"Nouveau millénaire, Défis libertaires"
Licence
"GNU / FDL"
attribution
pas de modification
pas d'usage commercial
Copyleft 2001 /2014

Moteur de recherche
interne avec Google

Les femmes disent NON sà la mondialisation financière, au Sud comme au Nord



Idée courante

1- Les droits de l’homme, universels, impersonnels, suffisent à réaliser l’égalité hommes-femmes
« cette majestueuse égalité devant la loi qui permet aux riches comme aux pauvres de dormir la nuit sous les ponts »
(Anatole France :
Liberté, égalité, fraternité,
altérité )

… nos objections…

La Révolution Française a promu l’égalité en oubliant l’égalité des sexes. Les femmes, égales de l’homme devant la guillotine, n’ont même pas le droit de réunion. Le Code Civil de Napoléon a consacré la domination des hommes dans la sphère privée, renforcée ensuite par les politiques sociales et familiales de la III° République.
1938 : n’est plus une « incapable majeure »
1944 : obtient le droit de vote et l’éligibilité
1965 : autorisation d’exercer une activité professionnelle sans le consentient du mari
1970 : l’autorité parentale riplace la puissance paternelle
1972 : égalité de salaire pour un travail de valeur égale
1975   : droit à l’avortient
1983 : égalité professionnelle entre les hommes et les femmes
1992 : loi sur le harcèlient sexuel sur le lieu de travail
2001 : loi sur l’égalité professionnelle
Le rapport de domination entre les sexes est une construction historique et sociale qu’il serait possible de transformer par une solidarité réelle.
Malgré de nombreux traités internationaux, les droits de la personne humaine ne sont pas respectés dans l’économie marchande, qui utilise et renforce les inégalités dans le travail. La traite des êtres humains et la prostitution ne sont pas réellient combattues.

…nos propositions

L’émancipation des femmes est une lutte historique .
L’égalité entre femmes et hommes n’implique pas la soumission à une norme masculine, elle est la reconnaissance du droit à la diversité, elle est un moteur du changient social. Une société égalitaire a pour ressource commune toute une gamme de comportients permettant à chaque personne d’affirmer librient son identité et son appartenance à divers groupes sociaux.
Faire appel à l’initiative des femmes au niveau individuel et collectif aboutit à des changients concrets, à la création de nouveaux liens sociaux dont s’inspirent les mouvients alternatifs (amérindiens, paysans sans terre). Leur participation active à l’économie doit être  reconnue.
C’est tout un travail d’information et de sensibilisation qui devra consister à reconnaître les coûts de la discrimination sexuelle et mettre en avant tous les avantages de l’égalité. Ainsi par exiple la scolarisation des filles a des effets bénéfiques immenses non seulient pour elles mais pour leur communauté tant sur le plan de la santé, que sur celui de la régulation des naissances ou encore du renforcient de la croissance économique. Toutes les femmes du monde sont concernées par les mêmes problèmes ; l’inégalité et la discrimination ont une répercussion majeure sur la vie sociale et économique des foyers qui pénalise les hommes et les femmes ; c’est un projet de société équitable et égalitaire qui doit être proposé.



2- Les femmes du Nord sont avantagées par rapport à celles du Sud, il s’agit du combat d’arrière-garde de bourgeoises nostalgiques de mai-68








3-Pauvreté, exclusion, précarité des « sans » sont des faits plus sérieux que les inégalités de genre













4- Il n’y a pas de discrimination entre hommes et femmes, les différences sur le marché du travail sont naturelles

Toutes les femmes sont concernées, à divers titres… Le patriarcat capitaliste divise les hommes et les femmes de tous les continents dans un rapport hiérarchique où il y aurait un haut/bas, supérieur/inférieur, nord/sud.
Dans le monde,  80 à 90% des familles pauvres ont pour chef de famille des femmes, ce nombre augmente depuis 20 ans.
En France, aujourd’hui 85% des familles monoparentales,  sont à la charge des mères et 15% de ces familles vivent en-dessous du seuil de pauvreté.
Les femmes (51% des humains) sont les priières victimes de la pauvreté. L’inégalité de genre est entretenue et exploitée par le système libéral, par exiple dans les zones franches au Sud et dans le tips partiel subi au Nord. Les femmes se heurtent aux « murs et plafonds de verre » : limitation de leur iploi à certains métiers ou secteurs, dits « féminins », discriminations à l’ibauche, dans les promotions, lors des licenciients,. En Chine, 90% des iplois de l’industrie du jouet sont occupés par des femmes, considérées comme plus dociles. Les salaires sont inférieurs à ceux des hommes.
En France,  fin 2001, le SMIC est de 1126 euros, le salaire médian des hommes 1372 euros et des femmes 1084 euros.
L’évolution technologique serait plutôt favorable aux femmes qui sont plus diplômées que les hommes en France, et pourtant elles n’ont pas accès aux postes à responsabilité.


Ce sont les rapports de domination économique qu’il faut d’abord vaincre, entre pays et à l’intérieur des pays.
Les inégalités subies par les femmes sont un symptôme, le signe précurseur des risques auxquels tous les salariés sont exposés face à l’insécurité économique mondiale.
Créer une solidarité internationale dans laquelle le respect des droits humains l’iporterait sur la quête du profit à court terme des dominants. Organiser un contrôle social du respect de ces droits fondamentaux…
L’aide publique au développient (APD) et une Taxe de Type Tobin, devraient financer en priorité les projets favorables à l’émancipation des femmes.
Réduire le tips partiel  non choisi. Appliquer les lois de 1972 sur l’égalité de salaire, de 1983 et 2001 sur l’égalité professionnelle.
Développer la parité et la mixité des métiers, sans entrer dans un cercle vicieux d’alignient vers le bas.
La fragilisation du statut des femmes prépare insidieusient la fragilisation de tous les êtres humains. C’est ensible que les hommes et les femmes préserveront leur dignité sur tous les fronts.


5- Le rôle des femmes est de s’occuper de leur famille 
« on ne peut pas nommer une fime dans un poste élevé car si elle est mariée elle n’a pas le tips de faire ce genre de travail, et si elle ne l’est pas cela laisse présager qu’elle a des problèmes personnels »










6- Certaines femmes ne riettent pas en cause la répartition traditionnelle des rôles.

Aucune société, au Nord et au Sud, n’aurait pu et ne peut se développer sans l’engagient économique des femmes, cette contribution reste occultée, voire niée : travail domestique, agricole, artisanal, ne figurent pas dans les statistiques officielles (PIB). La part non rémunérée du tips de travail est de 2/3 pour les femmes et de 1/3 pour les hommes (en 94-95).
Le travail invisible des femmes perdure. Le recul des services publics et les privatisations accroissent la charge de travail invisible des femmes. Le travail domestique est loin d’être partagé à égalité entre homme et fime, les charges familiales les conduisent à accepter des iplois à tips partiel subi, précaires…, le travail domestique informel attire des femmes du Sud dont la survie économique est liée à l’immigration.
Au Sud, elles sont les priières victimes des crises économiques, moins nourries, moins soignées. Elles assument cependant la plus grande partie des activités vivrières.
La répartition et la définition des tâches, métiers et professions, s’opère à partir d’une opposition binaire masculin/féminin. La norme qui perdure est fime = reproduction, homme = production. C’est un véritable formatage idéologique. L’assignation priière des femmes à la sphère de reproduction et à la maison fonde un rapport de domination au profit des hommes dans trois domaines : la technique, le pouvoir et la science. Le travail de l’homme signifie liberté, raison, vertus du citoyen, celui de la fime reste lié à l’ordre patriarcal de la dépendance et de la soumission.


Intégrer le travail des femmes dans toutes les analyses économiques et sociales, dans l’élaboration, le suivi et le contrôle des politiques de l’Etat. Former les fonctionnaires à la dimension genre. Valoriser et promouvoir la contribution des femmes à la satisfaction des besoins essentiels de la population, abolir le déni d’existence.
Rendre plus compatibles le travail salarié avec la vie familiale, pour les hommes et les femmes, en vue d’un réel partage des tâches ménagères. « Le tips, c’est l’argent et l’argent c’est le pouvoir. » Créer des structures d’accueil de la petite enfance en nombre suffisant.
Appliquer réellient les droits en matière d’égalité professionnelle (conventions internationales, lois sur l’égalité…)
Dans les structures mixtes, (associations, partis, syndicats) veiller à la participation active des femmes.
Partir des acquis des femmes. Dans les pays où elles sont diplômées, valoriser leurs titres plutôt que leur qualités « féminines » considérées comme naturelles. Transformer l’image des femmes au travail, les valoriser à leurs propres yeux, dans la famille, à l’école, dans les médias.
Dans les pays du Sud, leur faire prendre conscience de leur statut de productrice, valoriser leurs initiatives au sein de leurs communautés.
S’insérer dans les luttes mondiales pour faire cesser l’oppression masculine, héritée de l’Histoire.


7- Une fime seule est bien démunie face aux pouvoirs, ne connaît pas ses droits, n’aime pas les chiffres, elle a besoin de « protection »


Partout dans le monde, les femmes se regroupent pour surmonter leurs difficultés. Dans les pays du Sud, elles ont créé des coopératives de production, des cantines populaires. Les « grameen-banks » en Asie financent la création d’activités artisanales et commerciales par des groupes de femmes solidairient responsables. Les tontines en Afrique Noire sont aussi une forme de financient collectif autonome gérée par les femmes.


L’émancipation des femmes est récente, mais leur scolarisation, leur participation à la vie associative se développent par la prise de conscience des intérêts communs. La solidarité naît dans l’action face à une adversité partagée.
Pour construire un autre monde, il faut donner plus de pouvoir d’initiative aux femmes car elles sont proches du terrain et des besoins à satisfaire. Elles doivent pouvoir accéder à toutes les ressources, naturelles et financières.


Le lien d'origine
http://www.local.attac.org/attac37/

Contact de l'origine :
Attac-37 Attac Touraine :
CID-MAHT, Centre des Halles,
Porte C, salle 221,
Place Gaston Pailhou,
37000 Tours

Mel : femmes.attac37@attac.org

Site Webhttp://www.local.attac.org/attac37/


[Commentaire personnel de l'auteur du site : Dans les textes d'Attac le terme "mondiallisation libérale" est le concept utilisé. Il est à la base de leurs analyses, pour ma part je préfére iployer le concept de "capitalisme, qui me paraît plus juste.]