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Origine : Association Internationale Jacques Ellul à Bordeaux http://www.jacques-ellul.org
http://www.ellul.org
Contact : AIJE33 @ wanadoo.fr
Parmi les multiples lieux communs associés au nom de Jacques
Ellul, figure en bonne place le thème d’une pensée
inclassable. Il faut d’emblée reconnaître que l’intéressé
n’est pas pour rien dans cette réputation. Si tout au
long d’une carrière riche d’une soixantaine d’ouvrages
et de plusieurs centaines d’articles, il n’a poursuivi
qu’un seul but : affirmer et défendre la liberté
de l’homme face aux périls qui la menacent, les voies
empruntées ont été trop diverses pour ne pas
décourager les amateurs de frontières intangibles.
Indifférent, pour ne pas dire franchement hostile, aux leaders
de droite et à leurs idées, il s’est constamment
évertué à critiquer « la Gauche »,
son propre camp, au risque de persistants malentendus. Toujours
à contre-courant : pendant la guerre d’Algérie
où il n’était pas très éloigné
des positions d’un Albert Camus puis, plus tard, à
propos d’Israël ou de l’Afrique du Sud, ou encore
en 1981 lors de l’élection de François Mitterrand
à la Présidence de la République, son discours
paradoxal ne pouvait que heurter les sensibilités «
progressistes ».
Le clivage droite/gauche s’avère en l’occurrence
ici d’une pertinence limitée. S’il fallait à
tout prix satisfaire aux exigences du genre typologique, on se tromperait
le moins en rapprochant Ellul des penseurs anarchistes, à
condition toutefois de préciser que sa foi chrétienne
primait ses convictions libertaires.
Mais là n’est pas l’essentiel. Son « inclassabilité
» renvoie beaucoup plus au statut problématique d’une
œuvre, divisée en deux registres distincts mais en étroite
correspondance car traduisant la confrontation dialectique du Naturel
et du Révélé, qu’à son positionnement
dans le champ idéologico-politique.
Historien du droit de formation, il est l’auteur d’une
Histoire des Institutions (Thémis/PUF) en cinq volumes qui
accompagna durant leurs études plusieurs générations
d’étudiants. Mais ce professeur à la Faculté
de Droit et à l’I.E.P. de Bordeaux s’est très
vite affranchi des bornes de sa discipline. Qu’un agrégé
de droit romain, spécialiste de la haute Antiquité,
veuille étendre sa réflexion au destin de l’homme
chrétien dans le monde moderne et, plus généralement,
à la condition humaine dans le cadre d’une société
technicienne, et les difficultés commencent...
Dans une ère de spécialisation outrancière,
particulièrement à l’Université malgré
les appels rituels à la pluridisciplinarité, ce polygraphe
prit le risque de passer pour un aimable touche à tout. Pratiquant
pourtant les « sciences diagonales » avec la même
rigueur qu’un Roger Caillois (1913-1978) - dont la revue Diogène
publiera du reste l’un de ses deux meilleurs articles consacrés
à la propagande -, il prétendait seulement à
l’honnêteté intellectuelle et non pas à
l’objectivité scientifique.
Combattant l’agnosticisme dominant dans les sciences sociales
en réintroduisant au premier plan les questions éthiques,
sa dénonciation de l’illusion objectiviste des sciences
de l’homme n’est pas sans évoquer les travaux
de l’Ecole de Francfort. S’ils divergent sur la question
de l’autonomie de la Technique, on retrouve chez Habermas,
à la suite d’Ellul, la même critique radicale
du fondement idéologique du positivisme - érigé
en dogme par la conscience technocratique - de l’optimisme
scientiste et des implications normatives des méthodes empiriques.
Après avoir été présenté de
son vivant, au gré des circonstances, comme philosophe, sociologue,
politiste, théologien ou moraliste, un grand quotidien national
l’a qualifié récemment encore de « pasteur
protestant ». Au-delà des approximations journalistiques,
ces incertitudes peuvent se lire comme le symptôme d’un
malaise suscité par un auteur qui dérange encore post
mortem par son inaptitude à se fondre dans les catégories
communes.
Lui-même s’est toujours défendu de faire de
la philosophie, moins à la manière d’une Hannah
Arendt que d’un Kierkegaard. C’est en effet du côté
du père de l’existentialisme qu’il faut se tourner
lorsque l’on souhaite remonter aux sources de l’œuvre
ellulienne. Un Kierkegaard considéré par Ellul non
comme un philosophe, ce qui relèverait encore de la mise
en forme intellectuelle de l’intéressant, donc du «
stade esthétique », mais comme l’auteur de La
Maladie à la mort qui livre en chrétien son expérience
de la souffrance et de l’amour.
A dix-huit ans, grâce au Danois, Ellul a compris qu’il
ignorait encore tout du désespoir authentique. L’idée
selon laquelle il n’y a de vérité que subjective,
l’existence considérée et vécue comme
une tension permanente entre deux pôles irréductibles,
l’individu pensé comme être unique placé
sous le regard d’un Dieu fait homme et qui reste en même
temps le Tout Autre, le principe de non conformité au monde,
la défense de la personne face au Pouvoir, le saut dans la
foi pour sortir de l’absurdité de la vie, sont quelques
uns des thèmes qui continueront par la suite à irriguer
une pensée qui refusera elle aussi de se figer en système,
donc en « monde clos ».
Découverts à peu près à la même
époque, Karl Marx et Karl Barth (1886-1968) viendront compléter
sa formation. Il trouvera dans la critique marxiste du capitalisme
une explication au chômage de son père et une invite
à changer le monde ; et chez le dogmaticien protestant, le
moyen de penser dialectiquement l’obéissance de l’homme
libre à l’égard du Dieu libre, autrement dit
l’idée centrale du message biblique : la libre détermination
de la créature dans la libre décision du Créateur.
Kierkegaard, Marx, Barth : trois dialecticiens de génie
qui constitueront l’essentiel de son bagage théorique
lorsqu’il s’embarquera dans l’aventure personnaliste,
en compagnie de son ami Bernard Charbonneau (1910-1996).
En revanche, Ellul refusait toute filiation intellectuelle avec
Martin Heidegger dont il connaissait, dès 1934, l'engagement
nazi . Non seulement il croyait - à tort ou à raison
?- qu'un penseur qui se trompait aussi grossièrement sur
le secondaire (la politique) ne pouvait lui être d'aucun secours
pour comprendre le principal (le sens du monde moderne), mais en
outre, Ellul reprochait à l'auteur de L'Etre et le Temps
de s'exprimer dans un langage trop abstrait.
Dans ses textes de 1935, soit quatorze ans avant les premières
conférences d’Heidegger sur le sujet, Ellul considère
déjà que c’est la technique et non le politique
qui se trouve désormais « au cœur des choses ».
Si leurs conclusions se recoupent en bien des points, leurs méthodes
sont radicalement différentes. D’un côté,
un questionnement métaphysique sur l’essence de la
technique contemporaine, le Ge-stell, le dispositif ; de l’autre,
une description sociologique des caractères du système
technicien à partir d’un idéal-type wébérien.
Et comme le souligne Maurice Weyembergh , « le lecteur apprend
plus sur la technique dans sa concrétude chez Ellul que chez
le philosophe ».
Enthousiasmé par la lecture de L’Idéologie
Allemande, le jeune Ellul prit contact avec des travailleurs communistes.
Grande fût sa déception de trouver des interlocuteurs
plus soucieux de la ligne du Parti que d’herméneutique
marxiste. S’il entretint par ailleurs des relations avec des
militants socialistes bordelais, non seulement il ne s’inscrivit
pas au PCF en 1934 (ni jamais du reste), comme on a pu le lire abondamment
dans la presse lors de son décès , mais à cette
date il militait activement au sein d’une mouvance non-conformiste
stigmatisée comme « profasciste » par l’intelligentsia
stalinienne.
Faisant déjà de l’impuissance de la politique
face à l’emprise technoscientifique, le cœur de
leur doctrine, Ellul et Charbonneau ont incarné la fraction
la plus individualiste, libertaire, Girondine/régionaliste,
fédéraliste et écologiste du mouvement personnaliste.
Leurs profonds désaccords avec Emmanuel Mounier (1905-1950)
les ont marginalisés au sein d’un courant lui-même
minoritaire dans la société française des années
trente.
Résolument hostile aux « soldats politiques »
fabriqués à la chaîne par le nazisme et le stalinisme,
sans pour autant se reconnaître dans l’individualisme
libéral à l’américaine, le jeune Ellul
a lui aussi cherché une troisième voie. Au soir de
sa vie, il a surtout gardé l’impression d’avoir
grandi dans un monde terrible. Deux guerres mondiales, les horreurs
de la guerre d’Ethiopie, la guerre civile en Espagne, la Shoah,
la guerre totale combinant des techniques de destruction toujours
plus sophistiquées avec le tréfonds de la barbarie
humaine... Et partout le triomphe universel de l’Etat Moloch
!
Impossible de comprendre pleinement son rapport au politique en
faisant l’impasse sur ce contexte historique particulièrement
traumatisant. On sait par exemple qu’après le sociologue
Lewis Mumford (1895-1990) , George Steiner a, lui sur un mode romanesque,
suggéré l’idée d’une défaite
morale des Alliés qui auraient repris à leur compte
les objectifs de puissance militaro-industrielle des nazis.
Mais la proposition selon laquelle « en définitive
Hitler a bien gagné la guerre » figure déjà
chez Ellul en 1945 , et elle n’a rien d’une affirmation
de circonstances puisqu’elle sera réitérée
tout au long de son œuvre. « Le modèle nazi s’est
répandu dans le monde entier ». Qu’est-ce à
dire sinon que le vaincu a littéralement corrompu le vainqueur
? Que pour vaincre le régime hitlérien, les démocraties
se sont moralement condamnées en voulant combattre le mal
par le mal, autrement dit en s’engageant sans réserve
dans le culte de la puissance technicienne.
Et l’on aborde ici l’essentiel de sa pensée
: la technique, c’est à dire la recherche du moyen
absolument le plus efficace dans tous les domaines, constitue la
clé de notre modernité. En substance, l'homme croit
se servir de la Technique et c'est lui qui la sert. L’homme
moderne est devenu l’instrument de ses instruments, pour parler
comme Bernanos. Le moyen s’est transformé en fin, la
nécessité s'est érigée en vertu, la
culture technicienne ne tolère aucune extériorité.
Nous vivons non pas dans une société post-industrielle
mais dans une société technicienne. La « société
technicienne » - celle dans laquelle un système technicien
est installé- tend de plus en plus à se confondre
avec le « système technicien »: produit de la
conjonction du phénomène technique (caractérisé
par l’autonomie, l’unicité ou l’insécabilité,
l’universalité et la totalisation) et du progrès
technique (défini par l’auto-accroissement, l’automatisme,
la progression causale et l’ambivalence). Mais il faut préciser
que la première n'est pas réductible au second, et
qu'il existe des tensions entre les deux. Le système technicien
est à la société technicienne ce que le «
cancer » est à l'organisme humain.
S'il se livre généralement à une analyse critique,
non pas de la Technique en soi, mais de l'idéologie techniciste,
on trouve aussi dans son oeuvre des éléments pouvant
conforter sa réputation de technophobe, jugeant de la technique
à partir de présupposés métaphysiques.
Il s'agit alors d'une technique personnifiée, hypostasiée,
assimilée à une puissance, voire à un monstre.
Ellul hésite parfois entre l’idéaltype wébérien
à simple vocation heuristique et une sorte de fétichisation
de la technique.
Parmi les « techniques de l'homme », la Propagande
- dont on retrouverait aujourd’hui certains traits sous le
nom de Communication - a très tôt retenu son attention.
En tant que sociologue, il la décrit comme absolument nécessaire
à l'intégration de l'homme moderne dans la société
technicienne ; en tant que chrétien, il la considère
comme un obstacle au règne de « la Parole ».
La Propagande fait entrer la politique dans le monde des images
et tend à transformer le jeu démocratique en exercice
d'illusionnisme. La distinction classique entre l'information (la
vérité) et la propagande (le mensonge) pour être
rassurante n'en est pas moins extrêmement fragile. La première
ne constitue pas, en soi, une garantie contre la seconde. L'information
est même la condition d'existence de la propagande puisque
l'opinion publique n’est qu’un artefact - Ellul l'écrit
dès 1952( ) et qu'elle est fabriquée par l'information
avant de servir de support à la propagande. Il est faux de
croire que plus l'individu est informé, mieux il résiste
à la propagande. En outre, dans le cadre d’une société
technicienne, et non pas, en soi, même l’information
comporte une dimension aliénante.
Autre affirmation scandaleuse, la propagande vise en premier les
citoyens les plus cultivés et les plus informés: les
intellectuels. Plus on a de chaînes, plus on est sensible
à leur manipulation! Cette métaphore fait aujourd'hui
penser aux chaînes de télévision alors qu'elle
pourrait s'appliquer aux générations d'intellectuels
fascinés par divers régimes totalitaires.
La propagande est nécessaire pour le Pouvoir, mais aussi
pour le citoyen. L'information dans une société technicienne
étant forcément complexe, pointilliste et catastrophiste;
la propagande ordonne, simplifie et rassure... Il s’établit
donc une complicité entre propagandiste et propagandé...
Le diagnostic tient en deux propositions: 1) pas de démocratie
sans information mais pas d'information sans propagande ; 2) pour
survivre la démocratie est condamnée, elle aussi,
à faire de la propagande. Or, par nature, la propagande est
la négation de la démocratie. L'objet de la propagande
(la démocratie) tend alors à s'assimiler à
sa forme (la propagande, par essence totalitaire), car l'instrument
n'est pas neutre. Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise
propagande, au plan éthique, mais des propagandes efficaces
ou non, au plan technique.
Mais la propagande, en supprimant la faculté de choisir,
ne risque-t-elle pas de corrompre le fondement même de l’art
gouvernemental ? Quelles sont les conséquences dans le champ
politique du primat des moyens sur les fins ?
Dans une société technicienne, la politique relève
du Nécessaire et de l'Ephémère. Les gouvernants
s'agitent pour conserver les apparences d'une initiative abandonnée
en réalité aux techniciens. Avec des accents très
wébériens, Ellul stigmatisait l’évacuation
du politique par le fait bureaucratique, l’inversion du modèle
théorique d'une administration soumise à l'autorité
des élus, avec désormais l’efficacité
pour seul critère de légitimation.
La société technicienne implique par ailleurs une
confusion du politique et du social. Tout est politique mais la
politique n'est qu'illusion. La politique s'est substituée
à la Religion, l'Etat moderne a pris la place de Dieu. La
souveraineté populaire n'est qu'un mythe et le suffrage universel
s’avère incapable de sélectionner de bons gouvernants
et de contrôler leur action. Il est aussi illusoire de croire
au contrôle du peuple sur ses représentants qu'à
celui des élus sur les experts. L'Etat technicien est par
essence totalitaire, peu importe sa forme juridique et sa couverture
idéologique.
La nuit tous les chats sont gris ! Véritable leitmotiv d'Ellul
depuis les années 30 : en face du fait déterminant
-l'universalité de la technique- les particularités
politico-institutionnelles doivent être considérées
comme secondaires. D'où son indifférence à
l'égard du conflit est/ouest, son refus de choisir une forme
de dictature contre une autre puisque tous les régimes poursuivent
des fins identiques: l'efficacité, la puissance...
Autrement dit, la combinaison de l'Etat moderne et de l'idéologie
technicienne rend la politique non seulement illusoire mais dangereuse.
Pourtant, loin d’un plaidoyer en faveur d’un apolitisme
- tout aussi illusoire - qui n’aurait pour conséquence
que de renforcer l’emprise de l’Etat, le message d’Ellul
vise à réhabiliter les vertus de la résistance
personnelle face au Léviathan. Pour l'homme, exister c'est
résister. Il faut donc développer les « tensions
», l’un des maîtres mots du vocabulaire personnaliste,
contre toutes les tentatives totalitaires d'intégration sociale.
Il convient en somme de réinventer une démocratie
qui « a disparu depuis longtemps ».
Et l’on touche ici à l’un des aspects les plus
problématiques de son rapport au politique. Alors qu’il
se réclamait d’un « réalisme politique
à ras de terre », en raison d’une vision par
trop idéaliste de la démocratie, il renonçait
à distinguer ses manifestations empiriques - forcément
imparfaites - des régimes parfaitement totalitaires.
Au lieu d’admettre avec le politiste Robert Dahl la dimension
potentiellement révolutionnaire de la doctrine démocratique
car jamais pleinement réalisée, ou avec Claude Lefort
son caractère essentiel d’indétermination, son
invention permanente, son inachèvement structurel, il semblait
considérer la polyarchie comme une sorte de totalitarisme
larvé. La vérité même de la démocratie
moderne se dérobant alors sous ses yeux.
Mais en réalité, ce qu’Ellul refusait au plus
profond de lui, c’est la part de violence, fût-elle
une violence prétendant à la légitimité,
contenue dans toute forme de pouvoir politique. La violence comme
moyen spécifique, comme ultima ratio, non seulement de l’Etat
mais du politique dans son entier. La politique qui a pour seul
enjeu la puissance et obéit à des lois impitoyables
qu’il est dangereux d’ignorer.
Lui qui insistait sur la fonction catalytique des chrétiens,
sur ce rôle irremplaçable de brebis au milieu des loups,
lui qui prônait bien plus que la non-violence - la non-puissance
- ne pouvait se résoudre à partager l’admiration
de Weber pour ce personnage des Histoires Florentines déclarant
qu’il fallait féliciter ceux qui avaient préféré
la grandeur de leur Cité au salut de leur âme. Or selon
Ellul, à la différence d’un Machiavel, on ne
peut créer une société juste avec des moyens
injustes. Le Mal ne saurait engendrer le Bien, y compris en politique.
Contrairement à son image de ratiocineur réactionnaire
et technophobe, il considérait la société moderne
- à bien des égards - comme plus satisfaisante que
toute autre. C'est donc au nom d'une vérité transcendante
que, face au « désordre établi », il en
appelait à une « révolution nécessaire
», d’inspiration libertaire mais l’homme réel
étant ce qu’il est, Jacques Ellul ne croyait pas en
l’instauration d’une société anarchiste,
réservant ainsi son espérance d’une libération
authentique pour le royaume de l’au-delà.
Patrick Troude-Chastenet
Professeur de science politique à l’Université
de Poitiers
Directeur des Cahiers Jacques-Ellul
Président de l’Association Internationale Jacques Ellul
Association Internationale Jacques Ellul
http://www.jacques-ellul.org
http://www.ellul.org
AIJE33@wanadoo.fr
Jacques Ellul en 10 leçons : http://www.jacques-ellul.org/ellul10lecon.php
Origine : http://www.jacques-ellul.org/bibliographie.php
Association Internationale Jacques Ellul
BIBLIOGRAPHIE
Cette bibliographie de Jacques Ellul reste susceptible de modifications
mineures.
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: Tomes I et II : L'antiquité, 1951 (trad. espagnole, italienne)
revu et corrigé 1972; T. III : Le Moyen-Âge, 1953 (trad.
italienne) revu et corrigé 1975 et 1980 ; T.IV : XVIème-XVIIIème
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collection Empreintes, 1984 (trad. anglaise), réédition
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La raison d'être. Méditation sur l'Ecclésiaste,
Paris, Éditions du Seuil, collection Empreintes 1987, réédition
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La Genèse aujourd'hui, (avec François Tosquelles),
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1988, réédition Paris, La Table Ronde/ La petite vermillon,
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Si tu es le Fils de Dieu. Souffrances et tentations de Jésus,
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Ce Dieu injuste... ? Théologie chrétienne pour le
peuple d'Israël, Paris, Arléa, 1991, réédition
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Islam et judéo-christianisme, Paris, P.U.F., collection
Intervention philosophique, Préface Alain Besançon,
Avant-propos Dominique Ellul, 2004
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