Pourquoi ai-je été séduit par ma soeur Mazarine, lors de son passage à la TV, le 13 mars 2005, dans l’émission Vivement dimanche, sur France 2 ? Je me suis toujours méfié de ces vedettes des lettres dont les livres sont prévendus, avant même qu’ils soient en piles dans les librairies.

Bouche cousue de Mazarine Pingeot n’a pas échappé à cette règle, mais c’est la loi du qenre. Pourtant, ce livre de souvenirs ne souffre pas de comparaisons avec les oeuvres complètes de ma soeur Bernadette Chirac, et bien moins encore avec les états dame de ma soeur Roselyne Bachelot qui, elle, n’a rien écrit, et pas davantage avec ma soeur moine-soldat Michelle Alliot-Marie qui ne connaît que le réglement militaire, au moins est agrégée de de lettres...

Sans flagornerie excessive, ce jour-là, Michel Drucker, recevant Mazarine, traçait de François Mitterrand un portrait aimable, pouvant peut-être profiter à sa propre image... si le vent tournait un jour. On n’est jamais trop prudent ! Son frère Michel Drucker, ce journaliste qui aime tellement flatter l’échine des grands de ce monde, qu’il doit en avoir l’haleine détériorée, était resté curieusement soft, au cours de l’émission. Un pros clin d’oeil à droite, un petit clin d’oeil à qauche.

Bravo l’artiste.

Je n’ai jamais eu d’atomes crochus avec François Mitterrand, mais ce faux-frère en socialisme peut apparaître bien sympathique, comparé aux actuelles éminences de la Rénublique äes « cosains et des coquins », et même « ces hommes de sac et de corde » comme disait Alain Poher, en avril 1969, lors de sa candidature face à Pompidou. Ces traits d’une grande méchanceté avaient pour volonté de qualifier les héritiers du gaullisme et faire prendre conscience de leur nature profonde. Il est de fait que Mitterrand peut apparaître chaleureux, comme c’est le cas dans le Promeneur du Champs de Mars, avec comme interprète Michel bouquet, qui rendait pathétique ce Florentin, alors qu’un film sur notre actuel président de la République ne pourrait cacher l’image du truand politique, et moins encore celle de son équipe de faux-nez déguisés en démocrates.

Revenons à ma soeur Mazarine, dont nous apprenions, au cours de l’émission, qu’elle attendait un enfant de son compagnon, prénomé Mohamed. Cet héritier d’une grande famille pourrait peut-être s’appeler Abdelkader Mitterrand, comme le sugqérait l’un des animateurs de l’émission, mon frère Philippe Geluck.

Quelle bonne idée !

On imagine difficilement un Ahmed Chirac, un Ali Raffarin ou un Ramdan Sarkozy. Avec le bruit, et peut-être les odeurs, ce ne serait pas possible. L’émotion passée, il serait sans doute possible d’envisager le mariage de ces chers petits avec Houria Alliot-Marie, Chérifa Guedj ou Farida Bachelot.

C’est bientôt fini, ces horreurs ?

Tout cela pour dire que ma soeur Mazarine m’a parue bien sympathique. Pour se racheter de ces villénies, mon frère Drucker n’aura plus qu’à nous présenter ma soeur Claude Chirac, conseillère privée de son père, à l’Elysée, et qu’un champion de judo - bien blanc - a rendue maman, il y a quelques années...