"Nouveau millénaire, Défis libertaires"
Licence
"GNU / FDL"
attribution
pas de modification
pas d'usage commercial
Copyleft 2001 /2014

Moteur de recherche
interne avec Google
Mystique et mystère du pouvoir, Michel de Certeau et Michel Foucault
Par: Dr. Mohamed Chaouki Zine

Origine : http://www.philo.8m.com/mystique_et_mystere.html

Trois notions s'imposent et nécessitent une analyse approfondie. Il s'agit de " mystique ", " mystère " et " pouvoir ". Y a-t-il un rapport étroit entre ces notions ou bien s'agit-il simplement d'une quête impossible de trouver un lien plus ou moins implicite ? La question consiste, en effet, à délimiter les termes pour bien élucider les rapports conceptuels, les transpositions possibles et les implications réciproques. Michel de Certeau (1925-1986) et Michel Foucault (1926-1984) sont deux historiens bien connus dans la pratique historienne. Le premier dans l'histoire des croyances et, généralement, la mystique et le second est de discerner la production du discours par l'élaboration des pratiques non discursives à travers chaque période épistémique. Le premier, membre de l'école freudienne fondée par Jacques Lacan, s'intéresse aux stratégies des institutions du pouvoir en parallèle avec les arts de faire tacticiens. Il est, par ailleurs, l'architecte de l'énoncé mystique. Le second, un simple " lecteur " disait à ceux qui cherchaient vainement à lui assigner une place dans l'institution de l'ordre. Il n'a pas cessé de mettre en valeur sa philosophie du possible " Comment et jusqu'où il serait possible de penser autrement ?". Il s'intéresse, plutôt, à l'ensemble des procédures qui produisent le discours sur la folie, la prison, le sexe, le pouvoir au moment de l'élaboration théorico-pratique du savoir occidental. Qu'est-ce que la mystique ? Qu'est-ce qu'on entend par pouvoir ? Y a-t-il un rapport de type " mystérieux " qui les caractérise ? Par quel moyen et pour quel but les initiations mystiques et les dispositifs du pouvoir se forment-elles et se donnent à voir ? La mystique, selon Michel de Certeau, est liée à la voix, à la parole ou à la fable (1). Elle est la science de la seule probabilité de l'autre ou, mieux dire, une " mysticologie " de croire à l'autre et à l'altérité, anonymes et imprévisibles. Devient mystique, celui qui se détache de l'institution. Mais comme nous allons voir, la sphère de la mystique est structurellement et fonctionnellement identique à celle de l'institution. Il s'agit d'une pratique exercée sur le corps afin d'avouer son secret (d'où l'étymologie de " mystique " qui se rapporte au " mystère " et au " secret ") sous la torture et les pratiques de l'exclusion (comme le cas du corps interné tel que Foucault avait si bien analysé).

L'espace et l'enjeu du visible
 

L'organisation de l'espace comme instrument utilisable pour discipliner et assujettir les corps donne aux dispositifs du pouvoir leur raison d'être. Foucault montre les fonctionnements d'un pouvoir opaque et omniprésent dans chaque énonciation, c'est-à-dire l'acte de sujet à l'insu de son énoncé ou, selon le mot si cher à de Certeau, " arts de faire " stratégiques et tacticiens détournés et transposés par les ruses de la masse. Le pouvoir est partout là où l'acte épuise son énergie d'actualisation et de mouvement. Il n'est ni hiérarchique ni diagonal impliquant ainsi un dominant et un dominé, mais plutôt machinal, voire aléatoire qui fonctionne grâce à sa capacité de distribuer, classer, analyser et individualiser dans l'espace tout objet donné. Foucault isole le geste reproduit de son cadre discursif afin d'organiser l'espace visible pour qu'il soit un réseau de contrôle individuel et collectif. La répétition permanente et rythmique (2) des procès qui amplifient et perfectionnent le geste, organisent par ailleurs le discours qui articule la naissance de ce qu'on appelle " les sciences humaines ". Cette articulation est l'effet d'une organisation rationalisante qui a caractérisé l'âge des Lumières (Aufklärung), c'est-à-dire les processus de la rationalisation de la société et les rapports étroits entre les divers expériences comme la folie, la mort, le crime et la sexualité et les diverses technologies du pouvoir. Foucault décrit dans un texte suggestif la généalogie du pouvoir pastoral caractérisé par la métaphore Berger-Troupeau. La relation entre le pasteur et son troupeau et foncièrement d'affinité et de contrôle. Le pasteur rassemble, guide et conduit son troupeau dont la préoccupation est de connaître le troupeau dans son ensemble et en détail. Il s'agit de dévouement pour le pasteur, car tout ce qu'il fait, il le fait pour le bien de son troupeau. Le pouvoir pastoral suppose donc une attention individuelle et singulière à chaque membre du troupeau. La relation exprime, en effet, la soumission du multiple (les brebis) à l'un (le berger). La conception chrétienne développe l'idée selon laquelle le pasteur doit rendre compte non seulement de chacune des brebis, mais aussi ses actions les plus infimes et ses intentions les plus intimes. Ce n'est pas uniquement le rapport externe et dans les limites du visible entre le pasteur et ses brebis, mais aussi la capacité du premier de deviner le secret de chaque membre du troupeau (une conséquence morale concernant les péchés et le repentir). Ceci suppose une relation de dépendance individuelle et complète entre le pasteur et ses brebis. Bien que cette métaphore montre lucidement la formation généalogique du pouvoir pastoral, elle met particulièrement l'accent sur l'art de gouverner. D'où les études qui ont été esquissées aux XVIII et XIX siècles dans le dessein de théoriser " la raison d'Etat ". L'art de gouverner comme tâche séculière prend pour modèle l'arrière-plan sacré de la relation Dieu-Créature. La police (entendons par là une technique de gouvernement propre à l'Etat, des domaines, des techniques et des objectifs qui impliquent l'intervention de l'Etat) veille au " vivant " et s'occupe de la religion ou la qualité morale de la vie. Foucault considère les " sciences de la police ou la politique " (Polizeiwissenschaften) à la fois comme art de gouverner et une méthode pour analyser une population vivant sur un territoire. Il y a tout un réseau de pratiques de pouvoir qui font que le " Pouvoir " n'est pas une substance ou une réalité métaphysique, mais bel et bien un mode particulier de relations entre individus.

Comme nous l'avons vu, le pasteur veille lorsque ses brebis sommeillent. Il est omniprésent et omnipotent dans l'image et l'imagination de son troupeau. Son ?il ne cesse de contrôler et surveiller les actes et les conduites de cet ensemble bien discipliné et codifié. La rationalisation du pouvoir à l'âge des Lumières est indissolublement liée à la découverte de l'optique qui a suggéré à Jérémie Bentham l'idée d'un modèle " panoptique " dans les prisons dont le but consiste à voir et contrôler sans être vu. Michel de Certeau écrit : " derrière " le monothéisme " des processus panoptiques dominants, nous pourrions soupçonner l'existence et la survie d'un " polythéisme " de pratiques disséminées ou cachées, dominées mais non effacées par le triomphe historique de l'une d'elles " (3). Les microtechniques fournissent non seulement le contenu du discours élaboré et savamment mis en ?uvre, mais aussi le procès de son avènement. Autrement dit, le champ du visible comme espace de contrôle et de vision dans lequel le savoir puisse prendre forme, sert à formuler le champ du dicible ou le réseau discursif sans se confondre avec lui. C'est dire le champ d'opérations dans lequel une théorie des pratiques du pouvoir serait possible. Comme le constatent Michel Foucault et Gilles Deleuze dans un entretien sur le rapport théorie-pratique, la théorie est souvent locale, relative à un domaine précis et elle peut avoir son application dans un autre domaine. La pratique, quand à elle, est un ensemble de relais d'un point théorique à l'autre. Tout à fait comme la théorie qui se veut un relais d'une pratique à l'autre. Foucault et Deleuze s'entendent sur le fait que la théorie " est " une pratique par excellence. De son côté, Michel de Certeau se pose les problématiques suivantes : comment le discours fait-il place à ce dont il parle ? En est-il altéré ? Comment est-il à son tour marqué par ce qu'il cherche à présenter/produire ? Il constate que le discours doit être analysé comme pratique, c'est-à-dire la relation que la production du discours puisse entretenir avec l'organisation du pouvoir. Le discours va ainsi de vision en vision. La visibilité transforme, en effet, l'espace en opérateur de pouvoir à travers lequel le visible demeure le champ de nouveaux jeux de pouvoir et enjeux de savoir. Il ne s'agit plus de question des acteurs (des énoncés), mais des actions (des énonciations), non plus de personnages, mais des " opérations " et des relations. C'est ainsi qu'apparaît le labyrinthe de manières de faire ou d'usages, pratiques du langage, pratiques de l'espace, etc. par une mobilisation protocolaire établissant ainsi une stylistique des pratiques quotidiennes.

L'institution du dicible

  Le visible organise le champ du dicible. Les cadres de pensée forment, ainsi, le soubassement des discours sur le savoir ou ce que Foucault appelle " l'épistémè ". Ce dernier indique le va-et-vient incessant des discours entre les " effets de surface " et le " sous-sol ". C'est toujours ce qui est souterrain (un système de possibilité) qui instaure un nouveau socle épistémologique après la disparition de l'ancien socle. Les démarches de cette recherche ne peuvent être effectuées que par la généalogie et l'archéologie. La première consiste à examiner les transformations et les glissements qui affectent tour à tour les valeurs, les conduites et les systèmes de pensée. La seconde ne cherche pas l'interprétation des discours, mais la description des conditions de leur apparition, leur fonctionnement et leur éventuelle disparition.
Si la généalogie et l'archéologie n'ont affaire qu'au discours dans sa propre singularité, le sens devient, dans l'histoire des idées, un univers flottant et la signifiance serait un mouvement permanent d'un signifiant à l'autre. Le sens devient ainsi une question de surface sans mystère et sans ésotérisme. Il constitue l'édifice discursif qui fait apparaître et disparaître les modes de pensée et les modes d'être. La mort de l'homme dont on a souvent parlé est la disparition d'une certaine conception de l'homme. Car l'élaboration du discours sur le savoir a révélé l'art de gouverner le corps (" Surveiller et punir. Naissance de la prison ") pour l'assujettir aux formes omniprésentes et omnipotentes du pouvoir. Le corps demeure ainsi le lieu où le pouvoir exerce et explicite sa toute-puissance. L'art de gouverner soi-même (" Histoire de la sexualité ") ne se présente plus comme un dilemme, mais comme un événement singulier et individualisant qui dépasse et le pouvoir et le savoir. Dans l'entretien Foucault-Deleuze la forme de la prison illustre la présence du pouvoir exercé sur le corps comme formes diversifiées (l'école, la caserne, l'usine, l'hôpital, etc.). Le pouvoir est omniprésent tant que le corps reçoit l'assujettissement et la soumission. A l'âge classique, il y avait un décalage de technique dont on punit plus le corps, mais on le contrôle et on le surveille. La multiplication des machines à contrôler et à dresser les corps permet de créer l'institution disciplinaire.

De l'effet corporel à l'écriture lisible

  L'opération de la machine panoptique du pouvoir cherche à assujettir les corps et les contrôler selon un type de règles bien codifiées. La définition que Foucault prête au pouvoir est mystérieuse à bien des égards. Qui exploite ? Où circulent les intérêts ? Qui manipule le pouvoir ? Où et comment l'exerce-t-il ? Michel de Certeau et Michel Foucault semblent décrire les techniques du pouvoir et les manières d'assujettir les corps sans préciser pour autant la nature elle-même du pouvoir. Michel de Certeau prorpose une image très suggestive sur ce qu'il appelle " l'institution de la pourriture " où la torture exalte le " Nom " (l'autorité, le culte de la personnalité, le sacré, etc.) dans le but d'arracher le " oui " (l'aveu) entre les plis du " non " (le refus). La torture est, selon lui (5), une pratique administrative régulière et une routine politique qui renforce la toute puissance du " dedans " institutionnel (l'organisation endogène de la société) par la mobilisation contrôlable du " dehors " massif (le désordre social, l'hybris, le chaos, etc.). Le " dehors ", l'exclut, l'étranger ou le " forclos " entre dans l'espace maîtrisable du " dedans ", de l'identité ou de l'espace reconnaissable de mesure et d'organisation pour tâtonner une place et avouer, dans l'image de l'institution disciplinaire, sa pourriture et son étrangeté. Michel de Certeau s'interroge ainsi sur les alliances cachées entre la mystique et la torture, entre les techniques ascétiques anciennes et les pratiques actuelles de la torture. Ce que cette dernière veut obtenir du corps, c'est le réduire à n'être qu'une " pourriture ", une espèce étrange et étrangère à la codification et à la mesure. La torture est l'initiation par excellence à la réalité des pratiques sociales. Elle cherche toujours à démystifier les discours et les doléances pour n'établir qu'un passage permanent de ce qui " de dit " du dehors à ce qui " se pratique " au dedans. Le clivage dedans/dehors renvoie au lien inclusif/exclusif du " non/nom ". Le " non " du torturé se présente dans une forme " mystique " et " mystérieuse " afin de produire une infinité originaire d'aveu à ce " nom " exalté et auréolé. Comme si cette équation voulait dire " vous n'avez pas le droit de refuser les ordres du " nom " et de la majesté. Vous ne devez pas non plus dire " non " à ce " nom " ". La torture cherche à dévoiler la vérité du corps et à produire les copies d'un simulacre qui s'articule dans cette géographie corporelle. Le corps demeure ainsi la surface topographique de la production des simulacres par la machine panoptique de la surveillance et de la torture. La mystique, selon de Certeau, est un corps/esprit qui recèle les phénomènes psychosomatiques et qui se voit, dans l'image de l'institution, comme un cas pathologique nécessitant l'exclusion et le contrôle. L'institution ne fait, selon de Certeau, que renforcer ce modèle " mystique " de l'initiation dans chaque point stratégique : la figure ascétique de l'appauvrissement, l'organisation disciplinaire, la mortification régulière des corps, l'exclusion permanente des formes étranges à l'organisation endogène, la simulation et la mystification des esprits disciplinés, etc. Les corps demeurent des " cadavres " se consumant par cet " holocauste " institutionnel et vivant dans ordre qui fait d'eux des consciences assujetties ignorant totalement leur dessein. La " place " (le pouvoir) écrase la " masse " (la société) aurait dit Michel de Certeau.
Les corps témoignent de leur appartenance et leur initiation dans les pratiques collectives. Ils reçoivent le " cachet " de la culture et de la loi (circoncision, confession, identité). La loi demeure ainsi l'écriture de l'appartenance sur le corps dont l'institution représente la machine. Elle enregistre non pas des lettres et des mots, mais des codes et des lois sur le corps par la pratique régulière et quasi quotidienne de la torture, l'organisation et l'insertion. Elle est une sorte de " culture " (répandre et disséminer les règles dans le champ social) et de " culte " comme phénomène sacralisé et sacralisant laissant la trace du " nom " (le prestige, le vestige, le vertige) sur le corps de celui qui dit " non ". Il s'agit d'un marquage violent et brutal qui enregistre la territorialité du corps, son appartenance, son insertion et son initiation.
Par mystique, Michel de Certeau n'entend pas les techniques spirituelles d'invocation, de prière, de confession et d'ascétisme prescrites par des règles dûment accomplies, mais l'image du lien que le corps-cadavre ou du corps-mortifié puisse entretenir avec ce que Emmanuel Lévinas appelle " Il y a ". Cet " il y a " s'impose comme une réalité sans racine et sans cause et s'inscrit sur le corps comme stratégie fatale sans pouvoir le désigner, le deviner ou le contrôler. Il est l'absent-présent, le proche-lointain et le parleur-silencieux. Le pouvoir rend secret les liens complexes et enchevêtrés entre les expériences entamées, les savoirs élaborés et le pouvoir exercé. Le corps sur lequel la machine panoptique fait passer la foi et la loi ou bien l'ordre pour maîtriser le désordre révèle l'opacité et l'obscurité du pouvoir. Par conséquent, l'institution disciplinaire n'accepte que les initiés qui sont géographiquement et cultu-rituellement admissibles.

Le pouvoir régnant du savoir

  Est-il possible de penser " autrement " avec l'autorité omnisciente et omniprésente de la raison classificatoire et positiviste qui écarte toute interprétation possible ? Tout à fait comme le pouvoir, l'espace du savoir nécessite le respect du " nom ", la détermination des méthodologies et se délimiter par le pouvoir écrasant du méthodologisme et le scientisme. Foucault disait : " Ne me demandez pas qui je suis et ne me dites pas de rester le même : c'est une morale d'état civil ; elle régit nos papiers. Qu'elle nous laisse libres quand il s'agit d'écrire " (6). Rester le même, c'est l'identité impérieuse que l'institution du savoir essaie d'imposer. Le " nomadisme " d'un Deleuze ou le " voyage culturel " d'un Michel de Certeau ne cesse de franchir les ères de la pensée, les oeuvres et les espaces géographiques pour ne témoigner que d'une vérité éclatée et emboîtée comme expérience, jamais comme méthodologie. Michel de Certeau dépasse la tyrannie de la " place " (les pratiques intellectuelles en tant que pratiques du pouvoir) pour en faire une pratique du savoir dans le champ de la " masse " (établir les pratiques intellectuelles en tant que manières de faire), car " penser, c'est passer ", c'est-à-dire voyager et interroger l'ordre prégnant et savoir ce qui l'a rendu possible et invisible. L'institution de l'ordre cognitif est la façon de mesurer et établir les règles. Elle est la manière de " penser comme ça " qui est l'autre rive de " penser autrement " et consiste à maintenir l'ordre et la propreté en éliminant la saleté et la pourriture. Elle écarte tout élément étranger qui n'appartient pas à son système clos et codifié. Le savoir est pouvoir dans la mesure où il s'inscrit dans le jeu pitoyable de l'ordre et du désordre et dans un processus pyramidale en quête de volontés de puissance et de domination. Le savoir n'est pas pouvoir lorsque les manière de penser, de voir et de faire deviennent des possibilités de création et de dépassement dans un interminable voyage intellectuel.


Notes :
(1) Michel de Certeau, " Mystique et psychanalyse ", in " Michel de Certeau ", sous la direction de Luces Giard, Cahiers pour un temps, Centre Georges Pompidou, Paris, 1987, p.183-189.
(2) La notion de structure est liée à la notion du " rythme " (Gr. " ryth " qui signifie " fluctuation " et " mos " qui veut dire " durée ") et qui signifie le retour périodique de la même chose.
(3) Michel de Certeau, Histoire te psychanalyse entre science et fiction, folio/essais, Gallimard, 1987, p.42
(4) Entretien Michel Foucault/Gilles Deleuze, in l'Arc, numéro spécial " Gilles Deleuze ", n°49, février 1972.
(5) Michel de Certeau, " Corps torturés, paroles capturées ", in " Michel de Certeau ", idem., p.61-70.
(6) Michel Foucault, L'Archéologie du savoir, Paris, Gallimard, 1969, p.28
Origine : http://www.philo.8m.com/mystique_et_mystere.html