d’échange, les groupes jouent un rôle déterminant dans la construction psychologique et sociale de l’individu. C’est grâce aux effets d’interactions et d’intériorisation que les groupes interviennent dans la formation de la personnalité et dans le développement cognitif.

Aussi, l’expérience affective dans le groupe est un phénomène crucial. Selon Max Pagès, l’expérience affective est le fondement du lien groupal car elle ne relie pas seulement chacun à tel être particulier mais à tous. Et, c’est cette expérience affective qui gouverne la vie du groupe : " les échanges entre les membres, les sentiments qu’ils éprouvent, le mode de communication qu’ils adoptent, l’organisation du groupe, la tâche à laquelle il se consacre, sa composition même et ses frontières précises, se réfèrent à cette expérience commune qu’ils tentent d’exprimer ". Les individus participant à un groupe tendent à tisser des liens, à se conformer les uns aux autres, à intérioriser des règles et images communes et à se sentir appartenir à une communauté. Cette dépendance oscille, selon le groupe, entre la coopération et la fusion. Alors que la coopération s’exerce entre des individus identifiés, la fusion comporte le risque de l’aliénation et de la perte des contours de l’identité. Pour le médecin et sociologue Gustave Le Bon, la fusion serait le risque majeur encouru par l’état groupal : l’unité du groupe serait alors due à une identité des émotions qui abolirait les différences individuelles. Un phénomène d’illusion conduirait à cet état fusionnel du groupe. L’illusion groupale s’exprimerait à travers des propositions du genre : " Nous sommes bien ensemble, nous constituons un bon groupe, nous avons un bon chef " ‘Didier Anzieu, psychanalyste). Cette illusion a pour fonction de remplacer l’identité de l’individu par une identité de groupe de sorte que les individus s’y affirment tous identiques.

Aussi, de nombreux chercheurs constatent que l’influence dans les groupes est permanente : elle modifie les pensées et les comportements, sape les certitudes, crée les idées et stabilise de nouvelles normes.

Enfin, fabrique d’illusions et d’euphorie, porteuse d’excitations et entraînant des états régressifs, la situation de groupe peut s’avérer être dangereuse dans certains cas puisque les défenses sont affaiblies et les désirs sont renforcés chez les membres. Selon Sigmund Freud, fondateur de la psychanalyse, la situation de groupe entraîne un régression de l’activité psychique c’est-à-dire un abaissement de l’activité intellectuelle, un manque d’indépendance et d’initiative. Aussi, selon G. Le Bon, tout individu incorporé à un groupe subirait des modifications psychiques qui sont en tout point analogues à celles que subit un sujet dans l’hypnose. Enfin, comme le souligne Jacqueline Falguière, psychanalyste, le groupe peut apparaître, dans certaines conditions, comme une " source d’aliénation redoutable " grâce à son pouvoir de séduction et de suggestion. Ainsi, l’on comprend pourquoi les groupes sectaires exploitent, à leur manière, l’expérience de groupe.

- Les psychotechniques :

De même, les groupes sectaires n’hésitent pas à faire des emprunts aux techniques des psychothérapies. Non contrôlée, accessible à tous puisque chacun de nous en un rien de temps peut devenir psychothérapeute grâce à des formations payantes proposées par n’importe qui, la psychothérapie est un outil de " transformation " très intéressant pour les sectes ou futurs maîtres.

Au sens large, les psychothérapies regroupent toutes les techniques thérapeutiques qui visent à agir sur des troubles mentaux, voire des désordres somatiques, par des moyens psychologiques verbaux et /ou non verbaux (corporels, comportementaux…) et, d’une manière plus précise, la relation du thérapeute et du malade (la personnalité du thérapeute compte bien plus que la technique retenue). D’une grande diversité, qu’elles soient individuelles ou collectives, détournées de leur finalité par certains groupes, la plupart des psychotechniques peuvent être utilisées à des fins de mise sous dépendance. Ainsi, seront utilisés, selon certaines modalités, P.N.L, analyse transactionnelle, rebirth, hypnose, sophrologie… dans le but de déstabiliser les sujets par un travail de remise en question de leurs représentations du monde extérieur et du monde interne, par l’acquisition de nouvelles connaissances et d’un nouveau langage, par la fabrication de certitudes et, enfin de modeler la personnalité grâce à une relation privilégiée établie entre le thérapeute et le patient où la neutralité bienveillante n’existe pas. Instrument de transformation, la psychothérapie peut être exploitée comme un véritable instrument d’aliénation.

- Rupture avec les habitudes, le cadre de vie et les relations :

Enfin, il s’agit d’assujettir les disciplines à un rythme de vie carencé en sommeil, en alimentation car, soumis à un tel mode de vie, l’adepte fatigué aura de plus en plus de difficulté à analyser et à critiquer ce qu’il vit au sein du groupe. Aussi, la privation de sommeil peut provoquer, à court terme, de l’euphorie mais des troubles psychiques importants peuvent aussi se manifester tels que altération de la mémoire, et/ou du raisonnement et une perte totale du sens critique ; stimulant cérébral, le jeûne ou la soumission à des régimes très sévères peut entraîner des complications médicales graves comme un déséquilibre important du système nerveux, stupeur et confusion mentales.

De même, sans moment possible de solitude, surveillé, l’adepte sera invité progressivement à se couper de tous repères qu’ils soient culturels, familiaux, langagiers afin de le déstabiliser, et plus précisément, l’isoler du monde extérieur pour accroître sa dépendance au groupe, devenu unique référence.

Voir un récapitulatif des techniques de mise sous influence

Conclusion

Les groupes sectaires s’appuient sur des mécanismes et des phénomènes connus afin de séduire, influencer, convaincre et asservir. Ils utilisent, au détriment de tout un chacun, les opportunités de déstabilisation physique et psychologique. En exploitant certaines spécificités du psychisme, ils méprisent la dignité humaine et les droits de l’homme. Ainsi, notre devoir est de dénoncer leurs pratiques puisqu’elles portent atteinte à l’intégrité de la personne, à sa liberté et à son droit de disposer d’elle-même.



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Dernière Modification : 17 décembre 2001.