"Nouveau millénaire, Défis libertaires"
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Le Manifeste officiel d'une révolution IGNAZIO ALBORE
Reçu le 19 Avril 2008, daté du 25/11/2007

Origine : envoi mail
Je ne connais pas Ignazio Albore, il semble dire qu'il a LA solution. Vous jugerez par vous-même, si cela vous intéresse.
Cette posture me surprendra toujours.

L’Idéologie des 5 Leviers fonde une conception idéologique « stabilisatrice » des grands phénomènes humains et des grandes forces sociales et économiques.

Elle propose un modèle économique, social et philosophique basé sur la « stabilisation scientifique des variables macroéconomiques fondamentales » (consommations, investissements, emploi, prix, dépense publique) capable d’obtenir, réellement, pragmatiquement, continûment et définitivement, le PLEIN EMPLOI CONTINU ET EFFECTIF DE TOUS LES TRAVAILLEURS et de toutes les familles, le déracinement total et définitif de la pauvreté, l'équilibre costant du système économique, le développement économique continu et hautement compétitif, la paix concrète à l’intérieur des pays et entre les pays du monde entier. Tout cela dans un marché beaucoup plus libre et puissant, devéloppé, compétitif et hautement concurrentiel. Tout cela, comme on va voir dans le livre, obtenant un budget de l’Etat en équilibre ou en actif.

Le caractère révolutionnaire de cette idéologie réside dans l'élément « système ». L’Idéologie des 5 Leviers, en effet, recommande de résoudre tous les plus grands problèmes économiques in toto, en les considérant comme un système unique formé par les plus grandes variables macroéconomiques. Ces variables doivent y être étroitement liées par des mécanismes communs et utiles à elles toutes.

L’Idéologie des 5 Leviers est la révolution définitive vers l’élimination pragmatique et efficace du chômage et de la pauvreté, dans le cadre d’un libre marché nouveau et très fort, en tout temps et en n’importe quel pays.

Le livre « L’Idéologie des 5 Leviers » montre et démontre ces thèses d’une façon scientifique et détaillée.

L’Idéologie des 5 Leviers ne prévoit aucun emploi de la violence. Elle n’est pas de droite, n’est pas de centre, n’est pas de gauche !

Avec l’Idéologie des 5 leviers on assistera à un phénomène de « stabilisation scientifique du capital ».

Un modèle pareil est applicable (avec des variations) même aux Pays du Tiers-monde (chap. 14).

La première idéologie du millenaire!

- PLEIN EMPLOI OBLIGATOIRE EFFECTIF, PAR LOI

- « EMPLOI » flexible ou fixe, mais « TRAVAIL » toujours continu

- STABILISATION SCIENTIFIQUE du capital. Le CAPITAL en tant que moyen de la REVOLUTION

- « KS » (CAPITAL STABILISÉ’) facteur universel de la révolution définitive de la société et du marché

- ÉGALITÉ SUBSTANTIELLE DÉFINITIVE des individus

- LES 14 PRINCIPES DE LA NOUVELLE DÉMOCRATIE (« Seconde Démocratie »), la « matérielle »

Avec l’Idéologie des 5 Leviers « COMMUNISME », « SOCIALISME » et « LIBERISME » n’auront plus raison d’être et finiront par s’épuiser définitivement. Dans l’avenir, la bataille éternelle de l'homme pour la justice, ne devra pas être « contre le capital » mais « pour le capital stabilisé scientifiquement », à travers un modèle de type 5 Leviers.

Voilà la révolution! Dans le monde entier, sans verser une goutte de sang, c’est le capital qui peut instaurer la révolution, la révolution de tous les opprimés du monde. Contre le capital il est inutile de combattre, puisqu’il se forme par instinct. Avec le capital il ne faut que « traiter »!

Traiter pour partager. Traiter pour l'exploiter en faveur de tous. Traiter pour l'inciter et l'obliger à faire le bien collectif.

On peut « baiser » le capital seulement par le capital ! Dire capital, dans beaucoup de cas, veut dire MAFIA.

La stabilisation scientifique du capital et les 5 Leviers, sont le seul moyen pour battre la mafia, en la neutralisant et en la bridant à travers « les mêmes mécanismes du capitalisme ». On battra la mafia à travers son arme même: le capitalisme.

On doit brider le capital, en lui concédant des faveurs, et en l'obligeant au plein emploi effectif. Le capital est invincible! On ne peut pas combattre le capital avec les armes, parce que cela n’a pas de sens! (chap. 1)

Un million de Che’ Guevara et un million de ses héroïques guérillas armées, ne suffiraient pas à anéantir le pouvoir du capital dans le monde. La révolution armée peut être efficace pour une action concrète d'un seul peuple, non pas comme moyen pour affirmer la justice sociale définitive pour tous les peuples du monde. On mettrait plus de temps à penser et à organiser une rébellion ou une révolution armée, qu’à attendre que le capital produise ses effets sur la societé.

Grâce à l'Idéologie des 5 Leviers, la révolution entre dans le capital tout en le rendant « démocratique » et « égalitaire ».

Au jour d’aujourd’hui, au XXI siècle, la révolution de la classe ouvrière et du prolétariat ne réside pas dans le facteur travail, mais plutôt dans le facteur capital. Le capitalisme donc, n'est pas un choix, mais plutôt une « condition », une condition naturelle. Il s’agit d’une condition congénitale à la liberté, et inséparable de la liberté. Il y a un fil rouge dans le monde, qui lie et unit tous les pouvoirs les plus grands et influents, ceux qui déterminent les sorts du monde d’une manière occulte. Ce fil unique lie capitalisme, mafia, services secrets, societés secrètes. Ils sont au-dessus de nous tous, au-dessus des États, au-dessus de tout. Ces pouvoirs sont invincibles, si on les affronte avec des armes qu’ils n’utilisent pas.

La seule arme qui puisse les battre est leur arme même, la plus puissante: le capital.

Le seul procès vrai et possible de chute du capitalisme ira « vers » le capitalisme, non pas « contre » le capitalisme. Pour battre le capitalisme il ne faut pas le combattre, mais plutôt « l'empoisonner », en mettant du « poison » dans sa même nourriture, c'est-à-dire le capital. Il faut lui faire manger une « boulette empoisonnée », un « capital empoisonné ». Voilà le vrai procès possible de chute et de défaite du capitalisme, non pas celui que Karl Marx a décrit !

Le défi

Dans ce livre je défierai Marx, en montrant:

1) qu’il est naturellement impossible que le capitalisme puisse disparaître;

2) qu’un système économique et social d'égalité matérielle entre les hommes, et de démocratie substantielle (de socialisme, comme il l’appelle) est totalement possible dans un système capitaliste;

3) qu’un système pleinement socialiste est efficace et peut donner tous ses fruits seulement dans un système économique et social de libre marché, ou capitaliste.

Le monde, l'Histoire, les hommes sont dominés par 2 instincts naturels (chap. 24) et, en tant que tels, propres aux hommes:

- l'instinct à se distinguer des autres, l’instinct de l’auto-affirmation individuelle (« instinct du libre marché ou du capitalisme »);

- l’instinct de l'aide, de la solidarité, soit pour des raisons d’amour et de pitié, soit pour s'unir aux autres afin de se défendre (« instinct du socialisme ou de la socialisation »).

Les deux instincts règlent tous les rapports sociaux, économiques, politiques, tout en déterminant même les guerres, les révolutions, les rébellions, la paix. Ce dualisme est éternel, naturel, inexorable. Toute l'histoire de l'homme a été jouée sur le terrain de ce dualisme universel, présent en tout temps. Les deux instincts sont « les maîtres de l'Histoire ». L'instinct de la liberté économique et du capitalisme ne pourront jamais mourir; par conséquent la liberté économique et le capitalisme ne pourront jamais s’épuiser…jusqu'à la fin du genre humain !

Sur la base de ces éléments l’on peut affirmer que le marxiste, le léniniste, le communiste, le socialiste, sont des « mensonges historiques » colossaux, à cause desquels les détenteurs du capital, depuis 250 ans, désormais, se jouent de ceux qui luttent pour l'égalité, la démocratie substantielle, la justice sociale. En quoi consiste le mensonge ? Comme on vient de le dire, les 2 instincts sont naturels, innés et complémentaires entre eux. Ils sont tous les deux enracinés dans les hommes, faisant naturellement partie d'eux.

Pourquoi cela ?

L'existence de l'homme sur la terre se base sur une tripartition:

1) élaboration de concepts (l’esprit); 2) passions, défense des idéaux (le cœur); 3) production (organe reproductif).

Dans l'histoire il y aura toujours une classe de PRODUCTEURS qui sera TOUJOURS plus puissante que toutes les autres et que l'État ! Si, donc, il y aura toujours une classe de producteurs, il y aura toujours une classe de capitalistes!

Les producteurs détiendront (toujours et inséparablement) 3 éléments: production... donc capital... donc pouvoir politique.

L’élimination du capitalisme impliquerait l’élimination des producteurs et, par conséquent, de la production. Dans une societé moderne, la production conduit toujours, comme résultat final, à la création de capital. Les grandes entreprises d’un état, sont et seront toujours plus fortes que les états mêmes ! Le pouvoir politique, celui des grands groupes de pouvoir économique et financier, celui des puissantes familles à l'intérieur des pays: voilà, en fait, les forces qui forment « l'État »! En fait, l'État n'est pas formé par le peuple !

Le peuple est une identité inexistante. Dans le peuple il y a beaucoup de gens qui n'ont aucun pouvoir ni individuellement, ni ensemble. Le peuple ne gouverne pas, il ne peut pas le faire ! Le pouvoir de gouverner est seulement et exclusivement dans les mains : A) des politiques, B) des grands groupes de pouvoir économique, C) des grandes familles qui habitent dans les états !

Ce sont les banques, les colosses financiers et d’assurance, les pétroliers, les grands network de télécommunication qui commandent.

Avant que les parlements décident, les forces susdites ont déjà décidé ! Anarchie ?

Non ! Je l'appellerais « gouvernement de l'argent et du pouvoir » ! Une plutoarchie.

Le pouvoir politique et économique concède, au fur et à mesure, de minuscules « illusions de gouvernement », dans le seul but de rendre hommage (seulement formellement) aux lois. Le droit au vote est l’une de ces illusions. Même le droit à être élu est une illusion de gouvernement. Pour être élu, il faut être bien inséré, en quelque sorte, dans des groupes de pouvoir politique ou économique. Dans la plupart des cas, ces groupes s'appellent partis. Ils détiennent non seulement le pouvoir politique et économique, mais aussi, dans sa totalité, le « pouvoir culturel ». La culture la propose celui qui a du pouvoir et de l’argent. Un point c'est tout ! Le pouvoir concède, au fur et à mesure, des « illusions de culture ».

L'État donc, est une entité abstraite, dans le sens qu’il ne donne aucun avantage aux citoyens dans le cadre du vrai « gouvernement ».

L'État comme entité suprême et au-dessus de tout et de tous, n'existe pas !

Il n'existe dans aucun pays du monde. Il s’agit d’ un phénomène tout à fait « naturel », du point de vue social et économique.

Dans les états modernes et dans le marché, les groupes économiques deviennent plus forts que les états, et ce sont eux qui « gouvernent ». C’est toujours le plus puissant qui gouverne : c’est dans sa nature ! L'État, si comme nous le considérons, n'existe pas, et « celui qui gouverne n'est jamais élu par le peuple » ! L'État est un moyen moderne pour justifier la monarchie !

Autrefois la monarchie était dans les mains de ceux qui possédaient le « blason », obtenu à travers l'emploi de la violence d'abord, puis de la soumission, de l'exploitation et de l'esclavage. Ensuite on a inventé les États, afin de concéder de nouvelles légitimations à la monarchie blasonnée.

Par la suite il y a eu les révolutions américaine et française, qui ont déterminé une affirmation plus grande et plus rigoureuse de l'État, devenu à cette époque le moyen de légitimation d'une nouvelle monarchie, déterminée par le « cens » et formée par les bourgeois, les banquiers et les industriels. Aujourd'hui, l'État est le moyen pour légitimer la monarchie (encore déterminée sur la base du cens) des banques, des colosses financiers et d’assurances, des pétroliers, des grands network de télécommunication !

Quelle est, donc, la SOLUTION à ce problème, qui plus qu'une anomalie, est un « état de fait naturel » de l'État moderne ?

Une révolution ? Absolument pas !

Elle serait inutile, soit parce que la révolution est toujours financiée ou appuyée (et, en fait, réalisée) par des groupes de pouvoir économique ou politique, qui donc reprendraient le pouvoir même dans le nouveau ordre établi après la révolution; soit parce qu’ensuite, comme on vient de le dire, d’autres grandes entreprises, d’autres grandes familles, d’autres groupes de pouvoir politique reprendraient le pouvoir. Tout cela peut se répéter cent, mille fois, toujours avec le même résultat. Purquoi cela? Parce qu'on n’est pas encore parvenu à affirmer la « pleine démocratie matérielle » entre tous les citoyens d’un État. La solution au problème réside dans le rapport entre des groupes de pouvoir politique, économique et familial et la condition économique de base de tout citoyen.

Jusqu'au moment où une énorme couche de citoyens n’aura pas de travail et de revenu effectivement continus et certains, il y aura toujours un grand nombre de citoyens (la couche susdite) que les puissants pourront manipuler et faire chanter en raison du manque de la condition sociale et économique de base de départ, égale pour tous, capable de leur conférer la tranquillité nécessaire (le sens de la perspective future) pour cultiver les aspirations politiques, d'entrepreneur, culturelles: en pratique, pour permettre même à ces citoyens d’atteindre « le pouvoir », et donc le « gouvernement » véritable du pays ! « Le plus grand problème économique universel n'est pas la distribution de la richesse, mais plutôt la distribution et la stabilisation de la concrète possibilité de produire capital! »

Seulement un modèle social et économique de type 5 Leviers (donc de stabilisation scientifique du capital) conduira les classes ouvrières et toutes les classes plus basses au gouvernement effectif des pays, pour la première fois dans l'Histoire.

La vraie, grande RÉVOLUTION et émancipation des classes ouvrières doit encore arriver !

La rébellion des classes pauvres et des ouvriers devra être encore plus forte dans l’avenir. Rébellion et révolution visant ni à la socialisation des moyens de production, ni au libéralisme, mais à ce qui pourra sanctionner définitivement l'égalité matérielle relative entre les hommes : la « stabilisation scientifique du capital » et le « plein emploi obligatoire et effectif » !

La bataille et la rébellion des nouvelles générations, viseront à ces conquêtes ! (chap. 1)

Le paradoxe du voleur

« Partout et en tout temps, chaque homme et chaque groupe d'hommes, s’opposeront toujours à des groupes de pouvoir (agissant soit selon la loi, soit hors ou au-delà de la loi) si forts qu’il pourraient conditionner toutes les plus importantes décisions économiques et politiques des pays ou des continents ». « En raison de ce status quo, il y a une seule manière d’affirmer, malgré le susdit status, le plein emploi obligatoire et effectif, le déracinement définitif et continu de la pauvreté, l'égalité substantielle définitive entre les hommes: la stabilisation scientifique du capital ». « Le seul moyen pour dérober un voleur consiste à lui donner le grisbi avant qu’il nous le vole, mais après l’avoir empoisonné ». On va appeler ce principe politique et économique le « Paradoxe du voleur ».

Le chemin du rêve humain vers l’affranchissement définitif du besoin, aura toujours une étape obligée: la rencontre avec le mal, avec celui qui est sans scrupoles, avec celui qui utilise la violence extrême pour défendre ses propres intérêts économiques.

Ceci dit, il n’y a qu’un moyen pour dégonder cette voie terrible et perverse: il consiste à construire un modèle macroéconomique de marché qui prévoie un système efficace et compétitif de plein emploi obligatoire, effectif et continu.

« Ce sont d’abord les criminels, ensuite les voleurs, ensuite les vendeurs, qui touchent une monnaie. Les travailleurs n’y parviennent qu’à la fin...seulement à la fin... »

Si on ne fait pas référence à cette donnée réaliste et fondamentale, on n’atteindra jamais la justice sociale définitive pour tous.

Lorsque une monnaie arrive dans les mains d'un travailleur, elle a déjà tué, volé, escroqué...

Il est fondamental, donc, que la politique économique s'introduise au moment où l’argent (c'est-à-dire la possibilité de richesse et de production) passe des criminels, des voleurs et des vendeurs aux travailleurs. Voilà ce que fait l'idéologie des 5 Leviers. Elle intervient au moment du passage, en exploitant toutes les possibilités de richesse et de production que le capital peut produire au moment du passage.

Cela peut être réalisé, justement, en donnant au voleur le grisbi avant qu'il le vole, mais après l’avoir empoisonné.

LE REMEDE, donc, ne consiste pas à limiter les libertés économiques, mais plutôt à élargir, à distribuer les libertés économiques à la société entière, à tous les individus, en rendant effectives pour tous les conditions de départ pour atteindre le pouvoir économique. Voilà comment, dans l’avenir, on distribuerait le pouvoir économique et politique, et par conséquent, le bien-être économique à tous. De cette façon les masses auraient finalement la liberté de se délier du chantage de ces groupes, n’étant plus obligées de se plier à leur volonté pour survivre. Elles seraient libres de choisir, de changer, ayant les moyens pour devenir elles-mêmes le « pouvoir ». Le plein emploi obligatoire et effectif sanctionnerait la pleine liberté des individus qui aujourd'hui sont opprimés par la mafia, par les lobbies capitalistes et politiques.

Cela impliquerait le déracinement de la souche sociale et culturelle (ou mieux de l'anticulture) qui alimente la mafia. La mafia perdrait la nourriture vitale de la base du peuple, et on pourrait la battre dans quelques décennies. Même l'esclavage des lobbies capitalistes et politiques s’épuiseraient, mettant fin à une sorte de chantage social (assombris et voilé) au détriment des pauvres et des chômeurs. Voilà, comme on a déjà vu, ce que réalise l'idéologie des 5 Leviers. Afin d’atteindre la justice économique définitive et complète entre tous les hommes, il faudrait concaténer fortement et automatiquement les mesures politiques à des comportements économiques universels, naturels, instinctifs et opportunistes de la collectivité. C’est de cette façon que les mesures politiques pourront profiter pleinement (obtenant la justice) des comportements susdits, et ceux derniers, à leur tour, des mesures politiques! (Principe de la parfaite symbiose anarchique et démocratique).

Il faut, donc, que l'élément fondamental pour obtenir la justice économique entre tous les hommes, soit toujours lié à des comportements universels et opportunistes des individus. Donc, l'élément du plein emploi obligatoire et effectif par loi, et tout le système qui le soutient et le rend possible, doivent être étroitement liés et « alimentés » par des comportements universels, naturels, instinctifs et opportunistes des individus. La grande révolution sociale et économique de la civilisation, pour commencer, mais surtout pour survivre, doit affirmer, donc, un modèle économique et social qui concrétise en même temps l'intérêt des masses populaires à pouvoir satisfaire leurs besoins primaires, et l'intérêt des producteurs, des grands groupes industriels, financiers et de la communication, des grandes familles et des grands groupes politiques, à conserver leur richesse et leur pouvoir, ou à les agrandir. Ce modèle économique et social est à la base de l'Idéologie des 5 Leviers, qui est par définition l'exemple le plus haut et l'apothéose d'un système de synthèse parfaite entre un mécanisme de pleine et définitive égalité substantielle entre les individus, et un mécanisme prédisposé au plus grand développement, à la plus grande efficacité du libre marché et du capitalisme (chap 1)

Le Système de la Suprême Liberté

L'Idéologie des 5 Leviers établira un nouveau « système de liberté ».

Le système de liberté de la Révolution Française, mais aussi celui américain (ou maçonnique) et capitaliste, étaient et sont constitués de: 1) liberté individuelle; 2) égalité formelle, de tous les citoyens, devant la loi; 3) démocratie; 4) liberté économique.

C’est la stabilisation scientifique du capital l'élément détérminant et fondamental pour la réalisation de ce qu’on va appeler le « Système de la Suprême Liberté »: 1) égalité substantielle et effective entre tous les individus; 2) démocratie matérielle;

3) liberté individuelle; 4) stabilisation scientifique du capital

Les 5 Leviers

En extrême synthèse, on va illustrer le fonctionnement des 5 leviers.

1° Levier – Location publique. Une mesure automatique capable de faciliter et avantager la création d’une entreprise de la part d’un citoyen. Pour chaque nouvelle entreprise crée, l’Etat, par un gros financement (dont l’entrepreneur ne devra rendre que 20% après dix ans, s’il veut en devenir définitivement le propriétaire) se chargera des frais initiaux de l’entreprise: frais d’installation, frais pour fabriqués, terrains, biens instrumentaux, équipements, frais de gestion initiaux, frais du personnel pendant les quatre premiers mois. Cette mesure sera financiée et entièrement couverte par un « impôt pour le plein emploi », que tous les citoyens devront payer. Il s’agit d’un mécanisme qui déterminera la naissance continue de beaucoup de centaines de milliers d’entreprises chaque année.

On créera des millions d’emplois par an. On permettra l’absorption continue des chômeurs Il y aura, par conséquent, une forte stabilisation de la demande, une forte baisse et stabilisation des prix au détail (résultat de la concurrence très forte entre le nombre très haut d’entreprises), l’élimination de dizaines de voix de dépense et d’investissement public dans le budget de l’Etat. La mesure préverra un système très efficace de temps de réalisation, de contrôles, de sanctions, de méthodes pour conjurer les escroqueries, la corruption, l’accaparement de fonds publics, enfin, la mafia. On décrira en détail ces méthodes dans le chapitre 2 du livre. A travers ce modèle d’entreprise, l’Etat entre dans le marché en offrant son aide paritaire à tous les privés, tout en garantissant la libre concurrance. Il entre dans le marché en vue d’offrir à tous la garantie concrète d’y prendre part, « tout en restant hors des décisions d’entreprise », qui seront entièrement dans les mains de l’entrepreneur.

La location publique: - fera épargner beaucoup d’argent aux entreprises, dans la phase de départ, (coûts d’installation pour l’achat des terrains, pour les immobilisations et les biens instrumentaux, pour les obligations bureaucratiques); - elle instaure en manière effective la libre concurrence, tout en favorisant une concurrence très forte qui conjure toujours le danger de l’inflation; - elle n’endommage pas l’environnement; les entreprises qui naissent devront respecter la réglementation qui concerne l’environnement et l’urbanistique; - elle ne causera pas d’escroqueries qui puissent endommager l’Etat; on prévoit des garanties précises que les demandeurs (entrepreneurs) de la location publique devront donner à l’Etat. En outre, on prévoit bien des mesures efficaces pour éviter des escroqueries, surtout de la part de la mafia;

Les entreprises crées selon ce modèle seront en même temps rigoureusement « privées », (étant dirigées par un sujet privé, l’entrepreneur) et « de propriété publique » (temporaire et éventuelle). « Temporaire et éventuelle » puisqu’ après 10 ans l’entrepreneur aura la faculté de racheter l’entreprise en devenant le propriétaire unique. Cependant, il aura la faculté de ne pas la racheter de l’Etat, et dans ce cas l’Etat sera le propriétaire, mais l’entrepreneur la dirigera, continuant à prendre toutes les décisions d’entreprise autonomement, comme s’il en était le propriétaire. Il s’agit d’un modèle révolutionnaire d’entreprise qu’on appellera « ENTREPRISE PRIVÉE DE PROPRIÉTÉ PUBLIQUE », car l’Etat aura simplement le rôle d’ASSOCIÉ de l’entrepreneur (ou de bailleur de fonds).L’Etat ne possédera qu’une propriété temporaire et éventuelle, dans le seul but du bien collectif (en créant le nombre le plus haut possible d’emplois) et en tant que garant réel du financement donné à l’entrepreneur (chap. 2).

Une organisation du marché du travail qui, en exploitant même les avantages créés par la location publique, instaure concrètement:

a) 2ème levier – le plein emploi obligatoire par loi (P.E.O.); b) 3ème levier - un nouveau système de forte flexibilité du travail fondé sur : 1) un mécanisme particulier, caractérisé par la possibilité pour les entreprises de licencier librement 15% (ou 25%) du personnel dans 10 ans , et sur 2) un autre mécanisme particulier de récupération des chômeurs (Liste officielle, un nouveau travail dans 6 mois, le placement dans de nouvelles entreprises nées grâce à la location publique); c) des économies considérables pour les entreprises en ce qui concerne l’imposition fiscale; la reconnaissance du travail intermittent, du travail à mi-temps, de l’excès temporaire; d) l’élimination sistématique de la pauvreté, même grâce à la hausse, avec couverture financière assurée, des retraites minimum au dessus du niveau de pauvreté; e) un système automatique de distribution des chômeurs; f) la stabilisation de la demande intérieure. Le plein emploi obligatoire et effectif, par loi, consiste « à assigner à chaque famille (et à chaque citoyen non marié ou veuf qui demande de travailler) le droit plein et inéluctable à avoir toujours la garantie, jusqu’à la retraite, qu’ au moins un membre de la famille (deux membres, en cas de famille avec enfants) soit employé ». Ainsi, « chaque famille » aura un revenu tous les mois ( l’Etat préverra une rétribution minimum digne) qui lui permette de vivre dignement.

Cela ne signifie pas que tout le monde jouira, sans distinction, du droit d’obtenir un emploi, établi par loi; on préverra des « exceptions » pour ceux qui vivent en familles où un, deux ou plus membres soient déjà employés. En outre, l’Etat préverra des mécanismes qui pousseront les chômeurs à trouver un emploi, « d’une façon autonome», n’attendant pas seulement l’assignation directe de la part de l’Etat. Finalement, on préverra des mesures pour éviter que le traitement favorable à l’égard des chômeurs crée un phénomène de « laxisme » de la part des travailleurs. L’aspect révolutionnaire résidera dans le fait que la garantie inéluctable d’un emploi certain, jusqu’à l’âge de la retraite, sera obtenue en réalisant une « forte flexibilité de travail », et un système qui conjure le danger de laxisme (c’est-à-dire un engagement insuffisant) de la part des travailleurs. Cela signifie qu’ « un travailleur pourra perdre plusieurs fois son emploi, tout en ayant toujours, en tout cas, un emploi qui lui donne un revenu digne ». L’ « emploi » pourra être flexible, mais le « travail » sera toujours certain et fixe. Et cela sera totalement compatible avec le développement économique, la compétitivité, la concurrence, le capitalisme, « favorisant » les entreprises et ceux qui veuillent en créer de nuovelles. On ne peut pas parler de flexibilité du travail sans le plein emploi obligatoire ! (chap. 4).

Le PEO: - n’endommage pas les entreprises en ce qui concerne l’offre de travail, puisqu’elles pourront toujours compter sur certaines catégories de personnes qui ne jouiront pas du droit d’avoir toujours la garantie d’un travail. En outre, la concurrence très forte entre les entreprises, fera en sorte qu’ il y ait toujours un certain nombre de chômeurs qui permette de satisfaire la demande de travail des entreprises; - il favorisera en manière très forte les entreprises, puisque l’État leur accordera beaucoup plus de flexibilité et une grosse épargne sur le prix du travail. En effet, elles jouiront de la faculté de licencier librement 15% de leurs employés dans 10 ans et sans aucune charge; - il comportera, pour le budget de l’Etat, seulement les frais (totalement couverts, grâce au fort actif du budget d’Etat prévu) pour le paiement des rétributions mensuelles des employés, dans la période entre le licenciement et le nouvel engagement; - il ne provoquera pas de laxisme et de scolarisation universitaire insuffisante, soit parce qu’il y aura de très fortes baisses des rétributions pour ceux qui ne s’engagent pas, soit parce que ceux qui n’accepteront pas pour 3 fois l’emploi garanti, en perdront le droit; soit parce que les individus qui termineront l’école et démanderont de travailler, pour les neuf premiers ans recevront une rétribution relativement basse qui stimulera de force le travailleur à se trouver un emploi qui lui fasse gagner davantage; - il favorisera au maximum les entreprises, permettant la stabilisation des consommations et des investissements; - il produira des dizaines de milliers d’euro d’épargne dans le budget de l’Etat, grâce à la baisse très forte des frais du welfare (état social) et de l’assistance sociale, qui en dérivent; - il n’endommage pas les travailleurs, puisqu’ils ne perdrons jamais leur rétribution mensuelle (qui restera presque inchangée); - il permettra une plus grande recette pour le budget de l’Etat grâce à une plus grande recette fiscale.

4ème levier - méthodes d’imposition fiscale « très certaines » et « automatiques » (qui assurent une évasion fiscale pratiquement nulle), fondées sur le principe guide de la « présomption raisonnable ». Elles concerneront la Sécurité sociale, l’impôt sur les consommations, et un impôt particulier (Ipea) sur le pouvoir économique d’entreprise. Il s’agit d’une imposition fiscale, comme on verra en détail dans le livre, qui réduirait au minimum l’évasion fiscale, permettrait par conséquent de faire payer beaucoup moins d’impôts aux entreprises, ferait encaisser à l’Etat une énormité de revenus en plus, comme on le montrera vastement dans le chapitre consacré à ce sujet. On atteindrait ainsi un autre objectifs, c’est-à-dire le budget de l’Etat en équilibre ou en actif (chap. 3). Grace à la plus grande recette, l’Etat fera obtenir aux entreprises des épargnes concrètes et prédéterminées » sur le coût de la Sécurité sociale, sur les augmentations des rétributions, sur l’impôt sur les consommations; - on sanctionnera définitivement la « justice fiscale », puisqu’elles réduiront au minimum l’évasion. Cela permettra à l’Etat d’encaisser des dizaines de milliards d’euro en plus; - on assurera chaque année un actif important du budget et la diminution graduelle de la dette d’Etat; - les plus grandes épargnes que les entreprises obtiendront par la location publique et par le plein emploi, feront augmenter et stabiliser en manière très forte les investissements des entreprises, qui deviendront de plus en plus compétitives sur le marché international.

5ème levier - un système de « limites maximum annuelles de hausse des prix », « déjà établies » entre les mêmes représentants des catégories des entrepreneurs, de façon que le taux d’inflation soit toujours stable et bas (2,3%). Les limites: - rendront très compétitives les marchandises du pays qui adoptera les 5 leviers; - elles stabiliseront le coût du travail; - elles permettront d’avoir des produits de bonne ou d’haute qualité; - elles permettront aux entrepreneurs de décider les prix à appliquer, tout en coordonnant leurs exigences avec celles des autres catégories; - le jeu naturel de la concurrence fera en sorte que les limites maximum soient respectées par la grande masse des entrepreneurs.

La limite de 2,3%, étant assez haute, n’altérera pas la concurrence, permettant qu’on gagne davantage si l’on applique une augmentation plus grande. En outre, les biens seront très subdivisés en catégories. Intervenant ordinairement et extraordinairement, sur la Liste officielle des prix, on arrêtera même les problèmes de l’augmentation du prix du pétrole.

Tout cela, dans un système de prix libres. Ainsi, on pourra connaître déjà au debut de l’an, le taux d’inflation annuelle permise. (chap. 5)

La stabilisation des consommations et des investissements. Un nouveau équilibre économique général

L’Idéologie des 5 leviers, « instaure concrètement un système économique capable de stabiliser perpétuellement la demande de consommations et d’investissements. Cette politique est réalisée à travers le « mécanisme qui permet à tous le travailleurs d’avoir, jusqu’à l’âge de la retraite, la garantie d’un emploi et d’une rétribution mensuelle qui ne subit aucune variation même si l’on est licencié ou si l’on change de travail; qui permet aux chômeurs, d’avoir un revenu digne (non pas un simple subside) jusqu’à un nouvel engagement; qui donne des augmentations de rétribution aux travailleurs qui aient des revenus bas et des enfants qui ne travaillent pas; qui permet aux travailleurs d’avoir une rétribution qui ne perdra jamais son pouvoir d’achat grâce au mécanisme des quotes-parts annuelles sur les augmentations des rétributions; qui permet aux entreprises de programmer, avec un excellent pourcentage de certitude, les investissements de l’avenir; qui permet aux entreprises, même en périodes de ralentissement économique, de compter toujours sur une demande de consommations très haute, alimentée par les consommateurs qui continuent à avoir « toujours » un revenu digne, même en cas de licenciement.

Ainsi, on peut formuler le « Principe Fondamental de la stabilisation de la demande »: « les consommations sont moins déterminées par la quantité d’argent dont on dispose, c’est-à-dire par le revenu personnel, que par la « CERTITUDE D’AVOIR UN REVENU DANS L’AVENIR »; « les investissements sont moins déterminés par la quantité de capitale à disposition et par le coût du capital (taux d’intérêt,) que par la certitude d’avoir une certaine disponibilité d’argent même dans un avenir plus ou moins prochain”. D’où la « Loi de stabilisation de la demande »: « la demande individuelle de consommations est indirectment proportionnelle au temps pendant lequel on est sûr d’avoir un travail, et donc au temps pendant lequel on est sûr d’avoir une rétribution. En outre, « l’augmentation des consommations à partir du moment où commence la conscience de la certitude, est constante ». Si « les consommations », « les investissements » et « la dépense publique » se stabilisent, « TOUT LE REVENU NATIONAL SERA STRUCTURELLEMENT STABILISÉ ».

En synthèse, l’Idéologie des 5 leviers fait en sorte que « l’État donne au pouvoir économique privé une stabilité absolue des salaires et de la demande; la plus grande liberté et le plus grand avantage pour entrer dans le marché dans une situation de parité par rapport aux autres (par la location publique); une compétitivité énorme et jamais vue avant (des épargnes considérables et concrètes établies par loi, sur les impôts, les taxes, les augmentations de rétribution, la Sécurité sociale, la grande liberté de mouvement sur le marché du travail, grâce à un fort système de flexibilité), « À LA PLACE » d’une partie de leur richesse et de leur engagement visant à garder la stabilité des prix et à engager, dans le cas d’entreprises naissantes (et plus vieilles), les travailleurs inscrits dans la Liste officielle des travailleurs disponibles (libres) pour le travail ».

Tout cela dans le but de la réalisation et du soutien du plein emploi et de l’élimination de la pauvreté.

On arrive, ainsi, à un système économique « indépendant » qui « s’autoalimente », dans lequel les variables conjoncturelles négatives et les shock de l’économie internationale et globale, ne reussiront jamais à dévier tout le système économique national de la réalisation des effets certains et pré-établis. Si l’on « blinde » les macro variables fondamentales, on crée un « circuit fermé » indépendant et continue qui s’autoalimente. On appellera « Constante Macroéconomique » la mesure constante qui permettra toujours à tout le système économique de s’autoalimenter » (chap. 13). D’où « l’Equation de constance macroéconomique ». Par conséquent, on pourra déterminer un point de OPTIMUM MACROÉCONOMIQUE (chap. 13) c’est-à-dire « le point où toutes les macrovariables fondamentales (les 5 leviers) convergent, le point où leur interaction réussit à donner le plus grand résultat en termes de plus grand nombre possibile de places de travail crées et de distribution du bien-être social ». Le « point où il n’y a d’autres combinaisons et programmations des macrovariables qui permettent d’augmenter les conditions optimales pour la création de travail pour un certain groupe d’individus, mais sans diminuer les conditions optimales pour la création de travail pour un autre groupe d’individus ». On parvient, donc, à théoriser un nuoveau Équilibre Économique Général. « Dans un système de libre concurrence, l’Équilibre Économique Général est le résultat de la stabilisation scientifique et de leur interaction continue, dans un système de forces économiques d’impulsion (Fi), les forces qui engendrent la demande et de forces économiques neutralisantes (Fn), celles qui permettent de faire face à la demande de travail et celles qui permettent de faire face à l’excès de la demande de monnaie par rapport à l’offre de monnaie, évitant l’inflation »: Fi = Fn

Ces forces doivent agir ensemble, continûment, automatiquement. Ce système est capable de s’autoalimenter à tout instant, et de neutraliser tous les shock imprévus et imprévisibles de la globalisation, grâce aux caractéristiques de continuité et d’« autoalimentation » qui dérivent de l’ interaction de ses forces. Il y a une autre caractéristique fondamentale de l’équilibre économique général dans un modèle économique à 5 leviers. Dans ce modèle, stable, non pas rigide, on disposerait donc de deux « portes de sortie » pour neutraliser les effets d’un excès éventuel de la demande et de l’offre: le système de flexibilité du travail et le système des limites maximum d’augmentation des prix; prix qui seront libres si on les programme dans leurs limites maximum (Théorie des déséquilibres stables). « Stabilisation » et « flexibilité » sont les mots clé qui permettront, dans l’avenir, de construire un véritable modèle efficace d’équilibre économique général, dans le nouveau panorama économique de début de ce millénaire. Les deux concepts sont apparemment opposés. Elles sont les deux faces de la même médaille. L’équilibre économique ne pourra pas faire abstraction, dans l’avenir, de la stabilisation scientifique. L’économie globale est le domaine de l’instabilité, de l’imprévisibilité, de l’incertitude, des variables « alourdies » et « affolées ». Il faut stabiliser les grandes forces, mais il faut permettre que certaines variables affolées puissent s’épancher, tout en restant enfermées dans une clôture de règles, comme on fait avec un bison devenu fou.

Le bison est si lourd qu’il tombera facilement si l’on met un entrave devant lui, et ensuite, il finira par mourir, ne réussissant plus à se lever à cause de son poids. « Il faut mettre le bison dans un grand espace aplani, délimité par une clôture solide, non pas dans un petit espace comble de tronques d’arbre sur le terrain… ». (chap. 13)

Le Nouveau « Contrat Social » et la « Seconde Démocratie »

On devra fonder l’Etat moderne sur un « nouveau contrat social » entre les citoyens et l’État.

Grâce à ce nouveau contrat social, « les citoyens et les acteurs du marché donnent à l’État de précises prestations et leur consentement pour des limitations minimes de leurs droits. L’État, à la place de cette prestation, offre la stabilisation à tous les citoyens » (grâce au système de stabilisations), qui consiste dans un travail (au moins 1) pour chaque famille et pour les singles ; la stabilité des salaires et des prix ; l’équilibre du budget publique; la naissance continue de nouvelles entreprises financiées par l’État (location publique); la stabilisation, à un niveau très haut, de la demande de consommations et d’investissements ».

Avec le nouveau contrat social la démocratie devient réellement concrète; elle assume une connotation « matérielle » qui la fait passer de « concept typiquement théorique et juridique » à « garantie concrète d’une certaine condition matérielle » pour tous les individus qui forment la société. « Démocratie » a toujours été un synonyme de « droits » (droit de chaque citoyen à « participer », indirectement, au gouvernement, par l’élection des ses représentants) et, ensuite, de la garantie des « libertés individuelles ». D’où, une égalité juridique entre tous les citoyens. Toutefois, au cours des siècles, de grandes couches de la population n’ont pas pu exercer leurs droits, ne pouvant surtout exercer leur liberté. Cela à cause de la pauvreté et du chômage.Ainsi, « les droits et les libertés ne sont pas devenus concrets, et il n’y a jamais eu le gouvernement du peuple et l’égalité entre les citoyens ». La « Seconde Phase » de la démocratie, qu’on n’a pas encore atteinte, est « celle où l’État garantit concrètement à tous les citoyens une certaine condition matérielle » (« Démocratie Matérielle » ou « Seconde Démocratie »).

Dans la première phase, qu’on vit encore aujourd’hui, cela n’a pas été garanti. On a garanti les conditions juridiques de base pour parvenir à cette condition matérielle, mais non pas la condition matérielle en soi (travail digne pour «toutes» les familles et fin de la pauvreté). Donc, « SANS L’AFFIRMATION, DANS LA SOCIETE, DU PRINCIPE DES STABILISATIONS SCIENTIFIQUES, IL N’Y A PAS LA GARANTIE D’UNE CERTAINE CONDITION MATERIELLE POUR TOUS. SANS LA GARANTIE CONCRETE D’UNE CERTAINE CONDITION MATERIELLE POUR TOUS, CHAQUE CITOYEN N’EST PAS LIBRE DE CHOISIR. DONC, IL N’Y A PAS DE DÉMOCRATIE”! Démocratie = système de stabilisations (selon les 5 leviers). C’est une équation irréfutable! Sans un système de stabilisations, soit le développement économique, soit la démocratie auront toujours 2 éléments négatifs et ravageurs: 1) non-homogénéité; 2) caractère temporaire.

Les 4 premiers articles des futures et modernes Constitutions

Dans l’avenir, si l’Idéologie des 5 leviers sera appliquée, toutes les Constitutions devraient commencer par ces 4 premiers articles:

Art. 1 - Dans la république et dans la démocratie, tous les citoyens, sans exclusions, doivent avoir, à tout instant de leur vie, un emploi ou un revenu qui soient apte à faire vivre chacun au-dessus du seuil de pauvreté;

Art. 2 - La pauvreté est hors la loi

Art. 3 - La république a le devoir d’assurer, en manière effective, à chaque citoyen, à tout instant de sa vie, un emploi ou un revenu qui le fasse vivre au-dessus du seuil de pauvreté.

Ce devoir est sanctionné par loi. La violation de ce devoir sera directement attaquable, pour chaque citoyen endommagé, devant l’autorité judiciaire.

Art. 4 - L’égalité de chaque citoyen de la république est sanctionnée par le fait d’avoir toujours un emploi.

Il faut que la société entière (travailleurs et producteurs) se reprennent le « sens de la perspective future », qui aujourd’hui est étouffé par l’incertitude chronique, par l’incertitude comme éducation (ou mauvaise éducation).

On se propose d’offrir un système efficace et universel pour la « plus grande paix possible » entre les hommes et entre les peuples.

On rêve d’apporter une contribution fondamentale à « ranger les choses matérielles des hommes, de sorte qu’ils puissent se consacrer finalement à l’ésprit, à l’invisible…à écouter le ciel et le vent…l’infini… »

LES 14 PRINCIPES UNIVERSELS DE L’EGALITE’ ET DE LA DEMOCRATIE DANS LE TROISIEME MILLENAIRE

Art.1

Dès sa naissance jusqu’à sa mort, chaque individu a le droit à la vie, à la liberté, à la propriété, à la continuité du travail et d’un revenu , à la sauvegarde de la santé de toute le planète, à la sûreté.

Les hommes, dès leur naissance jusqu’à leur mort, sont tous libres et égaux devant la loi.

Cette liberté et cette égalité se perpètrent et se consolident à travers la démocratie, les lois, le travail, l'État, le marché, le capital.

Le capital n'est pas seulement le but du marché, mais surtout le moyen pour l'égalité substantielle et effective de tous les hommes de l’avenir. Le capital stabilisé est le plus grand moyen de l'égalité substantielle définitive entre tous les hommes du monde.

Le droit à la vie s’exerce même en respirant, en buvant, en cultivant.

L'air, l'eau et la terre sont des ressources qui appartiennent, dans leur totalité, à tous les hommes, et sont sujets à déterioration et à dépaupération. C’est pour cela que chacun a le droit à qu'elles ne soient pas contaminées, dans aucune partie du monde.

Chacun dans le monde a le droit que la consommation d'eau soit rationalisée par loi, afin d'être équitablement distribuée. La contamination d'air, d'eau et de terre est un « crime contre l'humanité », et celui qui contamine doit répondre pénalement de ce délit.

Art.2

La démocratie est non seulement un droit de chaque individu, mais aussi une situation concrète de bien-être, une situation matérielle.

La démocratie est faite de droits, de liberté, et d'une concrète, précise et certaine condition économique, qui doit rendre effectif l’exercise des droits et des libertés, de la part de chacun. La garantie concrète et certaine d'un emploi digne pour tous, est la condition dont il faut tenir compte pour l'existence d'une démocratie.

Art.3

La démocratie devra consister, dans la pratique, dans la garantie au moins d’un emploi, (deux, pour les familles avec des enfants) jusqu'à l'âge de la retraite, pour chaque famille et pour chaque citoyen qui ne soit pas marié. Cela, afin d’éliminer la pauvreté dans la société. C’est ainsi qu’on atteint la participation à la démocratie.

Le travail peut être fixe, à temps determiné ou à mi-temps, mais le revenu doit être toujours fixe, et fixé toujours au-dessus du seuil de pauvreté. Le caractère temporaire et la partialité d’un emploi, doivent être toujours compensés par sa continuité, c’est-à-dire que la succession des divers emplois à temps determiné ou à mi-temps, doit être continue. Toutefois, dans le cas de vide d'emploi à cause du passage d'un emploi à l'autre, ce vide devra être payé, en manière suffisante, et couvert par la Sécurité sociale.

Art.4

Le marché est le moyen le plus concret et puissant de la démocratie (« matérielle »). C’est pour cela qu’il doit être libre.

La liberté du marché se légitime étant fonctionnelle à la réalisation d'un concret bien-être matériel pour tous (en pratique, le plein emploi obligatoire). Seulement si le marché vise à ce résultat, il peut être totalement libre. Le marché peut être pleinement libre, seulement s’il respecte les susdites conditions, essentielles pour l'existence de la démocratie moderne. Les créateurs de la richesse sont le marché et l'État, ensemble.

Art.5

L'État, en ce qui relève de sa compétence, décide la direction du marché, afin de rendre les décisions économiques des hommes, utiles à la réalisation du bien-être matériel pour tous les individus. C’est à l'État, donc, de prédéterminer et décider les concrets résultats finaux des actions économiques du marché et des instituts publics.

L'État, sauf quelques aspects, n'aura aucun pouvoir de gestion dans les entreprises. Il agira comme simple « associé » des entreprises, un associé ayant l’intérêt exclusif du plus grand développement possible des entreprises privées et du plein emploi effectif constant.

Art.6

L'État, à travers une méthode spéciale et scientifique de coordination des actions des opérateurs du marché, et même de celles publiques, devra rendre certains les résultats du marché, c'est-à-dire qu’il devra concrétiser le bien-être matériel pour tous.

Art.7

Afin rendre utiles les actions du marché, c'est-à-dire afin d’atteindre le résultat d'un bien-être matériel certain et concret pour tous, l'État devra programmer et imposer un système de stabilisations (automatique et qui s’autoalimente) dans sa politique économique. Sans ce système de stabilisations, on ne pourra pas atteindre ce résultat précis et certain en manière pleine et concrète.

Art.8

À travers la pleine réalisation du système de stabilisations, l'État aura le devoir d'éliminer la pauvreté.

Art.9

La réalisation du système de stabilisations scientifiques automatiques dans le système social et économique est un droit constitutionnel de chaque citoyen.

Art.10

Le droit de chaque individu à participer à la démocratie, est exercé soit à travers le droit au vote, soit à travers le droit à avoir toujours la garantie d'un travail pour la digne subsistance personnelle ou de ses membres de la famille. On participe à la démocratie seulement si l’on a une autonomie économique.

Art.11

Chaque citoyen a le droit de devenir riche ou nanti.

L'État a le devoir de prévoir les mesures concrètes afin que ce droit se concrétise pour tous les citoyens (non seulement pour quelques-uns). Prévoyant ces mesures, l'État devra leur assurer les mêmes situations (ou les conditions) de départ.

Chaque citoyen a le droit de devenir riche ou nanti, et de pouvoir cultiver le sens de la perspective future. La limite de la liberté économique est le bien d'autrui. Elle trouve même une limite dans son utilité, dans le sens qu'elle est légitime si elle sert à faire atteindre le bien-être économique à toute la societé, c'est-à-dire un emploi continu et digne pour tous. Il faut que l’Etat mette les entrepreneurs dans les plus grandes et plus avantageuses conditions de départ, pour faire en sorte qu’il gagne autant que possible, en contribuant au plein emploi effectif et au bien-être de la collectivité.

Art.12

L'État accepte la forme la plus extrême de marché (le capitalisme), tout en cherchant à exploiter au mieux ses aspects positifs.

Toutefois, l'État, à travers de spécifiques mécanismes économiques, se doit d’en neutraliser les aspects négatifs, afin qu’ils n’empêchent pas d’atteindre le bien-être matériel certain et concret pour tous (plein emploi obligatoire) et l'élimination de la pauvreté.

La présence et l'acceptation, de la part de l'État, de formes extrêmes de marché, se légitimeront seulement à condition que ces formes extrêmes ne préjugent pas le susdit objectif, fondamental pour la moderne démocratie. Autrement, il faudra que l’état combatte, réprime et supprime ces formes extrêmes, qui ne permettront pas la réalisation de l’objectif fondamental de la démocratie moderne.

Art.13

L'État doit prévoir des conditions économiques de départ équitables en faveur de tous ceux qui veulent créer une entreprise.

Ces conditions économiques doivent être concrètes et doivent consister dans la réalisation du modèle d'entreprise « à location publique », qui prévoit des entreprises privées de propriété (potentiellement temporaire et eventuelle) de l'État.

A travers ce modèle l'État financiera, en manière pratiquement complète, la naissance des entreprises, en rendant vraiment concrète et réelle leur libre (et paritaire) entrée dans le marché; en rendant ainsi plus concrète et réelle la libre concurrence parfaite. Tous devront avoir la possibilité concrète de devenir des entrepreneurs. L'activité des entrepreneurs et la richesse qu’ils produiront, seront fondamentales pour le système social et économique, étant fonctionnelles à la réalisation de l'objectif primaire de ce système, c’est-à-dire le plein emploi obligatoire et l'élimination totale de la pauvreté.

Art.14

Les revenus tributaires « fondamentaux » (d’où dépendent des aspects fondamentaux pour la vie du pays et de tous les citoyens, tels que la santé, le welfare, la sureté et la justice) doivent répondre à des critères d'imposition fiscale différents de ceux qu’on emploie communément pour les autres impôts (conformes à un lien logique précis et rigide entre la nature de l'impôt et la nature de ce que l'impôt doit aller frapper), et cela dans le but de l’objectivité extrême de ce qu'on va frapper avec l'impôt et dans le but de la « certitude presque absolue » des revenus fondamentaux. Afin de réaliser ces objectifs, on devra avoir recours à la « présomption raisonnable » comme principe général de l'imposition fiscale sur les revenus fiscaux fondamentaux.

Le 25/11/2007 - IGNAZIO ALBORE