"Nouveau millénaire, Défis libertaires"
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Déposséder les possédants.
La grève générale aux « temps héroïques » du syndicalisme révolutionnaire (1895-1906)
Textes rassemblés et présentés par Miguel Chueca

Origine : http://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/GARNIER/16490

C’est peu dire que les questions auxquelles ont voulu répondre les propagandistes de la grève générale à la charnière des XIXe et XXe siècles sont plus actuelles que jamais. Cent ans plus tard, étant donné l’impasse où se trouve, en France et ailleurs, ce que, faute de mieux, on peut encore nommer « la gauche », elles sont devenues véritablement incontournables pour peu que l’on souhaite non pas changer la société — le capitalisme y pourvoit —, mais de société.

Dans une présentation éclairante de ce recueil de textes, Miguel Chueca met en évidence les fondements du syndicalisme révolutionnaire : refus des voies insurrectionnelles, synonymes d’échecs sanglants, ou parlementaires, synonymes de captation du pouvoir par des politiciens ; action directe des exploités pour se réapproprier leurs conditions d’existence. Au fil de ces pages perce l’horizon du « grève-généralisme » : le communisme libertaire, formule qui n’apparaîtra oxymorique qu’à ceux qui ne s’en tiennent qu’à l’histoire officielle ou ont oublié la signification, pour les dominés, du terme « émancipation ».

Jean-Pierre Garnier.

Agone, Marseille, 2008, 267 pages, 18 euros.

Édition imprimée — novembre 2008 — Page 29