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Violence Prevention Materials
Origine :
http://www.metrac.org/programs/info/prevent/you_have_fre.htm
Vous avez le droit de vivre sans violence. Vous n’êtes pas
seule.
Plus d'un quart (29 pour cent) des Canadiennes ont été agressées
par leur conjoint.1
Quarante-cinq pour cent des femmes agressées par un partenaire
masculin ont souffert de blessures physiques. Celles-ci incluent
: ecchymoses, coupures, égratignures, brûlures, fractures, lésions
internes et fausses couches.2 La violence touche toutes les femmes,
quel que soit leur niveau de scolarité et de revenu, ainsi que leur
religion et appartenance ethnique. Au Canada, sur cinq victimes
de meurtre par leur conjoint, quatre sont des femmes.3
Ne pas tenir compte de la violence représente un danger pour vous
et vos enfants!
La violence s'aggrave avec le temps.
En 1998, 67 femmes ont été tuées au Canada par un conjoint, ex-conjoint,
partenaire ou ex-partenaire. C'est plus d'une femme par semaine.
Dans six cas sur 10, la police savait que la relation était violente.
La violence à la maison peut sérieusement nuire au développement
et au bien-être de vos enfants.
Les hommes qui utilisent la violence avec leur conjointe le font
souvent avec leurs enfants.
Votre partenaire est-il violent? Par exemple :
- Il vous empêche de voir famille et amis.
- Il vous abaisse en vous injuriant de façon à ce que vous vous
sentiez stupide, folle ou bonne à rien.
- Il menace vos enfants ou votre propre personne de violence si
vous tentez de le quitter, de parler ou de demander de l'aide.
- Il vous gifle, fait trébucher, frappe, brûle, bouscule, donne
des coups de pied, tente de vous étrangler ou vous lance des objets.
- Il vous refuse de l'argent pour la nourriture, le loyer, les
vêtements ou les factures.
- Il détruit vos biens personnels.
- Il vous force ou refuse d'avoir des relations sexuelles.
- Il blesse vos animaux domestiques ou menace de le faire.?
Un homme violent :
- Exprime souvent des sentiments de peur, vexation, ou désespoir
sous forme de colère dirigée contre vous et/ou vos enfants.
- Peut contrôler sa colère dans la plupart des situations mais
choisit de le pas le faire en votre compagnie.
- Impute la responsabilité de sa violence à ses problèmes d'alcool
ou de drogue.
Ce n'est pas de votre faute.
Les femmes se blament souvent pour le comportement violent de leur
partenaire mais rien de ce que vous faites ne changera son comportement.
Un partenaire violent doit accepter la responsabilité de ses gestes
et prendre les mesures qui s'imposent en ce qui a trait au traitement
et au soutien.
Vous décidez peut-être de rester car :
- Vous craignez que votre partenaire ne se venge sur vous ou vos
enfants.
- Vous aimez toujours votre partenaire et espérez qu'il changera.
- Vous croyez qu'il est préférable que vos enfants vivent avec
deux parents.
- Vous n'avez pas suffisamment d'argent.
- Vous êtes en état de détresse et de désespoir.
- Vous ne savez pas qui joindre pour du soutien.
- Vous croyez que vous n'avez nulle part où aller.
Sources :
1 Statistics Canada, Family Violence in Canada (Ottawa:
Minister of Industry, 1999) p. 18.
The data are from Statistics Canada's 1993 Violence Against Women
Survey of 12,300
Canadian women aged 18 or over
2 Statistics Canada, Family Violence in Canada, p. 12.
3 Statistics Canada, Homicide statistics 1998, The Daily,
October 7, 1999.
4 Statistics Canada, Homicide statistics 1998, 1999.
(Messages de femmes qui ont trouvé de l’aide…)
"J'avais besoin d'un endroit sûr et où l'on me comprendrait. J'ai
obtenu tout cela et bien davantage. " Ancienne cliente du Centre
Feuillet préparé par le Family Violence Prevention Committee de
Grey-Bruce, révisé par METRAC et adapté en français par AOcVF
Pour obtenir des exemplaires : en français
Action ontarienne contre la violence faite aux femmes- AOcVF –
www.francofemmes.org/aocvf
courriel : aocvf@francofemmes.org
Les opinions exprimées ici sont celles du la Grey Bruce Family Violence
Coalition
Origine :
http://www.metrac.org/programs/info/prevent/you_have_fre.htm
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