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Le Pen devient légitime... merci qui ?
Les Français de moins en moins hostiles aux idées du FN, Le Pen exulte
Les idées du Front national s'imposent dans l'opinion

Le Pen devient légitime... merci qui ?
Samedi 17 Décembre 2005

http://racismeordinaire.over-blog.com/article-1415647.html

Selon un sondage Sofres pour Le Monde et RTL publié mercredi, les Français sont de moins en moins hostiles aux positions du Front national. Selon cette enquête, réalisée la semaine dernière auprès de 1 000 personnes et présentée dans Le Monde sous le titre "Les Français s'habituent au Front National", seuls 39% des Français jugent les thèses de M. Le Pen "inacceptables", soit 5 points de moins qu'en 2004 et 9 de moins qu'en 1997. L'article du Monde et l'intégralité des résultats du sondage sont disponibles ci-dessous ou bien ici.

On s'en doute, Jean-Marie Le Pen est ravi de cette soudaine légitimité et estime que son parti est "sur la voie du pouvoir". "Dans une certaine mesure, le gouvernement est obligé de courir après (nos) analyses puisque les événements les corroborent. Il contribue, volens nolens, à nous dédiaboliser", a-t-il déclaré.

Avis à ceux et celles qui imaginent que le politiques ultrasécuritaires et les déclarations racistes font baisser le Front National...

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Les idées du Front national s'imposent dans l'opinion

LE MONDE 14.12.05

Les idées de l'extrême droite incarnées par Jean-Marie Le Pen continuent de se banaliser. Un sondage de l'institut TNS-Sofres sur "l'image du Front national (FN) dans l'opinion", réalisé pour Le Monde et RTL après la crise des banlieues, montre que de moins en moins de Français rejettent "les positions de Jean-Marie Le Pen sur les grands problèmes".

Ils ne sont plus que 39 % à les trouver "inacceptables" en 2005, soit 5 points de moins qu'en 2004 et 9 de moins qu'en 1997. Ils préfèrent à 43 % les qualifier d'"excessives", alors qu'ils étaient 37 % à le faire l'an passé. La hausse s'élève à 6 points en un an.

De même, on observe, depuis 2002, une baisse régulière du nombre de Français qui pensent que le FN et son président "représentent un danger pour la démocratie en France" : 66 % en 2005, contre 70 % il y a trois ans.

Parallèlement à cette banalisation, le sondage montre un réel enracinement des thèmes du Front national. Près d'une personne sur quatre (24 %) se dit en effet "tout à fait d'accord" ou "assez d'accord" avec "les idées défendues par Jean-Marie Le Pen".

Un chiffre identique à celui de 2004, mais en progression de 2 points par rapport à 2003. Ce qui laisse une marge d'action au président du FN, qui a recueilli 16,9 % des suffrages au premier tour de l'élection présidentielle de 2002 et 17,79 % au second.

Quand on les interroge sur les thèmes développés par Jean-Marie Le Pen, les sondés hiérarchisent toujours de la même façon leurs préférences. "La défense des valeurs traditionnelles" arrive ainsi toujours en première position (33 % d'avis favorables), "la sécurité et la justice" en deuxième (26 %).

Cependant, on note, par rapport à 2003, une diminution d'un et de deux points dans l'adhésion à ces deux sujets, tandis que d'autres ("immigrés", "critiques contre la classe politique" et "impôts") progressent d'un point.

Les avis positifs concernant la position du FN sur "la construction de l'Europe" font un bond significatif en passant de 13 % à 19 % en deux ans.

Deux thèmes ont été introduits dans le sondage mené cette année : "la situation dans les banlieues""les critiques contre le gouvernement et la majorité. Ainsi, 25 % des Français approuvent le discours du FN sur le premier, 14 % sur le second. et

Le thème de la préférence nationale semble un peu moins faire recette. Si 22 % des personnes interrogées considèrent toujours que l'on "doit donner la priorité à un Français sur un immigré en situation régulière" pour les prestations sociales et 19 % en matière d'emploi, on relève une diminution de 4 et 6 points par rapport à 2003.

Dès que l'on ne mentionne plus le nom de M. Le Pen ou celui du Front national, certaines réticences tombent. Les Français se montrent beaucoup plus nombreux à approuver des affirmations qui relèvent du fonds de commerce de l'extrême droite. Ils sont ainsi 63 % à dire qu'"il y a trop d'immigrés en France (+ 4 points par rapport à 2003), 48 % pensent qu'"on ne se sent plus vraiment chez soi en France" (+ 4 points) et 45 % que "l'Europe est une menace pour l'identité de la France" (+ 10 points).

Christiane Chombeau


Les Français de moins en moins hostiles aux idées du FN, Le Pen exulte

2005-12-14 23:24:31
PARIS (AFP)

http://actu.voila.fr/Article/mmd--francais--journal_internet--pol/051214121306.cssl4wmc.html

Les Français semblent, selon un sondage TNS-Sofres pour Le Monde et RTL publié mercredi, de moins en moins hostiles aux positions du Front national, ce qui ravit son président, Jean-Marie Le Pen, ce dernier voulant y voir un signe que son parti est "sur la voie du pouvoir".

Selon cette enquête, réalisée la semaine dernière auprès de 1.000 personnes et présentée dans Le Monde sous le titre "Les Français s'habituent au Front National", seuls 39% des Français jugent les thèses de M. Le Pen "inacceptables", soit 5 points de moins qu'en 2004 et 9 de moins qu'en 1997.

14% des personnes les trouvent justes, et 43% "excessives" (37% en 2004), 4% étant sans opinion.

Invité le jour même sur LCI, M. Le Pen -qui en 2002, devançant l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin, s'était qualifié pour le second tour de la présidentielle où il avait été battu par Jacques Chirac en recueillant quelque 18% des voix- s'est réjoui en lançant: "Nous sommes dans une voie de progression très nette".

"Dans une certaine mesure, le gouvernement est obligé de courir après (nos) analyses puisque les événements les corroborent. Il contribue, volens nolens, à nous dédiaboliser", a-t-il déclaré.

M. Le Pen a une nouvelle fois pronostiqué qu'il serait "dans les deux premiers au moins, sinon le premier" des candidats arrivés en tête du premier tour de la présidentielle de 2007. Dans le baromètre TNS-Sofres, 33% des personnes interrogées pensent eux-aussi que M. Le Pen sera au second tour, 55% étant d'un avis contraire.

29% souhaitent qu'il se présente à ce scrutin (67 % contre), un chiffre qui selon Emmanuel Rivière, directeur du pôle politique de la Sofres, va "au delà du nombre de gens qui partagent ses idées".

Si, en 2002, 70% des Français considéraient que le FN et son président représentaient "un danger pour la démocratie", ils sont, en 2005, 66% de cette opinion. 24 % sont "assez d'accord" ou "tout à fait d'accord" avec les idées défendues par Jean-Marie Le Pen, chiffre exactement égal à mars 2004.

33% sont comme M. Le Pen pour la défense des valeurs traditionnelles, 26% pour la sécurité et la justice. 25% approuvent le discours du FN sur la situation dans les banlieues.

Pour M. Rivière, interrogé par l'AFP, ce sondage montre "globalement une stabilité" de l'électorat concernant M. Le Pen, "avec une plus grande propension à dire: +il va trop loin mais il met le doigt sur les choses justes+".

"Il y a un taux d'adhésion constant autour de 20 % aux idées du FN, qui est installé dans la vie politique depuis 1984", a-t-il ajouté.

Pour Noël Mamère (Verts), "ce sondage sur le déplacement à droite de la France est effrayant". "Il y a une certaine forme de crapulerie politique à exploiter les thèmes de l'immigration, de l'insécurité, des banlieues, pour préempter les idées de Le Pen et les banaliser", a-t-il ajouté.

Hervé Mariton (UMP) estime pour sa part que "nos compatriotes ont été inquiets lors des événements de ces dernières semaines et certains d'entre eux ont traduit cette inquiétude par une plus grande proximité avec le FN."

De son côté, Alain Bocquet (PCF) "ne s'étonne pas que ces idées puissent être diffusées largement dès l'instant où Nicolas Sarkozy a chaussé le costume de Le Pen du point de vue des idées et qu'il officialise et institutionnalise ses idées".


Jean-Marie Le Pen fait de moins en moins peur

Sondage. Les positions de Jean-Marie Le Pen sont "inacceptables" pour 39% des Français. Soit 5 points de moins qu'en 2004 et 9 de moins qu'en 1997.

http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=politique/20051214.OBS8858.html&host=http://permanent.nouvelobs.com/

Un sondage TNS-Sofres, publié mercredi 4 décembre par Le Monde et RTL, révèle que de moins de en moins de Français rejettent les positions du président du Front national Jean-Marie Le Pen. 39% les jugent "inacceptables", soit 5 points de moins qu'en 2004 et 9 de moins qu'en 1997.
14% des personnes interrogées les trouvent justes, 43% "excessives" (37% en 2004), 4% n'ont pas d'opinion.
Alors qu'en 2002, 70% des Français considéraient que le FN et son président représentaient "un danger pour la démocratie", ils sont aujourd'hui 66% à le penser.

29% pour Le Pen au second tour en 2007

33% se disent, comme Jean-Marie Le Pen, pour la défense des valeurs traditionnelles, 26% pour la sécurité et la justice. 25% approuvent le discours du FN sur la situation dans les banlieues.
Enfin 33% des personnes interrogées pensent que le président du Front national sera au second tour de la présidentielle en 2007. 55% sont d'un avis contraire. 29% le souhaitent et 67% ne le souhaitent pas.

Ce sondage a été effectué les 7 et 8 décembre 2005 auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, choisies selon la méthode des quotas.


Sondage: les Français de moins en moins hostiles aux positions du FN
mercredi 14 décembre 2005, 17h40

http://fr.news.yahoo.com/14122005/202/sondage-les-francais-de-moins-en-moins-hostiles-aux-positions.html

PARIS (AFP) - De moins en moins de Français rejettent les positions du président du Front national Jean-Marie Le Pen, 39% les jugeant "inacceptables", soit 5 points de moins qu'en 2004 et 9 de moins qu'en 1997, selon un sondage publié mercredi par Le Monde et RTL.
14% des personnes les trouvent justes, et 43% "excessives" (37% en 2004), 4% étant sans opinion, selon ce sondage TNS-Sofres présenté par Le Monde sous le titre: "Les Français s'habituent au Front National".

Si en 2002 70% des Français considéraient que le FN et son président représentaient "un danger pour la démocratie", ils sont en 2005 66% de cette opinion.

24 % sont "assez d'accord" ou "tout à fait d'accord" avec les idées défendues par Jean-Marie Le Pen, chiffre exactement égal à mars 2004.

33% sont comme M. Le Pen pour la défense des valeurs traditionnelles, 26% pour la sécurité et la justice. 25% approuvent le discours du FN sur la situation dans les banlieues.

Enfin 33% des personnes interrogées pensent que M. Le Pen sera au second tour de la présidentielle, et 55% sont d'un avis contraire.

29% souhaitent qu'il se présente à la présidentielle (67 % contre), un chiffre qui selon Emmanuel Rivière, directeur du pôle politique de la Sofres, va "au delà du nombre de gens qui partagent ses idées".

Pour M. Rivière, interrogé par l'AFP, ce sondage montre "globalement une stabilité" de l'électorat concernant Jean-Marie Le Pen, "avec une plus grand propension à dire: +il va trop loin mais il met le doigt sur les choses justes+".

"Il y a un taux d'adhésion constant autour de 20 % aux idées du FN, qui est installé dans la vie politique depuis 1984", a-t-il ajouté.

Commentant sur RTL ce sondage, Marine le Pen s'est félicitée de ce qu'elle a qualifié de "vote d'adhésion" pour le FN, qui "n'est plus un vote de protestation".

"On ne voit pas de +coups de menton+ dus à l'agacement, dus à l'actualité", mais "une adhésion qui est réfléchie, qui est raisonnée". "Cela nous permet d'envisager l'avenir avec beaucoup d'optimisme", a-t-elle indiqué.

Ce sondage a été effectué les 7 et 8 décembre auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, choisies selon la méthode des quotas.

Pour le député Verts Noël Mamère "ce sondage sur le déplacement à droite de la France est effrayant". "Il y a une certaine forme de crapulerie politique à exploiter les thèmes de l'immigration, de l'insécurité, des banlieues, pour préempter les idées de Le Pen et les banaliser", a-t-il ajouté.

Hervé Mariton (UMP) estime pour sa part que "nos compatriotes ont été inquiets lors des événements de ces dernières semaines et certains d'entre eux ont traduit cette inquiétude par une plus grande proximité avec le FN."


Les Français de moins en moins hostiles aux positions du FN (sondage)
AFP 14.12.05 | 17h25

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-26255405@7-40,0.html


De moins en moins de Français rejettent les positions du président du Front national Jean-Marie Le Pen, 39% les jugeant "inacceptables", soit 5 points de moins qu'en 2004 et 9 de moins qu'en 1997, selon un sondage publié mercredi par Le Monde et RTL.

14% des personnes les trouvent justes, et 43% "excessives" (37% en 2004), 4% étant sans opinion, selon ce sondage TNS-Sofres présenté par Le Monde sous le titre: "Les Français s'habituent au Front National".

Si en 2002 70% des Français considéraient que le FN et son président représentaient "un danger pour la démocratie", ils sont en 2005 66% de cette opinion.

24 % sont "assez d'accord" ou "tout à fait d'accord" avec les idées défendues par Jean-Marie Le Pen, chiffre exactement égal à mars 2004.

33% sont comme M. Le Pen pour la défense des valeurs traditionnelles, 26% pour la sécurité et la justice. 25% approuvent le discours du FN sur la situation dans les banlieues.

Enfin 33% des personnes interrogées pensent que M. Le Pen sera au second tour de la présidentielle, et 55% sont d'un avis contraire.

29% souhaitent qu'il se présente à la présidentielle (67 % contre), un chiffre qui selon Emmanuel Rivière, directeur du pôle politique de la Sofres, va "au delà du nombre de gens qui partagent ses idées".

Pour M. Rivière, interrogé par l'AFP, ce sondage montre "globalement une stabilité" de l'électorat concernant Jean-Marie Le Pen, "avec une plus grand propension à dire: +il va trop loin mais il met le doigt sur les choses justes+".

"Il y a un taux d'adhésion constant autour de 20 % aux idées du FN, qui est installé dans la vie politique depuis 1984", a-t-il ajouté.

Commentant sur RTL ce sondage, Marine le Pen s'est félicitée de ce qu'elle a qualifié de "vote d'adhésion" pour le FN, qui "n'est plus un vote de protestation".

"On ne voit pas de +coups de menton+ dus à l'agacement, dus à l'actualité", mais "une adhésion qui est réfléchie, qui est raisonnée". "Cela nous permet d'envisager l'avenir avec beaucoup d'optimisme", a-t-elle indiqué.

Ce sondage a été effectué les 7 et 8 décembre auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, choisies selon la méthode des quotas.

Pour le député Verts Noël Mamère "ce sondage sur le déplacement à droite de la France est effrayant". "Il y a une certaine forme de crapulerie politique à exploiter les thèmes de l'immigration, de l'insécurité, des banlieues, pour préempter les idées de Le Pen et les banaliser", a-t-il ajouté.

Hervé Mariton (UMP) estime pour sa part que "nos compatriotes ont été inquiets lors des événements de ces dernières semaines et certains d'entre eux ont traduit cette inquiétude par une plus grande proximité avec le FN."