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Origine : envoi mail
Je ne connais pas Ignazio Albore, il semble dire qu'il a LA solution.
Vous jugerez par vous-même, si cela vous intéresse.
Cette posture me surprendra toujours.
L’Idéologie des 5 Leviers fonde une conception idéologique
« stabilisatrice » des grands phénomènes
humains et des grandes forces sociales et économiques.
Elle propose un modèle économique, social et philosophique
basé sur la « stabilisation scientifique des variables
macroéconomiques fondamentales » (consommations, investissements,
emploi, prix, dépense publique) capable d’obtenir,
réellement, pragmatiquement, continûment et définitivement,
le PLEIN EMPLOI CONTINU ET EFFECTIF DE TOUS LES TRAVAILLEURS et
de toutes les familles, le déracinement total et définitif
de la pauvreté, l'équilibre costant du système
économique, le développement économique continu
et hautement compétitif, la paix concrète à
l’intérieur des pays et entre les pays du monde entier.
Tout cela dans un marché beaucoup plus libre et puissant,
devéloppé, compétitif et hautement concurrentiel.
Tout cela, comme on va voir dans le livre, obtenant un budget de
l’Etat en équilibre ou en actif.
Le caractère révolutionnaire de cette idéologie
réside dans l'élément « système
». L’Idéologie des 5 Leviers, en effet, recommande
de résoudre tous les plus grands problèmes économiques
in toto, en les considérant comme un système unique
formé par les plus grandes variables macroéconomiques.
Ces variables doivent y être étroitement liées
par des mécanismes communs et utiles à elles toutes.
L’Idéologie des 5 Leviers est la révolution
définitive vers l’élimination pragmatique et
efficace du chômage et de la pauvreté, dans le cadre
d’un libre marché nouveau et très fort, en tout
temps et en n’importe quel pays.
Le livre « L’Idéologie des 5 Leviers »
montre et démontre ces thèses d’une façon
scientifique et détaillée.
L’Idéologie des 5 Leviers ne prévoit aucun
emploi de la violence. Elle n’est pas de droite, n’est
pas de centre, n’est pas de gauche !
Avec l’Idéologie des 5 leviers on assistera à
un phénomène de « stabilisation scientifique
du capital ».
Un modèle pareil est applicable (avec des variations) même
aux Pays du Tiers-monde (chap. 14).
La première idéologie du millenaire!
- PLEIN EMPLOI OBLIGATOIRE EFFECTIF, PAR LOI
- « EMPLOI » flexible ou fixe, mais « TRAVAIL
» toujours continu
- STABILISATION SCIENTIFIQUE du capital. Le CAPITAL en tant que
moyen de la REVOLUTION
- « KS » (CAPITAL STABILISÉ’) facteur
universel de la révolution définitive de la société
et du marché
- ÉGALITÉ SUBSTANTIELLE DÉFINITIVE des individus
- LES 14 PRINCIPES DE LA NOUVELLE DÉMOCRATIE (« Seconde
Démocratie »), la « matérielle »
Avec l’Idéologie des 5 Leviers « COMMUNISME
», « SOCIALISME » et « LIBERISME »
n’auront plus raison d’être et finiront par s’épuiser
définitivement. Dans l’avenir, la bataille éternelle
de l'homme pour la justice, ne devra pas être « contre
le capital » mais « pour le capital stabilisé
scientifiquement », à travers un modèle de type
5 Leviers.
Voilà la révolution! Dans le monde entier, sans verser
une goutte de sang, c’est le capital qui peut instaurer la
révolution, la révolution de tous les opprimés
du monde. Contre le capital il est inutile de combattre, puisqu’il
se forme par instinct. Avec le capital il ne faut que « traiter
»!
Traiter pour partager. Traiter pour l'exploiter en faveur de tous.
Traiter pour l'inciter et l'obliger à faire le bien collectif.
On peut « baiser » le capital seulement par le capital
! Dire capital, dans beaucoup de cas, veut dire MAFIA.
La stabilisation scientifique du capital et les 5 Leviers, sont
le seul moyen pour battre la mafia, en la neutralisant et en la
bridant à travers « les mêmes mécanismes
du capitalisme ». On battra la mafia à travers son
arme même: le capitalisme.
On doit brider le capital, en lui concédant des faveurs,
et en l'obligeant au plein emploi effectif. Le capital est invincible!
On ne peut pas combattre le capital avec les armes, parce que cela
n’a pas de sens! (chap. 1)
Un million de Che’ Guevara et un million de ses héroïques
guérillas armées, ne suffiraient pas à anéantir
le pouvoir du capital dans le monde. La révolution armée
peut être efficace pour une action concrète d'un seul
peuple, non pas comme moyen pour affirmer la justice sociale définitive
pour tous les peuples du monde. On mettrait plus de temps à
penser et à organiser une rébellion ou une révolution
armée, qu’à attendre que le capital produise
ses effets sur la societé.
Grâce à l'Idéologie des 5 Leviers, la révolution
entre dans le capital tout en le rendant « démocratique
» et « égalitaire ».
Au jour d’aujourd’hui, au XXI siècle, la révolution
de la classe ouvrière et du prolétariat ne réside
pas dans le facteur travail, mais plutôt dans le facteur capital.
Le capitalisme donc, n'est pas un choix, mais plutôt une «
condition », une condition naturelle. Il s’agit d’une
condition congénitale à la liberté, et inséparable
de la liberté. Il y a un fil rouge dans le monde, qui lie
et unit tous les pouvoirs les plus grands et influents, ceux qui
déterminent les sorts du monde d’une manière
occulte. Ce fil unique lie capitalisme, mafia, services secrets,
societés secrètes. Ils sont au-dessus de nous tous,
au-dessus des États, au-dessus de tout. Ces pouvoirs sont
invincibles, si on les affronte avec des armes qu’ils n’utilisent
pas.
La seule arme qui puisse les battre est leur arme même, la
plus puissante: le capital.
Le seul procès vrai et possible de chute du capitalisme
ira « vers » le capitalisme, non pas « contre
» le capitalisme. Pour battre le capitalisme il ne faut pas
le combattre, mais plutôt « l'empoisonner », en
mettant du « poison » dans sa même nourriture,
c'est-à-dire le capital. Il faut lui faire manger une «
boulette empoisonnée », un « capital empoisonné
». Voilà le vrai procès possible de chute et
de défaite du capitalisme, non pas celui que Karl Marx a
décrit !
Le défi
Dans ce livre je défierai Marx, en montrant:
1) qu’il est naturellement impossible que le capitalisme
puisse disparaître;
2) qu’un système économique et social d'égalité
matérielle entre les hommes, et de démocratie substantielle
(de socialisme, comme il l’appelle) est totalement possible
dans un système capitaliste;
3) qu’un système pleinement socialiste est efficace
et peut donner tous ses fruits seulement dans un système
économique et social de libre marché, ou capitaliste.
Le monde, l'Histoire, les hommes sont dominés par 2 instincts
naturels (chap. 24) et, en tant que tels, propres aux hommes:
- l'instinct à se distinguer des autres, l’instinct
de l’auto-affirmation individuelle (« instinct du libre
marché ou du capitalisme »);
- l’instinct de l'aide, de la solidarité, soit pour
des raisons d’amour et de pitié, soit pour s'unir aux
autres afin de se défendre (« instinct du socialisme
ou de la socialisation »).
Les deux instincts règlent tous les rapports sociaux, économiques,
politiques, tout en déterminant même les guerres, les
révolutions, les rébellions, la paix. Ce dualisme
est éternel, naturel, inexorable. Toute l'histoire de l'homme
a été jouée sur le terrain de ce dualisme universel,
présent en tout temps. Les deux instincts sont « les
maîtres de l'Histoire ». L'instinct de la liberté
économique et du capitalisme ne pourront jamais mourir; par
conséquent la liberté économique et le capitalisme
ne pourront jamais s’épuiser…jusqu'à la
fin du genre humain !
Sur la base de ces éléments l’on peut affirmer
que le marxiste, le léniniste, le communiste, le socialiste,
sont des « mensonges historiques » colossaux, à
cause desquels les détenteurs du capital, depuis 250 ans,
désormais, se jouent de ceux qui luttent pour l'égalité,
la démocratie substantielle, la justice sociale. En quoi
consiste le mensonge ? Comme on vient de le dire, les 2 instincts
sont naturels, innés et complémentaires entre eux.
Ils sont tous les deux enracinés dans les hommes, faisant
naturellement partie d'eux.
Pourquoi cela ?
L'existence de l'homme sur la terre se base sur une tripartition:
1) élaboration de concepts (l’esprit); 2) passions,
défense des idéaux (le cœur); 3) production (organe
reproductif).
Dans l'histoire il y aura toujours une classe de PRODUCTEURS qui
sera TOUJOURS plus puissante que toutes les autres et que l'État
! Si, donc, il y aura toujours une classe de producteurs, il y aura
toujours une classe de capitalistes!
Les producteurs détiendront (toujours et inséparablement)
3 éléments: production... donc capital... donc pouvoir
politique.
L’élimination du capitalisme impliquerait l’élimination
des producteurs et, par conséquent, de la production. Dans
une societé moderne, la production conduit toujours, comme
résultat final, à la création de capital. Les
grandes entreprises d’un état, sont et seront toujours
plus fortes que les états mêmes ! Le pouvoir politique,
celui des grands groupes de pouvoir économique et financier,
celui des puissantes familles à l'intérieur des pays:
voilà, en fait, les forces qui forment « l'État
»! En fait, l'État n'est pas formé par le peuple
!
Le peuple est une identité inexistante. Dans le peuple il
y a beaucoup de gens qui n'ont aucun pouvoir ni individuellement,
ni ensemble. Le peuple ne gouverne pas, il ne peut pas le faire
! Le pouvoir de gouverner est seulement et exclusivement dans les
mains : A) des politiques, B) des grands groupes de pouvoir économique,
C) des grandes familles qui habitent dans les états !
Ce sont les banques, les colosses financiers et d’assurance,
les pétroliers, les grands network de télécommunication
qui commandent.
Avant que les parlements décident, les forces susdites ont
déjà décidé ! Anarchie ?
Non ! Je l'appellerais « gouvernement de l'argent et du pouvoir
» ! Une plutoarchie.
Le pouvoir politique et économique concède, au fur
et à mesure, de minuscules « illusions de gouvernement
», dans le seul but de rendre hommage (seulement formellement)
aux lois. Le droit au vote est l’une de ces illusions. Même
le droit à être élu est une illusion de gouvernement.
Pour être élu, il faut être bien inséré,
en quelque sorte, dans des groupes de pouvoir politique ou économique.
Dans la plupart des cas, ces groupes s'appellent partis. Ils détiennent
non seulement le pouvoir politique et économique, mais aussi,
dans sa totalité, le « pouvoir culturel ». La
culture la propose celui qui a du pouvoir et de l’argent.
Un point c'est tout ! Le pouvoir concède, au fur et à
mesure, des « illusions de culture ».
L'État donc, est une entité abstraite, dans le sens
qu’il ne donne aucun avantage aux citoyens dans le cadre du
vrai « gouvernement ».
L'État comme entité suprême et au-dessus de
tout et de tous, n'existe pas !
Il n'existe dans aucun pays du monde. Il s’agit d’
un phénomène tout à fait « naturel »,
du point de vue social et économique.
Dans les états modernes et dans le marché, les groupes
économiques deviennent plus forts que les états, et
ce sont eux qui « gouvernent ». C’est toujours
le plus puissant qui gouverne : c’est dans sa nature ! L'État,
si comme nous le considérons, n'existe pas, et « celui
qui gouverne n'est jamais élu par le peuple » ! L'État
est un moyen moderne pour justifier la monarchie !
Autrefois la monarchie était dans les mains de ceux qui
possédaient le « blason », obtenu à travers
l'emploi de la violence d'abord, puis de la soumission, de l'exploitation
et de l'esclavage. Ensuite on a inventé les États,
afin de concéder de nouvelles légitimations à
la monarchie blasonnée.
Par la suite il y a eu les révolutions américaine
et française, qui ont déterminé une affirmation
plus grande et plus rigoureuse de l'État, devenu à
cette époque le moyen de légitimation d'une nouvelle
monarchie, déterminée par le « cens »
et formée par les bourgeois, les banquiers et les industriels.
Aujourd'hui, l'État est le moyen pour légitimer la
monarchie (encore déterminée sur la base du cens)
des banques, des colosses financiers et d’assurances, des
pétroliers, des grands network de télécommunication
!
Quelle est, donc, la SOLUTION à ce problème, qui
plus qu'une anomalie, est un « état de fait naturel
» de l'État moderne ?
Une révolution ? Absolument pas !
Elle serait inutile, soit parce que la révolution est toujours
financiée ou appuyée (et, en fait, réalisée)
par des groupes de pouvoir économique ou politique, qui donc
reprendraient le pouvoir même dans le nouveau ordre établi
après la révolution; soit parce qu’ensuite,
comme on vient de le dire, d’autres grandes entreprises, d’autres
grandes familles, d’autres groupes de pouvoir politique reprendraient
le pouvoir. Tout cela peut se répéter cent, mille
fois, toujours avec le même résultat. Purquoi cela?
Parce qu'on n’est pas encore parvenu à affirmer la
« pleine démocratie matérielle » entre
tous les citoyens d’un État. La solution au problème
réside dans le rapport entre des groupes de pouvoir politique,
économique et familial et la condition économique
de base de tout citoyen.
Jusqu'au moment où une énorme couche de citoyens
n’aura pas de travail et de revenu effectivement continus
et certains, il y aura toujours un grand nombre de citoyens (la
couche susdite) que les puissants pourront manipuler et faire chanter
en raison du manque de la condition sociale et économique
de base de départ, égale pour tous, capable de leur
conférer la tranquillité nécessaire (le sens
de la perspective future) pour cultiver les aspirations politiques,
d'entrepreneur, culturelles: en pratique, pour permettre même
à ces citoyens d’atteindre « le pouvoir »,
et donc le « gouvernement » véritable du pays
! « Le plus grand problème économique universel
n'est pas la distribution de la richesse, mais plutôt la distribution
et la stabilisation de la concrète possibilité de
produire capital! »
Seulement un modèle social et économique de type
5 Leviers (donc de stabilisation scientifique du capital) conduira
les classes ouvrières et toutes les classes plus basses au
gouvernement effectif des pays, pour la première fois dans
l'Histoire.
La vraie, grande RÉVOLUTION et émancipation des classes
ouvrières doit encore arriver !
La rébellion des classes pauvres et des ouvriers devra être
encore plus forte dans l’avenir. Rébellion et révolution
visant ni à la socialisation des moyens de production, ni
au libéralisme, mais à ce qui pourra sanctionner définitivement
l'égalité matérielle relative entre les hommes
: la « stabilisation scientifique du capital » et le
« plein emploi obligatoire et effectif » !
La bataille et la rébellion des nouvelles générations,
viseront à ces conquêtes ! (chap. 1)
Le paradoxe du voleur
« Partout et en tout temps, chaque homme et chaque groupe
d'hommes, s’opposeront toujours à des groupes de pouvoir
(agissant soit selon la loi, soit hors ou au-delà de la loi)
si forts qu’il pourraient conditionner toutes les plus importantes
décisions économiques et politiques des pays ou des
continents ». « En raison de ce status quo, il y a une
seule manière d’affirmer, malgré le susdit status,
le plein emploi obligatoire et effectif, le déracinement
définitif et continu de la pauvreté, l'égalité
substantielle définitive entre les hommes: la stabilisation
scientifique du capital ». « Le seul moyen pour dérober
un voleur consiste à lui donner le grisbi avant qu’il
nous le vole, mais après l’avoir empoisonné
». On va appeler ce principe politique et économique
le « Paradoxe du voleur ».
Le chemin du rêve humain vers l’affranchissement définitif
du besoin, aura toujours une étape obligée: la rencontre
avec le mal, avec celui qui est sans scrupoles, avec celui qui utilise
la violence extrême pour défendre ses propres intérêts
économiques.
Ceci dit, il n’y a qu’un moyen pour dégonder
cette voie terrible et perverse: il consiste à construire
un modèle macroéconomique de marché qui prévoie
un système efficace et compétitif de plein emploi
obligatoire, effectif et continu.
« Ce sont d’abord les criminels, ensuite les voleurs,
ensuite les vendeurs, qui touchent une monnaie. Les travailleurs
n’y parviennent qu’à la fin...seulement à
la fin... »
Si on ne fait pas référence à cette donnée
réaliste et fondamentale, on n’atteindra jamais la
justice sociale définitive pour tous.
Lorsque une monnaie arrive dans les mains d'un travailleur, elle
a déjà tué, volé, escroqué...
Il est fondamental, donc, que la politique économique s'introduise
au moment où l’argent (c'est-à-dire la possibilité
de richesse et de production) passe des criminels, des voleurs et
des vendeurs aux travailleurs. Voilà ce que fait l'idéologie
des 5 Leviers. Elle intervient au moment du passage, en exploitant
toutes les possibilités de richesse et de production que
le capital peut produire au moment du passage.
Cela peut être réalisé, justement, en donnant
au voleur le grisbi avant qu'il le vole, mais après l’avoir
empoisonné.
LE REMEDE, donc, ne consiste pas à limiter les libertés
économiques, mais plutôt à élargir, à
distribuer les libertés économiques à la société
entière, à tous les individus, en rendant effectives
pour tous les conditions de départ pour atteindre le pouvoir
économique. Voilà comment, dans l’avenir, on
distribuerait le pouvoir économique et politique, et par
conséquent, le bien-être économique à
tous. De cette façon les masses auraient finalement la liberté
de se délier du chantage de ces groupes, n’étant
plus obligées de se plier à leur volonté pour
survivre. Elles seraient libres de choisir, de changer, ayant les
moyens pour devenir elles-mêmes le « pouvoir ».
Le plein emploi obligatoire et effectif sanctionnerait la pleine
liberté des individus qui aujourd'hui sont opprimés
par la mafia, par les lobbies capitalistes et politiques.
Cela impliquerait le déracinement de la souche sociale et
culturelle (ou mieux de l'anticulture) qui alimente la mafia. La
mafia perdrait la nourriture vitale de la base du peuple, et on
pourrait la battre dans quelques décennies. Même l'esclavage
des lobbies capitalistes et politiques s’épuiseraient,
mettant fin à une sorte de chantage social (assombris et
voilé) au détriment des pauvres et des chômeurs.
Voilà, comme on a déjà vu, ce que réalise
l'idéologie des 5 Leviers. Afin d’atteindre la justice
économique définitive et complète entre tous
les hommes, il faudrait concaténer fortement et automatiquement
les mesures politiques à des comportements économiques
universels, naturels, instinctifs et opportunistes de la collectivité.
C’est de cette façon que les mesures politiques pourront
profiter pleinement (obtenant la justice) des comportements susdits,
et ceux derniers, à leur tour, des mesures politiques! (Principe
de la parfaite symbiose anarchique et démocratique).
Il faut, donc, que l'élément fondamental pour obtenir
la justice économique entre tous les hommes, soit toujours
lié à des comportements universels et opportunistes
des individus. Donc, l'élément du plein emploi obligatoire
et effectif par loi, et tout le système qui le soutient et
le rend possible, doivent être étroitement liés
et « alimentés » par des comportements universels,
naturels, instinctifs et opportunistes des individus. La grande
révolution sociale et économique de la civilisation,
pour commencer, mais surtout pour survivre, doit affirmer, donc,
un modèle économique et social qui concrétise
en même temps l'intérêt des masses populaires
à pouvoir satisfaire leurs besoins primaires, et l'intérêt
des producteurs, des grands groupes industriels, financiers et de
la communication, des grandes familles et des grands groupes politiques,
à conserver leur richesse et leur pouvoir, ou à les
agrandir. Ce modèle économique et social est à
la base de l'Idéologie des 5 Leviers, qui est par définition
l'exemple le plus haut et l'apothéose d'un système
de synthèse parfaite entre un mécanisme de pleine
et définitive égalité substantielle entre les
individus, et un mécanisme prédisposé au plus
grand développement, à la plus grande efficacité
du libre marché et du capitalisme (chap 1)
Le Système de la Suprême Liberté
L'Idéologie des 5 Leviers établira un nouveau «
système de liberté ».
Le système de liberté de la Révolution Française,
mais aussi celui américain (ou maçonnique) et capitaliste,
étaient et sont constitués de: 1) liberté individuelle;
2) égalité formelle, de tous les citoyens, devant
la loi; 3) démocratie; 4) liberté économique.
C’est la stabilisation scientifique du capital l'élément
détérminant et fondamental pour la réalisation
de ce qu’on va appeler le « Système de la Suprême
Liberté »: 1) égalité substantielle et
effective entre tous les individus; 2) démocratie matérielle;
3) liberté individuelle; 4) stabilisation scientifique du
capital
Les 5 Leviers
En extrême synthèse, on va illustrer le fonctionnement
des 5 leviers.
1° Levier – Location publique. Une mesure automatique
capable de faciliter et avantager la création d’une
entreprise de la part d’un citoyen. Pour chaque nouvelle entreprise
crée, l’Etat, par un gros financement (dont l’entrepreneur
ne devra rendre que 20% après dix ans, s’il veut en
devenir définitivement le propriétaire) se chargera
des frais initiaux de l’entreprise: frais d’installation,
frais pour fabriqués, terrains, biens instrumentaux, équipements,
frais de gestion initiaux, frais du personnel pendant les quatre
premiers mois. Cette mesure sera financiée et entièrement
couverte par un « impôt pour le plein emploi »,
que tous les citoyens devront payer. Il s’agit d’un
mécanisme qui déterminera la naissance continue de
beaucoup de centaines de milliers d’entreprises chaque année.
On créera des millions d’emplois par an. On permettra
l’absorption continue des chômeurs Il y aura, par conséquent,
une forte stabilisation de la demande, une forte baisse et stabilisation
des prix au détail (résultat de la concurrence très
forte entre le nombre très haut d’entreprises), l’élimination
de dizaines de voix de dépense et d’investissement
public dans le budget de l’Etat. La mesure préverra
un système très efficace de temps de réalisation,
de contrôles, de sanctions, de méthodes pour conjurer
les escroqueries, la corruption, l’accaparement de fonds publics,
enfin, la mafia. On décrira en détail ces méthodes
dans le chapitre 2 du livre. A travers ce modèle d’entreprise,
l’Etat entre dans le marché en offrant son aide paritaire
à tous les privés, tout en garantissant la libre concurrance.
Il entre dans le marché en vue d’offrir à tous
la garantie concrète d’y prendre part, « tout
en restant hors des décisions d’entreprise »,
qui seront entièrement dans les mains de l’entrepreneur.
La location publique: - fera épargner beaucoup d’argent
aux entreprises, dans la phase de départ, (coûts d’installation
pour l’achat des terrains, pour les immobilisations et les
biens instrumentaux, pour les obligations bureaucratiques); - elle
instaure en manière effective la libre concurrence, tout
en favorisant une concurrence très forte qui conjure toujours
le danger de l’inflation; - elle n’endommage pas l’environnement;
les entreprises qui naissent devront respecter la réglementation
qui concerne l’environnement et l’urbanistique; - elle
ne causera pas d’escroqueries qui puissent endommager l’Etat;
on prévoit des garanties précises que les demandeurs
(entrepreneurs) de la location publique devront donner à
l’Etat. En outre, on prévoit bien des mesures efficaces
pour éviter des escroqueries, surtout de la part de la mafia;
Les entreprises crées selon ce modèle seront en même
temps rigoureusement « privées », (étant
dirigées par un sujet privé, l’entrepreneur)
et « de propriété publique » (temporaire
et éventuelle). « Temporaire et éventuelle »
puisqu’ après 10 ans l’entrepreneur aura la faculté
de racheter l’entreprise en devenant le propriétaire
unique. Cependant, il aura la faculté de ne pas la racheter
de l’Etat, et dans ce cas l’Etat sera le propriétaire,
mais l’entrepreneur la dirigera, continuant à prendre
toutes les décisions d’entreprise autonomement, comme
s’il en était le propriétaire. Il s’agit
d’un modèle révolutionnaire d’entreprise
qu’on appellera « ENTREPRISE PRIVÉE DE PROPRIÉTÉ
PUBLIQUE », car l’Etat aura simplement le rôle
d’ASSOCIÉ de l’entrepreneur (ou de bailleur de
fonds).L’Etat ne possédera qu’une propriété
temporaire et éventuelle, dans le seul but du bien collectif
(en créant le nombre le plus haut possible d’emplois)
et en tant que garant réel du financement donné à
l’entrepreneur (chap. 2).
Une organisation du marché du travail qui, en exploitant
même les avantages créés par la location publique,
instaure concrètement:
a) 2ème levier – le plein emploi obligatoire par loi
(P.E.O.); b) 3ème levier - un nouveau système de forte
flexibilité du travail fondé sur : 1) un mécanisme
particulier, caractérisé par la possibilité
pour les entreprises de licencier librement 15% (ou 25%) du personnel
dans 10 ans , et sur 2) un autre mécanisme particulier de
récupération des chômeurs (Liste officielle,
un nouveau travail dans 6 mois, le placement dans de nouvelles entreprises
nées grâce à la location publique); c) des économies
considérables pour les entreprises en ce qui concerne l’imposition
fiscale; la reconnaissance du travail intermittent, du travail à
mi-temps, de l’excès temporaire; d) l’élimination
sistématique de la pauvreté, même grâce
à la hausse, avec couverture financière assurée,
des retraites minimum au dessus du niveau de pauvreté; e)
un système automatique de distribution des chômeurs;
f) la stabilisation de la demande intérieure. Le plein emploi
obligatoire et effectif, par loi, consiste « à assigner
à chaque famille (et à chaque citoyen non marié
ou veuf qui demande de travailler) le droit plein et inéluctable
à avoir toujours la garantie, jusqu’à la retraite,
qu’ au moins un membre de la famille (deux membres, en cas
de famille avec enfants) soit employé ». Ainsi, «
chaque famille » aura un revenu tous les mois ( l’Etat
préverra une rétribution minimum digne) qui lui permette
de vivre dignement.
Cela ne signifie pas que tout le monde jouira, sans distinction,
du droit d’obtenir un emploi, établi par loi; on préverra
des « exceptions » pour ceux qui vivent en familles
où un, deux ou plus membres soient déjà employés.
En outre, l’Etat préverra des mécanismes qui
pousseront les chômeurs à trouver un emploi, «
d’une façon autonome», n’attendant pas
seulement l’assignation directe de la part de l’Etat.
Finalement, on préverra des mesures pour éviter que
le traitement favorable à l’égard des chômeurs
crée un phénomène de « laxisme »
de la part des travailleurs. L’aspect révolutionnaire
résidera dans le fait que la garantie inéluctable
d’un emploi certain, jusqu’à l’âge
de la retraite, sera obtenue en réalisant une « forte
flexibilité de travail », et un système qui
conjure le danger de laxisme (c’est-à-dire un engagement
insuffisant) de la part des travailleurs. Cela signifie qu’
« un travailleur pourra perdre plusieurs fois son emploi,
tout en ayant toujours, en tout cas, un emploi qui lui donne un
revenu digne ». L’ « emploi » pourra être
flexible, mais le « travail » sera toujours certain
et fixe. Et cela sera totalement compatible avec le développement
économique, la compétitivité, la concurrence,
le capitalisme, « favorisant » les entreprises et ceux
qui veuillent en créer de nuovelles. On ne peut pas parler
de flexibilité du travail sans le plein emploi obligatoire
! (chap. 4).
Le PEO: - n’endommage pas les entreprises en ce qui concerne
l’offre de travail, puisqu’elles pourront toujours compter
sur certaines catégories de personnes qui ne jouiront pas
du droit d’avoir toujours la garantie d’un travail.
En outre, la concurrence très forte entre les entreprises,
fera en sorte qu’ il y ait toujours un certain nombre de chômeurs
qui permette de satisfaire la demande de travail des entreprises;
- il favorisera en manière très forte les entreprises,
puisque l’État leur accordera beaucoup plus de flexibilité
et une grosse épargne sur le prix du travail. En effet, elles
jouiront de la faculté de licencier librement 15% de leurs
employés dans 10 ans et sans aucune charge; - il comportera,
pour le budget de l’Etat, seulement les frais (totalement
couverts, grâce au fort actif du budget d’Etat prévu)
pour le paiement des rétributions mensuelles des employés,
dans la période entre le licenciement et le nouvel engagement;
- il ne provoquera pas de laxisme et de scolarisation universitaire
insuffisante, soit parce qu’il y aura de très fortes
baisses des rétributions pour ceux qui ne s’engagent
pas, soit parce que ceux qui n’accepteront pas pour 3 fois
l’emploi garanti, en perdront le droit; soit parce que les
individus qui termineront l’école et démanderont
de travailler, pour les neuf premiers ans recevront une rétribution
relativement basse qui stimulera de force le travailleur à
se trouver un emploi qui lui fasse gagner davantage; - il favorisera
au maximum les entreprises, permettant la stabilisation des consommations
et des investissements; - il produira des dizaines de milliers d’euro
d’épargne dans le budget de l’Etat, grâce
à la baisse très forte des frais du welfare (état
social) et de l’assistance sociale, qui en dérivent;
- il n’endommage pas les travailleurs, puisqu’ils ne
perdrons jamais leur rétribution mensuelle (qui restera presque
inchangée); - il permettra une plus grande recette pour le
budget de l’Etat grâce à une plus grande recette
fiscale.
4ème levier - méthodes d’imposition fiscale
« très certaines » et « automatiques »
(qui assurent une évasion fiscale pratiquement nulle), fondées
sur le principe guide de la « présomption raisonnable
». Elles concerneront la Sécurité sociale, l’impôt
sur les consommations, et un impôt particulier (Ipea) sur
le pouvoir économique d’entreprise. Il s’agit
d’une imposition fiscale, comme on verra en détail
dans le livre, qui réduirait au minimum l’évasion
fiscale, permettrait par conséquent de faire payer beaucoup
moins d’impôts aux entreprises, ferait encaisser à
l’Etat une énormité de revenus en plus, comme
on le montrera vastement dans le chapitre consacré à
ce sujet. On atteindrait ainsi un autre objectifs, c’est-à-dire
le budget de l’Etat en équilibre ou en actif (chap.
3). Grace à la plus grande recette, l’Etat fera obtenir
aux entreprises des épargnes concrètes et prédéterminées
» sur le coût de la Sécurité sociale,
sur les augmentations des rétributions, sur l’impôt
sur les consommations; - on sanctionnera définitivement la
« justice fiscale », puisqu’elles réduiront
au minimum l’évasion. Cela permettra à l’Etat
d’encaisser des dizaines de milliards d’euro en plus;
- on assurera chaque année un actif important du budget et
la diminution graduelle de la dette d’Etat; - les plus grandes
épargnes que les entreprises obtiendront par la location
publique et par le plein emploi, feront augmenter et stabiliser
en manière très forte les investissements des entreprises,
qui deviendront de plus en plus compétitives sur le marché
international.
5ème levier - un système de « limites maximum
annuelles de hausse des prix », « déjà
établies » entre les mêmes représentants
des catégories des entrepreneurs, de façon que le
taux d’inflation soit toujours stable et bas (2,3%). Les limites:
- rendront très compétitives les marchandises du pays
qui adoptera les 5 leviers; - elles stabiliseront le coût
du travail; - elles permettront d’avoir des produits de bonne
ou d’haute qualité; - elles permettront aux entrepreneurs
de décider les prix à appliquer, tout en coordonnant
leurs exigences avec celles des autres catégories; - le jeu
naturel de la concurrence fera en sorte que les limites maximum
soient respectées par la grande masse des entrepreneurs.
La limite de 2,3%, étant assez haute, n’altérera
pas la concurrence, permettant qu’on gagne davantage si l’on
applique une augmentation plus grande. En outre, les biens seront
très subdivisés en catégories. Intervenant
ordinairement et extraordinairement, sur la Liste officielle des
prix, on arrêtera même les problèmes de l’augmentation
du prix du pétrole.
Tout cela, dans un système de prix libres. Ainsi, on pourra
connaître déjà au debut de l’an, le taux
d’inflation annuelle permise. (chap. 5)
La stabilisation des consommations et des investissements. Un nouveau
équilibre économique général
L’Idéologie des 5 leviers, « instaure concrètement
un système économique capable de stabiliser perpétuellement
la demande de consommations et d’investissements. Cette politique
est réalisée à travers le « mécanisme
qui permet à tous le travailleurs d’avoir, jusqu’à
l’âge de la retraite, la garantie d’un emploi
et d’une rétribution mensuelle qui ne subit aucune
variation même si l’on est licencié ou si l’on
change de travail; qui permet aux chômeurs, d’avoir
un revenu digne (non pas un simple subside) jusqu’à
un nouvel engagement; qui donne des augmentations de rétribution
aux travailleurs qui aient des revenus bas et des enfants qui ne
travaillent pas; qui permet aux travailleurs d’avoir une rétribution
qui ne perdra jamais son pouvoir d’achat grâce au mécanisme
des quotes-parts annuelles sur les augmentations des rétributions;
qui permet aux entreprises de programmer, avec un excellent pourcentage
de certitude, les investissements de l’avenir; qui permet
aux entreprises, même en périodes de ralentissement
économique, de compter toujours sur une demande de consommations
très haute, alimentée par les consommateurs qui continuent
à avoir « toujours » un revenu digne, même
en cas de licenciement.
Ainsi, on peut formuler le « Principe Fondamental de la stabilisation
de la demande »: « les consommations sont moins déterminées
par la quantité d’argent dont on dispose, c’est-à-dire
par le revenu personnel, que par la « CERTITUDE D’AVOIR
UN REVENU DANS L’AVENIR »; « les investissements
sont moins déterminés par la quantité de capitale
à disposition et par le coût du capital (taux d’intérêt,)
que par la certitude d’avoir une certaine disponibilité
d’argent même dans un avenir plus ou moins prochain”.
D’où la « Loi de stabilisation de la demande
»: « la demande individuelle de consommations est indirectment
proportionnelle au temps pendant lequel on est sûr d’avoir
un travail, et donc au temps pendant lequel on est sûr d’avoir
une rétribution. En outre, « l’augmentation des
consommations à partir du moment où commence la conscience
de la certitude, est constante ». Si « les consommations
», « les investissements » et « la dépense
publique » se stabilisent, « TOUT LE REVENU NATIONAL
SERA STRUCTURELLEMENT STABILISÉ ».
En synthèse, l’Idéologie des 5 leviers fait
en sorte que « l’État donne au pouvoir économique
privé une stabilité absolue des salaires et de la
demande; la plus grande liberté et le plus grand avantage
pour entrer dans le marché dans une situation de parité
par rapport aux autres (par la location publique); une compétitivité
énorme et jamais vue avant (des épargnes considérables
et concrètes établies par loi, sur les impôts,
les taxes, les augmentations de rétribution, la Sécurité
sociale, la grande liberté de mouvement sur le marché
du travail, grâce à un fort système de flexibilité),
« À LA PLACE » d’une partie de leur richesse
et de leur engagement visant à garder la stabilité
des prix et à engager, dans le cas d’entreprises naissantes
(et plus vieilles), les travailleurs inscrits dans la Liste officielle
des travailleurs disponibles (libres) pour le travail ».
Tout cela dans le but de la réalisation et du soutien du
plein emploi et de l’élimination de la pauvreté.
On arrive, ainsi, à un système économique
« indépendant » qui « s’autoalimente
», dans lequel les variables conjoncturelles négatives
et les shock de l’économie internationale et globale,
ne reussiront jamais à dévier tout le système
économique national de la réalisation des effets certains
et pré-établis. Si l’on « blinde »
les macro variables fondamentales, on crée un « circuit
fermé » indépendant et continue qui s’autoalimente.
On appellera « Constante Macroéconomique » la
mesure constante qui permettra toujours à tout le système
économique de s’autoalimenter » (chap. 13). D’où
« l’Equation de constance macroéconomique ».
Par conséquent, on pourra déterminer un point de OPTIMUM
MACROÉCONOMIQUE (chap. 13) c’est-à-dire «
le point où toutes les macrovariables fondamentales (les
5 leviers) convergent, le point où leur interaction réussit
à donner le plus grand résultat en termes de plus
grand nombre possibile de places de travail crées et de distribution
du bien-être social ». Le « point où il
n’y a d’autres combinaisons et programmations des macrovariables
qui permettent d’augmenter les conditions optimales pour la
création de travail pour un certain groupe d’individus,
mais sans diminuer les conditions optimales pour la création
de travail pour un autre groupe d’individus ». On parvient,
donc, à théoriser un nuoveau Équilibre Économique
Général. « Dans un système de libre concurrence,
l’Équilibre Économique Général
est le résultat de la stabilisation scientifique et de leur
interaction continue, dans un système de forces économiques
d’impulsion (Fi), les forces qui engendrent la demande et
de forces économiques neutralisantes (Fn), celles qui permettent
de faire face à la demande de travail et celles qui permettent
de faire face à l’excès de la demande de monnaie
par rapport à l’offre de monnaie, évitant l’inflation
»: Fi = Fn
Ces forces doivent agir ensemble, continûment, automatiquement.
Ce système est capable de s’autoalimenter à
tout instant, et de neutraliser tous les shock imprévus et
imprévisibles de la globalisation, grâce aux caractéristiques
de continuité et d’« autoalimentation »
qui dérivent de l’ interaction de ses forces. Il y
a une autre caractéristique fondamentale de l’équilibre
économique général dans un modèle économique
à 5 leviers. Dans ce modèle, stable, non pas rigide,
on disposerait donc de deux « portes de sortie » pour
neutraliser les effets d’un excès éventuel de
la demande et de l’offre: le système de flexibilité
du travail et le système des limites maximum d’augmentation
des prix; prix qui seront libres si on les programme dans leurs
limites maximum (Théorie des déséquilibres
stables). « Stabilisation » et « flexibilité
» sont les mots clé qui permettront, dans l’avenir,
de construire un véritable modèle efficace d’équilibre
économique général, dans le nouveau panorama
économique de début de ce millénaire. Les deux
concepts sont apparemment opposés. Elles sont les deux faces
de la même médaille. L’équilibre économique
ne pourra pas faire abstraction, dans l’avenir, de la stabilisation
scientifique. L’économie globale est le domaine de
l’instabilité, de l’imprévisibilité,
de l’incertitude, des variables « alourdies »
et « affolées ». Il faut stabiliser les grandes
forces, mais il faut permettre que certaines variables affolées
puissent s’épancher, tout en restant enfermées
dans une clôture de règles, comme on fait avec un bison
devenu fou.
Le bison est si lourd qu’il tombera facilement si l’on
met un entrave devant lui, et ensuite, il finira par mourir, ne
réussissant plus à se lever à cause de son
poids. « Il faut mettre le bison dans un grand espace aplani,
délimité par une clôture solide, non pas dans
un petit espace comble de tronques d’arbre sur le terrain…
». (chap. 13)
Le Nouveau « Contrat Social » et la «
Seconde Démocratie »
On devra fonder l’Etat moderne sur un « nouveau contrat
social » entre les citoyens et l’État.
Grâce à ce nouveau contrat social, « les citoyens
et les acteurs du marché donnent à l’État
de précises prestations et leur consentement pour des limitations
minimes de leurs droits. L’État, à la place
de cette prestation, offre la stabilisation à tous les citoyens
» (grâce au système de stabilisations), qui consiste
dans un travail (au moins 1) pour chaque famille et pour les singles
; la stabilité des salaires et des prix ; l’équilibre
du budget publique; la naissance continue de nouvelles entreprises
financiées par l’État (location publique); la
stabilisation, à un niveau très haut, de la demande
de consommations et d’investissements ».
Avec le nouveau contrat social la démocratie devient réellement
concrète; elle assume une connotation « matérielle
» qui la fait passer de « concept typiquement théorique
et juridique » à « garantie concrète d’une
certaine condition matérielle » pour tous les individus
qui forment la société. « Démocratie
» a toujours été un synonyme de « droits
» (droit de chaque citoyen à « participer »,
indirectement, au gouvernement, par l’élection des
ses représentants) et, ensuite, de la garantie des «
libertés individuelles ». D’où, une égalité
juridique entre tous les citoyens. Toutefois, au cours des siècles,
de grandes couches de la population n’ont pas pu exercer leurs
droits, ne pouvant surtout exercer leur liberté. Cela à
cause de la pauvreté et du chômage.Ainsi, « les
droits et les libertés ne sont pas devenus concrets, et il
n’y a jamais eu le gouvernement du peuple et l’égalité
entre les citoyens ». La « Seconde Phase » de
la démocratie, qu’on n’a pas encore atteinte,
est « celle où l’État garantit concrètement
à tous les citoyens une certaine condition matérielle
» (« Démocratie Matérielle » ou
« Seconde Démocratie »).
Dans la première phase, qu’on vit encore aujourd’hui,
cela n’a pas été garanti. On a garanti les conditions
juridiques de base pour parvenir à cette condition matérielle,
mais non pas la condition matérielle en soi (travail digne
pour «toutes» les familles et fin de la pauvreté).
Donc, « SANS L’AFFIRMATION, DANS LA SOCIETE, DU PRINCIPE
DES STABILISATIONS SCIENTIFIQUES, IL N’Y A PAS LA GARANTIE
D’UNE CERTAINE CONDITION MATERIELLE POUR TOUS. SANS LA GARANTIE
CONCRETE D’UNE CERTAINE CONDITION MATERIELLE POUR TOUS, CHAQUE
CITOYEN N’EST PAS LIBRE DE CHOISIR. DONC, IL N’Y A PAS
DE DÉMOCRATIE”! Démocratie = système
de stabilisations (selon les 5 leviers). C’est une équation
irréfutable! Sans un système de stabilisations, soit
le développement économique, soit la démocratie
auront toujours 2 éléments négatifs et ravageurs:
1) non-homogénéité; 2) caractère temporaire.
Les 4 premiers articles des futures et modernes Constitutions
Dans l’avenir, si l’Idéologie des 5 leviers
sera appliquée, toutes les Constitutions devraient commencer
par ces 4 premiers articles:
Art. 1 - Dans la république et dans la démocratie,
tous les citoyens, sans exclusions, doivent avoir, à tout
instant de leur vie, un emploi ou un revenu qui soient apte à
faire vivre chacun au-dessus du seuil de pauvreté;
Art. 2 - La pauvreté est hors la loi
Art. 3 - La république a le devoir d’assurer, en manière
effective, à chaque citoyen, à tout instant de sa
vie, un emploi ou un revenu qui le fasse vivre au-dessus du seuil
de pauvreté.
Ce devoir est sanctionné par loi. La violation de ce devoir
sera directement attaquable, pour chaque citoyen endommagé,
devant l’autorité judiciaire.
Art. 4 - L’égalité de chaque citoyen de la
république est sanctionnée par le fait d’avoir
toujours un emploi.
Il faut que la société entière (travailleurs
et producteurs) se reprennent le « sens de la perspective
future », qui aujourd’hui est étouffé
par l’incertitude chronique, par l’incertitude comme
éducation (ou mauvaise éducation).
On se propose d’offrir un système efficace et universel
pour la « plus grande paix possible » entre les hommes
et entre les peuples.
On rêve d’apporter une contribution fondamentale à
« ranger les choses matérielles des hommes, de sorte
qu’ils puissent se consacrer finalement à l’ésprit,
à l’invisible…à écouter le ciel
et le vent…l’infini… »
LES 14 PRINCIPES UNIVERSELS DE L’EGALITE’ ET
DE LA DEMOCRATIE DANS LE TROISIEME MILLENAIRE
Art.1
Dès sa naissance jusqu’à sa mort, chaque individu
a le droit à la vie, à la liberté, à
la propriété, à la continuité du travail
et d’un revenu , à la sauvegarde de la santé
de toute le planète, à la sûreté.
Les hommes, dès leur naissance jusqu’à leur
mort, sont tous libres et égaux devant la loi.
Cette liberté et cette égalité se perpètrent
et se consolident à travers la démocratie, les lois,
le travail, l'État, le marché, le capital.
Le capital n'est pas seulement le but du marché, mais surtout
le moyen pour l'égalité substantielle et effective
de tous les hommes de l’avenir. Le capital stabilisé
est le plus grand moyen de l'égalité substantielle
définitive entre tous les hommes du monde.
Le droit à la vie s’exerce même en respirant,
en buvant, en cultivant.
L'air, l'eau et la terre sont des ressources qui appartiennent,
dans leur totalité, à tous les hommes, et sont sujets
à déterioration et à dépaupération.
C’est pour cela que chacun a le droit à qu'elles ne
soient pas contaminées, dans aucune partie du monde.
Chacun dans le monde a le droit que la consommation d'eau soit
rationalisée par loi, afin d'être équitablement
distribuée. La contamination d'air, d'eau et de terre est
un « crime contre l'humanité », et celui qui
contamine doit répondre pénalement de ce délit.
Art.2
La démocratie est non seulement un droit de chaque individu,
mais aussi une situation concrète de bien-être, une
situation matérielle.
La démocratie est faite de droits, de liberté, et
d'une concrète, précise et certaine condition économique,
qui doit rendre effectif l’exercise des droits et des libertés,
de la part de chacun. La garantie concrète et certaine d'un
emploi digne pour tous, est la condition dont il faut tenir compte
pour l'existence d'une démocratie.
Art.3
La démocratie devra consister, dans la pratique, dans la
garantie au moins d’un emploi, (deux, pour les familles avec
des enfants) jusqu'à l'âge de la retraite, pour chaque
famille et pour chaque citoyen qui ne soit pas marié. Cela,
afin d’éliminer la pauvreté dans la société.
C’est ainsi qu’on atteint la participation à
la démocratie.
Le travail peut être fixe, à temps determiné
ou à mi-temps, mais le revenu doit être toujours fixe,
et fixé toujours au-dessus du seuil de pauvreté. Le
caractère temporaire et la partialité d’un emploi,
doivent être toujours compensés par sa continuité,
c’est-à-dire que la succession des divers emplois à
temps determiné ou à mi-temps, doit être continue.
Toutefois, dans le cas de vide d'emploi à cause du passage
d'un emploi à l'autre, ce vide devra être payé,
en manière suffisante, et couvert par la Sécurité
sociale.
Art.4
Le marché est le moyen le plus concret et puissant de la
démocratie (« matérielle »). C’est
pour cela qu’il doit être libre.
La liberté du marché se légitime étant
fonctionnelle à la réalisation d'un concret bien-être
matériel pour tous (en pratique, le plein emploi obligatoire).
Seulement si le marché vise à ce résultat,
il peut être totalement libre. Le marché peut être
pleinement libre, seulement s’il respecte les susdites conditions,
essentielles pour l'existence de la démocratie moderne. Les
créateurs de la richesse sont le marché et l'État,
ensemble.
Art.5
L'État, en ce qui relève de sa compétence,
décide la direction du marché, afin de rendre les
décisions économiques des hommes, utiles à
la réalisation du bien-être matériel pour tous
les individus. C’est à l'État, donc, de prédéterminer
et décider les concrets résultats finaux des actions
économiques du marché et des instituts publics.
L'État, sauf quelques aspects, n'aura aucun pouvoir de gestion
dans les entreprises. Il agira comme simple « associé
» des entreprises, un associé ayant l’intérêt
exclusif du plus grand développement possible des entreprises
privées et du plein emploi effectif constant.
Art.6
L'État, à travers une méthode spéciale
et scientifique de coordination des actions des opérateurs
du marché, et même de celles publiques, devra rendre
certains les résultats du marché, c'est-à-dire
qu’il devra concrétiser le bien-être matériel
pour tous.
Art.7
Afin rendre utiles les actions du marché, c'est-à-dire
afin d’atteindre le résultat d'un bien-être matériel
certain et concret pour tous, l'État devra programmer et
imposer un système de stabilisations (automatique et qui
s’autoalimente) dans sa politique économique. Sans
ce système de stabilisations, on ne pourra pas atteindre
ce résultat précis et certain en manière pleine
et concrète.
Art.8
À travers la pleine réalisation du système
de stabilisations, l'État aura le devoir d'éliminer
la pauvreté.
Art.9
La réalisation du système de stabilisations scientifiques
automatiques dans le système social et économique
est un droit constitutionnel de chaque citoyen.
Art.10
Le droit de chaque individu à participer à la démocratie,
est exercé soit à travers le droit au vote, soit à
travers le droit à avoir toujours la garantie d'un travail
pour la digne subsistance personnelle ou de ses membres de la famille.
On participe à la démocratie seulement si l’on
a une autonomie économique.
Art.11
Chaque citoyen a le droit de devenir riche ou nanti.
L'État a le devoir de prévoir les mesures concrètes
afin que ce droit se concrétise pour tous les citoyens (non
seulement pour quelques-uns). Prévoyant ces mesures, l'État
devra leur assurer les mêmes situations (ou les conditions)
de départ.
Chaque citoyen a le droit de devenir riche ou nanti, et de pouvoir
cultiver le sens de la perspective future. La limite de la liberté
économique est le bien d'autrui. Elle trouve même une
limite dans son utilité, dans le sens qu'elle est légitime
si elle sert à faire atteindre le bien-être économique
à toute la societé, c'est-à-dire un emploi
continu et digne pour tous. Il faut que l’Etat mette les entrepreneurs
dans les plus grandes et plus avantageuses conditions de départ,
pour faire en sorte qu’il gagne autant que possible, en contribuant
au plein emploi effectif et au bien-être de la collectivité.
Art.12
L'État accepte la forme la plus extrême de marché
(le capitalisme), tout en cherchant à exploiter au mieux
ses aspects positifs.
Toutefois, l'État, à travers de spécifiques
mécanismes économiques, se doit d’en neutraliser
les aspects négatifs, afin qu’ils n’empêchent
pas d’atteindre le bien-être matériel certain
et concret pour tous (plein emploi obligatoire) et l'élimination
de la pauvreté.
La présence et l'acceptation, de la part de l'État,
de formes extrêmes de marché, se légitimeront
seulement à condition que ces formes extrêmes ne préjugent
pas le susdit objectif, fondamental pour la moderne démocratie.
Autrement, il faudra que l’état combatte, réprime
et supprime ces formes extrêmes, qui ne permettront pas la
réalisation de l’objectif fondamental de la démocratie
moderne.
Art.13
L'État doit prévoir des conditions économiques
de départ équitables en faveur de tous ceux qui veulent
créer une entreprise.
Ces conditions économiques doivent être concrètes
et doivent consister dans la réalisation du modèle
d'entreprise « à location publique », qui prévoit
des entreprises privées de propriété (potentiellement
temporaire et eventuelle) de l'État.
A travers ce modèle l'État financiera, en manière
pratiquement complète, la naissance des entreprises, en rendant
vraiment concrète et réelle leur libre (et paritaire)
entrée dans le marché; en rendant ainsi plus concrète
et réelle la libre concurrence parfaite. Tous devront avoir
la possibilité concrète de devenir des entrepreneurs.
L'activité des entrepreneurs et la richesse qu’ils
produiront, seront fondamentales pour le système social et
économique, étant fonctionnelles à la réalisation
de l'objectif primaire de ce système, c’est-à-dire
le plein emploi obligatoire et l'élimination totale de la
pauvreté.
Art.14
Les revenus tributaires « fondamentaux » (d’où
dépendent des aspects fondamentaux pour la vie du pays et
de tous les citoyens, tels que la santé, le welfare, la sureté
et la justice) doivent répondre à des critères
d'imposition fiscale différents de ceux qu’on emploie
communément pour les autres impôts (conformes à
un lien logique précis et rigide entre la nature de l'impôt
et la nature de ce que l'impôt doit aller frapper), et cela
dans le but de l’objectivité extrême de ce qu'on
va frapper avec l'impôt et dans le but de la « certitude
presque absolue » des revenus fondamentaux. Afin de réaliser
ces objectifs, on devra avoir recours à la « présomption
raisonnable » comme principe général de l'imposition
fiscale sur les revenus fiscaux fondamentaux.
Le 25/11/2007 - IGNAZIO ALBORE
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