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Origine : http://www.philo.8m.com/mystique_et_mystere.html
Trois notions s'imposent et nécessitent une analyse approfondie.
Il s'agit de " mystique ", " mystère " et " pouvoir ".
Y a-t-il un rapport étroit entre ces notions ou bien s'agit-il simplement
d'une quête impossible de trouver un lien plus ou moins implicite ?
La question consiste, en effet, à délimiter les termes pour bien
élucider les rapports conceptuels, les transpositions possibles
et les implications réciproques. Michel de Certeau (1925-1986) et
Michel Foucault (1926-1984) sont deux historiens bien connus dans
la pratique historienne. Le premier dans l'histoire des croyances
et, généralement, la mystique et le second est de discerner la production
du discours par l'élaboration des pratiques non discursives à travers
chaque période épistémique. Le premier, membre de l'école freudienne
fondée par Jacques Lacan, s'intéresse aux stratégies des institutions
du pouvoir en parallèle avec les arts de faire tacticiens. Il est,
par ailleurs, l'architecte de l'énoncé mystique. Le second, un simple
" lecteur " disait à ceux qui cherchaient vainement à
lui assigner une place dans l'institution de l'ordre. Il n'a pas
cessé de mettre en valeur sa philosophie du possible " Comment
et jusqu'où il serait possible de penser autrement ?". Il s'intéresse,
plutôt, à l'ensemble des procédures qui produisent le discours sur
la folie, la prison, le sexe, le pouvoir au moment de l'élaboration
théorico-pratique du savoir occidental. Qu'est-ce que la mystique ?
Qu'est-ce qu'on entend par pouvoir ? Y a-t-il un rapport de
type " mystérieux " qui les caractérise ? Par quel
moyen et pour quel but les initiations mystiques et les dispositifs
du pouvoir se forment-elles et se donnent à voir ? La mystique,
selon Michel de Certeau, est liée à la voix, à la parole ou à la
fable (1). Elle est la science de la seule probabilité de l'autre
ou, mieux dire, une " mysticologie " de croire à l'autre
et à l'altérité, anonymes et imprévisibles. Devient mystique, celui
qui se détache de l'institution. Mais comme nous allons voir, la
sphère de la mystique est structurellement et fonctionnellement
identique à celle de l'institution. Il s'agit d'une pratique exercée
sur le corps afin d'avouer son secret (d'où l'étymologie de " mystique "
qui se rapporte au " mystère " et au " secret ")
sous la torture et les pratiques de l'exclusion (comme le cas du
corps interné tel que Foucault avait si bien analysé).
L'espace et l'enjeu du visible
L'organisation de l'espace comme instrument
utilisable pour discipliner et assujettir les corps donne aux dispositifs
du pouvoir leur raison d'être. Foucault montre les fonctionnements
d'un pouvoir opaque et omniprésent dans chaque énonciation, c'est-à-dire
l'acte de sujet à l'insu de son énoncé ou, selon le mot si cher
à de Certeau, " arts de faire " stratégiques et tacticiens
détournés et transposés par les ruses de la masse. Le pouvoir est
partout là où l'acte épuise son énergie d'actualisation et de mouvement.
Il n'est ni hiérarchique ni diagonal impliquant ainsi un dominant
et un dominé, mais plutôt machinal, voire aléatoire qui fonctionne
grâce à sa capacité de distribuer, classer, analyser et individualiser
dans l'espace tout objet donné. Foucault isole le geste reproduit
de son cadre discursif afin d'organiser l'espace visible pour qu'il
soit un réseau de contrôle individuel et collectif. La répétition
permanente et rythmique (2) des procès qui amplifient et perfectionnent
le geste, organisent par ailleurs le discours qui articule la naissance
de ce qu'on appelle " les sciences humaines ". Cette articulation
est l'effet d'une organisation rationalisante qui a caractérisé
l'âge des Lumières (Aufklärung), c'est-à-dire les processus de la
rationalisation de la société et les rapports étroits entre les
divers expériences comme la folie, la mort, le crime et la sexualité
et les diverses technologies du pouvoir. Foucault décrit dans un
texte suggestif la généalogie du pouvoir pastoral caractérisé par
la métaphore Berger-Troupeau. La relation entre le pasteur et son
troupeau et foncièrement d'affinité et de contrôle. Le pasteur rassemble,
guide et conduit son troupeau dont la préoccupation est de connaître
le troupeau dans son ensemble et en détail. Il s'agit de dévouement
pour le pasteur, car tout ce qu'il fait, il le fait pour le bien
de son troupeau. Le pouvoir pastoral suppose donc une attention
individuelle et singulière à chaque membre du troupeau. La relation
exprime, en effet, la soumission du multiple (les brebis) à l'un
(le berger). La conception chrétienne développe l'idée selon laquelle
le pasteur doit rendre compte non seulement de chacune des brebis,
mais aussi ses actions les plus infimes et ses intentions les plus
intimes. Ce n'est pas uniquement le rapport externe et dans les
limites du visible entre le pasteur et ses brebis, mais aussi la
capacité du premier de deviner le secret de chaque membre du troupeau
(une conséquence morale concernant les péchés et le repentir). Ceci
suppose une relation de dépendance individuelle et complète entre
le pasteur et ses brebis. Bien que cette métaphore montre lucidement
la formation généalogique du pouvoir pastoral, elle met particulièrement
l'accent sur l'art de gouverner. D'où les études qui ont été esquissées
aux XVIII et XIX siècles dans le dessein de théoriser " la
raison d'Etat ". L'art de gouverner comme tâche séculière prend
pour modèle l'arrière-plan sacré de la relation Dieu-Créature. La
police (entendons par là une technique de gouvernement propre à
l'Etat, des domaines, des techniques et des objectifs qui impliquent
l'intervention de l'Etat) veille au " vivant " et s'occupe
de la religion ou la qualité morale de la vie. Foucault considère
les " sciences de la police ou la politique " (Polizeiwissenschaften)
à la fois comme art de gouverner et une méthode pour analyser une
population vivant sur un territoire. Il y a tout un réseau de pratiques
de pouvoir qui font que le " Pouvoir " n'est pas une substance
ou une réalité métaphysique, mais bel et bien un mode particulier
de relations entre individus.
Comme nous l'avons vu, le pasteur veille lorsque
ses brebis sommeillent. Il est omniprésent et omnipotent dans l'image
et l'imagination de son troupeau. Son ?il ne cesse de contrôler
et surveiller les actes et les conduites de cet ensemble bien discipliné
et codifié. La rationalisation du pouvoir à l'âge des Lumières est
indissolublement liée à la découverte de l'optique qui a suggéré
à Jérémie Bentham l'idée d'un modèle " panoptique " dans
les prisons dont le but consiste à voir et contrôler sans être vu.
Michel de Certeau écrit : " derrière " le monothéisme "
des processus panoptiques dominants, nous pourrions soupçonner l'existence
et la survie d'un " polythéisme " de pratiques disséminées
ou cachées, dominées mais non effacées par le triomphe historique
de l'une d'elles " (3). Les microtechniques fournissent non
seulement le contenu du discours élaboré et savamment mis en ?uvre,
mais aussi le procès de son avènement. Autrement dit, le champ du
visible comme espace de contrôle et de vision dans lequel le savoir
puisse prendre forme, sert à formuler le champ du dicible ou le
réseau discursif sans se confondre avec lui. C'est dire le champ
d'opérations dans lequel une théorie des pratiques du pouvoir serait
possible. Comme le constatent Michel Foucault et Gilles Deleuze
dans un entretien sur le rapport théorie-pratique, la théorie est
souvent locale, relative à un domaine précis et elle peut avoir
son application dans un autre domaine. La pratique, quand à elle,
est un ensemble de relais d'un point théorique à l'autre. Tout à
fait comme la théorie qui se veut un relais d'une pratique à l'autre.
Foucault et Deleuze s'entendent sur le fait que la théorie " est "
une pratique par excellence. De son côté, Michel de Certeau se pose
les problématiques suivantes : comment le discours fait-il
place à ce dont il parle ? En est-il altéré ? Comment
est-il à son tour marqué par ce qu'il cherche à présenter/produire ?
Il constate que le discours doit être analysé comme pratique, c'est-à-dire
la relation que la production du discours puisse entretenir avec
l'organisation du pouvoir. Le discours va ainsi de vision en vision.
La visibilité transforme, en effet, l'espace en opérateur de pouvoir
à travers lequel le visible demeure le champ de nouveaux jeux de
pouvoir et enjeux de savoir. Il ne s'agit plus de question des acteurs
(des énoncés), mais des actions (des énonciations), non plus de
personnages, mais des " opérations " et des relations.
C'est ainsi qu'apparaît le labyrinthe de manières de faire ou d'usages,
pratiques du langage, pratiques de l'espace, etc. par une mobilisation
protocolaire établissant ainsi une stylistique des pratiques quotidiennes.
L'institution du dicible
Le visible organise le champ du dicible. Les cadres de
pensée forment, ainsi, le soubassement des discours sur le savoir
ou ce que Foucault appelle " l'épistémè ". Ce dernier
indique le va-et-vient incessant des discours entre les " effets
de surface " et le " sous-sol ". C'est toujours ce
qui est souterrain (un système de possibilité) qui instaure un nouveau
socle épistémologique après la disparition de l'ancien socle. Les
démarches de cette recherche ne peuvent être effectuées que par
la généalogie et l'archéologie. La première consiste à examiner
les transformations et les glissements qui affectent tour à tour
les valeurs, les conduites et les systèmes de pensée. La seconde
ne cherche pas l'interprétation des discours, mais la description
des conditions de leur apparition, leur fonctionnement et leur éventuelle
disparition.
Si la généalogie et l'archéologie n'ont affaire qu'au discours dans
sa propre singularité, le sens devient, dans l'histoire des idées,
un univers flottant et la signifiance serait un mouvement permanent
d'un signifiant à l'autre. Le sens devient ainsi une question de
surface sans mystère et sans ésotérisme. Il constitue l'édifice
discursif qui fait apparaître et disparaître les modes de pensée
et les modes d'être. La mort de l'homme dont on a souvent parlé
est la disparition d'une certaine conception de l'homme. Car l'élaboration
du discours sur le savoir a révélé l'art de gouverner le corps (" Surveiller
et punir. Naissance de la prison ") pour l'assujettir aux formes
omniprésentes et omnipotentes du pouvoir. Le corps demeure ainsi
le lieu où le pouvoir exerce et explicite sa toute-puissance. L'art
de gouverner soi-même (" Histoire de la sexualité ") ne
se présente plus comme un dilemme, mais comme un événement singulier
et individualisant qui dépasse et le pouvoir et le savoir. Dans
l'entretien Foucault-Deleuze la forme de la prison illustre la présence
du pouvoir exercé sur le corps comme formes diversifiées (l'école,
la caserne, l'usine, l'hôpital, etc.). Le pouvoir est omniprésent
tant que le corps reçoit l'assujettissement et la soumission. A
l'âge classique, il y avait un décalage de technique dont on punit
plus le corps, mais on le contrôle et on le surveille. La multiplication
des machines à contrôler et à dresser les corps permet de créer
l'institution disciplinaire.
De l'effet corporel à l'écriture lisible
L'opération de la machine panoptique du pouvoir cherche à
assujettir les corps et les contrôler selon un type de règles bien
codifiées. La définition que Foucault prête au pouvoir est mystérieuse
à bien des égards. Qui exploite ? Où circulent les intérêts ?
Qui manipule le pouvoir ? Où et comment l'exerce-t-il ?
Michel de Certeau et Michel Foucault semblent décrire les techniques
du pouvoir et les manières d'assujettir les corps sans préciser
pour autant la nature elle-même du pouvoir. Michel de Certeau prorpose
une image très suggestive sur ce qu'il appelle " l'institution
de la pourriture " où la torture exalte le " Nom "
(l'autorité, le culte de la personnalité, le sacré, etc.) dans le
but d'arracher le " oui " (l'aveu) entre les plis du " non "
(le refus). La torture est, selon lui (5), une pratique administrative
régulière et une routine politique qui renforce la toute puissance
du " dedans " institutionnel (l'organisation endogène
de la société) par la mobilisation contrôlable du " dehors "
massif (le désordre social, l'hybris, le chaos, etc.). Le " dehors ",
l'exclut, l'étranger ou le " forclos " entre dans l'espace
maîtrisable du " dedans ", de l'identité ou de l'espace
reconnaissable de mesure et d'organisation pour tâtonner une place
et avouer, dans l'image de l'institution disciplinaire, sa pourriture
et son étrangeté. Michel de Certeau s'interroge ainsi sur les alliances
cachées entre la mystique et la torture, entre les techniques ascétiques
anciennes et les pratiques actuelles de la torture. Ce que cette
dernière veut obtenir du corps, c'est le réduire à n'être qu'une
" pourriture ", une espèce étrange et étrangère à la codification
et à la mesure. La torture est l'initiation par excellence à la
réalité des pratiques sociales. Elle cherche toujours à démystifier
les discours et les doléances pour n'établir qu'un passage permanent
de ce qui " de dit " du dehors à ce qui " se pratique "
au dedans. Le clivage dedans/dehors renvoie au lien inclusif/exclusif
du " non/nom ". Le " non " du torturé se présente
dans une forme " mystique " et " mystérieuse "
afin de produire une infinité originaire d'aveu à ce " nom "
exalté et auréolé. Comme si cette équation voulait dire " vous
n'avez pas le droit de refuser les ordres du " nom " et
de la majesté. Vous ne devez pas non plus dire " non "
à ce " nom " ". La torture cherche à dévoiler la
vérité du corps et à produire les copies d'un simulacre qui s'articule
dans cette géographie corporelle. Le corps demeure ainsi la surface
topographique de la production des simulacres par la machine panoptique
de la surveillance et de la torture. La mystique, selon de Certeau,
est un corps/esprit qui recèle les phénomènes psychosomatiques et
qui se voit, dans l'image de l'institution, comme un cas pathologique
nécessitant l'exclusion et le contrôle. L'institution ne fait, selon
de Certeau, que renforcer ce modèle " mystique " de l'initiation
dans chaque point stratégique : la figure ascétique de l'appauvrissement,
l'organisation disciplinaire, la mortification régulière des corps,
l'exclusion permanente des formes étranges à l'organisation endogène,
la simulation et la mystification des esprits disciplinés, etc.
Les corps demeurent des " cadavres " se consumant par
cet " holocauste " institutionnel et vivant dans ordre
qui fait d'eux des consciences assujetties ignorant totalement leur
dessein. La " place " (le pouvoir) écrase la " masse "
(la société) aurait dit Michel de Certeau.
Les corps témoignent de leur appartenance et leur initiation dans
les pratiques collectives. Ils reçoivent le " cachet "
de la culture et de la loi (circoncision, confession, identité).
La loi demeure ainsi l'écriture de l'appartenance sur le corps dont
l'institution représente la machine. Elle enregistre non pas des
lettres et des mots, mais des codes et des lois sur le corps par
la pratique régulière et quasi quotidienne de la torture, l'organisation
et l'insertion. Elle est une sorte de " culture " (répandre
et disséminer les règles dans le champ social) et de " culte "
comme phénomène sacralisé et sacralisant laissant la trace du " nom "
(le prestige, le vestige, le vertige) sur le corps de celui qui
dit " non ". Il s'agit d'un marquage violent et brutal
qui enregistre la territorialité du corps, son appartenance, son
insertion et son initiation.
Par mystique, Michel de Certeau n'entend pas les techniques spirituelles
d'invocation, de prière, de confession et d'ascétisme prescrites
par des règles dûment accomplies, mais l'image du lien que le corps-cadavre
ou du corps-mortifié puisse entretenir avec ce que Emmanuel Lévinas
appelle " Il y a ". Cet " il y a " s'impose
comme une réalité sans racine et sans cause et s'inscrit sur le
corps comme stratégie fatale sans pouvoir le désigner, le deviner
ou le contrôler. Il est l'absent-présent, le proche-lointain et
le parleur-silencieux. Le pouvoir rend secret les liens complexes
et enchevêtrés entre les expériences entamées, les savoirs élaborés
et le pouvoir exercé. Le corps sur lequel la machine panoptique
fait passer la foi et la loi ou bien l'ordre pour maîtriser le désordre
révèle l'opacité et l'obscurité du pouvoir. Par conséquent, l'institution
disciplinaire n'accepte que les initiés qui sont géographiquement
et cultu-rituellement admissibles.
Le pouvoir régnant du savoir
Est-il possible de penser " autrement " avec l'autorité
omnisciente et omniprésente de la raison classificatoire et positiviste
qui écarte toute interprétation possible ? Tout à fait comme
le pouvoir, l'espace du savoir nécessite le respect du " nom ",
la détermination des méthodologies et se délimiter par le pouvoir
écrasant du méthodologisme et le scientisme. Foucault disait :
" Ne me demandez pas qui je suis et ne me dites pas de rester
le même : c'est une morale d'état civil ; elle régit nos
papiers. Qu'elle nous laisse libres quand il s'agit d'écrire "
(6). Rester le même, c'est l'identité impérieuse que l'institution
du savoir essaie d'imposer. Le " nomadisme " d'un Deleuze
ou le " voyage culturel " d'un Michel de Certeau
ne cesse de franchir les ères de la pensée, les oeuvres et les espaces
géographiques pour ne témoigner que d'une vérité éclatée et emboîtée
comme expérience, jamais comme méthodologie. Michel de Certeau dépasse
la tyrannie de la " place " (les pratiques intellectuelles
en tant que pratiques du pouvoir) pour en faire une pratique du
savoir dans le champ de la " masse " (établir les pratiques
intellectuelles en tant que manières de faire), car " penser,
c'est passer ", c'est-à-dire voyager et interroger l'ordre
prégnant et savoir ce qui l'a rendu possible et invisible. L'institution
de l'ordre cognitif est la façon de mesurer et établir les règles.
Elle est la manière de " penser comme ça " qui est l'autre
rive de " penser autrement " et consiste à maintenir l'ordre
et la propreté en éliminant la saleté et la pourriture. Elle écarte
tout élément étranger qui n'appartient pas à son système clos et
codifié. Le savoir est pouvoir dans la mesure où il s'inscrit dans
le jeu pitoyable de l'ordre et du désordre et dans un processus
pyramidale en quête de volontés de puissance et de domination. Le
savoir n'est pas pouvoir lorsque les manière de penser, de voir
et de faire deviennent des possibilités de création et de dépassement
dans un interminable voyage intellectuel.
Notes :
(1) Michel de Certeau, " Mystique et psychanalyse ", in
" Michel de Certeau ", sous la direction de Luces Giard,
Cahiers pour un temps, Centre Georges Pompidou, Paris, 1987, p.183-189.
(2) La notion de structure est liée à la notion du " rythme "
(Gr. " ryth " qui signifie " fluctuation " et
" mos " qui veut dire " durée ") et qui signifie
le retour périodique de la même chose.
(3) Michel de Certeau, Histoire te psychanalyse entre science et
fiction, folio/essais, Gallimard, 1987, p.42
(4) Entretien Michel Foucault/Gilles Deleuze, in l'Arc, numéro spécial
" Gilles Deleuze ", n°49, février 1972.
(5) Michel de Certeau, " Corps torturés, paroles capturées ",
in " Michel de Certeau ", idem., p.61-70.
(6) Michel Foucault, L'Archéologie du savoir, Paris, Gallimard,
1969, p.28
Origine : http://www.philo.8m.com/mystique_et_mystere.html
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