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A mort le sport-spectacle et la compétition !
Vive le Sport et l'émulation ! Critique du sport médiatique
Mai 2001

Origine : http://www.mutations-radicales.org/articles/critique-sport-spectacle.htm

Le sport, complètement dévoyé et soumis à la compétition marchande (dopage, stars...), est un fidèle reflet de l'arriération de nos "sociétés".
Critique de la prostitution du sport pour réhabiliter le Sport et l'émulation.

Depuis plusieurs années, on est obligé de subir l’inflation du spectacle sportif dans tous les médias. Les champions du sport sont même en train de supplanter les stars de la chansonnette ou du cinoche sur le podium des icônes modernes. Des pousseurs de ballons font partie des personnalités préférées des Français. Pourtant, lors de leurs nombreuses "interviews" insupportables, ils apparaissent tout aussi vides que leurs homologues de la musique ou du grand écran. Leurs succès ne proviennent donc pas de leurs hautes qualités spirituelles, mais de l’enflure du sport dans la bulle médiatique et de la bêtise de ceux qui les supportent.

Tous les médias accordent une place totalement disproportionnée aux compétitions sportives et autres "exploits" individuels organisés. Il s’agit de faire de l’audience et de vendre de la pub par tous les moyens. On transforme le moindre tournoi dérisoire en événement exceptionnel et important, quand on ne crée pas de toutes pièces des produits marketing sur mesure. Les sports-spectacles dominants (football, formule 1, tennis, vélo, rugby, boxe, ski...) sont déclinés sous toutes les coutures jusqu’à l’écoeurement, tandis qu’émergent d’autres marchés sportifs juteux (traversées de désert ou d’océan, seul avec son GPS au pôle nord, ronds dans l’eau salée des voiliers géants, patinage, handball...).

A présent, la gerbe sportive se déverse en continu sur tous les tabloïds. Plus aucune interruption, à chaque saison son "événement" sportif bidon, quand il n’y en a pas plusieurs en même temps. Aucune niche de marché n’est négligée, il en faut pour tous les (dé)goûts : jeunes, vieux, femmes, PD, gros, riches, pauvres... Tour de France à pédale, tennis à Paris ou à Hongkong, multiples tournois de baballe ronde ou ovale, championnats du monde, de France ou de Patagonie, Paris-Dakar à moteur ou en trottinette, Brest-Tokyo à la voile ou en apnée, jeux olympiques pour décervelés ou pour culs-de-jatte, courses d’autruches cravachées ou de hamsters dopés..., on ne sait plus quoi inventer pour hypnotiser les foules serviles et encaisser le pognon. Les jeux du cirque des Romains n’étaient que d’innocents enfantillages face aux innombrables déclinaisons du sport-marchandise.

Les prétendus sportifs sont transformés en hommes sandwiches, leurs outils de travail et eux-mêmes étant recouverts de publicités. Les skieurs, par exemple, ne manquent jamais de se présenter aux caméras avec des skis estampillés par leurs sponsors et le sourire publicitaire qui va avec.

On veut inciter les nageurs à porter des combinaisons. L’augmentation de la surface publicitaire est davantage visée que les gains de glisse. Ils devraient tatouer les sponsors sur leur peau ! A présent, la pelouse des terrains de ballons comporte des pubs avec effet relief orientées spécialement pour les caméras. Idée : grâce aux merveilles de l’informatique, on pourrait remplacer ces bêtes fonds de ciel et de spectateurs par des défilements publicitaires. Ainsi, sur nos télés, on aurait en avant-plan le ou les sportifs en action, et en arrière-plan une incrustation publicitaire (personnalisée bien-sûr) permanente. Plus aucun plan sans pub, je suis sûr que TF1 et M6 y travaillent.

Vous me direz : comment se fait-il que le sport ait à ce point dévié vers le spectacle débilitant et les produits dérivés ? Comment Diable est-il possible qu’un spectacle aussi lamentable, vide, aberrant et stupide passionne des milliards de gens et génère des flux monétaires colossaux dans les poches des gens qui se sont bien placés ?

Six types de réponses peuvent être apportées pour expliquer ce phénomène de prime abord incroyable. Allons des plus "triviales" aux plus "élevées" :

1. On peut considérer que les fans de compétitions sportives publicitaires sont des idiots à moitié dégénérés totalement perméables aux techniques de manipulation mentale du marketing direct. Ils consomment béatement tout ce qu’on leur dit de consommer, et ils en redemandent au-delà de toute espérance.

Vu que le nivellement des consciences a fait des progrès considérables, et que les sujets baignent depuis avant leur naissance dans les lueurs verdâtres de la télévision, c’est une explication tout à fait plausible, ou en tout cas un facteur favorisant l’accoutumance.

2. Les supporters décérébrés trouvent avec le sport un excellent vecteur de socialisation et de chaleur humaine. L’être humain étant grégaire, les fans ont un excellent terrain commun pour épancher leur besoin de contacts. Peu leur importe que leurs sujets de conversation soient débiles et que leurs élans collectifs de stade soient ridicules, ils sont contents d’être ensemble et de vibrer pour la même "cause". Ca les change un peu de l’individualisme froid et impitoyable de la vie quotidienne habituelle.

Les spectateurs sportifs recherchent une communion et des relations ras-les-pâquerettes. Ils sont donc ravis de beugler en choeur dans les stades, en une sorte de chorale virile : "on va tous les tuer" ou "allez Untel". A la sortie, ils peuvent se raconter les matches et faire des pronostics sur le prochain. Vu qu’ils sont quasi-incapables d’avoir d’autres conversations, à part les vannes à connotation sexuelles et les engueulades "politiques", les commentaires sportifs sont excellents pour le babillage social, tout comme les considérations météorologiques.

Dans la même idée, on peut remarquer un effet moutonnier. Vu que la majorité est béate devant le football, ceux qui ont renoncé à leur personnalité, et/ou qui ont peur d’être exclus, suivent le mouvement, même s’ils ne sont pas aussi enthousiastes. Ils ont peur de sortir du troupeau s’ils ne connaissent pas les résultats du dernier tournoi. On ne se pose pas trop de questions, on fait comme tout le monde.


3. Le spectacle sportif est un excellent moyen pour effacer ses problèmes et ceux de la planète. On trouve de quoi se vider la tête toute l’année. Pendant les matches, on oublie qu’on se fait exploiter à longueur de temps, qu’on détruit sa vie et que les délires "humains" anéantissent la planète et tous ses occupants.

Sans aucun effort, les flots d’images et de commentaires dispensent de penser. Les vrais fans ne vivent plus qu’à travers leur club ou leur champion, et se noient dans les cris, l’alcool et les foules hallucinées. Leurs personnalités originales se dissolvent totalement dans le moule du supporter modèle, peinturluré et volontier hystérique. Ils endossent les couleurs du douillet conformisme aveugle

4. Pour les sujets mâles principalement, l’idolâtrie sportive peut devenir une forme d’affirmation identitaire, plus ou moins violente. Les mentalités sanguinaires communes aux préhumains trouvent ici un succédané acceptable à la guerre. Les étripages à coup de haches ou de bazookas sont remplacés par des gueulantes vulgaires entre supporters d’équipes adverses. Les stades tiennent lieu de champs de bataille et on retrouve d’ailleurs exactement les mêmes expressions : "vainqueurs", "combat", "on va les saigner", "tuez-le", "victoire", "défaite"...

Parfois, dans le football par exemple, certains supporters ne se contentent pas d’insultes et de hurlements bestiaux. Ils s’affrontent dans de véritables batailles rangées, avec des morts et des blessés (hooligans, ultras...). A présent, en Italie, de petits groupes incontrôlables sortent parfois les couteaux... D’autres sports sont plus policés et moins bruyants, il n’empêche que les mentalités de fond sont identiques.

Les joutes sportives sont donc l’occasion d’affirmations et de démonstrations viriles exacerbées. Des anonymes, des socialement insignifiants, des chômeurs..., bref, des gens ordinaires, se donnent l’impression d’exister par leurs coups de main et leur adhésion à un groupe soudé. Suprême honneur, ils peuvent arriver à passer à la télé !

Par la logique d’affrontement bipolaire inhérente au sport tel qu’il est pratiqué, les passions sont davantage excitées que dans les autres manifestations collectives de type concert. Et c’est bien ce qui plaît et ce qui est recherché. On vient pour se titiller les nerfs et se défouler. Parfois, ça vire au racisme primaire et aux bagarres, mais la plupart du temps, on se contente de trépigner sur place, de s’échauffer l’esprit et de s’arracher les cordes vocales. Il faut bien dépenser pour rien l’énergie qu’on n’emploie pas de manière constructive.

5. Une autre forme d’identification est celle qui permet au supporter de "s’attribuer" les victoires de son équipe ou de sa star. Un mystérieux transfert d’énergie passe du champion à ses fans.

Citons le cas typique du buveur de bière gras du bide affalé sur son canapé-lit qui exulte devant la télé en meuglant : "on a gagné !!". Par son assiduité et ses encouragements verbaux à distance, il a l’impression d’avoir contribué à la victoire, d’avoir lui-même marqué les buts ou les paniers, alors qu’il n’y est pour rien du tout. Ce sont les mêmes qui se moquent de la magie ou des croyants.
Les gens ont pour habitude d’aduler les personnalités devenues riches et célèbres grâce à leur crédulité volontaire. Les supporters ne semblent pas choqués par les millions qu’encaissent les tapeurs de ballon alors qu’eux triment comme des imbéciles pour un vague SMIC. Au lieu de critiquer violemment les stars et de les ignorer jusqu’à ce qu’elles se dissolvent dans le trou noir de l’oubli, ils se vautrent au contraire à leurs pieds pour avoir un auguste autographe. Ils aiment rêver à la notoriété et à la fortune des autres, et sont ravis d’y participer par leur soutien et leurs achats.
Il est plus facile de vivre des "exploits" des autres que de faire des efforts soi-même, que ce soit dans le sport ou ailleurs.

Quand on a déjà le pain, les jeux sont le complément indispensable pour oublier sa condition d’esclave docile. Parfois, chez les plus pauvres, les jeux arrivent à faire oublier l’absence de pain. Une véritable transsubstantiation : le spectacle devient nourriture !

6. Une des raisons du succès du sport médiatique se trouve dans la mythologie de la pureté (lire le livre de Michel Caillat : "L’idéologie du sport en France").

Nous sommes dans une époque de plus en plus barbare et sombre malgré les braves déclarations et les "ripolinages" au néon. La corruption se révèle en partie, la politique se résume à des conflits d’intérêts et à des compromissions et tractations plus ou moins occultes... On ne veut plus changer de société, mais s’adapter et rafistoler le bordel ambiant, et le seul idéal est celui de l’enrichissement maximal. Les "exploits sportifs" apparaissent alors comme des antidotes, des bouffées d’oxygène purificatrices.

Pour compenser, on fait endosser au sport des habits de lumière et on le pare de toutes les vertus. Il incarne l’égalité, la victoire des plus méritants, l’esprit d’équipe, la fraternité, l’entraide, la chevalerie..., que sais-je encore. Toutes choses qui sont absentes de la vie réelle. On nous gave de victoires héroïques sur les éléments et les limites physiologiques. Les sportifs deviennent des héros, des sages, des icônes, des statues d’or pur, des saints..., qu’il convient de vénérer sans réserve et dont il faut suivre l’exemple avec ferveur.

Dans l’enthousiasme, on oublie simplement que les habits de lumière sont recouverts de pub et que le sport est une fidèle image de la "société", c’est-à-dire qu’il est complètement pourri.

Dès que le moindre argent ou le plus petit honneur sont en jeux, les passions habituelles se déchaînent, et le sport est exactement semblable à la jungle commerciale.

Tricheries, corruptions, dopages, viols, salaires disproportionnés, inégalités hommes/femmes et pays pauvres/riches, esprit de haine et de conquête..., les turpitudes préhumaines sont exactement les mêmes que partout ailleurs. Les habits blancs troués ne cachent plus la face monstrueuse du sport-spectacle et laissent échapper des flots de billets verts tachés de sang.
Mais ça ne fait rien, l’hypocrisie continue. Il faut faire rêver et vendre la soupe.

Les Etats se servent du sport pour distraire les foules des problèmes de fond et souder la pseudo-nation avec des inepties du genre "intégration des cultures" ou "égalité des chances", comme on a pu le voir lors du championnat du monde de foot en France.
Les marques cherchent une caution sportive pour se purifier et vendre des ersatz de sainteté. C’est la labellisation par le sport, comme on a les labels monastiques.

Les médias se régalent (dans le sens de s’en mettre plein les poches) avec un filon inépuisable suivi par des milliards de gogos. Sans parler des fabricants de produits sportifs...

Alors, tout le monde se satisfait d’une idéologie de pacotille, de vertus de façade, de vulgaire patriotisme chauvin... Les mythes du sport, totalement imaginaires et sans rapport avec les sordides réalités, font rêver les masses et pleuvoir les dollars.
Au lieu de faire vivre les vertus et les beaux principes dans la réalité, on en rêve en s’imaginant que le sport les incarne. Des imitations de pureté remplacent ainsi une réelle transformation du monde.


Les six groupes de raisons au succès colossal du sport médiatique sont bien sûr entremêlés la plupart du temps. Les vendeurs de spectacle sportif prêt à consommer en sont bien conscients, et ils jouent sur tous les tableaux pour capter et retenir leurs clients. Ils prostituent le sport de toutes les manières possibles, des plus vulgaires aux plus aristocratiques. Comme toujours, il faut toucher toutes les couches sociales susceptibles de consommer les produits des annonceurs.

Même dans ses formes les plus bénignes, le sport est indispensable à la bonne marche de la "société". C’est d’abord une puissante pompe à fric : habits et accessoires individuels branchés se vendent comme des petits pains. Ensuite, c’est un des instruments les plus performants du maintien des choses en l’état. On préfère que "les jeunes" et les autres se défoncent sur les stades plutôt qu’ils songent à la révolution. Les pouvoirs préfèrent les meutes beuglantes des grands soirs de matches aux mouvements d’activistes. Les différentes classes sociales s’emparent du sport pour le transformer en un des moyens d’affirmation de sa stature financière et de sa "branchitude". Plus que jamais, il faut avoir l’air jeune et dynamique, les sports de masse sont donc tout indiqués. Et fleurissent les rollers, les trottinettes new look, les cyclistes fluos, les cadres en costard et baskets, les vélos d’intérieur...

Directement et indirectement, le marché du sport est colossal. Et en plus, il présente l’avantage d’être un puissant moyen de contrôle de toutes les couches de la population. S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer.

Que dire aussi de ces pseudo-champions cyniques et arrivistes qui exercent une activité aberrante pour gagner un max de millions avant qu’ils ne soient trop vieux ?

Bien entendu, eux aussi se font exploiter et ils doivent faire des sacrifices. Il n’empêche qu’ils sont complices et profitent à fond du système. Ils ressemblent de plus en plus à des "machines à performances", des mutants, des produits médiatiques incarnés, des monstres semblables à ceux qu’on exhibe dans les foires. Ce sont des reflets boursouflés de la "société", et pour ceux qui les vénèrent, ils deviennent des sortes de "dieux". Les foules préfèrent ces "dieux du stade" ras le gazon aux réflexions métaphysiques... Les supporters vivent dans l’espérance d’une victoire. Leurs cris sont des incantations, des sortes de "prières". Ils espèrent, par une sorte de magie primitive totalement irrationnelle, contribuer au succès de leurs "dieux" et être ainsi associés à leur substance, à leur aura virtuelle, à leur "divinité" intemporelle. De nombreux rites accompagnent les grandes "messes footballistiques" : "peinturlurages", habits, danses, chants...

Hitler et tous les tyrans ont compris depuis longtemps la puissance de fascination du sport. Ils s’en sont abondamment servis pour hypnotiser, souder et galvaniser les foules. Nos "démocraties" font de même, mais de manière beaucoup plus étendue et sophistiquée.


Tout ce qui précède ne veut pas du tout dire que le sport est à bannir totalement. Au contraire, le sport, c’est très bien, s’il reste à sa place.
Deux aspects du sport sont très recommandables :
Il faut le voir comme un jeux, une activité ludique de détente sans autre portée que de s’amuser entre amis et de se dérouiller les articulations. En bannissant les délires de l’affirmation de classe.
Plus sérieusement, il peut être un des moyens d’auto-éducation et d’incitation au perfectionnement sous tous les plans. En éliminant tout esprit de compétition avec des adversaires, il est très bon de vouloir essayer de se dépasser soi-même, dans une ambiance d’émulation et d’entraide. Il ne s’agit plus d’écraser férocement des concurrents, mais d’aider des "amis" à progresser eux-aussi. Le sport peut-être une bonne école pour apprendre la constance, l’effort, l’entraide... Comme toute activité humaine, il peut être bénéfique si on le fait "sérieusement", sans volonté de domination et de conquête, et s’il reste "secondaire" !
Dans certaines associations ou petits clubs, on peut encore trouver ce bon esprit. Malheureusement, très vite, les démons de l’individualisme et de la compétition impitoyable s’installent et transforment des jeux anodins en raisons de vivre, en instruments d’affirmation personnelle et de conquêtes guerrières.
On peut même envisager d'assister parfois (en spectateur averti ou non) à des activités sportives, mais hors de toute idée de commerce, de décervelage et de compétition. Certains sports peuvent être distrayants, esthétiques, et on peut admettre qu'il pourrait s'agir d'un moyen comme un autre de se détendre et de s'amuser.

Le Sport "véritable" est donc absent du sport-spectacle. Le second est même l’antithèse du premier. La médiatisation sportive, l’argent, le "jeunisme" branché et les compétitions assassinent le Sport en le prostituant.

C’est donc au nom de la défense du Sport qu’il faut demander l’arrêt de toutes formes de compétitions et la disparition de l’argent et de la pub. Que des sportifs soient payés pour s’ébattre sur un terrain est vraiment le comble de l’absurdité et la preuve d’une déviation colossale.
Piètre humanité qui dresse des statues aux pousseurs de ballons...

DC


http://myweb.worldnet.net/~arnog/Repetils_Foot.html (à propos de la coupe du monde de foot)

http://users.skynet.be/AL/archive/98/207-juin/foot1.htm (sur le Mondial)

http://www.guetali.fr/home/castjpau/Resscom/Broh.htm (critique du sport, EPS et sociologie)

http://www.guetali.fr/home/castjpau/Resscom/CAILLAT.htm ("Idéologie du sport", de Michel Caillat)

http://www.monde-diplomatique.fr/info-diplo/msg00002.html ("Le sport c'est la guerre", dossier "Manière de voir" du "Monde Diplomatique")

http://www.monde-diplomatique.fr/1994/06/CAILLAT/503.html ("La dérive du sport de compétition - Une aliénation normalisée", de Michel Caillat dans le "Monde Diplomatique" de juin 1994)

http://www.mutations-radicales.org/articles/critique-sport-spectacle.htm