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Police et droits de l'homme
Maurice Rajsfus
Bibliographie
105 x 170 mm - ISBN : 2-84405-109-X - Réf.EF068
Prix : 3.81 € - (24.99 F) - Epuisé

Origine : http://www.agora-international.com/cgi-bin/librairie/reference/EF068

Police et droits de l'homme

Bavures, interpellations musclées, racisme dans les centres de rétention, sexisme...
Les trop nombreuses dérives d'un corps de fonctionnaires dont la mission initiale est d'assurer la protection des personnes et des biens mènent droit à cette question brutale : les policiers sont-ils vraiment aujourd'hui au service de la population ?

S'appuyant sur les nombreux témoignages recueillis au fil des ans par l'Observatoire des libertés publiques qu'il dirige, mais aussi sur les textes régissant l'institution policière, Maurice Rajsfus analyse les mécanismes qui ont conduit à une hostilité réciproque entre la police et les citoyens de ce pays.

Bavures, interpellations musclées, racisme dans les centres de rétention, sexisme... Les trop nombreuses dérives d'un corps de fonctionnaires dont la mission initiale est d'assurer la protection des personnes et des biens mènent droit à cette question brutale : les policiers sont-ils vraiment aujourd'hui au service de la population ?

Lorsqu'un ministre de l'Intérieur (de gauche) affiche comme ambition d'éloigner les jeunes délinquants des banlieues, puis explique à demi-mot qu'il faudrait envisager la réouverture des sinistres maisons de correction, cela encourage nombre de policiers à jouer les pères Fouettards. De telles prises de position, prévoyant également l'incarcération de mineurs de treize ans, sont autant de justifications pour des interventions violentes.
Quand Jean-Pierre Chevènement lâche son fameux “sauvageons” pour désigner les jeunes des banlieues, cela signifie, pour les policiers, que le rôle de dompteurs leur est dévolu.
Quand les budgets de la police flambent, pour augmenter les effectifs (la France est l'une des démocraties européenne, le mieux pourvue en forces de l'ordre diverses et variées), ses agent y gagnent en assurance.

Or, malgré le repli apparent des partis d'extrême droite, nombre de policiers restent le vecteur de cette idéologie haineuse.

Le fait que la police ait recruté des policiers noirs (antillais ou réunionnais) n'a rien changé à ce climat : ces derniers se comportent comme leurs collègues pour prouver la qualité de leur intégration.

La France n'est pas un État policier. Par encore.
Il n'en reste pas moins que ce pays est bien plus sensible à l'idéologie sécuritaire qu'aux trop nombreuses atteintes aux droits de l'homme du fait d'une police qui sort des limites de son champ d'intervention.

S'appuyant sur les nombreux témoignages recueillis au fil des ans par l'Observatoire des libertés publiques qu'il dirige, mais aussi sur les textes régissant l'institution policière, Maurice Rajsfus analyse les mécanismes qui ont conduit à une hostilité réciproque entre la police et les citoyens de ce pays.