Origine : http://fr.wikipedia.org/wiki/Id%C3%A9ologie
Le terme idéologie désigne étymologiquement
la science des idées. Il y a actuellement (d'après
le dictionnaire), différentes acceptions :
* un ensemble plus ou moins systématisé d'idées,
d'opinions, de croyances, constituant une doctrine, qui influence
le comportement individuel ou collectif ;
* selon la définition marxiste de l'idéologie : la
représentation de la « réalité »,
représentation propre à une classe sociale ;
* péjorativement : un ensemble de spéculations, d'idées
vagues, qui prône un idéal irréalisable.
Champs de l'idéologie
Bien que le terme soit le plus souvent utilisé dans le champ
politique, il existe différents types d'idéologies
: sociales, politiques, éthiques, épistémologiques
etc.
Origines de l'idéologie
Étymologie
Idéa : idée (idea : substantif féminin en
latin) et logos (grec) : savoir, science, discours : discours sur
les idées. Idéologie est donc un terme composite.
* en grec, e?d?? apparenté à ?de?? «voir»
donnerait plutôt le sens d'«image».
Origines du terme idéologie
Le terme Idéologie, apparaît à la fin du XVIIIe
siècle : il fut forgé en 1796 par Destutt de Tracy
(Mémoire sur la faculté de penser), pour désigner
l'étude des idées, de leur caractère, de leur
origine et de leurs lois, ainsi que leurs rapports avec les signes
qui les expriment.
On employait, dès la deuxième moitié du XVIIIe
siècle l'expression de sciences positives, pour désigner
l'apport que les sciences pouvaient apporter au progrès de
l'esprit humain (Condorcet), afin de stigmatiser l'obscurantisme
de l'époque. Friedrich Hayek pense que Turgot et d'Alembert,
étaient déjà dans ce type de recherche.
Dans la continuation des Lumières, les Idéologues,
groupe animé par Destutt de Tracy, (Destutt de Tracy, Cabanis,
Volney, Garat, Daunou), voulaient instaurer une science des idées,
dissiper les mythes et l'obscurantisme. Dans la lignée de
du sensualisme de Condillac, qui cherchait déjà l'origine
des idées, ils voulaient faire une analyse scientifique de
la pensée.
L'idéologie est alors considérée comme système
de pensée cohérent, indépendant. Cette conception
accompagne tout le XIXe siècle, en parallèle au déploiement
de la pensée scientifique et à la Révolution
industrielle. Ce qui guide ces penseurs, c'est la recherche d'un
système global et cohérent, qui s'articule autour
de l'application des sciences aux phénomènes sociaux.
La polarisation se fait entre idéologie scientifique et
croyance : les idéologies (positivisme…) permettent
aux humains de s'affranchir ensemble de l'obscurantisme des croyances.
Au XIXe siècle, Marx propose de cesser de considérer
l'idéologie comme un système neutre et donne un éclairage
critique sur le concept originel d'idéologie : il voit l'idéologie
comme un système d'opinions servant les intérêts
de classes sociales. (voir idéologie#Analyse marxiste)
Acceptions actuelles du terme idéologie
Une définition dérivée est celle d'une doctrine
politique fournissant un principe unique d'explication du réel,
susceptible d'inspirer rapidement un programme d'action et constituant
un ensemble cohérent d'idées acceptées sans
réflexion critique. L'idéologie est une notion beaucoup
plus large que celle de doctrine (qui est la dimension intellectuelle
de l'idéologie), car elle fait appel à la dimension
des « comportements psychologiques » et s'inscrit dans
un processus collectif très important : la notion d'idéologie
n'existe que dans le cadre d'une « société de
masses ».
L'idéologie peut être vue sous l'angle sociologique
: l'idéologie a été définie par Guy
Rocher comme un « un système d'idées et de jugements,
explicite et généralement organisé, qui sert
à décrire, expliquer, interpréter ou justifier
la situation d'un groupe ou d'une collectivité et qui, s'inspirant
largement de valeurs, propose une orientation précise à
l'action historique de ce groupe ou de cette collectivité
» [1]
Un autre auteur, Jean Baechler, donne cependant une définition
plus fine et plus complète de l'idéologie.
1. Au départ, l’idéologie est l’ensemble
des représentations mentales qui apparaissent dès
lors que des hommes nouent entre eux des liens, des associations.
2. Ces représentations forment ensuite un ensemble d’états
de la conscience liés à l’action politique,
autrement dit à la façon conflictuelle ou non dont
les humains organisent leur vie sociale. Le noyau de ces états
de conscience est non verbal, c’est-à-dire composé
de pulsions affectives ; ces états idéels s’actualisent
dans différents types de registre et peuvent être inférés
à partir des manifestations objectives et matérielles
auxquelles ils donnent lieu.
3. L’idéologie se trouve dans le contenu et non dans
le contenant. Il n’existe pas de genre discursif qui puisse
être décrété idéologique en tant
que tel.
4. Au total, pour cet auteur, une idéologie est une formation
discursive polémique, ni vraie ni fausse, efficace ou inefficace,
cohérente ou incohérente, élaborée ou
non, normale ou pathologique, grâce à laquelle une
passion cherche à réaliser une valeur par l’exercice
du pouvoir dans une société.[2]
Les analyses épistémologiques amènent une
reformulation un peu plus nuancée de l'idéologie :
celle-ci, ayant permis la conceptualisation des sciences, est également
analysée quand à sa neutralité, sa construction
et ses fondements. Et la critique marxiste n'est qu'un angle possible
d'étude de ceux-ci.
Le philosophe allemand Christian Duncker chrétien invoque
la nécessité d'"une réflexion critique
du concept d'idéologie" (2006). Dans son travail, il
tâche d'introduire le concept de l'idéologie dans le
premier plan, comme les soucis étroitement reliés
de l'épistémologie et de l'histoire. Le terme idéologie
est défini en termes de système de représentation
qui explicitement ou implicitement clame la vérité
absolue.
Hannah Arendt, elle, dans Le système totalitaire écrit
que l'idéologie est consubstantielle au phénomène
totalitaire et qu'elle présente plusieurs caractéristiques
indissociables. D’une part, elle forme un système d’interprétation
définitive du monde, elle affiche une prétention omnisciente
et « omni-explicative » de celui-ci, qu’il s’agisse
des événements passés ou futurs. D’autre
part, elle affirme son caractère irrécusable, infalsifiable.
Elle n’est jamais prise en défaut et s’émancipe
de la réalité. Une autre caractéristique de
l’idéologie est son «logicisme », son aptitude
à se doter d’une cohérence interne, à
intégrer en permanence la contradiction dans un processus
logique. L’idéologie de ce point de vue, écrit
Arendt, est exactement ce qu’elle prétend être
: la logique d’une idée.
Idéologies dans les sciences sociales
Saint-Simon (comte de)
Voir article détaillé Claude Henri de Rouvroy, comte
de Saint-Simon
Saint-Simon (le comte de) (1760-1825, [3], fut l'un des premiers
à récupérer le concept d'idéologie afin
d'en faire un système philosophique complet, entièrement
fondé sur les sciences, en excluant tout apport des religions,
puisqu'il était athée. Il joua un rôle tout
particulier dans la diffusion de l'idéologie.
Saint-Simon, très influencé par les Idéologues,
notamment le docteur Jean Burdin, bâtit entre 1801 et 1825
un système global que Pierre Musso qualifie de philosophie
des réseaux. Pour Saint-Simon, les relations des individus
en société sont, par métaphore avec la physiologie,
qui était en plein développement à ce moment,
assimilables aux réseaux organiques des êtres humains
(réseaux sanguins, système nerveux,..). Il introduit
aussi la notion de capacité du réseau.
L'appellation de "nouveau christianisme" fut en réalité
trompeuse pour un système qui, prenant Isaac Newton comme
référence suprême, prétendait remplacer
Dieu par la gravitation universelle. Sur le plan spirituel, les
sciences se substituent à la religion. Sur le plan temporel,
les économistes remplacent les politiques.
Le système de gouvernement doit comprendre trois chambres,
(chambre des inventeurs, chambre d'exécution…). Saint-Simon
introduit la croyance exclusive dans le progrès industriel.
Son système était très empreint de religiosité,
surtout dans les dernières années.
A la recherche d'un système cohérent (1825)
La préoccupation de la recherche d'un système cohérent
que l'on trouvait déjà dans l'école des idéologues,
un moment oubliée par les guerres de l'Empire et par la Restauration,
ressurgit vers 1825 [4], dans le contexte du début du règne
de Charles X.
La fin de l'année 1825 et l'année 1826 furent ainsi,
en France, un moment de réflexion sur un système philosophique
global. On peut considérer que c'est une période charnière
dans l'histoire des idées. Les penseurs qui participèrent
à cette réflexion furent principalement Auguste Comte,
Barthélemy Prosper Enfantin, Fourier… et probablement
Lamennais, qui fut engagé dans la réflexion des catholiques.
Cette période initia un grand nombre de mouvements de différentes
natures : idéologies, utopies, qui donneront naissance par
la suite aux grandes théories sur le libéralisme,
ainsi qu'aux différentes formes de socialisme.
Saint-Simonisme : continuation
A la mort de Saint-Simon (1825), un polytechnicien, Barthélemy
Prosper Enfantin reprend sa doctrine. Très intéressé
par le système de Saint-Simon., il publie avec Saint-Amand
Bazard, l'Exposition de la doctrine de Saint-Simon (1829). Ces idées
sont ainsi diffusées par le mouvement dit saint-simonien,
sous des formes transformées au cours du temps :
* En 1831, Saint-Amand Bazard se détache du groupe libéral
d'Enfantin ("schisme") et fonde une branche de sensibilité
socialiste, qui influence notamment Marx,
* Lazare Hippolyte Carnot, second fils de Lazare Carnot, collabore
à l'un des journaux,
* Michel Chevalier, saint-simonien de sensibilité libérale,
est un proche conseiller de Napoléon III,
* Les idées saint-simoniennes se développent dans
certains cercles de l'école polytechnique.
Les idées saint-simoniennes ont ainsi une forte influence
en France dans la phase de développement industriel du second
empire, puis de la troisième République.
Elles trouvent des applications pratiques dans la construction
des chemins de fer (étoile de Belgrand), de routes, de canaux,
et encore aujourd'hui dans les réseaux de télécommunications
(Pierre Musso, télécommunications et philosophie des
réseaux).
Positivisme d'Auguste Comte
Auguste Comte fut secrétaire de Saint-Simon de 1817 à
1824. Il quitta Saint-Simon pour fonder son propre mouvement philosophique.
L'idéologie de Comte se subdivise en deux parties :
* le positivisme scientifique
Article détaillé : Auguste Comte#Le positivisme scientifique
Les causes premières sont oubliées. Dans le cours
de philosophie positive (1830-1842), Comte expose la loi des trois
états : l'humanité passe par trois états :
l'état théologique (les dieux gouvernent le monde),
l'état métaphysique (des entités abstraites
déterminent le monde), et l'état positif (les sciences
parviennent à l'état positif).
* le positivisme "religieux"
Dans cette phase, Auguste Comte définit les relations en
société à partir de trois fondements : l'altruisme,
l'ordre et le progrès. La sociologie (il reprend le terme
de Sieyès) couronne les sciences dites positives : mathématiques,
physique, chimie, astronomie, biologie (système de politique
positive, 1851-1854)).
Le monde est gouverné par les morts. L'humanité est
un Grand-Être, sorte de continuation du culte de l'Être
Suprême, dont il est le "grand-prêtre".
Le positivisme aura une influence déterminante à
partir du milieu du XIXe siècle sur de nombreuses personnalités
et dans de nombreux domaines :
* le positivisme logique,
* le positivisme juridique, qui se fonde sur le système de
politique positif de la phase religieuse,
* le néopositivisme.
Caractéristiques des premières idéologies
Les idées de Saint-Simon et d'Auguste Comte ont en commun
une certaine religiosité et une "foi" absolue dans
le progrès des sociétés humaines par les sciences,
la technique, et l'industrie.
Tous deux excluent la métaphysique, et remplacent la finalité
par l'explication scientifique des phénomènes.
Ils ignorent les auteurs classiques de l'antiquité grecque
et romaine, qui avaient été redécouverts dès
le Moyen Âge et à la Renaissance. Ils ne s'appuient
ni sur les présocratiques, ni sur la philosophie antique.
En particulier, la philosophie grecque dont avaient hérité
les grands savants musulmans (Avicenne, Averroès…),
transmise aux européens par les contacts avec la civilisation
islamique dès le XIIe siècle, n'est pas prise en compte.
Conception politique de l'idéologie
Analyse marxiste
Historiquement, le terme d'idéologie est entré dans
la réflexion sociale avec le marxisme qui lui a donné
tout de suite un sens critique, l'idéologie étant
le contraire de la science. Elle se présente d'abord comme
une vision du monde, c'est-à-dire une construction intellectuelle
qui explique et justifie un ordre social existant, à partir
de raisons naturelles ou religieuses. Mais cette vision n'est en
réalité qu'un voile destiné à cacher
la poursuite d'intérêts matériels égoïstes
en renforçant et étendant la domination d'une classe
de privilégiés : pour renforcer le pouvoir en place,
Les idéologies de la classe dominante sont présentées
de manière à ce que les intérêts de la
classe dominante paraissent être les intérêts
de tous. L'idéologie est donc une superstructure de la société
dont elle émane et qu'elle soutient. La critique de Karl
Marx de l'idéologie est d'abord une critique de la misère
que cette idéologie cache, misère qui réside
dans les rapports sociaux à la fois résultat et moteur
de cette misère. La première misère est l'
obligation au travail impliquée dans l'organisation de la
société par le Capital dans laquelle toute personne
dépourvue d'une part de ce capital se voit dans l'obligation
de vendre sa force de travail, en termes plus modernes, de vendre
sa vitalité.
Des auteurs, (philosophes, sociologues) comme Habermas, Hannah
Arendt, Althusser, Thompson… vont développer une conception
critique de l'idéologie. Althusser utilise le concept d'"appareils
idéologiques" d'état (école, armée,
universités, institutions académiques). Les études
de Thompson concernant l'idéologie dans notre culture moderne
abordent les dimensions culturelles et politiques de l'idéologie
en regard de la communication de masse, caractéristique de
notre monde contemporain. L'idéologie concerne le "comment
le « sens » établit et maintient systématiquement
des relations asymétriques de pouvoir".
Analyse situationniste
L'idéologie a aussi trouvé ses critiques dans l'Internationale
situationniste, qui fait de la critique de l'idéologie la
condition sine qua non des relations de ses membres entre eux[5]
: la représentation du monde répondant à celle
de soi (« le monde du rêve est le rêve du monde
» Raoul Vaneigem) chacun est responsable de l'ensemble d'un
projet dans lequel il se retrouve ; en l'occurrence, en finir avec
le spectacle, où « le vrai est un moment du faux »
(Guy Debord) organisation sociale où « tout ce qui
était directement vécu s'est éloigné
dans une représentation » (La société
du spectacle Guy Debord)), spectacle qui est ici considéré
comme la forme achevée du Capital.
Plus clairement, pour l'Internationale situationniste, toute organisation
révolutionnaire se doit de critiquer « radicalement
toute idéologie en tant que pouvoir séparé
des idées et idées du pouvoir séparé
».
Typologies d'idéologies politiques
Les idéologies politiques sont nombreuses, il est possible
de les classer suivant leur approche, le concept qu'elles mettent
en évidence, pour analyser d'autant plus facilement en quoi
elles sont liées ou antagonistes. /// à compléter
* la lutte des classes : marxisme,
* l'individu : libertarianisme ou ultralibéralisme, anarchisme.
* le collectif : socialisme,
* l'État : royalisme, démocratisme
* la façon de manifester ses idées: radicalisme
* l'ethnicité ou la nationalité : nationalisme, fascisme,
nazisme
* la tradition : conservatisme
* la religion : idéologie théocratique, hindouisme
nationaliste [6]…
* le genre : féminisme, patriarcat.
Le nationalisme de Charles Maurras
Charles Maurras, co-fondateur avec Léon Daudet de l'Action
française, mouvement nationaliste, élabora en France
une doctrine nationaliste, qui fut très en vogue entre 1890
et les débuts de la Seconde Guerre mondiale.
Selon Jacques Prévotat, (les catholiques et l'Action française)
la doctrine de Maurras s'appuya sur plusieurs éléments
:
* Certaines thèses du positivisme d'Auguste Comte (synthèse
subjective de la phase religieuse du positivisme) : Maurras réduit
la notion de "Grand-Être" de Comte (initialement
l'humanité), à la nation,
* Oubli de l'Ancien Testament (sorte de résurgence du marcionisme,
* On discute de savoir s'il fut influencé par Nietzsche.
Ces idées ont souvent influencé en France des mouvements
politiques très à droite de l'échiquier politique.
Lien entre épistémologie des sciences et
idéologie
Il est intéressant de se poser la question de la recherche
scientifique, de l'évolution des connaissances scientifiques
sous l'angle de l'idéologie.
Au XIXe siècle est d'ailleurs apparu le scientisme, idéologie
selon laquelle la connaissance scientifique doit permettre d'échapper
à l'ignorance dans tous les domaines et donc d'organiser
scientifiquement l'humanité.
Décréter également que la science, la technologie
est neutre fait partie intégrante d'une idéologie.
Et aux critiques qui voient "la science" comme une idéologie
en elle-même, des scientifiques répondent que puisque
la méthode scientifique est elle-même une idéologie,
donc une collection d'idées, ce n'est que la continuation
logique, il n'y a pas de pertinence à y mettre un jugement
de valeurs.
Dans l'épistémologie des sciences même, chez
Kuhn, le concept de paradigme dominant explique la stagnation et
la discontinuité de l'évolution des théories
scientifiques. // à développer
Citations
Aujourd'hui, la notion d'idéologie prend souvent une acception
négative, comme le montrent les formules suivantes :
* « L'idéologie, c'est ce qui pense à votre
place » selon Jean-François Revel.
* « L'idéologie est l'idée de mon adversaire
» serait une des moins mauvaises définitions de l'idéologie
» selon Raymond Aron.
* « L’idéologie déforme en prenant forme
» Edgar Morin.
* « L'idéologie est le sens au service du pouvoir »
Thompson.
* « Ce qui fait la force des idéologies, ce n’est
pas leur justesse mais leur capacité mobilisatrice »,
Philippe Braud.
* « L’idéologie est exactement ce qu'elle prétend
être: la logique d'une idée» Hannah Arendt.
Notes et références
1. ? Guy Rocher, Introduction à la sociologie générale,
Tome 1 :l'action sociale, p.127
2. ? Jean Baechler, "Qu'est-ce que l'idéologie ?",
Gallimard.
3. ? à ne pas confondre avec le duc de Saint-Simon auteur
des célèbres mémoires
4. ? Cette année était celle de la mort de Claude
Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (19 mai), dont le système
trouva une postérité par l'intermédiaire de
ses proches et ses anciens élèves.
5. ? Les premiers succès de la lutte de l’Internationale
la menaient à s’affranchir des influences confuses
de l’idéologie dominante qui subsistaient en elle.
Thèse 91 de la Société du spectacle
6. ? Certaines idéologies peuvent emprunter des éléments
à la religion, mais on ne peut assimiler une religion à
une idéologie.
Liens externes
* dossier de l'Agora sur l'idéologie
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Ideologie
Bibliographie
* Karl Marx avec la collaboration de Friedrich Engels, L'idéologie
allemande, 1846.
* (en) John B. Thompson, Studies in the Theory of Ideology, 1984,
Ideology and Modern Culture.
* Paul Ricœur, L'idéologie et l'utopie, 1997.
* Christian Duncker : Kritische Reflexionen des Ideologiebegriffes,
2006, ISBN 1-903343-88-7
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