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Michel Onfray : La philosophie du plaisir

Origine : Chasseurs d'idées - Télé-Québec
http://www.telequebec.qc.ca/idees/chasseurs_idees_1999/archives/20001001/theme.html

Michel Onfray:
La philosophie du plaisir

Émission du 1er octobre 2000

Michel Onfray est né en 1959, d’un père ouvrier agricole et d’une mère femme de ménage, à Argentan dans l’Orne. Il enseigne à mi-temps la philosophie dans un lycée technique de Caen. Il est l’auteur de 16 livres (voir liste plus bas), dont le tout dernier, sorti cette année, Théorie du corps amoureux, chez Grasset.

Inspiration

De toute évidence Onfray est fasciné par la philosophie ancienne, grecque et latine, et à l’intérieur de ce très vaste ensemble qui n’est une galaxie perdue que pour ceux qui l’abandonnent, sa préférence va aux cyniques, une école à laquelle l’acception moderne du nom ne rend pas justice. Il est aussi profondément nietzschéen. Nietzsche est cité sans cesse, partout mis en exergue, référence indispensable. Et puis, parmi les maîtres plus récents, Foucault, Deleuze, ...

Les cyniques

Il faut distinguer le cynisme qu’Onfray qualifie de vulgaire du cynisme dont il se réclame, celui de Diogène de Sinope (oui, celui du tonneau et de la lanterne, celui qui lança au grand Alexandre venu lui rendre visite et lui dit : " Demande-moi ce que tu veux " l’apostrophe célèbre :  " Ôte-toi de mon soleil ") et de son maître Antisthène, celui que l’on considère comme le fondateur de l’école.

Sans revenir sur le personnage de Diogène qui est pourtant haut en couleurs, plutôt réjouissant, extravagant et en même temps sage, bien sûr, disons que les cyniques de son espèce sont de merveilleux provocateurs, désespérés (car l’espoir enchaîne) mais truculents et jouisseurs; farouchement rebelles devant le pouvoir et la richesse; farouchement individualistes et indépendants et solitaires.

"Le cynique veut faire éclater les structures culturelles caduques. (…) Diogène veut promouvoir le Déracinement contre le Sol, l’Exil contre la Patrie, le Mélange contre la Race, l’Intelligence contre le Sang ". (Michel Onfray, Cynismes)

Ce sont ces cyniques-là, caractérisés à grands traits, qui ont les faveurs de Onfray, il les appelle de ses vœux pour conclure le petit livre qu’il leur consacre : " De nouveaux cyniques auraient à dire en quoi nous sommes encore pieux, ils sauraient nuire à la sottise, désespérer des lieux communs, inviter à la singularité pure, défier les entreprises grégaires et promouvoir la vérité du singulier. Avec eux, on découvrirait une alternative à l’esprit de lourdeur, aux marchands d’apocalypse et aux théoriciens du nihilisme. (…) Ni cuistre, ni abonné aux lamentions, ni pédant, ni pleureur et annonceur du retour de la barbarie ou de la décadence, le cynique est un insolent pour lequel la philosophie est un contrepoison à la perpétuelle arrogance des médiocres. " Un contrepoison, il va sans dire, au cynisme vulgaire aussi.
 
Nietzsche

Pas question bien sûr de résumer Nietzsche en quelques phrases. Disons qu’on a dit que Nietzsche a été un des inspirateurs du nazisme et il est sûr que certains de ses écrits (surtout revus et corrigés par sa sœur qui, elle, en effet, était mariée à un homme d’extrême droite) ont pu être utilisés par l’extrême droite. Mais il est clair que Nietzsche, penseur complexe, dont le style est tantôt lumineux, tantôt cryptique, a aussi nourri toute une tradition de gauche. C’est de cette tradition que se réclame Onfray. Mais au-delà de cela, il est le penseur phare du XXe siècle, après lui, plus moyen de penser sans lui.
Deux ou trois choses importantes que l’on retiendra du penseur mort en 1900, fou, après onze années de silence et une vie errante, comme en cavale de l’université, de la famille, une vie de tourments physiques sans cesse reliés par lui à la pensée. Pour Nietzsche, on pense avec son corps :

- le drame de la mort de Dieu donc la solitude de l’humain. Le surhomme, c’est l’homme qui peut vivre sans Dieu, c’est-à-dire sans vérité;
- s’il n’y a pas de vérité forte, c’est notre volonté qui nous fait vivre, c’est la fameuse volonté de puissance;
- la morale est construite historiquement, elle est fondée sur la violence et la force. Aujourd’hui, elle serait fondée sur la violence de la masse, la violence de la démocratie, en quelque sorte. Nietzsche en ce sens est profondément anti-démocratique;
- Nietzsche est avec Marx et Freud considéré comme un penseur du soupçon. Pour Nietzsche, la morale cache la volonté de puissance des individus ou de la masse;

Nietzsche est un pourfendeur du ressentiment, il dit oui à la vie, non à la plainte. L’homme devrait arriver à considérer tout ce qui lui arrive comme le fruit de sa volonté à lui. L’homme fort doit accepter d’être fort et l’homme faible doit accepter sa faiblesse.

Pour en savoir plus: The Nietzsche Page   (http://nietzsche.usc.edu/)

Foucault

Philosophe français (1926-1984), membre du Collège de France, co-fondateur en 1971 du Groupe d’information sur les prisons qui a été très important pour toute une activité militante de la jeunesse anti-autoritaire.

Foucault se présente, selon sa propre expression, comme un archéologue, dont la recherche est consacrée à la reconstitution des clivages qui, en profondeur, rendent compte d’une culture : archéologie du " silence imposé aux fous " (Histoire de la folie à l’Âge classique, 1961); archéologue du regard médical (Naissance de la clinique, 1963); des sciences humaines (Les mots et les choses. Un archéologie des sciences humaines, 1966); du savoir en général (L’archéologie du savoir, 1969) et de la société disciplinaire (Surveiller et punir. Naissance de la prison, 1975).
Explorateur des savoirs et des pouvoirs, philosophe des corps, Foucault meurt en 1984 avant d’avoir achevé le quatrième volume de Histoire de la sexualité. Il a sûrement été un des personnages les plus marquant pour la jeune génération des philosophes. Il domine la scène de la philosophie française après Sartre.

Foucault est sûrement un continuateur de Nietzsche. " La puissance de Foucault, est de faire comprendre que nos plus exacts savoirs sont transitoires et mortels. Ils résultent d’un agencement temporaire du discours, d’un système de représentations dont les enquêtes historiques ont révélé l’origine et la fin. La vérité n’est pas… – il n’y a que des discours historiquement repérables. (…) Nous sommes face à un relativisme absolu. (…) Foucault a tenté de mille façon, de répondre à cette question : que faire après Nietzsche ? C’est-à-dire après la destruction sans retour de l’idée même de vérité. (…) Si Nietzsche a tué la vérité, son lecteur a entamé l’interminable rédaction de l’acte de décès."  (Roger-Pol Droit, La compagnie des philosophes, Éditions Odile Jacob, Paris, 1998, p. 296)

Pour en savoir plus : Michel Foucault   http://philo.8m.com/fouc.html

La politique

Onfray se situe clairement à gauche, fidèle à ses origines modestes et à sa révolte d’adolescent contre le contre-maître, féroce et stupide, de la fromagerie où il travaillait pour aider à payer ses études. La politique du rebelle, sous-titré Traité de résistance et d’insoumission, comme tous les livres de Onfray commence par cet épisode autobiographique : l’expérience du travail en usine, l’exploitation paternaliste du patron et de l’exigence bornée des intermédiaires de l’autorité.

Onfray enracine son propos non seulement dans ce qu’il a vécu mais aussi dans une tradition. Il reprend les analyses de Robert Antelme sur les camps de concentration et fait le rapport entre l’homme des camps, l’homme " contesté comme homme " (selon l’expression de Antelme) et l’exploitation de l’homme par l’homme dans le monde du travail par exemple. C’est évidemment commencer avec un coup de poing. Onfray évoque ainsi la ségrégation de classe, si vive dans la société européenne et dont on peut trouver sans doute des équivalents dans la société nord-américaine, déclinés peut-être sur d’autres registres.

Onfray part en guerre contre la misère, l’exploitation, la frénésie du travail, l’exclusion des sans-abris, des pauvres mais aussi des jeunes, des travailleurs aux emplois précaire. Il reprend la topologie de l’Enfer de Dante et décrit les " cercles " de la misère :

- Premier cercle : les damnés. Sans-abris, vagabonds clochards.
- Deuxième cercle : les réprouvés. Vieux, fous, malades délinquants dans un groupe et dans un autre : immigrés, clandestins, réfugiés politiques, chômeurs et personnes sur le bien-être social.
- Troisième cercle : les exploités. Dans un groupe : les contractuels et les apprentis, dans un autre : les adolescents, les scolarisés, les prostituées, les prolétaires.

Il faut retrouver une mystique de gauche, lutter contre l’idée que la distinction droite gauche n’a plus cours et reprendre les idées qui ont inspiré les événements de mai 68, retrouver le souffle libertaire d’alors " poétiser l’existence, …révolutionner la vie quotidienne,… réaliser l’art en l’injectant dans le réel…promouvoir un urbanisme ludique " (Michel Onfray, Politique du rebelle), bref retrouver le goût de l’utopie et de la critique de la publicité, de la consommation, du mandarinat, de la pensée unidimensionelle.
Pour Onfray, l’esprit de Mai 68, c’est moins celui de Marx que celui de Fourier, " le fondateur d’une théorie de l’attraction passionnée, une modalité majeure de la mystique de gauche. Pour les temps à venir, elle devrait devenir une vertu cardinale… " (Michel Onfray, Politique du rebelle). Volonté libidinale, puissance libertaire. Ce sont les maîtres mots.

" La négativité de Mai 68, si d’aventure elle est repérable, l’est dans la mesure où l’œuvre reste à accomplir et n’a pas été terminée. "(Michel Onfray, Politique du rebelle). Il faut pour cela reprendre le flambeau de Foucault et Deleuze. Faire surgir une individualité plus rebelle, plus libre.
Il faut à la suite de Foucault faire la critique de l’humanisme. " La déclaration de principe, fût-elle généreuse superbe et magnifique – comme dans le cas de l’humanisme et des droits de l’homme – vaut pour rien en regard du monde concret si le passage à l’acte est impossible. " (Michel Onfray, Politique du rebelle).
L’humanisme et le discours des droits de l’homme fonctionnent sur le mode de la légitimation d’un état de fait et c’est en cela qu’ils sont dangereux.   Gare au discours humaniste, à l’institutionnalisation des vieilles notions de charité et de compassion, il ne sert qu’à désamorcer le désir de réforme ou de révolution.

Alors, que faire ?

- Ne plus fétichiser l’État, ce n’est pas le seul lieu du pouvoir. " Une pensée anarchiste contemporaine doit rompre avec cette fétichisation de l’État. " " La révolution sur le mode du coup d’État est morte, vive la révolution sur le mode libertaire, moléculaire pour le dire avec les mots de Deleuze et Guattari. ".
- Il faut cesser de vivre dans l’expectative d’un avenir radieux, il faut vivre ici et maintenant, le présent absolu.
- Installer l’éthique et la politique sur le terrain de la résistance
- Renouer avec les vertus du détournement, de l’ironie, de l’humour, du cynisme (le rire de Foucault, la danse de Nietzsche, le grotesque de Rabelais, les folies de Swift, le ricanement de Voltaire… tout cela sont des exemples de détournement)
- Opter pour un dandysme révolutionnaire, contre l’égalitarisme, le culte de l’argent, l’esprit bourgeois, le populisme;
- Faire sienne la formule de Baudelaire : " Il ne peut y avoir de vrai progrès (c’est-à-dire moral) que dans l’individu et par l’individu lui-même. "
- Se définir comme un libertin, c’est-à-dire s’inspirant du sens du Littré " un individu rebelle à l’endroit de toutes les tentatives d’assujettissement menées contre son autonomie, son indépendance. "

Accepter que le combat ne cesse jamais, qu’il n’y ait pas de victoire finale, de fin de l’histoire.

Mettre de la pensée dans sa vie et sa vie dans la pensée

" Je n’imagine pas de philosophie sans le roman autobiographique qui la permet " écrit Michel Onfray au début de Politique du rebelle. Et en effet, au fil de ses livres, il enracine son propos dans l’expérience, dans la sienne, scènes choisies d’une autobiographie qui se construit aussi, sur un mode différent, dans son journal hédoniste dont il a écrit pour le moment deux tomes : Le désir d’être un volcan et Les vertus de la foudre. Ces deux livres sont des recueils de textes courts, des fragments, des réflexions faites à partir de la vie quotidienne, de rencontres, de lectures, d’admirations. " Ce qui donne le goût de la vie est dans ce livre : ", écrit-il toujours dans la préface du premier tome, " l’amitié et la lecture, la musique et les beaux-arts, la littérature et les voyages, la conversation et la gastronomie, l’écriture et le corps, la poésie et la philosophie, l’enfance et le silence, l’admiration et la colère, les livres et les chats, la mémoire et la mort. "

Il y a donc une forte connotation autobiographique dans l’œuvre de Onfray, une œuvre qui se déroule sur deux registres entremêlés, celui des essais et celui du journal. Dans une entrevue accordée à Sébastien Charles, philosophe d’Ottawa, lui demande s’il n’y a pas un certain narcissisme dans son journal hédoniste et dans le projet hédoniste lui-même. À cela , il répond :
 " Il faudrait s’entendre sur la question du narcissisme. La tradition judéo-chrétienne enseigne le moi haïssable, le je indéfendable, elle oblige au travestissement et à la haine de soi, sinon à la fâcherie avec soi. Je ne vois pas quelles bonnes raisons il y aurait à se détester, à ne pas s’aimer. Maintenant, je n’en vois pas plus à s’adorer, se vénérer, prendre un plaisir absolu à soi. Le narcissisme que je trouve indéfendable est celui-ci : le plaisir excessif pris à soi-même, l’amour inconsidéré de soi. Entre haine de soi et adulation de soi, il y a place pour ce que Foucault appelait un souci de soi.
En ce sens, je revendique, en effet, un narcissisme singulier : celui qui suppose qu’on soit capable de travailler à soi, à l’élaboration, la construction et l’échafaudage de soi, sans hypertrophie, en sachant qui l’on est, comment on peut agir sur soi, etc. C’est, bien sûr, l’antique projet socratique du " Connais-toi toi-même ". Des siècles de discrédit du moi et du je, du corps et de soi sont à dépasser, mais sûrement pas au profit de l’excès inverse qui supposerait une vénération de soi telle que l’hédonisme consumériste, libéral et marchand le propose. "

Le style

Parlons d’abord du style propre de Onfray. De toute évidence, il y a chez lui un très grand souci de l’écriture et une très grande culture littéraire. Cela donne un style assez limpide, très soigné, avec une certaine verve polémiste parfois, de la fougue, presque du lyrisme. Un grand souci de la lisibilité, malgré une évidente coquetterie du mot savant, précis, recherché. Onfray n’est pas du tout hermétique mais il oblige parfois à tourner les pages du dictionnaire pour découvrir certains termes techniques peu communs de la philosophie, de la rhétorique, du droit, etc.

Quand Serge Truffaut dans l’entrevue du Devoir   (http://www.ledevoir.com/edu/1998/onfr250598.html)   lui demande de préciser ce qu’il entend par " politesse de la clarté ", Onfray répond ainsi : " On n’a pas le droit d’ennuyer le lecteur. Le manque de clarté est un vice de la profession. Il y a d’ailleurs là un paradoxe, car il y a une grande tradition française de la politesse et de l’éloquence. Je me place dans cette tradition soucieuse de la clarté et soucieuse de produire des effets. Je me sens plus un philosophe proche du monde que proche du monde des philosophes. "

On sent par ailleurs que le style est au cœur de son œuvre, comme l’esthétique ou le plaisir. Il y a sans doute une forme de jubilation dans l’écriture de Onfray. On sent le soin, le souci du livre bien construit, bien ficelé, la recherche du raffinement, avec l’idée nietzschéenne que la forme c’est le fond; qu’il faut se fier aux apparences, qu’il n’y a pas de fond à chercher derrière, pour la bonne raison qu’il n’existe pas.


Quelques citations

" L’authentique travail philosophique consiste à découvrir la supercherie, à la dénoncer et à pratiquer une pédagogie du désespoir. " (Cynismes, p. 55)

" La seule issue pour un philosophe consiste à être la mauvaise conscience de son temps, de son époque, donc de son monarque, quel qu’il soit. "
(Cynismes, p. 132)

" Plus que jamais, la tâche de la philosophie est de résistance, plus que jamais elle exige l’insurrection et la rébellion, plus que jamais elle se doit d’incarner les vertus de l’insoumission " (Cynismes, p.132)

" Tout système philosophique où le Corps de l’homme ne joue pas un rôle fondamental, est inepte, inapte. " (citation des Cahiers de Paul Valéry, mise en exergue dans L’art de jouir, p.89)

" Sur le terrain philosophique, je m’intéresse prioritairement à ceux qui trouvent plutôt qu’à ceux qui cherchent – et j’ai toujours préféré une petite trouvaille existentiellement utile à une grande recherche de philosophie inutile dans la vie quotidienne. " (Théorie du corps amoureux, p. 39)

 " Où sont les philosophes qui firent la théorie de la misère, ceux qui après Proudhon et Marx, suivis par Simone Weil, ont fait de la condition des miséreux et des ouvriers un objet philosophique aussi digne politiquement que la question des droits de l’homme, du droit d’Ingérence ou de la fin de l’histoire ? J’attends encore qu’un contemporain en vue, moins soucieux de son inscription dans l’actualité d’une mode que dans la logique d’un travail authentiquement philosophique, soit à son temps ce que Proudhon fut au sien en écrivant sa Philosophie de la misère, un ouvrage qui, malgré ses limites, reste le prototype du travail politique par excellence : celui qui consiste à poser en termes clairs ce qui fait à ses propres yeux de penseur l’objet du scandale majeur.

Le mien – mon scandale majeur – est qu’il existe dans mon voisinage, dans le cadre d’une proximité douloureuse et quotidienne, un enfer dans lequel on entretient un certain nombre d’hommes, de femmes (…) Ma logique demeure hédoniste, elle ne cesse de l’être livre après livre. J’ai précisé souvent mais jamais assez, que l’impératif catégorique de l’hédonisme envisageait le jouir et le faire jouir – cette seconde partie, indissociable, constitue la généalogie de la politique que je propose – elle vaut comme modalité d’une éthique alternative à celle de l’idéal ascétique. " (Politique du rebelle, p. 64-65)

Encore plus

Les Cyniques grecs Léonce Paquet, Presses de l'Université d'Ottawa, 1988.

Comment supporter sa liberté Chantal Thomas, Payot, 1997.

Liste des oeuvres de Michel Onfray :

Georges Palante, Essai sur un nietzschéen de gauche 1989

Le ventre des philosophes, Critique de la raison diététique 1989

Cynismes, Portrait du philosophe en chien 1990

L'art de jouir, Pour un matérialisme hédoniste 1991

L'oeil nomade, La peinture de Jacques Pasquier 1993

La sculpture de soi, La morale esthétique 1993

Ars Moriendi, Cent petits tableaux sur les avantages et les inconvénients de la mort 1994

La raison gourmande, Philosophie du goût 1995

Métaphysique des ruines, La peinture de Monsu Désidério 1995

Les formes du temps 1996

Le désir d'être un volcan, Journal hédoniste 1996

Les vertus de la foudre, Journal hédoniste II, 1998

Politique du rebelle 1997

Ars Moriendies 1998

À côté du désir d'éternité 1998

Théorie du corps amoureux, Pour une érotique solaire 2000