"Nouveau millénaire, Défis libertaires"
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Biographie de Philippe Garnier dans Réfractions

Philippe Garnier, après ses études de médecine et un exercice d’une dizaine d’années en tant que médecin hospitalier puis psychosomaticien, s’est dirigé vers la psychanalyse et s’est installé comme analyste dès l’année 1973.Participant activement aux travaux de l’École freudienne dont il était membre, il a eu l’occasion plusieurs fois de travailler sur la « passe » et lui-même de s’y atteler.

Fidèle à l’enseignement de Lacan dont il suivait les séminaires ainsi que sa présentation de malades à Sainte-Anne, il a toujours voulu continuer à élaborer sa recherche personnelle d’analyste. Son questionnement l’a amené à essayer d’autres voies car il était extrêmement attentif à une avancée théorique et clinique pour tous ceux qui étaient peut-être exclus des diagnostics habituels.

C’est ainsi qu’il a créé un groupe de psychodrame (président de l’association SEPT, Société d’études du psychodrame pratique et théorique), qu’il a enseigné l’art d’utiliser l’équitation avec des jeunes en souffrance depuis les années 80 (ATREC,approche thérapeutique et réinsertion sociale avec le cheval), qu’il a ouvert les portes de l’art et recherché au travers du « créatif » les espaces sombres supposés non analysables.

Toujours ouvert, il a participé à de nombreuses associations que nous ne pourrons pas toutes nommer ici (membre du comité scientifique des CEMEA,centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active, membre de l’association oedipe, mise en place de la SESSAD, service d’éducation spécialisée et de soin à domicile, dans l’Essonne, etc.). Il a également travaillé dans de nombreuses institutions recevant des psychotiques, des chômeurs, des enfants maltraités, etc.

Devenu membre des Cartels constituants, il n’a cessé de rechercher ouvertures et rencontres en participant à la mise en place, en juillet 2000,des états généraux de la psychanalyse qui réunissent toutes les tendances lacaniennes internationales (sauf l’École de la cause freudienne).
Son lien à l’analyse était toujours renouvelé tout en restant très solide. C’est la richesse d’un parcours dont nous gardons les traces dans les écrits qu’il a laissés.

Avant de devenir libertaire, il y a quelques dizaines d’années, il a fréquenté les écologistes. Membre de la Fédération anarchiste, il fut également parmi les fondateurs de la revue Réfractions (il était un des coordinateurs du présent numéro). à signaler une de ses premières collaborations écrites en milieu libertaire, la brochure Psychanalyse et Anarchie (1995), en collaboration avec Roger Dadoun et Jacques Lesage de La Haye. Rééditée régulièrement.

En 1996, il participe au colloque de Grenoble sur « la culture libertaire » avec une contribution sur « l’anarchisme et le droit ». Avec une autre contribution sur « le couple, institution et/ou lieu de désir », il était à Bieuzy-les-Eaux aux rencontres de Liber-Terre pour développer le thème : Parlons-nous d’amour (22-23 septembre 2001).Radio libertaire fut un de ses lieux d’expression. Ainsi, on a pu l’écouter lors de l’émission « Femmes libres », puis dans « Les chroniques du nouvel ordre mondial ». à son tour, il crée son émission : « Dissidence ».
Avec pour projet essentiel de réfléchir sur ce qui dérange, d’établir des passerelles entre anarchisme et psychanalyse, de comprendre les moteurs de la créativité, de disséquer les notions de « pouvoir » (verbe) et de «pouvoir » (substantif), etc.

On pourra retrouver quelques-unes de ses contributions diverses sur le site : http://1libertaire.free.fr qui continuera d’être alimenté au fur et à mesure que les textes de Philippe, dispersés ici et là, seront collectés.