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Violence Prevention Materials Harcèlement sexuel
Origine : http://www.metrac.org/programs/info/prevent/sex_hara_fre.htm
Harcèlement sexuel
Qu’est-ce que le harcèlement sexuel?
Le harcèlement sexuel comprend les remarques, les gestes, les sons
et les actions de nature sexuelle indésirables et non sollicités
qui te donnent le sentiment de ne pas être en sécurité, d’être
humilié(e) ou mal à l’aise. Il crée un environnement scolaire
ou un milieu de travail intimidant, hostile ou offensant. En voici
quelques exemples:
- Contact physique non souhaité, indésirable comme les
attouchements, les tripotages ou les caresses,
- Blagues vulgaires ou remarques suggestives de nature
sexuelle,
- Sobriquets dégradants comme poulette, "sexy", dragueur
ou poupée,
- Sifflements embarrassants,
- Remarques insultantes sur l’orientation sexuelle,
- Remarques insultantes sur l'origine ethnique, la culture,
l’aptitude ou la classe,
- Ton nom écrit sur les murs ou les bureaux; p. ex. "pour
"s’amuser", "appelez xxxxxxx",
- Harcèlement criminel,
Le harcèlement ce n’est pas:
- Une étreinte entre amis consentants,
- Un flirt mutuel,
- Des compliments sincères et personnels,
Ce n’est pas de ta faute :
- Le harcèlement sexuel, cela peut arriver à n’importe
qui, mais dans la majorité des cas, ce sont des femmes qui sont
harcelées par des hommes. L'un des mythes les plus courants est
de penser que c'est de ta faute: que tu portais des vêtements
inappropriés; que tu étais trop amicale, que ta réaction est excessive.
Cela est faux. Personne ne veut être harcelé.
- Ne te blâme pas.
- Tu n’es pas responsable du comportement de la personne
qui te harcèle.
Certaines raisons pour lesquelles le harcèlement pourrait ne
pas être signalé Il arrive qu’une personne harcelée ne
dise rien pour les raisons suivantes :
- Elle se sent responsable
- Elle se sent impuissante, sans espoir et sans recours
- Elle peut ne pas savoir comment signaler le harcèlement
- Elle peut croire qu’on n’écoutera pas sa
plainte ou qu’on ne la prendra pas au sérieux
- Elle peut vouloir faire comme si de rien n’était
et espérer que le problème disparaîtra tout seul
- Elle peut ne pas vouloir causer de problèmes à l’école
ou au travail
- Elle peut avoir peur de la personne qui la harcèle, de
ses amis ou de sa famille
- Elle peut croire que l’école ou le milieu de travail
ne la soutiendra pas ou que rien ne sera fait pour régler le problème
- Elle peut penser que ses amis ne fe-ront rien pour la
soutenir
- Elle peut se sentir gênée
- Elle peut ne pas vouloir causer de problèmes à la personne
qui la harcèle
- Elle peut craindre que les autres n’apprennent
ce qui se passe et craindre leurs réactions face à sa plainte
Les blagues offensantes, des demandes incessantes pour sortir avec
toi, des sifflements qui t’embarrassent plutôt que de te faire
plaisir, des images gravées sur les portes des toilettes, des messages
injurieux envoyés par Internet - tous ces actes constituent du harcèlement.
Que peux-tu faire si tu as fait l’objet de harcèlement
sexuel?
- Fais confiance à tes sentiments.
Lorsque tu fais l’objet de harcèlement sexuel, tu pourrais:
avoir un sentiment d’insécurité ou être embarrassé(e)
craindre d'être la seule personne à qui cela est arrivé
penser que tu exagères ou que tu réagis de manière exagérée
avoir peur d’aller à l’école, de te rendre au travail
ou de sortir avec des ami(e)s
- N’ignore pas ce qui se passe. Le comportement ne
cessera pas.
Les personnes qui ont fait l’objet de harcèlement sexuel
affirment que la situation ne fera qu’empirer. Cela peut
commencer par des blagues ou des taquineries et souvent cela se
transforme rapidement en harcèlement cri-minel, en menaces et
peut-être en agression.
- Tu dois savoir reconnaître le comportement.
Sers-toi de la définition du harcèlement sexuel pour déterminer
ce qui t’arrive. Si la définition décrit le comportement,
il faut admettre que tu fais l’objet de harcèlement sexuel.
Reconnaître le problème constitue un premier pas vers sa résolution.
- Parles-en à quelqu’un en qui tu as confiance.
Si tu penses que tu fais l’objet de harcèlement sexuel,
mais que tu n’en es pas certain(e) ou que tu es confus(e),
parles-en à un adulte en qui tu as confiance. Il peut s’agir
d’un parent, d’un enseignant, du directeur d’école,
d’un conseiller ou d’un membre de la famille. Si tu
as l’impression que cette personne ne te croit pas ou qu’elle
est incapable de t’aider, continue à chercher une personne
qui peut te venir en aide.
- Si c'est possible, tu pourrais demander à la personne
qui te harcèle de ne plus le faire.
Tu voudras peut-être être accompa-gné(e) d’un(e) ami(e)
ou écrire une lettre. Dis à la personne, avec fermeté et franchise,
que son comportement n’est pas souhaité, que tu ne l’apprécies
pas et qu’il doit cesser immédiatement. Tu peux employer
le terme harcèlement sexuel.
- Consigne les détails de ce qui se passe.
Conserve une liste de tout incident, de l’endroit où cela
s’est produit, de l’heure et de la durée de celui-ci.
Dresse une liste de témoins et prends note des détails des incidents.
- Essaie de rester en sécurité.
Si tu as dit "non" et que le comportement se poursuit ou si tu
sais que la personne continuera à te harceler quoi que tu lui
dises, ou si tu as peur de dire non, il faut obtenir de l’aide.
Parle de ce qui t’arrive à quelqu’un en qui tu as
confiance. Les écoles et les bureaux doivent offrir un milieu
sécuritaire pour leurs élèves et leur personnel. La plupart ont
des politiques et des procédures en place pour traiter les plaintes
de harcèlement sexuel.
Que peux-tu faire pour aider un ou une ami(e) qui a subi du
harcèlement sexuel ?
- Tu dois écouter la personne, la croire et essayer de
ne pas la juger.
Tu peux être à ses côtés et écouter ce qu’elle a à te dire.
Tu peux la réconforter et la soutenir. Le fait d’essayer
de résoudre son problème ou de lui donner des conseils n’est
pas utile.
- Dis-lui que tu veux l’aider et la soutenir.
Essaie de faire preuve de patience et d’être compréhensif
et laisse-la prendre ses propres décisions. Demande-lui comment
tu pourrais lui être utile. Tu peux l’écouter et lui faire
des suggestions, mais c’est à elle de décider quelle sera
la meilleure marche à suivre. Tu peux l’encourager à obtenir
de l’aide et lui fournir des renseignements et des numéros
de téléphone utiles. Toutefois, il est important qu’elle
prenne ses propres décisions.
- Respecte son droit à la vie privée.
La personne doit se sentir maître de ce qu’elle veut te
dire. Tu ne devrais pas répéter sans sa permission ce qu’elle
t’a confié. Si tu as besoin de conseils ou d’aide
pour savoir comment l’aider, tu devrais demander de l’aide
sans la nommer ou révéler son identité.
- Reconnais tes limites.
N’oublie pas que tu n’es pas conseiller. Ton ami(e)
a peut-être besoin de l’aide d’un conseiller ou d’un
adulte en qui il ou elle a confiance. Il se peut que cette personne
ait besoin d’aide pour faire cesser le harcèlement avant
qu’il ne s’aggrave. Elle pourrait se trouver en danger.
Il ne faut pas oublier que toi tu es là pour l’aider à obtenir
l’aide dont elle a besoin. Tu n’as pas à la protéger,
mais à la soutenir.
- Obtiens de l’aide pour toi-même.
Aider un ami ou une amie est une énorme responsabilité. Tu pourrais
avoir besoin de parler de tes sentiments à quelqu’un d’autre.
Cherche un adulte en qui tu as confiance ou un conseiller qui
pourra t’aider. N’oublie pas qu’il importe encore
de respecter les confidences de ton ami(e) tout en essayant d’obtenir
de l’aide toi-même. Le seul cas où tu pourrais avoir besoin
de discuter du pro-blème de ton ami(e) avec quelqu’un d’autre
sans sa permission est lorsqu’il ou elle se trouve en danger
immédiat.
Adapté de: The Joke’s Over - Student to Student Sexual Harassment
in Secondary Schools (1995) A Change Agent Project of the Secondary
School Teachers’ Federation. The Ontario Women’s Directorate,
and the Violence Prevention Secretariat, Ministry of Education and
Training.
RAPPELLE-TOI DE PRENDRE AUSSI SOIN DE TOI
Pour obtenir des exemplaires :
en français
Action ontarienne contre la violence faite aux femmes- AOcVF –
www.francofemmes.org/aocvf
courriel : aocvf@francofemmes.org
Adapté d’un dépliant publié par le Sexual Assault Crisis
Centre du comté d’Essex, Windsor.
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